Revivez la conférence de presse de Randal Kolo Muani et Youssouf Fofana !

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00:00Youssouf Oufana déjà en train de s'installer pour répondre aux questions sur le match face au Portugal
00:05et le prochain face à l'Espagne, demi-finale d'Euro qui arrive, c'est parti, on écoute tout de suite Youssouf Oufana.
00:10Avec Randal Colomwani, comme d'habitude vous me faites signe, votre prénom, votre nom, le nom de votre média,
00:15vous posez votre question à Youssouf qui répond.
00:22Bonjour Youssouf, je suis Thomas Villers-Deyna, tu as participé à la séance de tir au but en quarts de finale,
00:29c'est toi qui étais volontaire déjà pour y aller, comment tu as vécu le moment intérieurement,
00:33le fait d'aller jusqu'au point de pénalty, de le tirer,
00:35et est-ce que tu penses que les échecs précédents vous ont vraiment servi pour cette fois-ci sortir vainqueur de la séance ?
00:43Bonjour, non je ne me suis pas imposé plus que ça, mais j'étais d'accord pour y aller s'il y avait de la place.
00:55J'attends vraiment de savoir s'il y a d'autres joueurs qui se sentent plus à même de vouloir aller,
01:01parce que moi j'ai toujours envie d'aller tirer un pénalty.
01:04Donc c'était avec plaisir que j'ai accepté et je suis parti très sereinement.
01:12Et oui, peut-être que les échecs nous font avancer sur cet aspect du jeu.
01:22Bonjour Youssouf, Louisvix, Infosport Plus, Canal Plus,
01:26comment vous vivez de l'intérieur les critiques qui émanent du jeu,
01:31parfois un petit peu ennuyeux, le fait de ne pas avoir marqué, est-ce que ça vous touche ou pas du tout ?
01:37Et est-ce que vous vous êtes surpris de voir Antoine Griezmann et Kylian Mbappé à ce niveau-là,
01:43un niveau qui est un petit peu différent de ce qu'ils ont pu produire par le passé,
01:47et à quel point ça vous impacte aussi ?
01:50Bonjour.
01:51Quand vous dites vous, c'est moi personnellement ou le collectif ?
01:55Alors moi personnellement je m'en fous.
01:58Totalement, parce qu'au final on est demi-finalistes.
02:04Après le niveau d'Antoine et Kylian, il faut se rendre compte que ça suffit aussi pour être demi-finalistes.
02:14Je ne vois pas pourquoi on chercherait la petite bête.
02:18Maintenant on est dans le dernier carré et qu'il faut aller avec nous aussi,
02:23en parlant des médias, surtout français, dans le même sens pour pouvoir soulever ce trophée
02:29et ne pas dire qu'un tel est en dessous, le jeu n'est pas beau, parce qu'au final ça suffit.
02:38Je prolonge un petit peu la question de Louis.
02:41Marquer un but c'est l'essence du foot.
02:44On a vu votre joie sincère pour cette qualif en demi.
02:47Est-ce que ça change quelque chose quand même le fait qu'il n'y ait pas ce bonheur,
02:51cette joie du but pour célébrer une victoire ou une qualif ?
02:55Est-ce que ça change quand même quelque chose ?
02:57Après, oui ça c'est sûr.
03:00Marquer c'est le but du foot.
03:03Mais quand on voit nos cris de joie ou autre, c'est plus un moment de soulagement,
03:12comme ce moment de qualification, comme le but que Randal a provoqué contre la Belgique.
03:21Ce n'est pas le fait qu'on ait marqué, c'est plus le soulagement.
03:25Je peux vous dire qu'à 0-0, plus le temps passe, plus la pression monte.
03:33On veut bien marquer, mais tant que le ballon rentre dans les filets,
03:37peu importe si c'est X ou Y qui a poussé le ballon au fond des filets,
03:43ça compte quand même.
03:46Bonjour Youssouf, Damien Degore, l'équipe à ta gauche.
03:50Votre défense est saluée en revanche par rapport à l'attaque.
03:54Parmi les artisans de cette défense solide, il y a Mike Meignan.
03:58Est-ce que tu es impressionné par ce que fait Mike Meignan ?
04:01Est-ce que tu peux nous décrire quel type de leader il est dans cette équipe de France ?
04:08Bonjour.
04:10On l'a vu pendant un an avant cette compétition.
04:14Il nous a prouvé qu'il pouvait s'assurer à ce poste.
04:21C'était légitime.
04:24On n'est pas vraiment impressionné.
04:26J'ai même l'impression qu'on lui en demande beaucoup trop.
04:31Je ne suis pas impressionné.
04:33Au niveau de son leadership, pour un gardien, c'est naturel d'avoir ce poids-là dans son équipe.
04:43Après, Mike, avec le ton de voix qu'il a, c'est vrai qu'il est plus écouté que la norme.
04:52Le fait qu'il ne parle pas tout le temps, quand on entend sa voix, ça fait tilt.
05:00Bonjour Youssouf.
05:01Ici, à droite, Adrien Chanteaulet du Parisien.
05:04Tu as connu plusieurs entraîneurs au cours de ta carrière.
05:06Maintenant, tu es coaché par Didier Deschamps.
