• il y a 5 mois
Jean-Marie Bigard et Renaud Rutten ont collaboré sur un spectacle d'humour intitulé "Cul et chemise". Voici les principales informations sur ce duo comique :

Le spectacle met en scène Jean-Marie Bigard, humoriste français connu pour son humour cru, et Renaud Rutten, son homologue belge

.
Le titre "Cul et chemise" fait référence à l'expression "être cul et chemise", signifiant être très proches ou inséparables, ce qui reflète probablement la dynamique de leur duo sur scène
.
Le spectacle est décrit comme un "festival de poésie, de finesse et de légèreté", bien que cette description soit probablement ironique étant donné le style d'humour généralement associé à Bigard
.
Les deux humoristes s'affrontent sur scène dans une sorte de compétition pour déterminer qui sera le plus drôle
.
Cependant, en octobre 2021, Renaud Rutten a annoncé qu'il arrêtait sa collaboration avec Jean-Marie Bigard. Il a précisé qu'il n'y avait pas de conflit entre eux, mais qu'il souhaitait simplement mettre fin à leur duo

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Amusant
Transcription
00:00:00♪ ♪ ♪
00:00:09Hé!
00:00:11♪ ♪ ♪
00:00:18Applaudissements
00:00:22Renaud Rutel!
00:00:25Jean-Marie Bigard!
00:00:27Et moi Thomas!
00:00:29Ouais!
00:00:31Tiens, attrape ça.
00:00:33Et tu donnes à ton voisin.
00:00:35Très bien, on est bien là.
00:00:37Voilà, alors...
00:00:39Ils sont beaux, tous comme ça, masqués, ils sont magnifiques.
00:00:42C'est génial, merci, hein.
00:00:44Merci d'être là, les amis.
00:00:46Renaud, qui c'est qui commence?
00:00:49Bah, on est en France.
00:00:51Oui, c'est vrai que t'es chez moi.
00:00:53C'est pas mal que j'ouvre le feu,
00:00:55j'espère qu'ils comprennent le belge.
00:00:57Si, normalement, ici...
00:00:59Vous comprenez le belge?
00:01:01Il y a des belges?
00:01:03Bah, tiens, il y en a des belges.
00:01:05On n'est pas loin, hein, remarque.
00:01:07C'est pas la plus moche, en plus.
00:01:09Je vais attaquer, va t'asseoir.
00:01:11Ouais, ça va.
00:01:13Alors, le mec, il dit à sa femme...
00:01:15Tiens, ça va te rappeler des souvenirs, toi.
00:01:17Le mec, il dit à sa femme,
00:01:19chérie, pourquoi tu me dis jamais
00:01:21que t'as un orgasme?
00:01:23Parce qu'on t'a interdit de t'appeler au bureau.
00:01:25Tu vois?
00:01:27C'est le Titanic qui est en train de couler.
00:01:29Donc...
00:01:31Il y a deux officiers qui sont là,
00:01:33ils voient un mec qui se précipite
00:01:35à bord d'une chaloupe
00:01:37et il lui dit, dis-toi, monsieur,
00:01:39il reste des femmes à bord, hein.
00:01:41Et l'autre, il dit,
00:01:43ah, vous croyez que c'est le moment de niquer, vous?
00:01:45C'est un paysan,
00:01:47il revient du salon de l'agriculture
00:01:49et,
00:01:51pour faire plaisir à sa femme
00:01:53et à lui aussi, bien sûr,
00:01:55il a ramené des préservatifs parfumés.
00:01:57Tu vois?
00:01:59Donc, il dit à sa femme, regarde,
00:02:01il dit, j'ai ramené des préservatifs,
00:02:03t'as vu?
00:02:05Il y a tous les parfums,
00:02:07toutes les couleurs, vanille, chocolat,
00:02:09coco, amande,
00:02:11cacahuète, il y a tous les trucs.
00:02:13Alors, il dit, on va faire un jeu.
00:02:15D'abord, je vais éteindre la lumière
00:02:17pour pas que tu vois
00:02:19la couleur
00:02:21du préservatif
00:02:23et tu vas être obligé
00:02:25de deviner le goût.
00:02:27Elle dit, d'accord,
00:02:29cac, éteint la lumière,
00:02:31elle se met à quatre pattes,
00:02:33comme ça, à genoux devant son mari,
00:02:35elle lui attrape la bite
00:02:37comme ça, elle fait,
00:02:39il fait, Roquefort!
00:02:41Le mari dit, non, attends,
00:02:43j'en ai pas mis encore.
00:02:49Opa!
00:02:51Que va!
00:02:53Bon, ça se passe
00:02:55dans une petite ville, voyez,
00:02:57et dans cette petite ville, il y a une grande rue
00:02:59comme ça, commerçante, il y a plein de commerces,
00:03:01dont un petit restaurant chinois.
00:03:03C'est un petit restaurant chinois,
00:03:05c'est sympa, c'est tenu par
00:03:07M. et Mme Ming,
00:03:09qui ont entre 35 et
00:03:1175 ans.
00:03:13Et
00:03:15le petit restaurant chinois, c'est assez sympa,
00:03:17c'est Mme Ming qui est en cuisine,
00:03:19M. Ming est en salle, il y a un petit menu,
00:03:216,20 euros,
00:03:23t'as droit à 17, et puis un 49,
00:03:25et si t'as tout fini,
00:03:27ben, t'as un calendrier 2002.
00:03:29Et le gars,
00:03:31tous les jeudis, il travaille à la banque
00:03:33juste en face, tous les jeudis, il va manger
00:03:35dans ce petit restaurant chinois,
00:03:37il sait qu'il a une heure pour manger,
00:03:39ça prend 50 minutes de manger
00:03:41le petit menu, il y va tous les jeudis,
00:03:43il y retourne parce qu'il n'a été malade que 3 fois,
00:03:45ça se passe assez bien.
00:03:47Et d'habitude, quand il arrive, il y a un gros Bouddha,
00:03:49comme ça, en bronze,
00:03:51juste en face du restaurant, avec des yeux rouges,
00:03:53là, qui clignotent, hein, viens manger ma merde.
00:03:55Et
00:03:57ce jour-là, le mec arrive,
00:03:59c'est jeudi, c'est pas férié, pourtant
00:04:01le Bouddha ne clignote pas, l'enseigne
00:04:03chez Ming est éteinte,
00:04:05le mec, il ouvre quand même la porte
00:04:07comme ça, et là, d'habitude,
00:04:09tout est éclairé, mais là,
00:04:11il n'y a pas, il y a juste un à l'autre
00:04:13une lumière, comme ça, qui sort de
00:04:15l'aquarium, et madame Ming est toute seule.
00:04:17Et elle regarde tourner ses coilles.
00:04:19C'est des poissons, hein.
00:04:21Et le mec, il s'approche, il fait
00:04:23bonjour madame Ming,
00:04:25le restaurant est
00:04:27fermé, il n'y a pas moyen de manger ?
00:04:35Ben, voilà.
00:04:39On peut manger ou pas,
00:04:41le restaurant, on peut manger ?
00:04:45Ouais.
00:04:47Je comprends mieux pourquoi t'as ta gueule en cuisine.
00:04:51Monsieur Ming, monsieur Ming, il n'est pas là ?
00:04:53Monsieur Ming, avec sa baguette et ses deux litchis,
00:04:55il n'est pas là ?
00:04:59Oula, qu'est-ce que vous me dites ? Il a fait un accident ?
00:05:01Mais quoi, c'est grave ?
00:05:03Oui, c'est grave, hein.
00:05:05Il a pris un camion dans sa gueule.
00:05:07Un camion dans sa gueule ?
00:05:09Mais quoi, fort ?
00:05:11Ouais, fort, hein.
00:05:13Il est tout plein.
00:05:15Écoutez, je suis vraiment désolé,
00:05:17mais il est rentré à la maison,
00:05:19il est aux urgences, je sais pas, je peux le voir,
00:05:21il est où, là ?
00:05:25Ah, tu t'énerves de nouveau, je ne comprends rien.
00:05:27Monsieur Ming, il est où ?
00:05:29Ah, il est au CHU.
00:05:31Bon, ben, je vais lui rendre visite, d'accord ?
00:05:33Allez, je sais pas, moi,
00:05:35Cornichon,
00:05:37ça y en aura, enfin...
00:05:39Il arrive au CHU,
00:05:41il va à la réception,
00:05:43il se trouve devant une petite infirmière,
00:05:45il dit, voilà, je cherche, vous avez pas reçu,
00:05:47ces jours-ci, un petit chinois,
00:05:49et la bonne femme lui dit, non, mais par contre,
00:05:51on en a un tout long, tout plat,
00:05:53avec M1N, dans l'autre sens, écrit sur son front,
00:05:55ça va, c'est le mien,
00:05:57et il est chambre 16, 17, 18.
00:05:59Tellement pas, il ne rentrait pas.
00:06:01Donc le mec arrive à la chambre 18,
00:06:03effectivement, du mur troué,
00:06:05il sort 2 planches, comme ça, toutes plates,
00:06:07avec 5 petits morceaux, il dit, ça, ça doit être les jambes,
00:06:09il ferme, il va à la 17,
00:06:11la 17, il y a une planche un peu plus grosse,
00:06:13avec une écharpe, ok, je vois ce que c'est,
00:06:15et là,
00:06:17quand il arrive à la dernière chambre, il rentre,
00:06:19et là,
00:06:21Monsieur Ming est tout plat, tu dirais un parchemin,
00:06:23il est branché à des tas de machines,
00:06:25électrocardiogramme, électroencéphalogramme,
00:06:27respirateur artificiel, dans un coma
00:06:29profond.
00:06:31Le gars s'approche, il fait,
00:06:33Monsieur Ming, rien,
00:06:35juste les machins comme ça, sur l'écran,
00:06:37il se rapproche encore un petit peu,
00:06:39jusqu'à toucher le lit,
00:06:41et là, au moment où il touche le lit,
00:06:43Monsieur Ming se redresse de sa toute nouvelle longueur,
00:06:45et il fait,
00:06:53ça ne sert à rien, la boîte des pieds,
00:06:55l'autre est mort, et bien mort.
00:06:57Donc 3 jours après, c'est l'enterrement de Monsieur Ming,
00:06:59ils ont creusé une espèce de tranchée, comme ça,
00:07:01ils ont essayé de le mettre dedans, mais ça ne rentrait pas,
00:07:03donc ils ont poussé, bref,
00:07:05Madame Ming s'est fâchée, c'est elle qui s'en est occupée,
00:07:07elle a commencé à le plier,
00:07:09elle a fait un signe,
00:07:13et ils sont tous les 3 comme ça,
00:07:15à côté du volatil,
00:07:17il y a une espèce de pop qui dit deux trucs,
00:07:19et au moment où Madame Ming veut s'en aller,
00:07:21le gars fait, attendez, attendez, Madame Ming,
00:07:23je dois vous avouer un secret,
00:07:25je suis allé voir votre mari à l'hôpital,
00:07:27et voilà,
00:07:29c'était un dernier cri,
00:07:31je suis certain que c'était un cri d'amour qui vous était destiné,
00:07:33Madame Ming,
00:07:35c'était un truc qui ressemblait à...
00:07:41Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:07:43Ça veut dire...
00:07:45Bouge ton pied du tuyau, connard !
00:07:47Bon, c'est...
00:07:51Comment est-ce votre prénom ?
00:07:53Omer.
00:07:55Omer !
00:07:57Mais pourquoi est-ce que je lui ai demandé ?
00:07:59J'aurais pu prendre un autre et...
00:08:03Vous avez des petits-enfants, Omer ?
00:08:05Vous avez un petit-fils,
00:08:07un petit garçon qui a plus ou moins 4 ans et demi, oui ?
00:08:09Oui.
00:08:11Vous avez des petits-enfants, Omer ?
00:08:13Oui.
00:08:15Vous avez un petit garçon qui a plus ou moins 4 ans et demi, oui ?
00:08:17Oui.
00:08:19Et il s'appelle comment ?
00:08:21Noah, voilà, génial.
00:08:23Et donc, Omer, tous les mercredis après-midi,
00:08:25il s'occupe du petit Noah,
00:08:27il va le chercher à la garderie,
00:08:29il lui fait un petit dîner,
00:08:31et puis après, il essaye de faire une activité,
00:08:33chaque fois, avec le petit.
