• il y a 4 mois
Au programme de cette édition, un sujet explosif. Depuis la dissolution prononcée par le président de la République, les langues se délient. De plus en plus de personnalités, y compris proches de l’Elysée confient leurs inquiétudes sur la santé mentale d’Emmanuel Macron. Des interrogations qui soulèvent aussi celle de sa capacité à gouverner avec discernement…

Nous évoquerons ensuite rapidement l’évolution du camp présidentiel. Après avoir accepté de se rapprocher de l’extrême-gauche pour affronter le Rassemblement National, la macronie rétropédale en faveur d’un ni-ni…

Et puis nous évoquerons les élections législatives qui comptent pour près d’1 milliard et demi d’humains : celles qui ont eu lieu en Inde. Après 10 ans à la tête du pays, Narendra Modi est reconduit pour un 3ème mandat.

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00:00Dans les semaines et les mois à venir, TVL va avoir un rôle prépondérant, indispensable.
00:06En fin de semaine passée, la mobilisation en faveur de TV Liberté a été importante,
00:11soyez-en remerciés. Cette aide n'est pas encore suffisante, alors nous comptons sur votre engagement.
00:17Libérons-nous des chaînes. Merci de votre soutien, maintenant.
00:30Générique
00:42Générique
00:56Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de vous retrouver ce soir.
01:00Au programme de cette édition, un sujet explosif.
01:03Depuis la dissolution prononcée par le président de la République,
01:06les langues se délient. De plus en plus de personnalités, y compris proches de l'Élysée,
01:11confient leurs inquiétudes sur la santé mentale d'Emmanuel Macron,
01:15des interrogations qui soulèvent aussi celles de sa capacité à gouverner avec discernement.
01:20Nous évoquons ensuite rapidement l'évolution du camp présidentiel.
01:24Après avoir accepté de se rapprocher de l'extrême gauche pour affronter le Rassemblement national,
01:30la Macronie rétropédale en faveur d'un INI.
01:33Et puis nous évoquerons ensuite les élections législatives,
01:36celles qui comptent pour près d'un milliard et demi d'humains, celles en Inde.
01:40Après dix ans à la tête du deuxième pays le plus peuplé de la planète,
01:44Narendra Modi est reconduit pour un troisième mandat.
01:47Générique
01:51Emmanuel Macron est-il fou ?
01:54La question peut sembler racoleuse et pourtant même parmi ses proches,
01:57de plus en plus d'observateurs s'inquiètent de son état mental.
02:01Un potentiel déséquilibre qui pourrait alors avoir de lourdes conséquences politiques.
02:06Explication de Rémi Tell.
02:08Là, je vois tout le système depuis que j'ai décidé la dissolution.
02:14Il est fou, qu'est-ce que c'est ?
02:16Macron est, parmi les dirigeants des dernières décennies,
02:19celui pour lequel la psychologie personnelle est la plus déterminante.
02:24Cette dissolution est le résultat d'un narcissisme poussé à un état presque pathologique,
02:30ce qui conduit au déni du réel.
02:33Ces mots ne sortent pas de la bouche d'un adversaire du président de la République,
02:37ni d'un commentateur avide de scandale.
02:40Ils appartiennent à Alain Minc, conseiller politique dont l'influence est presque sans égale
02:46dans les couloirs de la République.
02:48Un homme qui, par un entretien accordé à l'Express le 1er juillet,
02:52enterre celui qui fut jadis son poulain, lâchant même tous ceux qui ont mis le pied à l'étrier.
02:57Emmanuel Macron sont effondrés.
02:59Quand tout le monde lui tournera le dos, il faudra bien s'occuper de lui.
03:03Des déclarations faussement compassionnelles relançant le débat sur l'aptitude d'Emmanuel Macron
03:09à exercer la fonction présidentielle.
03:11Et comme si les aveux d'Alain Minc avaient libéré des avis trop longtemps étouffés,
03:15le journaliste Pascal Praud s'est permis d'inviter, mercredi 3 juillet,
03:19un psychologue sur son plateau.
03:21Objectif, percer le mystère de la personnalité du chef de l'État.
03:26Voici la réponse à lire entre les lignes du spécialiste.
03:30Si vous voulez, en psychologie, on a identifié depuis longtemps
03:34ce que les psychologues appellent la triade noire.