05:08Qu'est-ce qu'il apporte à un joueur comme toi ?
05:10Comment tu décrirais ta relation avec lui dans la manière psychologique, tactique, mentale ?
05:14Qu'est-ce qu'il t'apporte au quotidien ?
05:16Est-ce que c'est un entraîneur qui comprend parfaitement les joueurs ?
05:19Bonjour.
05:20C'est difficile à décrire parce que, même si ça fait un bon moment qu'on est ensemble,
05:28sur un an, on n'est pas forcément tout le temps ensemble.
05:31Donc, il faut avoir du temps pour tous les joueurs, je dirais.
05:36Il ne peut pas se focaliser sur un ou deux joueurs qui sont un peu plus sensibles que d'autres ou pas.
05:41Donc, il essaie d'avoir le juste milieu avec tout le monde.
05:45Ça plaît, ça ne plaît pas.
05:47Il ne peut pas faire autrement.
05:50Après, pour ma part, ce juste milieu, il me convient.
05:53Je n'ai jamais vraiment eu besoin d'un entraîneur qui me rassure avec ses paroles ou avec ses actions.
06:00On est 23.
06:02Il y a une concurrence.
06:03Mais en même temps, on est tous soudés.
06:05On fait avec.
06:07Bonjour, Youssouf.
06:08Xavier Giraudon, Infosport Plus Canal.
06:10Est-ce que vous partagez cet avis que rien ne peut vous arriver défensivement ?
06:14C'est le sentiment de pas mal de joueurs.
06:15Est-ce qu'il y a un moment dans le tournoi où vous avez basculé ?
06:18Vous avez dit, tiens, sur cette action, sur ce match-là, là, on est costaud.
06:21Il va falloir nous bouger.
06:22Est-ce qu'il y a un moment, une séquence de jeu qui vous a fait basculer dans ce sentiment ?
06:26Merci.
06:27Bonjour.
06:30Je ne partage pas ce que les autres ont dit.
06:34Moi, pour ma part, défensivement, c'est quand on est trop serein qu'au final, ça casse.
06:39Je partirais du principe où il faut se dire que le danger, il peut venir de partout pour rester aussi solide qu'on est depuis le début.
06:50Après, oui, il y a plusieurs situations qui sont des références maintenant défensivement.
06:59Déjà, juste le premier match.
07:03Le dernier match aussi, Oumai qui est vraiment imprenable.
07:08Il prend des tirs à bout portant et avec un peu de chance, c'est sur lui.
07:12Mais bon, il arrive quand même à les sortir assez loin.
07:15Il y a vraiment beaucoup d'actions références.
07:20Bonjour Youssouf, Pierre-Hakim Ougourny, West France.
07:23Je reviens sur Mike.
07:24On nous a beaucoup dit qu'il y avait deux Mike.
07:26Le Mike dans la vie de tous les jours et le Mike le jour du match qui se transformait.
07:30Est-ce que tu peux nous parler un peu de ça et des différences entre les deux Mike ?
07:37Bonjour.
07:40Il n'y a pas vraiment de grande différence.
07:45C'est juste qu'il est plus impliqué parce qu'il est là quand même.
07:50Mais il s'adresse à tout le monde.
07:53Ce n'est pas le cas au quotidien où là il va parler à ceux qui sont à côté de lui.
07:58Ils sont forcément braillés ou quoi.
08:00Mais dans le vestiaire, comme je l'ai dit juste avant, quand il parle, on l'entend.
08:07Il y a un grand silence.
08:09Tu le vois dans son regard.
08:12C'est lui la rampe de lancement.
08:14Et quand les dix joueurs savent que derrière eux, il y a un joueur qui est déterminé,
08:20forcément, ça pousse à faire plus.
08:23Mais il n'y a pas vraiment de grande différence.
08:26On va dire que c'est le même Mike.
08:29Juste qu'au quotidien, il a plus de recul.
08:31Il est beaucoup plus posé, etc.
08:39Bonjour.
08:40Manuel Barranguet pour l'AFP.
08:42Je voulais savoir si ton tir au but réussit.
08:45Le fait que tu aies été décisif compensait un petit peu la déception de moins jouer.
08:50Et puis en forme de boutade, heureusement que tu as raté celui d'hier et pas vendredi.
08:54Je n'ai pas compris la fin.
08:56Heureusement que tu as raté ton tir au but hier à la séance finale plutôt que vendredi.
09:03Non, après, il faut faire la part des choses.
09:06Il y a peut-être une certaine déception de ne pas jouer en tant que compétiteur.
09:10Ça, c'est sûr.
09:11On aimerait tous jouer ce genre de match.
09:13Mais une fois qu'on fait appel à nous, on laisse tout ce qui est état d'âme, déception,
09:21bien loin du terrain.
09:23Parce qu'au final, comme vous l'avez dit, si j'avais raté il y a deux jours, la déception,
09:29on s'en fout un peu.
09:30Vous ne m'auriez pas protégé en disant que c'est normal, il est déçu.
09:34Donc voilà, il faut faire ce qu'il y a à faire.
09:38Et en revenant sur hier, j'ai changé mon côté parce que je vous ai vu avec les caméras.
