[#Exclusif] Gabon : Staline Moukanda nous parle de la maladie de son enfant

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00:00Moi c'est mademoiselle Moukanda Staline, je suis la mère du bébé qu'on a mis dans les réseaux sociaux.

00:13Actuellement nous sommes à Zonébori, nous étions internés dans une structure mais ils ont fait de l'erreur mais ça n'a pas marché.

00:32On nous a transféré à mère et enfant, on attend, il a une grosse lésion au niveau de la bouche qui s'est ouverte jusqu'en bas,

00:44ils disent que ça doit être un staphylococcus mais moi ce que je veux c'est que les médecins fassent leur possible pour lui rendre l'usage de sa bouche.

00:57S'ils ne peuvent pas faire ça au niveau du Gabon, que le président nous soutienne pour qu'on aille faire ça même à l'étranger.

01:07Moi mon souhait c'est que mon fils de 4 mois retrouve l'usage de sa bouche parce qu'il est défiguré, la bouche est ouverte,

01:15tout ça depuis le nez c'est ouvert jusqu'en bas et ça fait une semaine que la bouche est ouverte.

01:23Nous sommes sortis le 2 mardi, ça fait quelques jours que le visage de l'enfant est devenu comme ça.

01:41Ça débutait d'abord par une grippe, il ne mangeait pas et le visage est enflé d'un côté.

01:48Je ne sais pas ce que c'était, nous sommes allés à Mélène en consultation, ils nous ont reçu, ils nous ont donné un traitement

01:57mais comme ils n'ont pas de matériel, ils nous ont transféré à Zonébori pour que nous continuions la suite du traitement ici.

02:08Actuellement nous nous trouvons mère et enfant, là où l'enfant est interné, il est sous oxygène.

02:15On a mis les cours de cardiogramme, on attend la suite et je prie Dieu qu'il soit en santé comme avant, c'est ça mon souhait.

02:30Je demande vraiment aux secours pour qu'on puisse lui rendre l'usage de sa bouche et qu'il puisse grandir comme avant.

02:44Moi je me dis que si je travaillais, parce qu'actuellement je ne travaille pas, je suis d'une famille, ma mère ne travaille pas aussi,

02:52si je travaillais peut-être ça devait se passer autrement. J'aurais pu peut-être l'amener à l'hôpital à temps,

02:59mais à cause des moyens, je l'ai gardé à la maison comme ça. Jusqu'à ce qu'il soit maintenant ici interné à mère et enfant.

03:09Je suis la grand-mère du bébé qui aujourd'hui est dans les médias, dans tout ce qui se passe là où on l'a filmé.

03:20Je suis gabonaise, je suis une maçango demi-mongo, je suis banjabi de l'Ebamba, je m'appelle Ndongo Monique.

03:31Nous nous retrouvons dans des situations pareilles parce que nous n'avons pas d'emploi, ma fille ne travaille pas,

03:36elle a deux diplômes, elle est restauratrice, elle est caissière.

03:41Mais n'ayant pas de moyens, nous nous retrouvons aujourd'hui dans des situations compliquées où on demande de l'aide parce que l'enfant est touché.

03:52Les premiers soins, nous sommes allés à Mélène, Mélène nous a reçus.

03:58La suite, on nous a envoyés ici. Le premier jour, quand on nous a demandé de venir ici, il n'y avait pas l'argent pour prendre l'ambulance.

04:08Nous n'avions que 300 francs. J'ai dit à l'enfant, on retourne à la maison.

04:13Nous sommes retournés à la maison et le lendemain, j'ai réfléchi pour voir la voisine et lui raconter vraiment les difficultés que nous avions.

04:22Et cette voisine est venue à la maison, elle nous a filmé et vraiment c'était compliqué.

04:29Et de là, elle a envoyé la nouvelle dans les médias, aujourd'hui on se retrouve ici.

04:38Et par la grâce de Dieu, l'hôpital Jeanne et Boris nous a reçus.