00:08:35Et ce jour-là, il a fait des petites coquillettes au beurre
00:08:37avec le petit Noah,
00:08:39il lui essuie sa bouche,
00:08:41et il fait, bon, bonhomme,
00:08:43moi, j'aimerais bien une fois d'aller dans un train.
00:08:45Eh ben, si tu veux aller dans un train,
00:08:47on va aller dans un train.
00:08:49Il prend le petit Noah par la main,
00:08:51et il arrive à la gare,
00:08:53et là, il s'adresse au guichetier,
00:08:55il fait, bonjour, monsieur,
00:08:57je sais pas, je voudrais faire un tour en train avec le petit.
00:08:59Allez, par exemple, Rouen,
00:09:01je le prends à quelle quai et à quelle heure ?
00:09:03Euh, euh, hé !
00:09:05Rouen, c'est...
00:09:07Hé, Rouen, c'est...
00:09:0916h07, à la quai 4.
00:09:11Viens, Noah, viens, chou, viens, viens, viens.
00:09:1530 secondes après, il revient.
00:09:17Excusez-moi, monsieur, je suis vraiment désolé, mais...
00:09:19Rouen, vous m'avez dit ?
00:09:21Euh...
00:09:23Rouen, c'est...
00:09:2516h07, à la quai 4.
00:09:29Viens, viens, bonhomme, parce que tu vas l'attraper.
00:09:31Viens, viens, viens.
00:09:3330 secondes après, il revient.
00:09:35Je suis vraiment désolé, mais...
00:09:37Rappelez-moi, Rouen...
00:09:39Ah !
00:09:41Merde, ça fait trois fois !
00:09:45Je sais bien, monsieur, mais...
00:09:47ça fait rire le petit.
00:09:57C'est l'histoire d'un type
00:09:59immensément généreux,
00:10:01toujours prêt à faire plaisir, la main sur le cœur,
00:10:03et un jour, il rentre chez lui
00:10:05après son boulot, il va retrouver sa femme,
00:10:07et il remonte la petite rue qui l'amène chez lui,
00:10:09et là, dans un petit renfoncement,
00:10:11une petite porte cochère, il y a un SDF
00:10:13qui est là, en rayon,
00:10:15avec les cheveux sales, et qui fait
00:10:17« T'as pas 10 euros ? »
00:10:19Et le gars, bien gentiment, il va dans sa poche, il prend un billet de 10 euros,
00:10:21il dit « Allez, tiens, voilà. » Mais juste avant
00:10:23de les lâcher, il fait « Attends, attends, attends.
00:10:25Ça, c'est pour manger, hein.
00:10:27T'as pas commencé à aller acheter des bières au bon marché
00:10:29et te saouler la gueule pour oublier ta condition ?
00:10:31Non, non, non, non, je vous jure, monsieur, ça fait...
00:10:33ça fait deux ans que je bois plus un verre,
00:10:35je suis à la rue, j'ai plus les moyens.
00:10:37Ah, ça, c'est bien, ça me fait plaisir, ça.
00:10:39Encore une chose, tu vas pas commencer
00:10:41à essayer d'aller jouer aux cartes ou au casino
00:10:43ou un machin comme ça pour gagner plus ?
00:10:45Non, non, je vous jure, monsieur, ça fait deux ans
00:10:47que j'ai plus touché une carte parce que j'ai plus les moyens.
00:10:49Ah, c'est bien, ça.
00:10:51Dernière chose, tu vas pas aller aux putes
00:10:53essayer de te faire crajoler parce que...
00:10:55Non, non, non, non, je vous jure, monsieur, ça fait
00:10:57deux ans que je vais plus
00:10:59abattusser, quoi.
00:11:01Il remet son billet dans sa poche, il fait « Toi, je vais t'inviter à la maison.
00:11:03Tu vas prendre un bon bain,
00:11:05tu vas avoir un bon repas et je vais te donner plus. »
00:11:07Et le mec, il est comme ça, il fait « Ouais, mon frère,
00:11:09regardez, je pue,
00:11:11j'ai les cheveux gras,
00:11:13qu'est-ce qu'elle va dire, votre femme ? »
00:11:15Et le gars, il fait « Je m'en fous de ce qu'elle va dire,
00:11:17mais elle va voir ce que ça devient, quelqu'un qui ne joue plus,
00:11:19qui ne boit plus, qui ne va plus aux putes. »
00:11:33Si j'avais su
00:11:35que t'étais vierge,
00:11:37j'aurais pris mon temps.
00:11:39Et la fille, elle lui dit « Ben, si t'avais pris ton temps,
00:11:41j'aurais retiré mon collant. »
00:11:43Tu vois ?
00:11:45C'est un couple.
00:11:47C'est un couple d'amoureux.
00:11:49Ils sont à la période,
00:11:51tu vois, encore à fond, très fougueux
00:11:53et tout, ils ont fait l'amour
00:11:55toute la nuit.
00:11:57Et le matin,
00:11:59c'est un couple d'amoureux,
00:12:01et le matin,
00:12:03lui, petit gentleman,
00:12:05il dit « Chéri, je vais chercher
00:12:07des croissants pour toi,
00:12:09j'en prends combien ? »
00:12:11Et sa fiancée lui dit « Écoute,
00:12:13prends-en autant
00:12:15de fois
00:12:17qu'on a fait l'amour
00:12:19cette nuit. » Descend,
00:12:21il arrive à la boulangerie.
00:12:23Arrive son tour.
00:12:25Il est très fier.
00:12:27« Qu'est-ce que je peux pour vous, monsieur ? »
00:12:29Il dit « Très fier,
00:12:31je voudrais six croissants. »
00:12:33Et puis il se reprend,
00:12:35il dit « Non, cinq croissants
00:12:37et un pain au chocolat. »
00:12:51« Vous n'avez rien à déclarer ? »
00:12:53Il dit « Non. »
00:12:55« Vous vous foutez de ma gueule ?
00:12:57Et ça ? Et le corps, tu fais « Ah !
00:12:59La sale bête ! »
00:13:05Il arrive chez le médecin.
00:13:07Le médecin lui dit « Écoutez, monsieur Durand,
00:13:09malheureusement, j'ai
00:13:11deux mauvaises nouvelles
00:13:13à vous annoncer. »
00:13:15« Allez-y, commencez par la première. »
00:13:17« La première,
00:13:19vous avez un cancer. »
00:13:21Il encaisse.
00:13:23« OK, c'est quoi la deuxième
00:13:25mauvaise nouvelle ? »
00:13:27Il dit « Je suis désolé de vous dire ça,
00:13:29mais vous avez aussi
00:13:31la maladie d'Alzheimer. »
00:13:33Et là, le mec fait « Ah !
00:13:35Ouf !
00:13:37Vous m'avez fait peur !
00:13:39J'ai cru que vous alliez me dire
00:13:41que j'avais un cancer ! »
00:13:49Vas-y, Renaud.
00:13:51C'est un couple de personnes,
00:13:53ils ne sont pas âgés, mais ça fait quelques années
00:13:55qu'ils sont ensemble.
00:13:57Ils ont vécu ce qu'ils devaient vivre.
00:13:59Ça a un peu retombé leur libido.
00:14:01À un moment donné, la bonne femme décide d'acheter
00:14:03un petit chat. Elle se dit « Extra,
00:14:05je vais m'acheter un petit chat. »
00:14:07Elle aime bien son petit chat.
00:14:09Elle a mis un panier dans le divan pour le petit chat.
00:14:11Le mec, lui,
00:14:13non, le petit chat, non.
00:14:15D'habitude, quand il regarde le foot,
00:14:17il se met dans son divan avec ses pieds.
00:14:19Maintenant, il y a le panier du petit chat,
00:14:21avec ses genoux, ça lui fait mal.
00:14:23Quand il veut aller chercher une bière, il bouge le frigo,
00:14:25mais il y a la gamelle du petit chat.
00:14:27Et quand sa bière est finie et qu'il veut l'acheter,
00:14:29il y a la litière du petit chat.
00:14:31Après trois semaines, il en a jusque-là.
00:14:33Mais comme c'est un brave bill, il se dit « ça va,
00:14:35je ne vais pas le tuer, je vais le perdre. »
00:14:37Et il décide de perdre le petit chat.
00:14:39Il se dit « je vais attendre que maman soit partie.
00:14:41Et quand sa femme est partie,
00:14:43je vais aller faire un tour avec le petit chat.
00:14:45Je vais le déposer. Il y a peut-être quelqu'un
00:14:47qui va l'adopter. »
00:14:49Deux, trois jours après, sa femme part
00:14:51chez le coiffeur. Il lui fait « au revoir, oui, oui,
00:14:53tantôt, au revoir, au revoir, oui, tantôt, au revoir,
00:14:55merci, au revoir, oui, oui, tantôt, au revoir. »
00:14:57Dès qu'elle a tourné le coin, il va dans la pièce
00:14:59où il y a le petit chat. Il lui fait « poupousse,
00:15:01viens, viens, on va aller faire une promenade, nous deux. »
00:15:03Il ouvre la porte passager, il met le petit chat,
00:15:05il se met au volant de sa voiture,
00:15:07il roule 500-600 mètres.
00:15:09Après 600 mètres, il ouvre la porte.
00:15:11Allez, hop, voilà, terminé, parfait.
00:15:13Je vais dire à maman que tu t'es sauvé.
00:15:15Elle se montre, il fait « oui, normalement,
00:15:17elle fait ses mèches. Allez, je bois
00:15:19une petite bière avec mes camarades, j'y vais. »
00:15:21Il va boire une petite bière, il rentre,
00:15:23dix minutes après, il y a justement une place
00:15:25devant chez lui, et au moment où il se marque,
00:15:27il regarde, et sur son perron,
00:15:31le petit chat.
00:15:35Qu'est-ce qu'il fait, là ? C'est pas possible,
00:15:37ça. « Poupousse, viens un peu,
00:15:39viens, on va aller faire une autre promenade, viens,
00:15:41on n'a pas été assez loin, viens. » Il reprend le petit chat,
00:15:43il le remet pas devant, parce qu'il se dit qu'il l'a sûrement
00:15:45gardé par le pare-brise.
00:15:47Donc, il le met sur le siège
00:15:49arrière, il lui met la ceinture et deux
00:15:51petits sparadraps, comme ça, sur ses yeux.
00:15:53Il se met au volant et il démarre.
00:15:55Et il roule un peu plus loin, 700-800 mètres.
00:15:57Après 800 mètres, il dit « ça va.
00:15:59Ah, le petit chat, je ne le reverrai plus. »
00:16:01Il ouvre la porte, il enlève la ceinture,
00:16:03il bouge les deux petits sparadraps, pour ne pas que l'autre ait pété
00:16:05sa tête contre les arbres. « Allez, fous-moi le camp, c'est bon comme ça. »
00:16:07Il regarde, ça monte,
00:16:09il fait « oui ». Normalement, il est sous le casque.
00:16:11« Allez, une petite bière et je rentre. »
00:16:13Il va boire sa petite bière, 20 minutes
00:16:15après, il rentre, et au moment où il
00:16:17parque sa bagnole, sur
00:16:19son perron,
00:16:21le petit chat
00:16:23« Mais,
00:16:25c'est, nom de Dieu ! »
00:16:27Son père était pigeon voyageur, ce chat-là, ou quoi ?
00:16:29C'est pas possible. « Poupousse !
00:16:31Viens, parce que t'as qu'à m'emmerder. Viens, viens. »
00:16:33Il prend le petit chat, il le met
00:16:35dans un sac poubelle, il fait
00:16:37deux noeuds, dans une caisse...
00:16:39Il fait des trous avec une fourchette, pour ne pas qu'il meure.
00:16:41Dans une caisse
00:16:43en carton, dans le coffre de sa bagnole.
00:16:45Il ferme le coffre à clés, et il démarre.
00:16:47Et là, il roule. Premier à gauche,
00:16:49deuxième à droite, neuvième à gauche, sixième à droite, marche arrière,
00:16:51quatrième à gauche, cinquième à droite. A un moment donné,
00:16:53il dit « ça va, cette fois-ci, il est fini.