09:46Et c'était la bonne chose à faire parce que 30 minutes après, je l'ai vu sur les réseaux.
09:52Donc c'est top.
09:56S'il y a une prochaine séance de pénalty, je vais l'amener à Thierry.
09:59Si le gardien a la bonne idée de suivre la vidéo, ce serait pas mal.
10:04Bonjour Youssouf, Baptiste Desprez de Figaro.
10:07Pour revenir un petit peu sur le coach, comment tu le décrirais sur le plan humain ?
10:10Comment il est avec vous ? Est-ce qu'il chambre ? Quand est-ce qu'il est sérieux ?
10:14Est-ce qu'il y a un domaine dans lequel il te surprend, voire t'impressionne ?
10:20Impressionné, non.
10:22Parce qu'au vu de ses résultats depuis qu'il a la tête des Bleus, il n'y a rien à dire.
10:28Donc ce n'est pas impressionnant.
10:30Je pense que c'est sa nature.
10:32Après, il essaie d'être assez proche de nous et d'avoir une certaine distance.
10:40Il arrive à avoir ces moments où on peut discuter de tout et de rien.
10:47Ça nous arrive de discuter de la vie dans le sud, par exemple.
10:50Ou de sortir un peu de cette compétition.
10:53Parce que faire un mois de football et quand le coach vous parle que de foot, c'est long quand même.
11:00Oui, il est chambreur.
11:02Après, vu que c'est le coach, on ne peut pas trop répondre.
11:07Bonjour Youssouf, Hortense Leblanc pour le site France Info.
11:10Une question sur le niveau global de l'euro.
11:12Assez décevant, je ne cible pas l'équipe de France.
11:14Toutes les équipes.
11:15Est-ce que c'est le calendrier trop chargé ?
11:18Pour toi, en est-il une raison toute la saison ?
11:20Et deuxième question, l'Espagne a deux alliés qui font un très bon euro.
11:23Nico Williams et la Mini Amal.
11:25Pour toi, le danger pense plus à gauche ou à droite ?
11:28Ce n'est pas une question politique.
11:32Pour revenir sur la compétition, je ne sais pas si c'est le calendrier très chargé.
11:40En tout cas, pour ma part, non.
11:42C'est sûr.
11:45Peut-être qu'on va dire que c'est le football d'aujourd'hui,
11:49beaucoup plus fermé, beaucoup plus tactique.
11:55Qui se joue plus sans le ballon, maintenant.
11:59C'est vraiment une partie d'échec.
12:01Surtout avec les coachs et les joueurs qu'il y a dans cet euro.
12:11Je ne dirais pas que ce soit le calendrier.
12:13C'est juste une évolution du football qui, j'espère, changera la saison prochaine.
12:22Pour parler de l'Espagne, oui, le danger peut venir de partout.
12:27C'est deux jeunes qui ont fait une très belle saison et qui ont une marge de progression énorme.
12:34J'espère qu'ils se louperont mardi.
12:38Bonjour Youssouf, Baptiste Duru RTL.
12:41On pose souvent la question aux coachs par rapport à la préparation de ces séances de tir au but.
12:45Ils nous disent assez systématiquement que ça ne sert à rien de les bosser.
12:48Parce que le contexte, typiquement d'un match à une élimination directe comme à l'euro,
12:51c'est impossible à reproduire à l'entraînement.
12:53Quel est votre ressenti en tant que joueur ?
12:55Est-ce que vous pensez qu'il faut justement se préparer et il faut s'entraîner à tirer ?
12:58Merci.
13:00Bonjour.
13:02Pour le geste technique, oui.
13:04Pour avoir ce feeling avec le ballon, oui, je pense qu'il faut préparer.
13:10Mais après, comme il a dit, dans le contexte, ce n'est pas pareil.
13:17La pression est différente, ça c'est sûr.
13:21À l'entraînement, on va plus tirer en dilettante.
13:25Ce qu'on ne va pas forcément faire en match par peur de rater.
13:29Donc, oui, il a raison.
13:31Mais je dirais que chacun est libre de le travailler dans son coin.
13:38Puisqu'au final, un pénalty, c'est peut-être une passe.
13:42Donc, chacun est libre d'avoir un petit but.
13:45Et de le travailler dans son coin sans pour autant faire un exercice pour tout le monde.
13:50Et pour un gardien aussi, je pense que c'est important.
13:53Et pour revenir à la question d'avant, ils vont se louper.
13:57Calme, c'était une blague.
13:59Parce qu'ils vous connaissent.
14:02C'était une blague.
14:05Bonjour Youssouf.
14:06Bonjour.
14:07Ici.
14:10Clément Gadart, Force au foot.
14:11Est-ce que tu peux nous parler un peu du rôle d'Ousmane au sein du groupe ?
14:15On l'écrit souvent comme un galéron, quelqu'un qui amuse tout le monde.
14:19Est-ce qu'il détend un peu l'atmosphère du groupe par ses blagues et son humeur ?
14:23Et une question plus par rapport à l'actualité en jour d'élection.
14:26Est-ce que tu es inquiet par rapport à la situation en France ?
14:29Merci.
14:33C'est deux questions super différentes.
14:35Juste pour la deuxième.
14:38Je pense qu'on a laissé les joueurs s'exprimer.