04:44Ils ont mis l'enfant de plusieurs sous oxygène parce qu'on a fait deux jours à la maison après la sortie de Mélène.

04:50On n'avait rien, même pas l'argent du taxi.

04:53Et nous sommes arrivés ici à Jeanne et Boris hier matin.

04:57Jeanne et Boris nous a reçus, ils nous ont donné les premiers soins, ils ont mis l'enfant sous intensif.

05:02Ils ont donné tout ce qu'il y a aujourd'hui, les ordonnances et tout.

05:09Et quelques personnes ont commencé à nous venir en aide.

05:15Parce que moi je suis issue d'une grande famille, mais j'ai été dessus lors du mariage de mon fils, j'ai fait le tour de ma famille.

05:24Je n'ai pas eu vraiment beaucoup de gens qui m'ont soutenu.

05:27Et de là je me suis dit à quoi beau de continuer à aller faire le tour de ma famille,

05:31si déjà dans la joie il n'y a pas de cause, c'est dans la tristesse.

05:36Je verrais qui ?

05:38Donc aujourd'hui nous nous sommes retrouvés ici, c'est déplorable.

05:42J'ai fait 10 gosses, je n'ai pas eu de situation pareille.

05:45Mais aujourd'hui vraiment je suis touchée, je n'ai pas sommeil.

05:49Nous n'avons vraiment pas sommeil parce que l'état où l'enfant se trouve, nous n'implorons que la grâce divine.

05:55Et nous demandons à la nation gabonaise et vraiment le monde entier de nous venir en aide.

06:04Le président de la république qu'il nous vienne aussi en aide parce que vraiment nous sommes une famille déminue.

06:13Je n'ai pas honte de le dire, nous sommes déminues.

06:16Mes enfants ont déjà des bacheliers mais qui n'ont pas d'emploi.

06:19Celle qui est avec moi, elle a fait caisse, elle a fait restauration mais elle n'a pas aussi d'emploi.

06:27Donc vraiment c'est déplorable.

06:29Nous ne vivons pas la grâce de Dieu.

06:32Nous sommes sans ressources.

06:35Venez à notre secours s'il vous plaît, je vous en prie.

06:39Et je voudrais aussi remercier les gens qui nous soutiennent depuis le début.

06:46Quand nous sommes arrivés à Jean-Les-Bourris, qui ont commencé à nous soutenir.

06:50Grâce à eux, vraiment, je garde l'espoir.

06:55Et ils me soutiennent aussi dans les prières.

06:57Ils nous soutiennent aussi dans les prières.

07:00Merci à la Nation Peuple d'Arbonne parce que je sais qu'il y en a des personnes qui ont un coeur en or.

07:09Ils appellent, ils nous soutiennent.

07:12Ce qu'ils ont, ils essaient d'envoyer.

07:15Merci.

07:17Qu'ils nous soutiennent vraiment dans les prières.

07:19Si le peuple est touché, ce n'est pas la grâce de Dieu.

07:27Si Dieu touche les coeurs, les hommes réagissent.

07:32Parce que sans Dieu, nous ne sommes rien.

07:37Merci pour ceux qui ont commencé à nous aider.

07:44Sans leur soutien, nous ne devions pas être ici.

07:49Quand nous étions à Mélène, on a demandé beaucoup de secours dans les téléphones.

07:54On s'est même enquêté pour les ordonnances.

07:57Les ordonnances, c'est dans les dettes. Depuis Mélène, pendant une semaine, nous sommes restés dans les dettes.

08:01Et on se retrouve ici à Jean-Les-Bourris.

08:04Jean-Les-Bourris, vraiment, c'est...

08:06C'est grâce à des Cabouliens de bonne foi que nous sommes ici.

08:09Ils nous ont aidés à payer le taxi, à payer les premiers soins.

08:14Et je les remercie vraiment.

08:16Qu'ils continuent à nous soutenir et que leur maison ne manquera jamais de sel.

08:21Au nom de Jésus-Christ et de Nazareth.

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