00:16:55De toute façon, s'il revient, j'en fais un chat de cirque. »
00:16:57Hop, il ouvre, il sort
00:16:59la caisse en carton, le sachet en plastique
00:17:01et « pute, allez, fous-moi le camp, c'est bon comme ça. »
00:17:03Mais ça a été des émotions, tout ça.
00:17:05Donc, il se met sur son siège,
00:17:07il couche son siège,
00:17:09et il fait une petite sieste.
00:17:11Vingt minutes après, il se réveille,
00:17:13il rallume son GSM et il appelle sa femme.
00:17:15« Chou ?
00:17:17Ouais ?
00:17:19T'es à la maison ?
00:17:21Oui, Roger, c'est le fixe. »
00:17:23« Ah, ah, ah ! »
00:17:25« Dis, Chou,
00:17:27le chat est là ?
00:17:29Oh, ouais !
00:17:31Passe-moi un peu cet enculé, je suis perdu, moi. »
00:17:33« Ah, ah, ah ! »
00:17:35Applaudissements
00:17:37Applaudissements
00:17:39Applaudissements
00:17:41Applaudissements
00:17:43Allez, on reste dans les animaux.
00:17:45Ça se passe dans la roulotte de Bouglione.
00:17:47Le père Bouglione est là,
00:17:49avec sa grosse moustache, il est en train de faire ses comptes,
00:17:51ça ne va pas très bien pour le moment,
00:17:53et arrive un mec en disant « Voilà,
00:17:55Monsieur Bouglione,
00:17:57j'ai un numéro fabuleux. »
00:17:59Il fait « Ben ouais, mais tout le monde a un numéro fabuleux,
00:18:01c'est quoi ?
00:18:03Vous marchez sur un fil ? » « Non, non, non, non,
00:18:05le numéro est génial, c'est-à-dire que j'ai
00:18:07deux animaux, j'ai un chien
00:18:09qui joue du piano et un chat qui chante.
00:18:13Comment ça ?
00:18:15Ben ouais, voilà.
00:18:17Si je peux vous montrer, Bouglione fait
00:18:19« Mais maniez-vous, parce que moi des numéros, j'en ai vu. »
00:18:21Le gars, il va chercher, avec deux petites cages,
00:18:23un petit comme ça, un petit piano,
00:18:25bon, tant pis, et il met
00:18:27le chien devant le piano
00:18:29et le chat à côté, et il fait
00:18:31« Voilà, regardez,
00:18:33allez-y, hop, chantez. »
00:18:35Et là-dessus,
00:18:37le petit chien commence,
00:18:39et le chat est là, « Viens voir les comédies,
00:18:41viens voir les... »
00:18:43Bouglione, il fait « Putain,
00:18:45c'est quoi cette histoire ? »
00:18:47« Ils savent que c'est là, c'est pas possible,
00:18:49il y a autre chose. » « Ah oui, non, ils font ce que vous voulez,
00:18:51allez-y, dites-moi, Monsieur Bouglione, quoi.
00:18:53Je ne sais pas,
00:18:55ils connaissent Brel ? Évidemment,
00:18:57bon, les enfants, Brel ! »
00:18:59Et là-dessus, le petit chien
00:19:01et le chat, « Quand on n'a
00:19:03que l'amour pour s'offrir... »
00:19:05Putain, Bouglione, il fait
00:19:07« Mais c'est fabuleux ! Écoutez, vous commencez demain,
00:19:09voilà, je vous fais un contrat, c'est
00:19:1110 000 euros par mois, et vous jouez tous les soirs.
00:19:13Juste, avant que je signe,
00:19:15il y a un truc ?
00:19:17Non, non.
00:19:19Si, il y a un truc, je vois bien, ça fait des années.
00:19:21Non, non, je... Non, non, c'est...
00:19:23Écoutez, si vous ne me donnez pas le truc,
00:19:25je ne signe pas, c'est quoi ?
00:19:27Bon, allez, je vous le dis, mais
00:19:29que ça reste entre nous, Monsieur Bouglione.
00:19:31En fait, le chat
00:19:33ne chante pas, mais le chien a un ventriloque.
00:19:45Ces deux potes qui viennent de prendre
00:19:47un tout tout bel apéritif, ils ont commencé
00:19:49l'apéritif à 11h, ils n'ont pas mangé, il est 4h
00:19:51de l'après-midi, et ils sont en train de parler
00:19:53de choses et d'autres, et ils sont quand même
00:19:55un peu âgés, et il y en a un des deux qui dit
00:19:57« T'es sûr que ta
00:19:59femme, elle n'est pas sourde ?
00:20:01Non, je ne crois pas qu'elle soit sourde.
00:20:03Ben écoute, renseigne-toi
00:20:05et fais des tests, tu vois.
00:20:07En fait, ce que tu dois faire, c'est quand tu
00:20:09rentres tout à l'heure, tu lui demandes
00:20:11ce que vous mangez, et
00:20:13si elle ne t'entends pas, elle ne va pas répondre.
00:20:15Putain, je vais essayer ça, bonne idée.
00:20:17Le mec, il rentre
00:20:19chez lui, il arrive, tu vois, il ouvre
00:20:21la porte, il y a un long corridor qui mène à la cuisine,
00:20:23et dès qu'il a refermé la porte, il pose son
00:20:25chapeau, il fait « Chou !
00:20:27Qu'est-ce qu'on mange ? »
00:20:29Pas une réponse.
00:20:31Je dis « Putain, mon pote avait raison,
00:20:33ça se trouve, elle est sourde. » Il arrive,
00:20:35tu vois, il arrive dans la cuisine, sa femme est au bout de la
00:20:37cuisine, près des fourneaux, il fait « Chou !
00:20:39Qu'est-ce qu'on mange ? »
00:20:41Rien. Le mec, il dit
00:20:43« Putain, ma femme est sourde. »
00:20:45Il se rapproche
00:20:47de deux mètres, et là il fait « Chou !
00:20:49Qu'est-ce qu'on mange ? »
00:20:51Rien. Elle continue, il dit « Mais merde,
00:20:53ma femme est devenue sourde, elle est trop vieille. »
00:20:55Il arrive, il est comme ça, près de son épaule.
00:20:57« Chou ! Qu'est-ce qu'on mange ? »
00:20:59Elle se retourne, elle fait
00:21:01« Pour la quatrième fois des lasagnes ! »
00:21:03Applaudissements
00:21:05Applaudissements
00:21:07Applaudissements
00:21:09Applaudissements
00:21:11Ah, ça se passe,
00:21:13ça se passe dans un café,
00:21:15et en fait, c'est un café
00:21:17pour animaux. Vous voyez, ça se passe
00:21:19dans un Tom & Co, je ne sais pas ce que vous avez
00:21:21ici comme magasin pour animaux,
00:21:23et il y a une petite porte, et dans cette porte
00:21:25en fait, il est mis privé, mais c'est un café pour animaux.
00:21:27C'est assez bien foutu,
00:21:29il y a des manches de boue comme ça,
00:21:31pour tout ce qui est zèbres, gnous, impalas, etc.
00:21:33Des petites tables comme ça pour les insectes,
00:21:35et des tables normales pour les animaux normaux, et il y a une table,
00:21:37il y a trois potes, il y a un lapin,
00:21:39un renard et un ours, qui sont en train de
00:21:41boire des verres,
00:21:43c'est Jean-Marie, je ne sais pas pourquoi,
00:21:45mais enfin, c'est une autruche comme ça,
00:21:47qui a le garçon,
00:21:49avec plein de nœuds papes comme ça, pour bien montrer que c'est le garçon,
00:21:51et ils sont en train de boire des verres,
00:21:53et ils viennent tous d'avoir 18 ans,
00:21:55et Homer, tu te souviens, quand on avait 18 ans,
00:21:57on recevait chacun un papier, on devait partir
00:21:59faire notre service militaire, et ils ont chacun
00:22:01reçu leur papier, et ils sont comme ça,
00:22:03ils font, putain, on va aller se faire chier à l'armée,
00:22:05on va perdre notre temps,
00:22:07qu'est-ce qu'on va faire ? Jean-Marie, mets un peu des bières !
00:22:09Qu'est-ce qu'on ferait bien ?
00:22:11Mais, tu sais ce qu'il faudrait qu'on ferait ?
00:22:13Hein ?
00:22:15Il faudrait qu'on serait réformés, Valéry !
00:22:17Putain, quelle bonne idée, toi !
00:22:19Ouais, mais comment est-ce qu'il faudrait qu'on ferait ?
00:22:21Deux minutes, je vais te le dire !
00:22:23En fait, si tu veux,
00:22:25il faudrait qu'on n'aurait pas quelque chose
00:22:27que si on n'en est pas réformés, le fait de ne pas l'avoir réforme
00:22:29celui qui ne l'a pas, alors que celui qui l'en est pas réformé,
00:22:31du fait qu'il l'a, il perd les os !
00:22:35T'as pas un exemple ?
00:22:37Si, si, toi, par exemple, le lapin,
00:22:39t'as des grandes oreilles,
00:22:41et bien, si on te coupe tes oreilles, tu seras réformé !
00:22:43À l'armée, un lapin sans oreilles, ça ne sert à rien !
00:22:45Ouais, mais ça va me faire mal, hein, non ?
00:22:47Non, toi, casse-toi, va boire des bières !
00:22:49Jean-Marie, mets un peu trop de bières !
00:22:51Ils boivent, chacun dit bière,
00:22:53ils sont morceaux, ils prennent le lapin,
00:22:55ils le mettent sur la table, ils prennent un grand couteau,
00:22:57ils coupent ses deux oreilles,
00:22:59ils mettent un bandeau autour de sa tête, et ils partent.
00:23:01Et il va faire ses trois jours au petit château,
00:23:03pour essayer de voir s'il n'est pas réformé,
00:23:05et après trois jours, il revient, il fait
00:23:07Yes !
00:23:09Et il ne gueule pas. Je ne m'entends plus, hein !
00:23:11Non, mais ça va ! Arrête de gueuler !
00:23:13Et alors ? Réformé !
00:23:15C'est génial, ça, pourquoi ?
00:23:17Les oreilles, hein ! Un lapin sans oreilles, ça va, arrête de gueuler !
00:23:19Tu nous emmerdes, viens, viens, viens !
00:23:21Jean-Marie, mets un peu de bières !
00:23:23Et ils boivent des bières.
00:23:25Et ils se retournent vers le renard.
00:23:27On va te couper ta queue, hein !
00:23:29Oh le nom, le gars, c'est toute ma fierté,
00:23:31c'est tout ce que je...
00:23:33Ben quoi, tu veux faire ton service ?
00:23:35Non, ben alors, on va te couper ta queue, hein,
00:23:37renard sans cuisse.
00:23:39Ouais, mais ça va me faire mal, hein, non ?
00:23:41Non, on va boire des verres. Jean-Marie !
00:23:43Mets un peu de bières ! Mets de l'alcool dedans,
00:23:45parce qu'il va quand même avoir mal !
00:23:47Ils boivent des péqués bières pendant une demi-heure,
00:23:49après une demi-heure, ils sont là,
00:23:51ils prennent le renard, ils le mettent sur la table,
00:23:53ils lui coupent sa queue, un linge autour de son cul,
00:23:55elle voit la partie.
00:23:57Il va faire ses trois jours au petit château,
00:23:59et il revient, il rentre comme ça.
00:24:01Ouais, ça pique encore un peu.
00:24:03Yes ! Et quoi ?
00:24:05Réformé !
00:24:07C'est génial, ça, pourquoi ?
00:24:09La queue, hein, renard sans cuisse,
00:24:11ah, magnifique ! Viens, viens, t'assoies avec nous.
00:24:13Non, non, reste debout, tu vas avoir mal.
00:24:15Jean-Marie, mets un peu de verre !
00:24:17Et ils sont tous les deux en train de boire,
00:24:19il n'y a que l'ours qui a son verre comme ça, il ne boit pas.
00:24:21Euh, les gars,
00:24:23j'ai pas des grandes oreilles,
00:24:25j'ai pas une grande queue,
00:24:27eh ben, on va te péter tes dents, ouais.
00:24:29Ça va piquer, non ?