14:40Aujourd'hui, on a une période de réserve et on ne pourra pas répondre à cette question.
14:45Il pourra te dire demain s'il est inquiet.
14:47Mais là, on ne peut pas depuis vendredi soir minuit.
14:51La première.
14:54Concernant Ousmane, oui, de par son humeur.
15:00Je ne vais pas dire que c'est un clown non plus.
15:02Il n'est pas là pour amuser la galerie.
15:04Mais de par sa nature et de son humeur, c'est un mec qui ramène toujours des sourires où il est.
15:14C'est Ousmane.
15:17Il ouvre la bouche.
15:19Il y en a trois qui rigolent à table.
15:22Il est toujours là à vouloir être entouré.
15:25C'est toujours lui qui dit, viens dans ma chambre.
15:28Ce genre de personne-là, très rassembleur, je dirais.
15:35Et oui, c'est important d'avoir une personne comme lui au sein du groupe.
15:40La situation est inquiétante.
15:44Bonjour Youssouf.
15:46Bonjour Youssouf sur votre droite.
15:48Une question par rapport à Aurélien Chouamini, avec qui vous avez beaucoup joué à Monaco.
15:53Quel regard vous portez sur son évolution ?
15:55Notamment sur son replacement depuis son arrivée au Réal en tant que Sentinelle.
15:59Est-ce que lui, il le vit bien ?
16:00Et comment vous le voyez évoluer à ce poste-là ?
16:03Est-ce qu'il est un peu dégoûté de jouer un peu plus bas et de moins se porter vers l'avant peut-être ?
16:09Bonjour.
16:11Comme vous l'avez dit, je le connais.
16:13Et le fait qu'il soit un Sentinelle, ça ne le dégoûte absolument pas.
16:17Parce que c'était un peu notre marque de fabrique quand on jouait ensemble.
16:21Donc il est très content d'être à ce poste-là et de moins se projeter.
16:27Oui, ça c'est sûr.
16:28Mais c'est un poste qu'il affectionne.
16:30Être la rampe de lancement, être au départ des actions, être toujours face au jeu.
16:38C'est quelque chose qu'il affectionne pas mal.
16:40Et dans son évolution, ça se sentait venir.
16:44Si vous avez vécu ces matchs comme moi, je l'ai vécu.
16:49Il est toujours avide de travail et de performer.
16:54Pour moi, c'est une suite logique qu'il joue à ce niveau-là aujourd'hui.
16:58Je dirais même qu'il a encore beaucoup d'étapes à franchir.
17:04Bonjour Youssouf.
17:05Rémi Farge, L'Est Républicain.
17:07Je reviens sur la question sur Kyan Mbappé et Antoine Griezmann.
17:09Aller en demi-finale de l'Euro avec les deux cadres qui ne sont pas à leur meilleur niveau,
17:13qu'est-ce que ça dit de votre équipe ?
17:15Est-ce que c'est quelque part plus valorisant pour le collectif ?
17:20Bonjour.
17:21Oui et non.
17:23Parce que j'aimerais dire aussi que le fait qu'ils soient pour moi, parce qu'ils le sont,
17:30à ce niveau-là aujourd'hui, c'est quelque part une victoire du collectif.
17:37Et comme je l'ai dit juste avant, leur niveau aujourd'hui suffit à être demi-finaliste.
17:46Est-ce que ça suffira pour être champion d'Europe ?
17:49Ça, on aura la réponse d'ici quelques semaines, j'espère.
17:57Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'ils n'ont pas besoin de faire plus,
18:00même si on en attend beaucoup plus d'eux.
18:03C'est un fait pour moi.
18:06C'est juste comme le fait de ne pas marquer dans le jeu.
18:09On n'a pas marqué, mais on est là.
18:11Imaginez-vous si les trois commencent à planter.
18:14On est champion d'Europe en dix jours.
18:23Bonjour. Nicolas Lagardien de Sud-Ouest.
18:25Est-ce que, justement, avec cette difficulté à marquer,
18:27vous, les milieux, vous vous dites qu'il faut qu'on en fasse plus offensivement,
18:30qu'on se projette peut-être plus, qu'on prenne plus de responsabilités de frappe ?
18:34On a vu Aurélien.
18:35Est-ce que vous avez des consignes en ce sens ?
18:36Est-ce que vous vous dites que vous devez faire plus au milieu ?
18:41Plus sans forcément déjouer.
18:44On a vu contre la Belgique, je crois, où on a tiré énormément.
18:50Je crois qu'Aurélien a tiré au moins trois fois.
18:54Adrien aussi a tiré deux ou trois fois, alors que ce n'est pas dans sa nature.
19:00Le fait qu'on soit plus offensif, ça ne changera peut-être rien.
19:07Il faut juste faire confiance au plan de jeu, je dirais.
19:12Ne pas déjouer et appuyer sur ce qu'on travaille et sur ce qu'on s'est dit au vestiaire.
19:20Ça ne marchera pas, mais au moins, on aura respecté les consignes.
19:25En tant que milieu, naturellement, sur un match, on peut se dire que là, je dois y aller pour tenter ma chance.
19:32Des fois, ce n'est pas la meilleure chose à faire.