03:36La triade noire, ce sont trois traits de personnalité
03:39qui se retrouvent très fréquemment chez les personnes de pouvoir.
03:44Le top management des grandes entreprises, les personnages politiques.
03:47Cette triade noire, c'est narcissisme, machiavélisme et psychopathie.
03:52Un diagnostic des plus inquiétants, même s'il convient malheureusement de préciser
03:57que celui-ci ne vaudrait pas uniquement pour l'actuelle hôte de l'Élysée.
04:01En 2007, le psychologue belge Pascal de Sutter
04:05avait publié un ouvrage au succès retentissant et au titre évocateur,
04:10« C'est fou qui nous gouverne ».
04:12Il y explorait la surreprésentation des troubles de la personnalité,
04:16notamment paranoïaque, narcissique ou psychopathique, au sein du monde politique.
04:21Mais chez Emmanuel Macron, c'est le degré du problème qui suscite l'inquiétude.
04:26Avant même son élection en 2017, le psychiatre italien Adriano Saggiatori
04:32avait lancé l'alerte à son sujet.
04:40Une identité fragile qui aurait pu être favorisée, selon le psychiatre Christian Jouvenot,
04:46par la venue au monde d'Emmanuel Macron comme enfant de remplacement,
04:50ses parents ayant perdu, un an avant sa naissance, le bébé qu'il s'apprêtait à accueillir,
04:56sa mère, sa mère, sa mère, sa mère, sa mère, sa mère, sa mère, sa mère, sa mère,
05:02sa mère, sa mère, sa mère, sa mère, sa mère, sa mère, sa mère, sa mère,
05:07son bébé qu'il s'apprêtait à accueillir, un drame dont, selon son propre aveu,
05:12la mère d'Emmanuel Macron n'a jamais pu faire le deuil
05:15et qui expliquerait une partie de la psychologie du chef de l'État.
05:19Emmanuel Macron, alors jeune adolescent, fait la rencontre de sa professeure de français
05:23d'un quart de siècle son aîné, que l'on connaît désormais comme Brigitte Macron,
05:28entamant une relation qui s'apparenterait, en réalité, à une expérience traumatique,
05:33selon le docteur Saggiatori.
05:35Emmanuel Macron, à l'étât de 15 ans, a subi un grave abuse sexuel
05:40perpétré par sa professeure, Brigitte.
05:43À l'époque, elle avait 39 ans, lui 15.
05:48Maintenant, au-delà des chroniques roses qui ont voulu incenser ce grand amour
05:53avec un mariage que, grotesquement, on pourrait définir de réparatoire,
05:58reste le fait que le développement psychique d'un enfant,
06:01car tel était à 15 ans Emmanuel Macron,
06:04faut-il voir dans ses épreuves de vie la source d'un comportement instable du président ?
06:09En vertu de la règle dite « Goldwater », définie dans la littérature scientifique américaine
06:14et considérant comme illégitime tout diagnostic psychologique produit sans examen direct du patient,
06:20il n'est évidemment pas permis de trancher.
06:23Il n'en reste pas moins que nombre de ses proches soulèvent des dysfonctionnements.
06:27« C'est une sorte de macronie profonde. Ils sont effrayés.
06:29Et ils se disent, mais qu'est-ce qu'il va tout tenter ? Il va tout faire.
06:33L'article 16, un référendum sur la constitution, etc.
06:36Tellement ils sont effrayés, en effet, de l'état psychologique du président de la République. »
06:40Il faut dire que de la répression des Gilets jaunes à la guerre en Ukraine,
06:43en passant par les injonctions liberticides sous couvert de crise sanitaire,
06:47les décisions prises par Emmanuel Macron n'ont jamais frappé par leur empathie à l'égard du peuple français.
06:53Une absence de retenue et de remords que d'aucuns expliquent par la prise de substances chimiques.
06:58Au mois de février, la députée du Gard, Pascale Borde,
07:01avait osé soulever cette question au micro de la chaîne parlementaire.
07:05« Deux dirigeants européens se sont élevés et sont totalement effarés
07:09par la prise de position du président français,
07:11dont on a l'impression qu'il est en permanence sous certaines substances psychotropes.
07:15Il devrait arrêter avec ça. C'est manifestement dangereux.