00:24:31Non, toi, casse pas, Jean-Marie !
00:24:33Mets un peu des verres qui fument
00:24:35et des boissons qui rentrent, vous.
00:24:37Ils boivent des trucs à 70 degrés
00:24:39pendant une demi-heure, ils sont au morceau.
00:24:41Ils sont avec un gros buret dans la gueule de l'ours,
00:24:43ils lui pètent toutes ses dents, ils arrachent des morceaux,
00:24:45ils pissent le sang à crever, ils prennent le linge
00:24:47du cul du renard et il lui claque dans sa gueule.
00:24:49Il va faire ses trois jours,
00:24:51et il revient après ses trois jours.
00:24:53Yes ! De quoi dit ?
00:24:55Yes ! Réformé !
00:24:57C'est génial, hein, ça, pourquoi ?
00:24:59Trop gros !
00:25:09Trop gros !
00:25:11Alors, c'est le mec,
00:25:13il rentre chez lui un peu plus tôt,
00:25:15il surprend sa femme au lit
00:25:17avec son meilleur ami,
00:25:19et là, il est consterné.
00:25:21Il dit, Gérard !
00:25:23Putain, Gérard !
00:25:25Là, je te comprends pas, Gérard !
00:25:27Je te comprends pas, Gérard !
00:25:29Encore, moi, je suis obligé, mais toi !
00:25:35Excuse-moi, pardon,
00:25:37pardon, Renaud,
00:25:39c'est deux chasseurs belges,
00:25:41et ils viennent de tuer un cerf
00:25:43dans la neige.
00:25:45Tu peux dire flamands ?
00:25:47Euh, flamands, c'est deux flamands.
00:25:49Je sais pas pourquoi, mais j'aime mieux.
00:25:51Non, non, non, ils sont trop cons pour être belges.
00:25:53Non, non, c'est vraiment des flamands.
00:25:55Des flamands,
00:25:57ils ont tiré un cerf, ils le ramènent
00:25:59à la bagnole, ils le tirent
00:26:01par les pattes de derrière.
00:26:03Ils ont chié,
00:26:05parce que c'est un cerf
00:26:07qui est assez gros, et d'un coup,
00:26:09ils croisent un français sur leur route
00:26:11qui leur dit, oh, les gars,
00:26:13arrêtez, vous êtes fous ou quoi ?
00:26:15Il dit, il dit quoi ?
00:26:17Il dit, il faut jamais
00:26:19tirer une bête à poil,
00:26:21à contrepoil.
00:26:23Tu comprends ?
00:26:25Il faut toujours tirer
00:26:27par les pattes de devant.
00:26:29Sinon, vous avez
00:26:31des bois qui raccrochent
00:26:33le contrepoil et tout.
00:26:35Les deux flamands,
00:26:37ils attrapent les pattes avant
00:26:39du cerf, ils veulent repartir.
00:26:41Et au bout de 20 minutes,
00:26:43il y en a un qui dit à l'autre,
00:26:45une fois que le français nous a dit
00:26:47de tirer par les pattes de devant,
00:26:49ça va beaucoup mieux.
00:26:51Et l'autre, il dit, ça va mieux,
00:26:53mais qu'est-ce qu'on s'éloigne de la voiture ?
00:27:01Évidemment,
00:27:03vous connaissez tous la différence
00:27:05entre une femme et une tornade.
00:27:07Alors, je vais vous le dire,
00:27:09il n'y en a pas, parce que
00:27:11toutes les deux,
00:27:13quand elles arrivent, elles sont chaudes
00:27:15et humides, et quand
00:27:17elles repartent, elles t'embarquent, ta bagnole
00:27:19et ta baraque.
00:27:23C'est la blonde.
00:27:25La blonde, elle dit à l'autre,
00:27:27t'as du rouge sur la joue.
00:27:29Elle fait comme ça,
00:27:31elle lui dit non, de l'autre côté.
00:27:37Et celle-là, pour finir,
00:27:39c'est un flamand.
00:27:41Il y a un flamand qui est mort
00:27:43en buvant du lait.
00:27:45La vache s'est assise.
00:27:49Ah, celle-là,
00:27:51elle me fait penser, mon Jean-Marie.
00:27:53Ça se passe à une foire agricole,
00:27:55une grosse foire agricole,
00:27:57et il y a tout.
00:27:59Tous les fermiers ont bien soigné leurs vaches,
00:28:01elles sont toutes nickels.
00:28:03Et à un moment donné,
00:28:05un petit peu en retrait,
00:28:07dans un détour,
00:28:09il y a un vieux fermier
00:28:11avec une vieille vache,
00:28:13mais qui ne ressemble à rien.
00:28:15Elle est pleine de purin,
00:28:17elle a de la merde au cul,
00:28:19elle a son pitou tout petit.
00:28:21Il y a un gars qui passe
00:28:23et il voit le vieux fermier
00:28:25et il fait,
00:28:27c'est combien votre vache ?
00:28:29Le vieux fermier,
00:28:31je ne sais pas,
00:28:33vous savez,
00:28:35c'est compliqué.
00:28:37Elle mange à crever,
00:28:39elle ne donne presque pas de lait.
00:28:41Je ne sais pas ce que je peux la faire.
00:28:43Et là-dessus,
00:28:45il y a un fils qui est à côté,
00:28:47qui intervient et qui fait,
00:28:49attendez, revenez tout à l'heure.
00:28:51Il va voir son grand-père et il dit,
00:28:53tu ne dois pas faire ça.
00:28:55Ta vache, tu dois la nettoyer,
00:28:57tu dois la mettre en valeur,
00:28:59tu dois lui donner de la valeur.
00:29:01Déjà le mec, il prend un seau,
00:29:03il commence à nettoyer la vache
00:29:05qui est nickel,
00:29:07il met un peu de vernis sur le pit
00:29:09et il dit, attends,
00:29:11tu vas voir comment ça va se passer.
00:29:13Le jeune ingénieur agronome,
00:29:15il dit, attendez,
00:29:17parce que ça, c'est de la vache.
00:29:19Déjà, le pit est tout petit,
00:29:21ça veut dire quoi ?
00:29:23Ça veut dire qu'il y a une production
00:29:25de lait permanente,
00:29:27elle n'arrête pas de donner du lait.
00:29:29Ça, c'est des petites vaches comme ça,
00:29:31donc ça ne mange rien.
00:29:33Le rapport est magnifique,
00:29:35il y a un rendement avec ces petites vaches-là.
00:29:37En plus, question prairie,
00:29:39vous n'avez pas besoin d'une grosse prairie.
00:29:41Alors, blague complètement absurde,
00:29:43ça se passe,
00:29:45mettons la place cathédrale à Liège,
00:29:47vous ne connaissez pas,
00:29:49mais c'est une grande place.
00:29:51Et là, on est en été,
00:29:53toute la place,
00:29:55tout est rouvert,
00:29:57ça se passe dans une autre époque.
00:29:59En 8 ans ?
00:30:01Oui, en 8-10 ans, bref.
00:30:03Et tout le monde est en terrasse,
00:30:05ils boivent des verres
00:30:07et arrive un kangourou,
00:30:09un mâle assez sympa, bien fait.
00:30:11Il fait deux bons comme ça,
00:30:13il repère une chaise,
00:30:15il s'assied, il prend sa grosse queue en main,
00:30:17comme moi, hop, il la met là.
00:30:19Et il est comme ça.
00:30:21Il y a le garçon qui arrive,
00:30:23qui fait
00:30:25« Bonjour,
00:30:27je peux faire quelque chose ?
00:30:29Oui, je vais prendre une bière, fille. »
00:30:31Le garçon est un peu interloqué,
00:30:33il s'en va,
00:30:35il revient 30 secondes après
00:30:37avec une bière magnifiquement bien servie.
00:30:39Et le kangourou, il fait
00:30:41« Qu'est-ce que je te dois ? »
00:30:43« Ben, 10 euros 20. »
00:30:45Il va dans sa poche kangourou,
00:30:47il n'a que celle-là.
00:30:49Il sort ses clés, son GSM
00:30:51et 10 euros 20.
00:30:53Voilà.
00:30:55Et il prend sa bière.
00:30:57Le garçon fait quelques mètres,
00:30:59il se retourne et fait
00:31:01« Excusez-moi, ça ne me regarde pas,
00:31:03mais vous savez qu'on en a très peu,
00:31:05les kangourous qui viennent boire une bière
00:31:07à la cathédrale. »
00:31:09Le kangourou, il fait
00:31:11« Tu m'étonnes, toi, 10 euros 20 à la bière ? »
00:31:21C'est un papa qui s'occupe
00:31:23de son petit-fils.
00:31:25Tous les jours, la maman est infirmière de nuit,
00:31:27donc il a dit à sa femme « Ecoute, dors,
00:31:29moi je vais m'occuper du gamin. »
00:31:31Et le petit, il vient de rentrer
00:31:33en première année primaire.
00:31:35Il a 6 ans, il est tout mignon.
00:31:37Ses matins sont réglés
00:31:39comme du papier à musique.
00:31:41A 7h pile, le réveil sonne,
00:31:43il va réveiller son fils avec des petits bisous.
00:31:457h15, il prend une petite douche.
00:31:477h10, le petit déjeuner,
00:31:49il fait les tartines du gosse.
00:31:51Et à 7h30 pile, il sait qu'ils doivent partir
00:31:53parce qu'il doit d'abord poser son fils
00:31:55à 8h20 à l'école
00:31:57et puis il a exactement 20 minutes
00:31:59pour arriver et pointer à 8h pile
00:32:01Et ce jour-là, tout s'est bien passé.
00:32:037h, il se lève, 7h10, la douche,
00:32:05tout machin, truc extra.
00:32:07Et à 7h30 pile, il met sa ceinture
00:32:09et il démarre.
00:32:11« Ça va, bonhomme ?
00:32:13T'es prêt pour l'école ? »
00:32:15« En fait,
00:32:17on est jeudi. »
00:32:19« Ben oui, et quoi ? »
00:32:21« En fait,
00:32:23on a pis fin. »
00:32:27« Ben oui, et quoi ? »
00:32:29« En fait,
00:32:31je m'étropais
00:32:33et j'ai pris mon sachet pantoufles. »
00:32:35« Et ? »
00:32:37« Ben, je vais couler. »
00:32:41« Je comprends pas ce que tu me dis. »
00:32:43« En fait, on est jeudi.
00:32:45Le jeudi, c'est gymnastique.
00:32:47Une fois, c'est gymnastique, une fois, c'est piscine.
00:32:49Cette fois-ci, c'est piscine, je m'étropais, j'ai pris le gymnastique,
00:32:51j'ai mis mon pantoufles, je vais couler. »
00:32:53« Ah ouais, OK. Donc tu voudrais
00:32:55qu'on aille rechercher le sachet piscine ? »
00:32:57« Ben oui.
00:32:59Ben oui, il y a même merde.
00:33:01Il ne sait pas, lui, que cette rue-là est ascensionnée,
00:33:03que le père va devoir passer, faire le tour par la place,
00:33:05où il va y avoir des gilets jaunes qui vont l'emmerder,
00:33:07et puis revenir, il aura une grève d'éthèque.
00:33:09Il va se retrouver
00:33:11à 8h moins 20 à essayer de retrouver le sachet
00:33:13piscine d'il y a 15 jours
00:33:15où t'as toujours le maillot qui est enroulé dans l'essuie
00:33:17qui pue le chlore, avec la pêche
00:33:19écrasée et le chachapété.
00:33:21Donc le père, à 8h moins 10, il redémarre
00:33:23de chez lui, il roule comme un fou,
00:33:25se disant « J'aurais peut-être le temps d'arriver ! »
00:33:27Il ouvre la porte, il jette son gosse sur le trottoir
00:33:29et là il accélère, se disant « J'ai peut-être le temps ! »
00:33:31Et là, de derrière un abribus,
00:33:33sort un flic qui fait
00:33:35« Tac ! Hé !
00:33:37C'est 30, hein, ici ! »
00:33:39« Oui, je sais, je sais, monsieur l'agent,
00:33:41je le conduis tous les matins, je sais que c'est 30,
00:33:43mais en fait, là, je suis très très pressé parce que je dois y aller,
00:33:45mais le petit s'est trompé, il avait pissé.