19:41C'est la première compétition où Kyan Mbappé est capitaine.
19:46Qu'est-ce que vous pensez de ces interventions extrasportives ?
19:50On l'a notamment vu avant la séance de tir au but, s'adresser aux tireurs.
19:54Manifestement, il essaie de prendre une place à lui.
19:57Quelle est cette place et comment vous la percevez ?
20:03Kylian Mbappé, c'est le joueur qui est parti trois fois en un contre un, dans une finale de Coupe du Monde.
20:14Quand il parle de pénalty, avant une séance, on l'écoute. Point barre.
20:20Parce que je ne connais pas beaucoup de joueurs qui ont fait cette performance.
20:25Je n'en connais pas du tout, d'ailleurs. J'en connais qu'un seul.
20:28Donc, avant la séance, on l'écoute.
20:31Que ce soit lui ou un joueur comme Antoine, qui est vice-capitaine,
20:37ils ont fait des choses que certains joueurs au vestiaire, voire la plupart, n'ont pas fait en équipe de France.
20:44Donc, quand il parle, on l'écoute.
20:47Qu'ils veulent s'imposer, qu'ils veulent se donner un rôle ou pas, c'est le capitaine.
20:52Il a fait des choses, donc, naturellement, on l'écoute.
20:56Merci.
20:57Merci, Youssouf. On enchaîne tout de suite avec Randall Colomoyni.
21:15Voilà pour cette conférence de presse de Youssouf Fofana,
21:18avec une dernière réponse très forte sur l'impact de Kylian Mbappé
21:21et les mots forts qu'il a eus juste avant la séance de tir au but,
21:24martelant que ce n'était qu'un geste technique
21:26et que les joueurs de l'équipe de France qui a laissé lancer avaient la qualité.
21:30Voici, pour cette conférence de presse de Youssouf Fofana,
21:33avec la séance de tir au but évoquée,
21:35avec aussi des paroles de Titi Rambi qui a également été évoquée.
21:39On enchaîne d'ailleurs avec Randall Colomoyni,
21:41qui s'installe et qui va répondre désormais.
21:43Est-ce que tu estimes que c'est peut-être l'entraîneur
21:45qui te comprend le mieux depuis le début de ta carrière ?
21:47Merci.
21:49Je ne dirais pas que c'est le seul coach qui me comprend,
21:52vu que ça se passait très, très bien avec Antoine Comboiré,
21:55et avec mon entraîneur l'année dernière aussi,
21:58et avec le coach aussi qui est présent, Lucien Riquet.
22:01Je pense que c'est le seul coach qui me comprend,
22:03vu que ça se passait très, très bien avec Antoine Comboiré,
22:06et avec mon entraîneur l'année dernière aussi,
22:08Lucien Riquet.
22:09Je ne sais pas si ça se passe très, très bien.
22:11On a une très, très bonne connexion.
22:13Je ne pense pas que c'est le seul coach qui me comprend,
22:15mais ça fait plaisir quand même,
22:17qu'il me donne énormément de confiance.
22:19Et c'est juste de la confiance que j'ai à lui rendre sur le terrain.
22:25Bonjour Randall.
22:26Anthony Clément de l'équipe.
22:27On parle beaucoup de votre inefficacité.
22:29Est-ce que c'est un sujet aussi entre attaquants ?
22:31Et comment vous le travaillez au-delà du terrain ?
22:33Est-ce que ça passe par des séances de vidéo,
22:35des entretiens avec les coachs ?
22:38L'inefficacité, c'est vrai qu'on ne met pas beaucoup de buts,
22:42mais on est en demi-finale.
22:44On a les occasions.
22:45C'est juste à nous, quand on est sur le dernier geste,
22:49d'être plus appliqué, d'être plus concentré.
22:52Et je pense que ça viendra.
22:54Et je pense que quand le premier but viendra,
22:56je pense que ça défilera, je suppose.
23:00Comment vous travaillez ?
23:01Comment ?
23:02Comment vous travaillez en dehors du terrain ?
23:04Il n'y a pas de travail en dehors du terrain.
23:06Et on ne fait pas de vidéo par rapport aux séances devant le but.
23:11Je pense que ça se travaille à l'entraînement directement.
23:16C'est à nous d'être plus efficace, tout simplement,
23:18de prendre ce dernier geste-là avec plus de concentration.
23:25On te voit faire beaucoup d'efforts défensifs.
23:29Ce n'était pas forcément le cas au début de ta carrière.
23:31Comment tu as appris à le faire ?
23:33Est-ce que maintenant, tu prends du plaisir à défendre ?
23:37Je suis un peu obligé de défendre, d'aider mes coéquipiers.
23:40Je pense que c'est grâce à ça qu'on est là, qu'on a pris zéro but.
23:46On défend tous ensemble.
23:47On essaie d'être vraiment en groupe.
23:50Et après, prendre du plaisir en défendant.
23:54Je pense que je vais essayer d'en prendre,
23:57mais ce n'est pas ce que j'aimerais faire.
24:04Grégoire Hussner, Libération.
24:06Même question qu'à votre collègue.
24:10Kylian Mbappé, c'est sa première Coupe du Monde en tant que capitaine.
24:13Avant, il y avait des cadres qui étaient là, qui ne sont plus là.