07:18Cet homme n'est pas fait pour diriger la France. »
07:20Évidemment, s'il n'existe aucune preuve d'une telle addiction,
07:23certains comportements présidentiels ont l'art d'interroger.
07:27« Qu'il y a...
07:29Oh !
07:31Exceptionnel !
07:33Exceptionnel !
07:35Qu'il n'y a pas peur !
07:3692ème lutte !
07:38Exceptionnel ! »
07:51Des éléments qui sèment donc le trouble.
07:53Il y a plus d'un an, François Asselineau,
07:55président de l'UPR, s'en était d'ailleurs alarmé.
07:58« Parce que ce que je crains vraiment beaucoup,
08:01c'est que la situation de la France ne s'aggrave, c'est quasiment assuré,
08:05mais que la situation du couple présidentiel ne s'aggrave également,
08:10et en particulier que M. Macron soit sur une pente psychologique des plus graves.
08:16Je pense que M. Macron devrait se soumettre à des examens médicaux
08:22dont il devrait tenir informé les Français. »
08:25François Asselineau qui réclame avec d'autres
08:27le déclenchement d'une procédure de destitution à l'encontre d'Emmanuel Macron.
08:32Une procédure qui aurait enfin une chance d'aboutir
08:35si la majorité présidentielle était balayée à l'issue du second tour des élections législatives.
08:45À deux jours de la fin de la campagne pour le second tour des élections législatives,
08:49le jeu de la Macronie se précise.
08:51Après avoir tout misé sur un front républicain anti-Rassemblement national,
08:56les principales figures du mouvement présidentiel
08:59prennent des instances avec le nouveau Front populaire.
09:01Le point tout de suite.
09:03Deux éléphi, on y nie.
09:05Le camp présidentiel n'est pas à un reniement près.
09:08Après le raz-de-marée du Rassemblement national au premier tour
09:11des élections législatives anticipées,
09:14toutes les forces du système se sont coalisées pour faire perdre le parti patriote.
09:19Résultat, 220 circonscriptions où une triangulaire était prévue
09:23ont connu un désistement d'un des candidats de l'extrême-centre ou de l'extrême-gauche.
09:29Une manœuvre déséquilibrée puisque les candidats du nouveau Front populaire,
09:33pourtant arrivés derrière les 33,15% du RN et ses alliés avec 28,14%,
09:39ont été plus nombreux à se retirer dans la course.
09:43Ainsi, si seulement 82 candidats de la Macronie se sont désistés pour le second tour,
09:48ce sont 131 candidats du nouveau Front populaire
09:51qui se sont prêtés au jeu antidémocratique de barrage face au RN.
09:56Un geste qui, une fois enterriné par le dépôt officiel des candidatures mardi soir,
10:01n'aura pas vraiment été salué par la Macronie.
10:04Ainsi, si Gérald Darmanin, candidat dans le Nord, a profité du désistement
10:08de la candidate transgenre du nouveau Front populaire, Leslie Mortreux,
10:12pour battre le candidat du RN, Bastien Verbrugge,
10:15le ministre de l'Intérieur a aussi affirmé mercredi qu'il ne voterait jamais pour Ellefi.
10:20Du côté du Premier ministre Gabriel Attal, on en appelle à la rhétorique
10:24pour être un peu moins radicale.
10:26Tout me sépare de la France insoumise.
10:28Jamais je ne ferai d'alliance avec la France insoumise.
10:30Aujourd'hui, la France insoumise n'est pas en situation d'avoir une majorité absolue
10:34à l'Assemblée nationale et de gouverner le pays.
10:36En revanche, l'extrême droite, le Front national,
10:39est en situation d'avoir une majorité absolue et de gouverner le pays.
10:43Donc ça ne fait pas plaisir, évidemment, à beaucoup de Français
10:46de voir faire barrage au Front national en utilisant un autre bulletin
10:51qu'ils n'auraient pas voulu.
10:52Moi, je le dis ici, je considère que c'est aujourd'hui
10:55notre responsabilité que de le faire.
10:57Des précautions langagières qui ne tromperont sans doute pas l'extrême gauche,
11:00véritable dindon de la farce présidentielle.
11:03Ainsi, en plus de participer à une opération antidémocratique,
11:07malgré leur grande déclaration sur la volonté populaire,
11:10ils seront compromis.