00:33:47« Non ! Ici, c'est 30 ! »
00:33:49« Oui, je sais,
00:33:51je sais, je finis de vous le dire,
00:33:53je le fais toujours doucement, mais là, en fait,
00:33:55il avait pris ses pantoufles.
00:33:57« Mais oui, mais non, mais ici, c'est 30 ! »
00:33:59« Ça va, tu sais quoi, ferme ta gueule,
00:34:01t'es trop con.
00:34:03En fait, je suis pressé parce que je vais à l'hôpital,
00:34:05j'ai une urgence.
00:34:07Ah ah !
00:34:09Et c'est quoi, votre métier ? »
00:34:11Ça peut arriver, hein.
00:34:17Vas-y, mon Renaud.
00:34:19Bon, allez, on se retrouve dans un village,
00:34:21ça fait des années,
00:34:23et c'est l'époque, vous voyez,
00:34:25où il y avait encore un petit curé
00:34:27par village, avec quelques paroissiens,
00:34:29et il y avait,
00:34:31Homer, tu te souviens, les messes du matin,
00:34:33c'était à 7h du matin, c'était les matines,
00:34:35et là, il y a un petit curé
00:34:37qui aime bien, il aime bien dire
00:34:39sa messe du matin, il a une trentaine de paroissiens
00:34:41qui le suivent,
00:34:43c'est assez sympa, mais pour être sûr
00:34:45d'être à 7h du matin,
00:34:47dans son église, il a
00:34:49un petit rituel comme ça, c'est-à-dire
00:34:51que tous les matins, à 6h du matin,
00:34:53son réveil sonne,
00:34:556h10, il se lève de son lit,
00:34:576h15,
00:34:59il prend son petit café,
00:35:01à 20, il fait son petit caca,
00:35:03à 25, il met sa soutane,
00:35:05et il traverse
00:35:07comme ça la grande prairie,
00:35:09qui l'amène comme ça à la sacristie,
00:35:11et il est prêt à 7h. Et sa vie,
00:35:13c'est ça, c'est ses paroissiens,
00:35:15et son petit rituel, et pour avoir ce rythme
00:35:17de vie, tous les jours, à 9h, il va dormir,
00:35:19et ce jour-là, à 9h du soir, il monte dans sa chambre,
00:35:21et là, il entend la porte,
00:35:23il se dit, tiens,
00:35:25un ami infidèle a peut-être besoin de moi,
00:35:27il redescend,
00:35:29il ouvre la porte, et là,
00:35:31il se retrouve face à un gars
00:35:33avec qui il avait fait des études
00:35:35de séminariste,
00:35:37mais le gars, il a
00:35:39changé d'option, maintenant, il vend du
00:35:41vin de messe.
00:35:43Et j'ai trouvé tout bon.
00:35:45Le curé le fait rentrer,
00:35:47il dit, ben écoute, on va goûter un tout petit peu,
00:35:49parce que je me lève tôt, etc.
00:35:51Ils boivent une bouteille, deux bouteilles, après trois bouteilles,
00:35:53ils ont tous les deux leur gueule comme ça, il est minuit,
00:35:55le curé jette son pote dehors,
00:35:57il remonte, il se couche dans son lit, mais
00:35:59forcément, le lendemain, à 6h du matin,
00:36:01il n'entend pas son réveil,
00:36:03et 6h20, il ouvre un oeil,
00:36:05il fait, merde, je n'aurai jamais
00:36:07le temps de tout faire.
00:36:09Il se fait vite son petit café,
00:36:11il enfile sa soutane,
00:36:13et il démarre.
00:36:15Et là,
00:36:17dans la prairie, il se dit, c'est ça que j'ai oublié.
00:36:19Et là,
00:36:21une grosse crampe, tu vois, à cause du vin de messe
00:36:23de la veille. Il se dit, j'aurai jamais le temps
00:36:25de retourner chez moi, je ne pourrai
00:36:27pas arriver à l'église.
00:36:29Il regarde à gauche, à droite, il n'y a personne,
00:36:31il relève sa soutane, il se met comme ça,
00:36:33il fait ce qu'il doit faire, il arrache une touffe d'herbe,
00:36:35il s'essuie comme il peut, il court,
00:36:37et là, il arrive à 7h pile.
00:36:39Et ses paroissiens
00:36:41sont là, et il commence
00:36:43sa messe, et ça se passe assez bien,
00:36:45sauf qu'à un moment donné, il y a
00:36:47un p'tit relanc comme ça,
00:36:49qui vient de ses mains, il regarde,
00:36:51et là, il se rend compte qu'il y en a plein
00:36:53en dessous de l'ongle.
00:36:55Il fait semblant de rien, tu vois, il met
00:36:57ses mains dans ses manches, c'est pour ça
00:36:59qu'ils font ça.
00:37:01Et voilà, il est comme ça,
00:37:03ça va, finalement,
00:37:05ça passe, on s'habitue,
00:37:07c'est comme quand tu pètes sous la couette quand c'est les tiens.
00:37:09Et voilà, il fait ça,
00:37:11et ça se passe bien, personne n'a
00:37:13rien remarqué, sauf
00:37:15qu'à un moment donné, arrive l'heure de l'Eucharistie.
00:37:17Et
00:37:19tu te souviens, Homer, à l'époque,
00:37:21tu ne prenais pas toi-même, c'est le curé qui
00:37:23te donnait, toi tu faisais...
00:37:25Et là, il dit non, ça je ne peux
00:37:27pas leur faire ça, c'est pas
00:37:29possible. Bizarrement,
00:37:31au grand, au grand dame de
00:37:33tout le monde, il va,
00:37:35il se remet sur sa chair, hop,
00:37:37il prend son micro, il fait mes frères,
00:37:39Dieu m'a dit
00:37:41qu'ils se servent
00:37:43eux-mêmes.
00:37:45Et tout le monde, c'est comment ça, on va devoir la prendre,
00:37:47etc. Il va dans son petit coach, il prend
00:37:49son calice, il le tend comme ça,
00:37:51plutôt comme ça, et il met bien
00:37:53sa main dans son dos pour que ça ne sente pas,
00:37:55il dit allez-y, allez-y, vous pouvez y aller.
00:37:57Tu sais, tous les fidèles sont
00:37:59comme ça, on peut la prendre.
00:38:01Oui, oui, oui, c'est Dieu qui l'a dit.
00:38:03Les premiers sont un petit peu,
00:38:05un petit peu tout doucement, là, ils prennent,
00:38:07il ne se passe rien, donc les derniers sont
00:38:09beaucoup plus cool, tu vois, ils arrivent, ils font, ça va ?
00:38:11T'as que ceux-là, t'as pas des grilles, ça.
00:38:13Chacun a pris son petit
00:38:15chips, tu vois, chacun, il va,
00:38:17et il se dit, ça va, extra.
00:38:19Ça s'est bien passé, personne n'a rien marqué,
00:38:21et au moment où il veut s'en aller,
00:38:23il y a le vieux Raymond, qui remonte
00:38:25tout le cœur de l'église, comme ça,
00:38:27avec son déambulateur.
00:38:29Et là, le curé est là, en disant,
00:38:31merde, putain, lui, il ne va pas la prendre,
00:38:33parce que s'il lâche son gâteau, il va voler
00:38:35sa fracataire, ça ne va pas... Effectivement,
00:38:37le vieux est comme ça.
00:38:39Et le curé, il se dit,
00:38:41merde, allez... Et finalement, il se dit,
00:38:43je vais les tirer, tu vois, comme des petits frisbee.
00:38:45Il va peut-être en choper une,
00:38:47mais, tu sais, le vieux,
00:38:49il n'a pas été otarie dans une vie antérieure.
00:38:51Il fait ce qu'il peut,
00:38:53il en prend sur le front, avec Dieu,
00:38:55son esprit, son cerveau,
00:38:57il en prend sur le front, avec Dieu, son restant,
00:38:59partout, enfin bref, à un moment donné, il n'en reste plus qu'une,
00:39:01et le curé fait, allez, ça va, tiens, hop,
00:39:03le corps du Christ, voilà, c'est comme ça,
00:39:05il t'a mis sa heste, voilà, reviens demain,
00:39:07madame Baudart, ton chapeau sera prêt, tout le monde s'en va,
00:39:09il se retrouve dans la sacristie, il se dit,
00:39:11OK, ça va, et là, il commence enfin à se laver les mains
00:39:13en se disant, parfait, personne n'a rien marqué,
00:39:15je m'en suis bien tiré. Et à ce moment-là,
00:39:17il entend le cliquetis
00:39:19du déambulateur du vieux Raymond,
00:39:21qui remonte comme ça.
00:39:23C'est un peu,
00:39:25comme quand tu donnes un chocotop
00:39:27à un berger allemand, tu vois.
00:39:31Et là, le curé,
00:39:33là, il fait,
00:39:35ah, bonjour, mon fils,
00:39:37je peux faire quelque chose pour toi ?
00:39:39Oui, c'est...
00:39:41C'est pour une question, mon curé, il dit,
00:39:43qu'est-ce que tu mets, donc,
00:39:45dans tes hostiles ?
00:39:47C'est un peu comme ça,
00:39:49c'est un peu comme ça,
00:39:51dans tes hostiles.
00:39:53Ah, oui, ça, c'est...
00:39:55Eh bien, c'est...
00:39:57C'est le corps du Christ.
00:39:59Oh, j'ai dû avoir le cul, moi.
00:40:11C'est l'histoire d'un gars qui vient
00:40:13de se faire prêter par la firme
00:40:15une toute grosse voiture,
00:40:17et il est sur l'autoroute,
00:40:19et il se dit, extra,
00:40:21je vais un peu voir ce qu'il a dans le ventre,
00:40:23il essaye, 2e, 1re,
00:40:253e, 4e, 5e,
00:40:275e, il est à 160 km à l'heure,
00:40:29il se dit, il y a même une 6e,
00:40:31il est à 6e,
00:40:33il est à 180 km à l'heure,
00:40:35et là, caché derrière un bosquet,
00:40:37comme ils savent le faire, les enculés,
00:40:39ça fait pouf, pouf,
00:40:41et il fait, merde !
00:40:43Mais ça, la bouffe est née, la photo l'est faite.
00:40:45Et souvent, c'est des photos qui valent très cher,
00:40:47et effectivement, le gars,
00:40:49il roule encore un petit peu à 120 km,
00:40:51en espérant qu'on ne va pas l'avoir,
00:40:53et un peu plus loin,
00:40:55il y a deux motards qui sont là,
00:40:57qui lui font signe de se mettre sur le côté,
00:40:59et il se dit, merde, merde, merde,
00:41:01et il y a un premier motard qui arrive,
00:41:03c'est un flamand,
00:41:05et il fait, monsieur, bonjour,
00:41:07je peux voir les papiers du véhicule ?
00:41:11Et le gars, il fait,
00:41:13non !
00:41:15Mais enfin, monsieur, il faut montrer les papiers.
00:41:17Non !
00:41:19C'est mes papiers, ils sont dans mon batagon,
00:41:21si tu veux regarder des papiers, tu regardes les tiens,
00:41:23ça, c'est les miens, tu ne les verras pas.
00:41:25Le flic se dit, allez, qu'est-ce que c'est, ça ?
00:41:27Peut-être, cet homme a bu de l'alcool.
00:41:29Vous pouvez souffler dans la ballon, monsieur ?
00:41:31Non.
00:41:33Mais enfin, monsieur, il faut souffler dans...
00:41:35Non, je ne souffle pas dans le ballon,
00:41:37c'est ton ballon, moi, j'ai des ballons,
00:41:39là, si je veux souffler dans un ballon,
00:41:41je souffle dans le mien, je ne souffle pas dans le tien, c'est tout.
00:41:43Le flic se dit, allez,
00:41:45qu'est-ce que c'est, ça ?
00:41:47Peut-être, celui-ci est un bandit,
00:41:49il cache quelque chose.
00:41:51Vous pouvez ouvrir le coffre de l'OTAN, monsieur ?
00:41:53Non.
00:41:55Mais enfin, monsieur, il faut ouvrir le coffre de l'aventure,
00:41:57sinon, c'est refus d'injonction.