24:16Quelle est sa marque et quel regard vous portez,
24:19non pas sur le joueur, mais sur son leadership,
24:22sur les idées qu'il essaie de faire passer,
24:24et plus particulièrement sur le speech
24:26avant la séance de tir au but de vendredi ?
24:29Après, je l'ai en capitaine au club.
24:32C'est un peu différent.
24:34Mais après, c'est naturel pour lui.
24:36Il a ce don-là de porter l'équipe, de porter un groupe.
24:40Je pense qu'il a été formé et né pour ça.
24:43Et franchement, il donne des idées, des conseils à l'équipe, aux joueurs.
24:52Lui-même a vécu pas mal de choses.
24:55Je pense qu'il est né pour ça.
24:57Je pense qu'il est né pour tirer le groupe vers l'avant.
25:02Comment tu pourrais décrire le coach sur le plan humain ?
25:07Est-ce qu'il y a un domaine dans lequel il peut t'impressionner ou te surprendre ?
25:11Le coach ?
25:15C'est un coach qui ne donne pas énormément confiance à ses joueurs.
25:19Il sait ce qu'il doit faire.
25:21Et je pense que c'est pas pour rien qu'on est en demi-final.
25:26Comment, il me surprend ?
25:29Non, personne ne m'impressionne.
25:33Oh non, personne ne m'impressionne.
25:35Bonjour Randal, Louis Vix, Infosport Plus, Canal Plus.
25:40Je suis désolé de parler de ça, mais on a eu un vrai flash sur l'une de tes occasions face au Portugal
25:46qui nous a renvoyé à celle de la finale de la Coupe du Monde.
25:48Parce que la situation est un peu similaire, différente par certains aspects, mais un peu similaire.
25:54Et cette action, t'y as pensé ?
25:58Est-ce qu'après le match t'y as pensé ?
26:00Ou pas du tout ?
26:02Il n'y a pas lieu de les comparer ces deux actions ?
26:04Non.
26:05Ah oui, ça se ressent, mais je n'y ai pas pensé du tout.
26:08Je ne voyais pas Jason venir tacter ce ballon-là.
26:13Et non, je n'y ai pas pensé après le match.
26:18Randal, sur votre droite, qui est entrouillé, Binsport.
26:22Dans quelle position vous préférez évoluer ? Quel schéma ?
26:25Même si c'est le coach qui décide, évidemment.
26:27Est-ce que vous êtes plus à l'aise avec deux attaquants ?
26:29Si on joue en 4-3-3, en pointe ou sur le côté, est-ce que vous avez le plus de facilité ?
26:33Qu'est-ce que vous préférez ?
26:35Je vous dirais que je suis plus à l'aise quand je suis sur le terrain, tout simplement.
26:39Après, je pourrais vous dire qu'avec deux attaquants, où il y a plus de liberté,
26:45je pense que tu peux plus prendre la profondeur.
26:47Tu peux aller sur le côté, tu peux aller dans l'axe.
26:49Mais après, il faut être complémentaire aussi.
26:51Après, c'est au coach de décider, tout simplement, comme vous l'avez dit.
26:56Bonjour Randal, Cyril Delamorinerie à l'Europe 1.
26:59Je suis sur votre droite.
27:01Bonjour.
27:02Dans deux jours, France-Espagne, énorme affiche de football,
27:05forcément avec une équipe espagnole qui est au top et qui a battu les Allemands.
27:10Comment vous voyez cette demi-finale ?
27:12Est-ce que ça sera encore plus dur que face à la Belgique, face au Portugal ?
27:16Comment vous préparez ce grand choc, cette demi-finale ?
27:19Je pense que les matchs vont être durs de plus en plus,
27:23vu qu'on va se rapprocher de la fin.
27:25Mais ça va être une demi-finale à jouer et à prendre au sérieux.
27:28Je pense que c'est l'une des meilleures équipes de cette compétition
27:31qui joue énormément bien au football.
27:33Mais après, c'est un match aussi qu'on a l'habitude de jouer.
27:37On aime les gros matchs.
27:38Je pense qu'on sera prêts d'ici mardi.
27:42Bonjour, Emmanuel Baranguet pour La Chance France Presse.
27:45En différentes conférences de presse, Didier Deschamps ou Aurélien Chouameni
27:49ont dit de toi que tu étais quelqu'un qui ne doutait pas,
27:52que tu ne te posais pas les mauvaises questions, par exemple, après un geste raté.
27:56Est-ce que c'est vrai et est-ce que tu veux bien parler de ça, s'il te plaît ?
27:59Oui, c'est vrai.
28:00Sur le moment présent, il ne faut pas trop se poser des questions.
28:03Il faut jouer à l'instinct.
28:06Après, c'est vrai qu'après le match, ça nous arrive à n'importe qui
28:11de se remémorer des actions.
28:14On est des êtres humains.
28:15Je pense que ça vous arrive aussi.
28:20Sur le football, je joue avec de l'instinct.
28:26Le niveau global de l'Euro, je ne cible pas l'équipe de France.
28:28Toutes les équipes sont un peu décevantes.
28:30Est-ce que pour toi, le calendrier est trop chargé ?
28:32Il y est pour quelque chose ?