11:14Et pendant que les médias français étaient focalisés
11:17uniquement sur les rebondissements électoraux,
11:19l'Inde, cinquième puissance économique mondiale,
11:22a offert un nouveau mandat, un troisième mandat même,
11:25à Narendra Modi.
11:27Explication de Renaud de Bourleuf.
11:28Narendra règne en maître sur Bharat.
11:30Après dix ans de pouvoir, le Premier ministre indien
11:32a été reconduit pour un troisième mandat.
11:34Si son parti, le BJP, a perdu des voix et des sièges
11:37par rapport au précédent scrutin de 2019,
11:40son socle électoral reste solide.
11:42La presse en a peu parlé,
11:43bien que l'Inde soit la première démocratie du monde
11:45avec près d'un milliard et demi d'habitants.
11:47Le professeur d'économie Serge Kolesnikov,
11:49auteur d'un récent ouvrage sur les BRICS,
11:51organisation internationale dont l'Inde est cofondateur,
11:53revient sur cette élection.
11:55Ces élections législatives ont donné, pour la troisième fois,
11:59le pouvoir à Narendra Modi.
12:02C'est quand même, il faut signaler, quelque chose d'incroyable,
12:05parce que c'est seul Nero qui avait réussi à faire ça.
12:08Et son socle électoral s'est effrité.
12:11De là à dire, comme je vois un petit peu dans les médias,
12:15que c'est le début de la fin,
12:17il ne faut quand même pas exagérer.
12:19Narendra Modi a relancé, avec lui, l'économie indienne
12:25et est parti pour une croissance extrêmement forte.
12:29Il va pouvoir continuer sa politique de grands travaux,
12:32d'infrastructures, son corridor économique,
12:35ses accords militaires et commerciaux avec l'Occident.
12:38Il est en train de propulser l'Inde en situation de grande puissance,
12:43peut-être bientôt la troisième puissance économique mondiale.
12:47C'est en effet l'ambition affichée de Narendra Modi
12:50qui juge que l'Inde pourrait dépasser l'Allemagne et le Japon d'ici 2027.
12:54Narendra Modi a de plus en plus de projets pour son pays
12:56après deux mandats d'important développement,
12:58comme l'accès à l'électricité et aux canalisations dans les villages
13:01et une croissance annuelle du PIB frôlant les 8%.
13:04Il entend bien faire de l'Inde la troisième puissance économique du monde.
13:07L'année 2024 a de plus bien démarré
13:10avec les ceintures d'un accord à 100 milliards de dollars
13:12avec 4 pays européens, la Suisse, la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein,
13:17tandis que les négociations pour un accord avec le Royaume-Uni se poursuivent.
13:21De quoi renforcer sa présence sur la scène internationale
13:24après une année 2023 riche en succès
13:26avec l'organisation du G20 à New Delhi
13:28et la réussite de l'expédition lunaire Chandrayaan-3.
13:31En août 2023, l'Organisation indienne pour la recherche spatiale
13:33a en effet confirmé l'alunissage sur le pôle sud du satellite,
13:36une zone encore jamais explorée.
13:382023, c'est surtout l'année de l'élargissement des BRICS.
13:41Lorsque la structure reposait sur une alliance entre 4 pays
13:44avec la Russie, la Chine et le Brésil,
13:46les PIB réunis ont dépassé en 2023 celui des pays du G7
13:49et se sont élargis à d'autres États
13:51représentant maintenant près de la moitié de la population mondiale.
13:54C'est très dommage qu'on ne parle pas
13:57de cet envolé gigantesque sur le plan économique
14:01mais sur le plan aussi de la stature politique internationale
14:06d'un pays comme l'Inde.
14:08On est resté, comme je disais tout à l'heure,
14:11à un regard ethnocentrique,
14:13c'est-à-dire que l'on se pense toujours
14:16être la puissance, enfin l'Occident,
14:19c'est la puissance dominante
14:22alors qu'on est en train en réalité
14:25de reculer quand ce n'est pas
14:28de disparaître doucement.
14:31C'est ça qu'on n'arrive pas à comprendre ici,
14:34c'est que soit on pense que l'Inde est du côté de l'Occident
14:38alors elle est anti-Chine
14:41ou alors elle nous joue des tours
14:44et elle est du côté de la Chine.