00:41:59Je t'ai dit, non, c'est mon coffre,
00:42:01tu n'iras pas dans mon coffre.
00:42:03Si tu voulais un compte avec ta casse, c'est une voiture,
00:42:05tu as une moto, tu n'as pas de coffre, et tu râles.
00:42:07Le motard se dit, aïe, aïe, aïe,
00:42:09c'est peut-être un peu plus dangereux,
00:42:11le chef débarque avec une grosse Volvo,
00:42:13le chef est un wallon, évidemment,
00:42:15et le mec arrive, il dit, monsieur, bonjour,
00:42:17je peux voir les papiers du véhicule ?
00:42:19Oh, oui.
00:42:21Il ouvre,
00:42:23et il présente ses papiers.
00:42:25Tout est en règle.
00:42:27Permis de conduire, carte d'identité, carte verte, grise, jaune, orange,
00:42:29tout est bon.
00:42:31Le chef se dit, qu'est-ce que c'est que ça ?
00:42:33Vous pouvez souffler dans le ballon, monsieur ?
00:42:35Oui.
00:42:37Ça fait un mois et demi que je fais un régime,
00:42:39regarde, je vais souffler.
00:42:41Il souffle 0,00 grammes.
00:42:43Le flic se dit,
00:42:45qu'est-ce que c'est que ce bazar-là ?
00:42:47Vous voulez bien ouvrir le coffre ?
00:42:49Oui, toi, attention,
00:42:51bouge-toi un peu, parce que tu gênes, voilà.
00:42:53Le gars,
00:42:55il ouvre son coffre,
00:42:57tout est nickel.
00:42:59La trousse de secours, le triangle, tout est bon.
00:43:01Le flic, il dit,
00:43:03écoutez, je suis vraiment emmerdé,
00:43:05j'ai mon auxiliaire,
00:43:07le motard, qui me dit que vous n'avez pas vos papiers,
00:43:09que vous êtes sous et que vous ne voulez pas ouvrir votre coffre.
00:43:11Là-dessus, le gars, il fait,
00:43:13ah oui, l'autre, le famant, le moustachu,
00:43:15ne l'écoute pas, c'est un menteur,
00:43:17dans 10 minutes, il va dire que je roule à 180.
00:43:19Ha, ha, ha !
00:43:21Applaudissements.
00:43:23Applaudissements.
00:43:25Ha, ha !
00:43:27Applaudissements.
00:43:29Le même gars, il continue à essayer sa bagnole,
00:43:31et puis il se dit, je vais un peu aller l'essayer dans les petits chemins.
00:43:33Et il part dans les petits chemins de remembrement,
00:43:35avec sa voiture, il se dit, putain, c'est génial,
00:43:37cette voiture, il est en train de faire de la poussière,
00:43:39il est à 70 km à l'heure,
00:43:41il est tout content,
00:43:43et il regarde un petit peu, voir s'il n'y a rien,
00:43:45et dans son rétroviseur, il voit un petit bazar,
00:43:47tout petit, comme ça, qui se rapproche.
00:43:49Il dit, qu'est-ce que c'est que ça ?
00:43:51C'est pas possible, ça, il accélère,
00:43:53il met la quatrième, il est à 120 dans la petite route,
00:43:55tu vois, il touche à peu près,
00:43:57et à 120 km à l'heure, il y a un truc qui le dépasse,
00:43:59comme ça, qui arrive à sa hauteur,
00:44:01et il voit que c'est un petit poulet, comme ça,
00:44:03il se dit, putain, qu'est-ce que c'est que ça ?
00:44:05C'est pas possible, ça n'existe pas,
00:44:07il accélère encore, le petit poulet le suit,
00:44:09le petit poulet passe devant, il se dit, putain,
00:44:11je suis un fou ou quoi, il suit le petit poulet
00:44:13à trois pattes, le petit poulet à trois pattes,
00:44:15quitte un moment la roue, et il rentre dans la cour
00:44:17d'une ferme, le gars suit, comme ça,
00:44:19avec sa bagnole de frein,
00:44:21il s'arrête à 3 mètres du fumier,
00:44:23comme ça, en neige, il se dit, c'est pas possible,
00:44:25je suis un fou,
00:44:27il regarde, et il y a un vieux fermier,
00:44:29comme ça, sur un banc,
00:44:31avec une cigarette roulée, comme ça.
00:44:33Le gars dit, monsieur,
00:44:35vous allez me prendre pour un dingue,
00:44:37je me suis permis de rentrer
00:44:39dans votre ferme, il m'est arrivé un truc incroyable,
00:44:41je viens d'être dépassé par un petit poulet,
00:44:43avec trois cuisses,
00:44:45à 120 l'heure.
00:44:49C'est normal,
00:44:51on les élève,
00:44:53comment ça ?
00:44:55Mais oui, on fait l'élevage,
00:44:57parce que si tu veux, j'avais deux gamins,
00:44:59alors on s'entend très bien,
00:45:01avec ma femme, il y en avait un qui prenait le blanc,
00:45:03l'autre blanc, une cuisse, l'autre cuisse,
00:45:05mais maintenant, il n'y a que deux femmes,
00:45:07alors on a fait des trois cuisses.
00:45:09Putain, c'est génial, ça !
00:45:11Et ça marche ?
00:45:13Oui, il faut voir, ces trois cuisses-là, c'est terrible.
00:45:17Je peux les voir ?
00:45:19Oui, je vais te les montrer.
00:45:21Ils ouvrent la porte,
00:45:23effectivement, il y a une immense grange,
00:45:25comme ici, avec des poulets.
00:45:27Il y a plein de petits poulets,
00:45:29comme ça, avec trois cuisses.
00:45:31Le cadis, c'est fabuleux, ça !
00:45:33Et vous les mangez ?
00:45:35Non !
00:45:37Mais vous...
00:45:39Vous les cuisez ?
00:45:41Non !
00:45:43Mais pourquoi ?
00:45:45On ne sait pas les attraper !
00:45:47Oui !
00:45:55Ah, c'est con,
00:45:57parce que je suis encore avec deux Flamands,
00:46:01qui partent à la chasse à l'aigle.
00:46:03Ils sont là,
00:46:05à la sortie du bois,
00:46:07au loin, il y a un mec,
00:46:09en deltaplane,
00:46:11qui arrive.
00:46:13Un des deux Flamands charge,
00:46:15il tire, et le mec,
00:46:17il tombe.
00:46:19Il dit, mais t'es fou !
00:46:21Qu'est-ce que tu viens de faire ?
00:46:23Il dit, comment ça, je suis fou ?
00:46:25Peut-être, je suis fou,
00:46:27mais en attendant, il a déjà lâché sa proie !
00:46:33La différence entre une blonde,
00:46:35qui ne veut pas sucer,
00:46:39et... Pardon !
00:46:41Au-dessus !
00:46:43Et un matériel
00:46:45d'arrosage.
00:46:49Eh bien, il n'y en a pas.
00:46:51Les deux, elles font...
00:46:57C'est le mec,
00:46:59en plein Paris, il trouve un pingouin,
00:47:01dans la rue.
00:47:03Alors, il a un bout de ficelle
00:47:05sur lui, il lui met autour du cou,
00:47:07il le trimballe, puis il va voir
00:47:09un flic, qui est là, sur une place,
00:47:11et il dit,
00:47:13je viens de trouver un pingouin,
00:47:15je ne sais pas trop
00:47:17quoi en faire, et le flic,
00:47:19il dit, moi, je serai de vous,
00:47:21je l'emmènerai au zoo !
00:47:23Ils vont d'accord.
00:47:25Le lendemain,
00:47:27le mec, il retrouve
00:47:29le même flic,
00:47:31il est avec le même pingouin,
00:47:33de la veille,
00:47:35et le flic, il lui dit,
00:47:37vous n'avez pas emmené
00:47:39votre pingouin au zoo ?
00:47:41Il dit, si,
00:47:43et puis aujourd'hui, je vais l'emmener au cinéma !
00:47:53On va revenir à des choses plus gentilles.
00:47:55C'est un motard,
00:47:57mais vous savez, les motards,
00:47:59les vrais bikers, avec le bandana,
00:48:01les lunettes comme ça,
00:48:03avec la veste,
00:48:05avec les franges. J'ai jamais compris, moi,
00:48:07pourquoi ça ?
00:48:11Et le mec, il est comme ça,
00:48:13avec sa Harley Davidson,
00:48:15sur une route de campagne.
00:48:17C'est une Harley, ça ?
00:48:19Qu'est-ce que je viens de faire ?
00:48:21Et j'ai dit quoi ?
00:48:23Rien, c'est bon.
00:48:25Souvent, c'est des gros cylindres.
00:48:27Oui, voilà, c'est ça.
00:48:31Bref, c'est une grosse moto,
00:48:33et le mec, il ne fait pas attention,
00:48:35sur son casque,
00:48:37il freine, il regarde,
00:48:39et là, il voit un petit moineau,
00:48:41tout mignon, en train de gigoter,
00:48:43il vient de se prendre le moineau en pleine face,
00:48:45même s'il a une grosse barbe,
00:48:47il a des bagouses, il est très sensible,
00:48:49il va chercher le petit moineau,
00:48:51il l'écoute, le petit moineau vit toujours,
00:48:53mais il n'est vraiment pas bien,
00:48:55il l'enroule, il le met dans sa veste,
00:48:57il remonte sur sa bécane,
00:48:59il arrive chez lui, il se dit,
00:49:01il faut que je sauve cet animal,
00:49:03c'est la vieille cage qu'il avait,
00:49:05avec un hamster, il se dit, je vais mettre le petit oiseau là-dedans,
00:49:07tu vois, il met un petit morceau de tissu,
00:49:09comme ça, il met le petit moineau dessus,
00:49:11un petit quignon de pain, un petit peu d'eau,
00:49:13il referme la cage,
00:49:15et il va dormir, se disant, demain, peut-être,
00:49:17et le lendemain, à 6h du matin,
00:49:19le petit moineau se réveille,
00:49:21il ouvre un oeil,
00:49:23il regarde,
00:49:25il voit le quignon de pain,
00:49:27le petit verre d'eau,
00:49:29les barreaux,
00:49:31et il se dit, putain, j'ai tué le motard !
00:49:37Merde !
00:49:41Celle-ci est bien absurde,
00:49:43mais elle est bien belge,
00:49:45c'est un flamand qui arrive un jour...
00:49:47Voilà !
00:49:49Ils vont être contents, les flamands, quand ils vont voir cette émission !
00:49:51Ils vont bien l'aimer !
00:49:53Qui arrive un jour chez son médecin,
00:49:55avec un énorme chapeau de cow-boy,
00:49:57un Stetson, comme ça, immense,
00:49:59qui a l'habitude de recevoir,
00:50:01c'est le dernier client, il fait,
00:50:03Yann, entrez, qu'est-ce que je peux faire ?
00:50:05Le gars rentre, il fait...
00:50:07Voilà !
00:50:09Il enlève son chapeau,
00:50:11et là, il y a un crapaud,
00:50:13qui est collé, comme ça, sur sa tête !
00:50:15Le médecin fait, mais...
00:50:17Qu'est-ce que c'est ?
00:50:19Allez, regarde ça !
00:50:21Ça, c'est quelque chose !
00:50:23Le médecin, il regarde, il fait le tour,
00:50:25il se dit, c'est pas possible !
00:50:27C'est trop vite !
00:50:31Le médecin continue, il fait le tour,
00:50:33il se retrouve devant le flamand,
00:50:35il fait, mais...
00:50:37C'est pas possible ! C'est arrivé comment ?
00:50:39Et là-dessus, le crapaud, il fait,
00:50:41ça a commencé par un bouton sur le cul,
00:50:43et puis ça a grossi !
00:50:45Grossi !
00:50:53C'est un gars qui arrive dans un...
00:50:55Arrive dans un café,
00:50:57il s'assied,
00:50:59et...
00:51:01Il met sur le bar,
00:51:03un sac, comme ça,
00:51:05et de son sac,
00:51:07il sort une pieuvre !
00:51:09Tout le monde regarde la pieuvre,
00:51:11et tu sais, les gens s'approchent tout doucement,
00:51:13et font...
00:51:15C'est bizarre, ça, c'est rare, et...
