Pour une première, c'est plus que réussi ! Disputée dans l'Aube, autour de Troyes, la 9e étape du Tour de France, celle des chemins blancs, a été extrêmement spectaculaire et restera assurément dans la grande histoire de la Grande Boucle. Cette folle journée a souri aux échappés, et plus particulièrement à Anthony Turgis, qui a enfin décroché la très grande victoire autour de laquelle il tournait depuis des années ! Très costaud physiquement et on ne peut plus lucide dans le final, le coureur de 30 ans a devancé au sprint le Britannique Tom Pidcock (INEOS Grenadiers) et le Canadien Derek Gee (Israel-Premier Tech). Victorieuse grâce à son Francilien, la TotalEnergies renoue ainsi avec le succès sur le Tour de France, chose qu'elle n'avait plus connue depuis 2017 et la victoire de Lilian Calmejane aux Rousses.
Category
🥇
SportTranscription
00:00C'est fou ça, c'est vraiment fou.
00:20C'est fou, ça fait des années que je suis sur le tour, ça fait la 7ème, je voyais
00:34les caméras tourner toujours auprès d'elles-mêmes, je me suis arrêté de tourner un moment,
00:38même avant le Tour de France je disais qu'il faudrait faire un sondage de qui est capable
00:43de, qui pense pouvoir remporter une étape du Tour et je sais que je n'y arrivais même
00:47pas à la moitié mais voilà j'y crois, si je viens au départ d'une course c'est
00:52pour gagner.
00:53J'ai gagné sur tous les niveaux de course, il me manquait juste une roue à la tour.
00:57Et gagner sur le Tour de France c'est le Graal, c'est bien de le finir mais d'en
01:02remporter une, d'en décrocher une c'est incroyable.
01:05Ah oui c'est sûr que des étapes comme ça elles sont incroyables, j'en ai eu une grosse
01:12journée, une très grosse journée et puis j'ai vu le groupe se faire, je savais que
01:17le groupe ne pouvait pas aller loin et voilà il ne fallait pas se démonter face à des
01:21grands champions, je savais que j'espérais aller mettre une grosse cacahuète, c'est
01:26pour ça que j'ai décidé d'organiser un maximum pour éviter toute attaque parce que
01:28je savais que j'étais l'un des plus rapides au sprint et que je pouvais vraiment sortir
01:32une grosse carte au sprint et je visais que ça et je visais que ça, m'emmener, m'emmener,
01:37je voulais qu'ils m'emmènent le plus loin et c'était ma stratégie payante, j'ai mis
01:42un coup de gaz dans un chemin et pour moi c'était même une erreur mais comment résister
01:46quand on a une bonne technique et on sort plus vite que les autres, forcément j'ai
01:50dû mettre un peu la main au panier pour accélérer et peut-être c'est moi qui ai tout déclenché
01:56sans m'en rendre compte et voilà c'était pour aussi juger un peu de l'état de mes
02:00adversaires en même temps donc après c'est au plus malin.
02:03C'est surtout que voilà pour ma part c'est là sur des sprints, on regarde à droite,
02:10à gauche, on se dit je suis en tête, on regarde encore à droite, à gauche, je jette le vélo
02:15mais je suis tout le temps en train de regarder et ça m'est déjà arrivé de me faire sauter
02:19sur la ligne donc tant que vraiment je n'analyse pas que je suis vraiment en tête, c'est incroyable
02:26déjà d'être en tête sur le Tour de France c'est compliqué, c'est super dur, il y a
02:31des gens qui font des choses exceptionnelles, on le voit, l'organisation, ceux qui ont
02:36des mal-distanciés sont sur le vélo, moi je suis assis sur une chaise en train de faire
02:39des interviews mais chacun son moment de gloire, oui oui c'est super voilà, c'est ce qu'on
02:44cherchait, on est venu pour vraiment une victoire d'étape, une victoire de prestige
02:51pour ma part, de classique, j'ai été victime d'une grosse chute avec Wout van Aert à travers
02:58les flancs, j'avais eu des problèmes de côte pendant un mois, j'ai fait les classiques
03:01avec des douleurs aux côtes, ça m'a vraiment réduit et là c'est que complication pour moi.