14:46Non, les BRICS sont des pays qui veulent
14:48chacun tirer leur épingle du jeu
14:51dans le respect des autres,
14:53c'est-à-dire que ce n'est pas la Chine qui va apprendre à l'Inde
14:56le moyen de cheminer dans le développement économique
15:00mais ces BRICS sont d'accord
15:03pour résister à la domination américaine,
15:07pour fonder un monde multipolaire,
15:10un monde qui est basé sur une civilisation
15:13qui mélange la modernité
15:16et les valeurs traditionnelles.
15:18C'est ça qui passe le moins chez nous
15:21parce qu'évidemment les BRICS vomissent littéralement
15:24la littérature LGBT, la cancel culture et tout ça.
15:55Et nous partons à présent faire le tour de l'actualité
15:59en bref avec Rémi Baud.
16:04Encore des élections législatives,
16:06cette fois au Royaume-Uni.
16:08Ce jeudi, les Britanniques sont appelés aux urnes.
16:11On peut s'attendre à une victoire écrasante
16:13de l'opposition travailliste
16:15menée par le député Keir Steimer.
16:17Même les ministres du gouvernement
16:19sortant de Rishi Sunak sont résignés.
16:22Certains allant jusqu'à dire publiquement
16:24que la victoire travailliste
16:26pourrait être la plus importante de l'histoire britannique.
16:29Les derniers sondages estiment que la gauche
16:31pourrait remporter plus de 420 sièges
16:33alors que le seuil pour la majorité absolue
16:35est de 326.
16:37L'alternance à Londres
16:39ne devrait pas apporter de grands changements
16:41sur la scène internationale,
16:43la ligne de Keir Steimer étant globalement
16:45la même que celle de Rishi Sunak.
16:47Atlantiste, pro-israélienne, pro-ukrainienne.
16:51De plus, la remise en cause du Brexit
16:53n'est plus à l'ordre du jour
16:55et n'a d'ailleurs pas été un sujet de campagne
16:57malgré la présence de Niguel Farage.
16:59L'ancien vainqueur du référendum
17:01sur la sortie de l'UE
17:03est en effet revenu sur la scène politique
17:05et son nouveau parti ReformUK
17:07pourrait obtenir une dizaine
17:09voire une vingtaine de sièges.
17:11De quoi marquer le début d'une recomposition
17:13de la scène politique britannique.
17:15Les résultats définitifs
17:17seront connus demain vendredi.
17:20Le Rubik's Cube comme emblème européen.
17:22Le fameux casse-tête est devenu
17:24mercredi le symbole de la présidence
17:26hongroise de l'Union Européenne
17:28pour six mois.
17:30Ce choix s'explique par la nationalité hongroise
17:32de son créateur, Erono Rubik
17:34et par les 27 cubes symbolisant
17:36les 27 états européens.
17:38Il illustre également la complexité
17:40des questions européennes
17:42et l'ingéniosité nécessaire pour les résoudre
17:44selon l'ambassadeur de Hongrie en France.
17:46Un casse-tête d'autant plus difficile
17:48à résoudre pour Viktor Orban
17:50que son pays n'a eu de cesse d'être attaqué
17:52par les instances européennes ces dernières années.
17:54Sommet de l'organisation
17:56de coopération de Shanghai
17:58au Kazakhstan.
18:00L'OSC, réunissant neuf pays
18:02dont la Chine, la Russie,
18:04l'Inde et l'Iran, également membres
18:06des BRICS, s'est réuni ce jeudi
18:08à Astana.
18:10Au menu de la rencontre, l'adhésion
18:12du Belarus, le renforcement
18:14de la lutte contre le terrorisme
18:16et l'affirmation d'un ordre international
18:18multipolaire face à l'hégémonie américaine.
18:20Particulièrement scruté
18:22dans le contexte actuel
18:24de vives tensions internationales,
18:26le sommet a également été marqué
18:28par la présence du secrétaire général
18:30de l'organisation des Nations Unies,
18:32Antonio Guterres.
18:34Fondé en 2001, l'organisation
18:36de coopération de Shanghai représente
18:38aujourd'hui 40% de la population mondiale.
18:40En France,
18:42François-Xavier Bellamy
18:44ne veut pas de l'Union des Droites.