00:51:17Elle est gentille ?
00:51:19Ouais, ouais, ouais, très, très, très gentille !
00:51:21Et alors, elle a une particularité,
00:51:23c'est qu'elle joue de tous les instruments !
00:51:25Tu sais, les gens, ils font comment, ça ?
00:51:27Elles jouent de tous les instruments ? Ah ouais !
00:51:29Je sais pas, c'est un don qu'elle a, je lui ai jamais appris,
00:51:31mais elle joue de tout !
00:51:33Tu sais, les mecs, ils font, ouais, c'est ça, tu te fous de notre gueule !
00:51:35Mais non, non, non, je vous jure, allez,
00:51:37je sais pas, personne n'a une guitare, y'a pas une vieille guitare ?
00:51:39Y'a un mec qui fait, si, si, dans le garage,
00:51:41y'a une guitare ! Ils amènent,
00:51:43ils mettent la guitare,
00:51:45là-dessus, la pieuvre, tu vois,
00:51:47elle prend la guitare, et avec ses huit bras,
00:51:49tu dirais Giedukowski !
00:51:51Putain, tout le monde est sur le cul !
00:51:53Y'a fait, ouais, mais attendez,
00:51:55c'est préparé, c'est un coup monté,
00:51:57c'est pas possible, y'en a un qui fait,
00:51:59ouais, ouais, tu m'étonnes,
00:52:01j'ai une trompette, moi, chez moi !
00:52:03Eh ben, amène ta trompette !
00:52:05Ils mettent la trompette, la pieuvre,
00:52:07et en avant !
00:52:09Tout le monde, comme ça,
00:52:11mais c'est fabuleux !
00:52:13Y'a un gars qui vient, hé, j'ai un violon,
00:52:15tu crois que ? Ben, je n'en sais rien, amène ton violon !
00:52:17Les violons, les instruments s'accumulent,
00:52:19elle essaye tout, et à un moment donné, y'a un tout vieux,
00:52:21qui fait, y'a de la cornemuse !
00:52:23Elle s'est jouée de la cornemuse !
00:52:25Le gars, il fait, ben,
00:52:27j'en sais rien, moi,
00:52:29allez chercher ! Le vieux, il va chercher,
00:52:31il claque la cornemuse, comme ça,
00:52:33à côté de la pieuvre, et là,
00:52:35la pieuvre ne bouge plus du tout !
00:52:39Et le mec, il fait, bon, allez,
00:52:41ben, vas-y, joue !
00:52:43Pas un geste !
00:52:45Le mec s'énerve un peu,
00:52:47pour pas avoir l'air con, tu vois ! Il fait, ben, alors,
00:52:49tu fais quoi ?
00:52:51Et là, la pieuvre, regarde, elle fait,
00:52:53j'attends qu'elle enlève son pyjama,
00:52:55et je l'encule !
00:53:05C'est une blonde qui arrive aux urgences !
00:53:07Elle a les deux oreilles
00:53:09carbonisées !
00:53:11Quand je dis carbonisées, c'est
00:53:13charbon de bois, les deux oreilles !
00:53:15Alors, l'urgentiste,
00:53:17qui est là, dit, qu'est-ce qui vous arrivez ? Ben, elle dit,
00:53:19quand le téléphone
00:53:21a sonné, j'étais
00:53:23en train de repasser !
00:53:25Ah ! Le mec, il dit, oui, bien sûr,
00:53:27je comprends, oui ! Mais, il dit, et l'autre oreille,
00:53:29ben, elle dit, c'est quand j'ai appelé
00:53:31le SAMU !
00:53:35Vous connaissez
00:53:37la différence qu'il y a entre une majorette
00:53:39et un cheval ?
00:53:41C'est que la majorette, elle a
00:53:43un petit chromosome, en plus,
00:53:45qui lui permet de pas chier pendant
00:53:47le défilé !
00:53:51Non, mais c'est toujours bon à savoir !
00:53:53Ça se passe au théâtre,
00:53:55il y a un gars,
00:53:57il est à l'orchestre,
00:53:59il est vautré, on peut pas dire
00:54:01mieux, il utilise trois rangs,
00:54:03tu vois, c'est-à-dire, il est
00:54:05à moitié avachi,
00:54:07sur un rang, il a la tête sur le
00:54:09rang de derrière, les pieds
00:54:11sur le rang de devant, il est là,
00:54:13comme ça, à moitié à égard, et le contrôleur qui
00:54:15arrive, il dit, dites-donc, monsieur !
00:54:17On est au théâtre, ici, hein !
00:54:19C'est pas une tenue !
00:54:21Montrez-moi votre ticket !
00:54:23Alors, il lui donne son ticket,
00:54:25il dit, en plus,
00:54:27vous avez un ticket balcon,
00:54:29et vous êtes à l'orchestre,
00:54:31ça va vous coûter très cher !
00:54:33Et le mec, il dit, oh ben, je suis plus à
00:54:35sa près, je viens de tomber
00:54:37du balcon !
00:54:41Pareil, le mec
00:54:43se réveille d'une opération assez
00:54:45longue, donc
00:54:47il est dans la salle de réveil,
00:54:49et tout d'un coup, il clignote
00:54:51des yeux, comme ça, et
00:54:53il voit,
00:54:55en face de lui, un
00:54:57visage souriant,
00:54:59aimable, et il fait,
00:55:01ah, ah,
00:55:03ah, docteur,
00:55:05ça s'est bien passé,
00:55:07l'opération ?
00:55:09Le mec, il dit, je ne suis pas votre médecin,
00:55:11je suis Saint-Pierre !
00:55:15C'est mignon !
00:55:17C'est mignon, ouais !
00:55:19C'est mignon, ouais !
00:55:21Bon, alors,
00:55:23je sais ce que vous attendez, hein, on sait tous !
00:55:27Vous vous dites, c'est quand
00:55:29qu'on rigole ?
00:55:31Je sais,
00:55:33non, nous,
00:55:35non, non, on vous connaît
00:55:37très très bien. Ce qu'on va faire, c'est
00:55:39que, on va se faire
00:55:41un petit, à toi et à moi,
00:55:43Ah ouais, un petit ping-pong !
00:55:45Ouais, ouais, un petit ping-pong,
00:55:47par exemple, j'en ai une, si tu le veux bien,
00:55:49c'est un mec qui est persuadé
00:55:51que sa femme le trompe.
00:55:53Toi, mais,
00:55:55sûr et certain, toi,
00:55:57il ne baisse plus avec elle depuis
00:55:596 mois, il sent bien qu'il y a
00:56:01un truc là-bas. Donc, il décide
00:56:03de rentrer à l'improviste
00:56:05chez lui.
00:56:0714 heures ! Il n'est jamais rentré de sa vie
00:56:09à 14 heures chez lui.
00:56:11Là, il habite dans une
00:56:13tour au 15ème
00:56:15étage de la
00:56:17tour. Il rentre, il appuie sur l'ascenseur,
00:56:19il trépigne de l'ascenseur, il sait qu'il va
00:56:21la choper, hein. Et là, il sort,
00:56:23il ouvre avec fracas
00:56:25la porte d'entrée, là, ça loupe pas !
00:56:27Il voit sa femme complètement
00:56:29à poil, toute
00:56:31transpirante,
00:56:33essoufflée comme ça.
00:56:35Il lui dit, il est où ?
00:56:37Il est où ce connard ?
00:56:39Il se met à fouiller partout.
00:56:41Sous la banquette, sous le lit,
00:56:43toutes les armoires, il les ouvre, il trouve rien.
00:56:45Et d'un coup, il se souvient
00:56:47qu'au 15ème
00:56:49étage de son appartement,
00:56:51il a un joli petit balcon,
00:56:53toi, avec
00:56:55deux portes-fenêtres, il les ouvre
00:56:57en grand, les deux comme ça,
00:56:59il arrive sur le balcon et là,
00:57:01aaaah, aaaah,
00:57:03l'enculé !
00:57:05Et il voit un mec
00:57:07qui est accroché au parapet
00:57:09du balcon,
00:57:1115 étages
00:57:13en dessous de lui, je sais pas si
00:57:15tu vois. Et là,
00:57:17il s'approche de lui et
00:57:19il lui frappe sur les doigts,
00:57:21toi, pour essayer de le faire
00:57:23lui faire lâcher prise,
00:57:25il n'y arrive pas, le mec, il tient bon,
00:57:27il tient bon, il retourne dans la cuisine,
00:57:29il prend une chaise, toi, elle est un peu plus haut,
00:57:31et là, il lui piétine,
00:57:33il lui piétine les doigts
00:57:35avec le talon, rien
00:57:37à faire, il re-rentre chez lui,
00:57:39il va dans la caisse à outils,
00:57:41il prend un marteau,
00:57:43et là, bing, bing,
00:57:45bing, il lui pète tous
00:57:47les doigts, les uns
00:57:49pour les autres, bing, bing, bing !
00:57:51A la fin, le mec, il tient plus que par
00:57:53un petit doigt,
00:57:55et là, le mec,
00:57:57il tombe.
00:57:59Heureusement,
00:58:0115 étages plus bas, il y a un faisceau
00:58:03d'arbre, très
00:58:05touffu, comme ça, et
00:58:07sa chute, le mec, elle est amortie
00:58:09par les branches de l'arbre,
00:58:114-5 branches,
00:58:13et il se retrouve
00:58:15suspendu.
00:58:17Il regarde,
00:58:19il voit qu'il bouge encore,
00:58:21le mec est toujours vivant, il dit
00:58:23ENCULÉ !
00:58:25Retourne dans l'appartement,
00:58:27là, il avise son frigo,
00:58:29un frigo énorme,
00:58:31qui fait 100 kilos, il le penche,
00:58:33il le penche, quand il se le met
00:58:35dans le dos,
00:58:37il l'attrape par en dessous,
00:58:39EEEEEEEH !
00:58:41Il se lève le frigo,
00:58:43il repasse
00:58:45les deux portes-fenêtres,
00:58:47il bute contre le balcon,
00:58:49et le frigo
00:58:51passe par-dessus la rambarde,
00:58:53et tombe sur la gueule
00:58:55du mec, seulement,
00:58:57là, le mec, il a fait un effort
00:58:59tellement monstrueux,
00:59:01que
00:59:03il a le sang, tout d'un coup,
00:59:05qui est monté au coeur,
00:59:07il fait une crise cardiaque, et il meurt.
00:59:09Donc,
00:59:11il arrive vers Saint-Pierre.
00:59:13Ding-dong !
00:59:15Saint-Pierre, il nous dit
00:59:17que si vous arrivez, ben, il dit,
00:59:19je suis rentré chez moi,
00:59:21à l'improviste, pour
00:59:23surprendre ma femme
00:59:25avec son amant, et je l'ai trouvé,
00:59:27il était accroché,
00:59:29comme ça, au balcon,
00:59:31c'est pas très joli,
00:59:33mais j'y ai piétiné
00:59:35les mains, à la fin, j'ai pris
00:59:37le marteau, j'ai pété tous les doigts,
00:59:39et il est tombé, mais,
00:59:41j'ai vu qu'il était encore vivant,
00:59:43il était bloqué
00:59:45par les branches d'un arbre,
00:59:47alors il dit, je suis retourné dans la cuisine,
00:59:49et j'ai attrapé le frigo,
00:59:51et il dit, je l'ai
00:59:53balancé sur sa gueule,
00:59:55mais, j'ai fait un effort
00:59:57tellement violent,
00:59:59j'ai fait une crise cardiaque, et
01:00:01me voilà.
01:00:03Alors Saint-Pierre, il dit, bon,
01:00:05asseyez-vous là, je vais vous prendre tout à l'heure.
01:00:07Et là,
01:00:09deux secondes après, ding-dong, ça ressonne,
01:00:11chez
01:00:13Saint-Pierre.
01:00:15Et là,
01:00:17il ouvre, il y a un deuxième mec,
01:00:19qui est là,
01:00:21il lui dit, qu'est-ce qui vous arrive ?