28:34Deuxième question.
28:35L'Espagne, ils ont deux alliés très en forme, l'Amin Yamal et Nico Williams.
28:38Pour toi, est-ce qu'il y en a un plus dangereux que l'autre ?
28:42Décevant, vous dites ?
28:43Je ne dirais pas ça.
28:44Après, c'est vrai que c'est une compétition très, très difficile.
28:47Il y a des grosses équipes.
28:50Je pense que c'est pour ça que c'est difficile à marquer.
28:53C'est difficile de trouver les matchs plus faciles où il y a plus de buts.
28:58Je ne trouve pas que c'est décevant.
29:02Après, pour répondre aux deux alliés, je pense que c'est des très, très bons joueurs.
29:06Mais après, nous aussi, on a des bons joueurs.
29:10Je ne dirais pas que ces deux joueurs nous feront peur.
29:16Bonjour.
29:17Lassana Kamara pour l'Africa Football United.
29:21Les attaquants français sont critiqués depuis le début de l'Euro.
29:23Peu de buts ont été marqués.
29:25Votre occasion face au Portugal l'année L'Incarnation.
29:29Vous avez raté ce but-là.
29:31C'est comme mon confrère l'a dit.
29:32On avait l'impression de vivre ça à Doha.
29:35Comment vous expliquez ce manque d'efficacité ?
29:38Est-ce que vous n'êtes pas en train d'entamer la confiance du coach, vous personnellement ?
29:43Et ma deuxième question, au PSG, ici, en équipe de France, depuis l'Allemagne,
29:52vous ne marquez pas autant de buts.
29:55Qu'est-ce qui se passe dans votre tête ?
30:00Clairement, depuis le début de la compétition, oui, c'est vrai, on manque d'efficacité.
30:06Je pense que vous l'avez bien remarqué.
30:08Mais après, je pense que le meilleur buteur de la compétition, je crois qu'il a quatre buts.
30:14Trois buts ?
30:15Quatre buts ?
30:16Non, ce n'est pas quatre.
30:18C'est trois.
30:19C'était contre son camp.
30:21Vous l'avez bien remarqué, il y a beaucoup de buts contre leur camp.
30:24Donc, ce n'est pas que nous, il y a des problèmes.
30:27C'est un peu pareil chez tout le monde.
30:28Mais après, je pense que c'est juste, comme je vous l'ai dit, moins de précipitation dans le dernier geste.
30:36Et je pense que ça va aller.
30:38Et par rapport à mon cas, durant la saison, je pense que j'en ai assez parlé.
30:43Je pense que c'est une saison que je dois vite oublier.
30:46Après, ça arrive, je ne peux pas être au top à chaque saison.
30:50Mais malgré ça, j'ai fini cette saison avec huit buts.
30:54Et je pense que j'ai été un peu efficace, on va dire.
30:58Mais je pense que c'est juste qu'on ne m'attendait pas à ce niveau-là.
31:03Mais finir à huit buts à une saison, je pense que ce n'est pas décevant à ce point-là.
31:07C'est juste décevant avec la saison que j'ai faite à Francfort.
31:11Bonjour, Randal.
31:12Ici, Jean-Yves.
31:13Bonjour.
31:15On l'a vu dans les équipes proposées par Didier Deschamps depuis le début de la compétition,
31:19ça change pas mal au niveau offensif.
31:21Que ce soit en termes d'animation ou de joueurs.
31:24C'est dû à quoi ?
31:25C'est parce que vous avez du mal à trouver les bonnes complémentarités ?
31:27Ou simplement aussi peut-être parce qu'en termes de niveau,
31:30vous êtes tous assez proches, assez semblables,
31:32et qu'il peut piocher les uns aux autres sans faire baisser vraiment l'équipe de niveau ?
31:37Je pense que c'est le coach qui décide un peu.
31:39C'est le coach qui ressent ce changement-là.
31:44Comme au match précédent, on a joué en 4-4 de Los Anges.
31:48Vu qu'Adrien n'était pas là.
31:51Au match d'avant, c'était Antoine qui était sur les lieux droits.
31:54Il a essayé de changer un peu.
31:56Et je pense que ça surprend les adversaires.
31:59Je pense que c'est le coach qui décide comme ça.
32:02Et je pense qu'on est tous capables de jouer à n'importe quelle position, à n'importe quelle formation.
32:08Bonjour, Arthur Perreault, RMC.
32:10Tu as évidemment côtoyé Kylian tout au long de cette saison au Paris Saint-Germain.
32:14Il a déjà connu au cours de cette saison des périodes de moins bien.
32:18Là, il y a eu cette blessure au nez.
32:20Si on la met un peu de côté, même si on l'a peut-être sous-estimée,
32:24qu'est-ce qui explique, selon toi, cette inefficacité qu'il connaît
32:28et aussi ce passage de moins bien physiquement aujourd'hui en équipe de France ?
32:32Je ne dirais pas que c'est un passage de moins bien.
32:34Je pense que c'est dû à tout le groupe.
32:37Il a fait une énorme saison.
32:38Je pense qu'il a mis plus de 45 buts.
32:43Le voir ne pas marquer ou ne pas apporter ce qu'il doit apporter en équipe de France,
32:48c'est à nous de l'aider, de le pousser vers le haut.