18:46Mercredi, l'eurodéputé
18:48LR a affirmé qu'il ne participerait
18:50pas au gouvernement en cas de
18:52majorité absolue du RN.
18:54Il dit ne pas vouloir être
18:56instrumentalisé par le parti de Jordan Bardella.
18:58Lors de ses élections
19:00législatives, François-Xavier
19:02Bellamy était le suppléant
19:04d'un candidat LR,
19:06entendre par là ceux qui n'ont pas suivi
19:08leur président Eric Ciotti dans l'Union des Droites.
19:10Éliminé dès le premier
19:12tour dans la première circonscription
19:14des Yvelines, il n'a pas donné de
19:16consignes de vote dans le cadre de la
19:18triangulaire Renaissance, LFI
19:20et RN. François-Xavier
19:22Bellamy considère que le
19:24meilleur choix est d'assumer ses convictions,
19:26quitte à être marginalisé.
19:28Chat GPT
19:30plus emphatique que les médecins
19:32Une étude publiée dans la
19:34prestigieuse revue JAMA Internal
19:36Medicine révèle que l'intelligence
19:38artificielle serait bien plus performante
19:40que l'homme pour résoudre des problèmes
19:42médicaux. Après cette analyse
19:44comparée des interactions numériques
19:46entre patients et soignants,
19:48et de ces mêmes patients avec chat GPT,
19:50il apparaît que 79%
19:52des réponses apportées par l'intelligence
19:54artificielle ont été jugées
19:56plus pertinentes que celles des professionnels
19:58de santé. Par ailleurs,
20:00seuls 3% des réponses
20:02générées par chat GPT ont été
20:04évaluées comme inférieures au niveau
20:06acceptable, contre 27%
20:08parmi celles fournies par les médecins.
20:10Enfin, et c'est plus surprenant,
20:12l'intelligence artificielle
20:14est également considérée comme davantage
20:16empathique vis-à-vis des demandes d'aide.
20:18De quoi démontrer
20:20la déshumanisation progressive
20:22de la pratique médicale, de plus en plus
20:24menacée d'être remplacée par des machines.
20:26Un nouvel alphabet
20:28découvert en Espagne
20:30Au sud-ouest de la péninsule
20:32ibérique, dans la province de Badaros,
20:34des archéologues ont mis à jour
20:36une tablette où étaient gravés
20:38des dessins géométriques et figuratifs.
20:40Après analyse,
20:42les chercheurs considèrent qu'il s'agit
20:44d'un nouvel alphabet, proche d'une autre
20:46à l'exception de quelques lettres supplémentaires.
20:48Il aurait appartenu
20:50au Tartessos, une
20:52civilisation disparue, vieille de 2500 ans.
20:54Ces lettres
20:56semblent inspirées du phénicien,
20:58peuple de marins commerçants
21:00venus du Proche-Orient et débarqués
21:02au sud de la péninsule ibérique
21:04du XIIe siècle avant Jésus-Christ.
21:10Et voilà, on arrive déjà à la fin de cette édition.
21:12Vous pouvez dès à présent retrouver le Zoom du jour.
21:14Le professeur Jean-Paul Brighelli
21:16présente son ouvrage « Soleil noir »,
21:18un médecin à la cour de Louis XIV.
21:20Vauban, qui lui,
21:22avait travaillé dans toute la France
21:24pour faire des forteresses,
21:26dit au roi
21:28« Majesté, on ne peut pas continuer comme ça.
21:30La France meurt de faim. »
21:32Louis XIV, qui ne tolérait pas,
21:34comme beaucoup de gens de pouvoir
21:36qu'on le contrarie,
21:38a mis Vauban sur la touche.
21:40Il a mis sur la touche
21:42l'un des plus grands
21:44constructeurs de fortifications
21:46à un moment où la France
21:48est assaillie de tous les côtés.
21:50Également au programme de votre soirée immédiat,
21:52Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chancerel
21:54évoquent le clip de rap ultra-violent
21:56anti-RN promu par les médias
21:58et l'alliance de l'extrême-gauche
22:00et de l'extrême-centre pour empêcher
22:02Jordane Bardella d'accéder à Matignon.
22:04C'est à présent la fin de cette édition.
22:06Merci à tous d'avoir été au rendez-vous.
22:08Portez-vous bien et à demain.
22:10– Sous-titrage FR –

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