01:00:23Il dit, écoutez, moi, je suis
01:00:25peintre,
01:00:27et
01:00:29j'étais en train de repeindre
01:00:31le balcon
01:00:33dans une tour
01:00:35au 17ème étage,
01:00:37et
01:00:39il me restait un trait
01:00:41de peinture à faire à l'extérieur,
01:00:43que j'avais un peu oublié,
01:00:45il dit, je me suis penché
01:00:47sur le parapet,
01:00:49penché, penché, c'était très
01:00:51beau pour faire le petit trait, puis la peinture
01:00:53fraîche, elle était glissante,
01:00:55il dit, j'ai
01:00:57basculé,
01:00:59et je suis tombé dans le vide. Heureusement,
01:01:01je me suis
01:01:03raccroché
01:01:05deux étages plus bas,
01:01:07au 15ème étage,
01:01:09et il dit, là,
01:01:11j'étais accroché, je tenais bon, et il y a
01:01:13un mec,
01:01:15qui est arrivé vers moi, au lieu de m'aider,
01:01:17il avait les yeux
01:01:19injectés de sang,
01:01:21il s'est mis à piétiner
01:01:23les doigts,
01:01:25il était cherchant un marteau, un marteau,
01:01:27sa pierre,
01:01:29il m'a pété tous les doigts,
01:01:31j'ai été obligé de lâcher,
01:01:33heureusement, grâce à Dieu,
01:01:35mon Dieu,
01:01:37j'ai été arrêté, heureusement,
01:01:39par les branches
01:01:41d'un arbre, donc j'ai même
01:01:43pas touché le sol,
01:01:45et là, pendant que je disais
01:01:47merci, mon Dieu,
01:01:49tout d'un coup, j'ai vu un frigo
01:01:51énorme,
01:01:53me tomber sur la gueule,
01:01:55et me voilà.
01:01:57Bon, bah, il dit, écoutez,
01:01:59mettez-vous à côté du monsieur,
01:02:01je vais à côté, trois secondes après,
01:02:03Ding Dong !
01:02:05Sa pierre, il dit, dis donc, c'est une sierrie,
01:02:07ce matin ? Incroyable !
01:02:09Il ouvre la porte, il dit,
01:02:11bonjour, monsieur, qu'est-ce qui vous est arrivé
01:02:13à vous ? Ah, bah, l'autre, il dit, moi, écoutez,
01:02:15j'ai rien compris.
01:02:17Moi, j'étais caché à poil
01:02:19dans un frigidaire.
01:02:21Rires.
01:02:23Applaudissements.
01:02:25Merci.
01:02:27Applaudissements.
01:02:29Je pense, en plus, que c'est bien organisé, parce que...
01:02:31T'en as une, un peu ?
01:02:33Ça commence de la même manière.
01:02:35Le gars soupçonne sa femme
01:02:37de le tromper avec son meilleur ami.
01:02:39Et...
01:02:41Il habite au 15ème étage ?
01:02:43Non, pas du tout. Non, non. Il est sûr de ça.
01:02:45Il est sûr de ça. Et son meilleur ami,
01:02:47il joue avec lui tous les mercredis, en plus au tennis.
01:02:49Il se dit, c'est pas possible, Gérard, il peut pas
01:02:51me faire ça. Mais il y croit, il y croit,
01:02:53il engage un détective privé.
01:02:55Et il dit au détective privé, je m'en fous, ça me coûte ce que ça me coûte,
01:02:57mais il faut que vous me prouviez que c'est pas vrai,
01:02:59et si c'est vrai, tant pis, mais faites des photos,
01:03:01je veux savoir. Trois jours après,
01:03:03le détective arrive et il dit,
01:03:05je suis désolé, monsieur, mais vous aviez raison,
01:03:07regardez. Et là, il a fait développer
01:03:09des photos. Et il y a plein de photos
01:03:11de sa femme avec son meilleur
01:03:13pote, Gérard, dans des positions
01:03:15inéquivoques.
01:03:17C'est certain, elle a la tête... Enfin bref,
01:03:19on va pas faire les détails, vous voyez l'image.
01:03:21Et le mec, il est fou de rage.
01:03:23Il met toutes les photos et il sait
01:03:25que le lendemain, il va jouer au tennis avec Gérard.
01:03:27Et là, il arrive dans
01:03:29les vestiaires du tennis, tu vois.
01:03:31Comme ça.
01:03:33Il met son sac de tennis.
01:03:35Il se présente à son pote,
01:03:37il fait, tu n'as rien
01:03:39à me dire.
01:03:41Et l'autre fait,
01:03:43non, je vois pas.
01:03:45J'ai jamais cru ça de toi.
01:03:47Il prend toutes les photos
01:03:49et il les étale comme ça.
01:03:51Alors,
01:03:53alors,
01:03:55qu'est-ce que t'as à dire ?
01:03:57Et l'autre, il fait, ben,
01:03:59tu sais quoi, je vais prendre celle-là.
01:04:01Celle-là.
01:04:07Pareil.
01:04:09Deux mecs qui s'engueulent.
01:04:11Ça arrive, tu sais.
01:04:13Il y en a, il dit à l'autre, il me dit,
01:04:15putain, Jean-Pierre,
01:04:17pourquoi t'as couché
01:04:19avec elle ? Dis-moi !
01:04:21Jean-Pierre, pourquoi tu l'as baisé ?
01:04:23Tu l'as baisé !
01:04:25Jean-Pierre, il dit, ben,
01:04:27il dit, écoute, elle était nue
01:04:29devant moi, allongée sur le dos.
01:04:31En plus,
01:04:33on était seuls.
01:04:35Il dit, enfin,
01:04:37j'étais censé faire quoi ?
01:04:39Et l'autre, il dit, l'autopsie !
01:04:41Jean-Pierre, l'autopsie !
01:04:47C'est,
01:04:49c'est un vieux gars
01:04:51à 70 ans
01:04:53qui est tout content parce qu'il vient,
01:04:55il vient de rencontrer une petite jeune
01:04:57depuis 6 mois qui a 28 ans
01:04:59et un jour, il va trouver son médecin
01:05:01et il arrive tout fier et dit, ça va,
01:05:03docteur,
01:05:05ma femme est enceinte.
01:05:07Et l'autre, il fait, attends, attends, attends, Roger,
01:05:09parce que tu chasses, toi ?
01:05:11Oui, oui, oui, je suis chasseur, pourquoi ?
01:05:13Écoute, je vais te donner un exemple.
01:05:15Imaginons, tu es avec un fusil, deux coups.
01:05:17Attention, tous les détails sont importants.
01:05:19Tu es à l'affût, d'accord ?
01:05:21À un moment donné, il y a un faisant qui se lève.
01:05:23Tu vises, tu tires et tu le tues.
01:05:25Deux secondes après, il y a un autre faisant
01:05:27qui se lève. Tu vises, tu tires
01:05:29et tu le tues. Et deux secondes après,
01:05:31il y a un troisième faisant qui se lève. Tu vises,
01:05:33tu tires et tu le tues. Qu'est-ce que t'en penses ?
01:05:35Bah, docteur, c'est que
01:05:37c'est un autre qui l'a tiré.
01:05:39Eh ben, voilà.
01:05:41C'est un petit jeune.
01:05:43Il a 18 ans.
01:05:45Il a un petit peu travaillé.
01:05:47Il a fait le garçon de café pendant les vacances.
01:05:49Il s'est fait une petite cagnotte.
01:05:51Comme il est puceau,
01:05:53il se dit, allez, c'est ce jour-là
01:05:55que j'y vais.
01:05:57Il va voir, donc, les filles
01:05:59tarifées, l'entrevue,
01:06:01qui est plutôt assez jolie.
01:06:03Et puis, bon, ils s'entendent
01:06:05sur le prix et il lui dit, écoutez,
01:06:07je vais quand même vous demander une petite faveur.
01:06:09Bah, l'autre, elle lui dit,
01:06:11vas-y, tu me demandes ce que tu veux.
01:06:13Il dit, est-ce que pendant
01:06:15l'acte, est-ce que
01:06:17ça ne vous dérange pas
01:06:19que je vous appelle Eve ?
01:06:21Bah, l'autre, elle dit,
01:06:23ouais, j'en ai rien à branler.
01:06:25Tu m'appelles comme tu veux.
01:06:27Mais elle lui dit,
01:06:29pourquoi Eve ?
01:06:31Eh ben, il lui dit, parce que
01:06:33vous allez être ma
01:06:35première femme.
01:06:37J'aimerais vous appeler Eve.
01:06:39Elle dit, ouais, ok.
01:06:41Elle lui dit, même, tiens, toi, si on va par là,
01:06:43ça ne te dérange pas
01:06:45que je t'appelle Peugeot ?
01:06:47Le mec,
01:06:49il dit, non. Il dit, pourquoi
01:06:51Peugeot ? Elle dit, parce que
01:06:53tu es mon 308e client.
01:06:59On parle des
01:07:01filles tarifées, c'est flamand.
01:07:03C'est la 18e fois
01:07:05que je vois flamand marqué
01:07:07sur les compteurs.
01:07:09Le flamand arrive, vous savez, en Belgique,
01:07:11il y a encore des vitrines.
01:07:13Le mec, il passe devant la vitrine,
01:07:15mais il n'a pas beaucoup d'argent.
01:07:17Il a juste 15 euros.
01:07:19À un moment donné, il s'arrête à une vitrine
01:07:21et il toque comme ça au carreau.
01:07:23Il fait, pardon,
01:07:25mais pour 15 euros,
01:07:27je peux avoir quoi ?
01:07:29La fille, sur son tabouret, elle fait,
01:07:31pour 15 euros, tu ne vas pas
01:07:33t'énerver. Tu vas en face,
01:07:35tu vas dans le petit
01:07:37bosquet, tu te soulages toi-même, c'est tout ce que
01:07:39tu auras. D'accord, merci.
01:07:41Le garçon va,
01:07:43un quart d'heure après, il revient,
01:07:45il retocque, la fille fait,
01:07:47qu'est-ce qu'il y a ? Je viens te payer.
01:07:53J'avais une variante,
01:07:55c'était ce qui se passait à Amsterdam.
01:07:57Ça change un peu des flamands.
01:07:59Le mec, il cogne à la vitre,
01:08:01dans le, dans le, dans le,
01:08:03les vitrines, il dit,
01:08:05c'est combien ?
01:08:07La fille, elle dit, c'est 200 euros.
01:08:09Mais qu'il dit,
01:08:11c'est cher. Elle dit, oui,
01:08:13mais c'est du double vitrage.
01:08:17Allez, tu termines.
01:08:19Vas-y, termine.
01:08:21Ça se passe
01:08:23à New York.
01:08:25C'est au Central Park.
01:08:27Il y a un gars qui est là,
01:08:29au loin, un pitbull
01:08:31qui attaque
01:08:33une petite fille,
01:08:35et le mec, il n'écoute que son courage,
01:08:37il fonce,
01:08:39il attrape le pitbull, par le collier,
01:08:41tire, il essaye d'écarter la petite fille
01:08:43du pitbull,
01:08:45il se retourne, il lui sectionne
01:08:47quatre doigts,
01:08:49d'un coup de mâchoire,
01:08:51il est énorme, et l'autre, il a un port d'arme,
01:08:53il prend son flingue,
01:08:55et il tue le pitbull.
01:08:57Il y a un journaliste qui est là,
01:08:59pas loin,
01:09:01il a vu toute la scène.
01:09:03Il dit, monsieur,
01:09:05demain,
01:09:09vous êtes un héros.
01:09:11Ce que je vais titrer dans mon journal,
01:09:13je vais mettre
01:09:15un New Yorkais
01:09:17sauve une petite fille
01:09:19de la mort.
01:09:21Et le mec, il dit,
01:09:23par contre, je ne suis pas New Yorkais.
01:09:25Non, il dit, on s'en fout,
01:09:27c'est pas grave.
01:09:29Je vais dire, un américain
01:09:31sauve une petite fille
01:09:33de la mort.
01:09:35Mais il dit, je ne suis pas non plus
01:09:37américain.
01:09:39Bon, alors, il dit, vous êtes quoi ?
01:09:41Il dit, je suis pakistanais.
01:09:43Et le lendemain,
01:09:45on peut lire dans les journaux,
01:09:47un terroriste islamique
01:09:49massacre
01:09:51un chien américain
01:09:53sous les yeux horrifiés
01:09:55d'une petite fille.
01:10:23Merci.

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