32:51Je pense que la compétition n'est pas finie.
32:53Il en reste encore peut-être deux matchs.
32:57Il est prêt.
32:58À part son petit nez cassé, mais ça va.
33:12Je pensais que Louis Vix m'avait demandé...
33:14On va poser une question.
33:17Bonjour, Amal.
33:19Tu peux surprimer quel bonheur.
33:20Parlez-nous du masque de Kylian.
33:21Est-ce que vous jouez avec, des fois ?
33:22Est-ce que vous le prenez pour voir ce que ça fait ?
33:24Et plus généralement, dans le bus, qui met l'ambiance ?
33:29Qui s'occupe de la musique ?
33:30Et qui est en pole dans la matière ?
33:32Merci bien.
33:33Quand il a réussi, c'est Max.
33:34Dites-vous que j'ai essayé.
33:36Oui, j'ai une photo avec et tout.
33:38Donc oui, on rigole dessus.
33:40Et dans le bus, c'est un peu tout le monde.
33:43Yann, Youssouf, Aurel.
33:47C'est un peu tout le monde.
33:50On ne voit vraiment rien.
33:52On ne voit rien.
33:53C'est dur.
33:54Ça doit être compliqué.
33:59Il y a encore une question ?
34:00Oui.
34:05Oui, Nicolas Legardien de Sud-Ouest.
34:07Pour prolonger un peu sur la partie offensive,
34:10on voit beaucoup de centres qui ne trouvent pas preneur.
34:12Est-ce que c'est quelque chose que vous bossez ?
34:14Tu dis que vous ne faites pas de vidéos.
34:15Mais est-ce qu'à l'entraînement, avec les centreurs,
34:17vous parlez beaucoup sur les zones, etc. ?
34:19Parce qu'on voit beaucoup de centres qui passent devant le but
34:20ou qui ne trouvent personne.
34:21Est-ce que c'est quelque chose
34:22où vous mettez une attention particulière ?
34:24C'est vrai que devant,
34:26c'est un manque de présence devant le but.
34:28S'il y a un attaquant,
34:29il faudrait qu'il coupe plus au premier
34:31ou qu'on ferme plus au deuxième.
34:32C'est vrai que je pense que c'est un manque de positionnement.
34:35Mais les centres sont dans la bonne zone.
34:38Ça serait plus aux attaquants d'être présents
34:40et de nous accompagner.
34:45On se parle avant les matchs, oui.
34:52Merci Randal.
34:53Merci à vous.
34:54Juste un point pour demain,
34:55que ce soit clair pour tout le monde.
34:57La conférence de presse est à 17h au stade de Munich.
35:02Normalement, l'entraînement est au stade officiel à 18h.
35:09On parle d'orage,
35:10donc on vous tiendrait informés.
35:11Mais normalement, c'est prévu comme ça.
35:14Et voilà pour les dernières informations
35:16autour de cette équipe de France
35:17données par le chef de presse Raphaël Raymond.
35:19Conférence de presse conclue par Randal Colomoigny
35:22qui a parlé des déboires offensifs
35:24et qui a également rigolé
35:25sur le fait d'utiliser le masque de Kylian Mbappé.
35:27Il l'a testé lui-même.
35:29C'est très dur, on n'y voit rien.
35:30Il l'a expliqué.
35:31Donc ça va dans le sens de ce que disait Kylian Mbappé.
35:34Et ça explique peut-être les difficultés
35:35du capitaine des Bleus à trouver le chemin des filets.
35:38On fait un petit point sur le programme des Bleus
35:40avec un entraînement à huis clos
35:41sur cette superbe pelouse derrière moi
35:43de la Home Deluxe Arena de Paderborn.
35:45Les équipes de Didier Deschamps
35:46expliquent depuis le début de la compétition
35:48en off que les installations sont superbes, parfaites
35:50pour s'entraîner ici en Allemagne
35:52et pratiquer le meilleur football possible à 7 euros.
35:55Une petite info aussi
35:56au niveau de la présence d'observateurs de la DTN
35:59pour donner des informations
36:01concernant l'adversaire de l'équipe de France, l'Espagne.
36:03Ils seront présents aujourd'hui au camp de base des Bleus
36:06afin de fournir leurs dernières informations.
36:09Ce qu'ils ont pu observer
36:10sur les cinq premiers matchs de l'Espagne lors de 7 euros
36:12afin de fournir à Didier Deschamps
36:14un maximum d'informations sur l'adversaire des Bleus
36:16dans deux jours.
36:17Un match qui arrive très vite pour l'équipe de France.
36:19Demi-finale d'Euro, on le rappelle, contre l'Espagne.
36:21Ce sera à 21h.
36:22Rendez-vous sur BEANSport dès 20h
36:24avec les équipes de Thomas Touroude et Béla Bessebois
36:27ici autour de l'émission d'avant-match.
36:31Un grand rendez-vous à ne pas manquer.
36:34On se retrouve dès demain sur BEANSport
36:38pour cette conférence de presse de veille de match
36:41de l'équipe de France.
36:42Rendez-vous donc épris.
36:43On vous attend et on vous dit une très bonne journée.
36:46A très bientôt.

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