Julien Odoul, député réelu de l'Yonne, porte-parole du RN, était invité dans l'émission spéciale second tour des élections législatives, ce dimanche 7 juillet, sur CNEWS. Il s'est exprimé à propos des résultats du second tour : «Ce n'est pas une défaite».
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00:00On a eu le droit au pire de la politique, c'est-à-dire au désistement honteux, c'est-à-dire aux alliances des contraires,
00:08à l'élection par des électeurs macronistes de fiché S, comme M. Arnault, le chef de la Jeune Garde,
00:17ce mouvement totalitaire ultra-violent qui malheureusement va soulier l'Assemblée nationale,
00:22qui est élue grâce aux amis de M. Macron.
00:25On a eu le droit à des consignes de vote d'un autre âge, on a eu le droit à une campagne détestable, médiatique,
00:31de peur, de haine, de violence, etc., qui était certainement voulue par M. Macron pour déstabiliser le pays et cette élection.
00:40Et face à cela, je le redis quand même, parce qu'il faut relativiser. Je sais bien que nous souhaitions la majorité absolue.
00:45C'est une déception pour nous, mais surtout pour les Français.
00:47– C'est pas une déception, c'est une défaite.
00:48– Non, c'est une déception, parce que...
00:50– Mais vous ne dites pas défaite, ce soir.
00:51– Non, excusez-moi, parce qu'il y a 25 mois, on était 6 députés, il y a un mois, on était 88, et là, on est entre 140 et 150.
00:58Donc excusez-moi, c'est pas une défaite. On est le seul parti qui augmente l'ombre de siège.
01:02– Oui, mais la semaine dernière, vous étiez aux portes de Matignon, Julien Audoul,
01:04et tous les instituts de sondage vous donnaient la majorité relative tout au long de la semaine.
01:10– Face à l'avancée...
01:11– Personne ne prédisait la victoire, du moins du Nouveau Front Populaire.
01:16Il s'avère que ce soir, les Français ont parlé.
01:18– Bien sûr, mais...
01:19– Parce qu'aujourd'hui, c'est un vote ultra-démocratique, c'est-à-dire, c'est une vague citoyenne également.
01:23C'est une vague rouge, mais c'est une vague citoyenne.
01:25On n'avait jamais vécu ça depuis 1997.
01:28– Je ne dirais pas que c'est une vague rouge, c'est la vague d'une coalition,
01:32d'une coalition d'un nouveau parti qui s'appelle la Renaissance Insoumise,
01:36entre M. Macron et M. Mélenchon, voilà.
01:39C'est ça, la réalité, je suis désolé de le dire,
01:40mais on a assisté à cette coalition pendant une semaine,
01:45des alliances totalement hallucinantes de gens qui se détestaient,
01:48qui ne pensent pas du tout la même chose, qui ont trompé les électeurs.
01:51Et maintenant, la question, c'est de savoir sur quelles bases,
01:54sur quels projets, sur quels programmes, quelles propositions,
01:57c'est quoi, qu'est-ce qui va sortir de cela ?