• il y a 4 mois
Didier Deschamps s’exprime en conférence de presse à la veille du quart de finale de l’équipe de France face au Portugal à Hambourg

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Transcription
00:00On a un engouement populaire qui est là, quoi que peut penser chacun d'entre nous.
00:05Évidemment qu'il y a des gens qui peuvent être moins contents,
00:12mais j'ai vu surtout, quasiment et uniquement, des gens heureux au dernier match.
00:17Même s'il y avait de la tension, c'était un match pas très ouvert, très tactique.
00:22C'est plus un ballon de gagnant un 5-4, mais ce n'est pas toujours le football de gagner 5-4.
00:29De pouvoir vivre de telles émotions et les partager avec les supporters,
00:37qui sont de plus en plus nombreux au stade, la févre populaire est là.
00:42Et devant la télé aussi, parce qu'on avait un match à 18h.
00:46Il y a des gens qui travaillent à cette heure-là.
00:49Ça fait beaucoup, beaucoup de monde. Vous aussi, vous travaillez.
00:52Après, les critiques, vous êtes là pour faire votre boulot.
00:58Comme je parle beaucoup à mon président, en rigolant, il m'a dit
01:02« On me pose beaucoup de questions sur vous. »
01:04Je lui ai dit « Je suis désolé, président, certains d'entre vous. »
01:08« Vous faites votre métier, je ne suis pas là. »
01:11Les critiques, elles ont toujours fait partie de mon quotidien,
01:16quand j'étais joueur, entraîneur ou sélectionneur.
01:22Je ne dis pas que quelques bonnes années en arrière,
01:27je vivais la situation de la même façon.
01:30Aujourd'hui, elles sont là.
01:33Par rapport à ça, ça ne m'empêche pas de très bien vivre sereinement et tranquillement.

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