• il y a 5 mois
Les tractations à tous les étages se poursuivent ce mardi 9 juillet deux jours après les résultats des législatives qui n'ont pas permis de dégager une majorité claire à l'Assemblée nationale, où les députés de gauche, en quête d'un consensus au sein du Nouveau Front populaire pour gouverner, débarquent en force. Olivier Faure, premier secrétaire du PS, s'exprime à son arrivée à l'Assemblée nationale

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Transcription
00:00Nous sommes dans une situation qui est proprement historique, avec des Françaises et des Français qui sont inquiets, angoissés par une situation où nous avons à la guerre à nos portes, des crises qui se succèdent et où il faut que chacun sache prendre ses responsabilités.
00:14Dans l'histoire des socialistes, toutes celles et ceux qui m'ont précédé dans la fonction que j'occupe aujourd'hui l'ont fait par sens à la fois du devoir et par envie de servir le pays.
00:24J'y suis donc prêt dans les mêmes conditions. Je suis prêt à assumer cette fonction, mais j'y ajoute un codicil, ce sera dans le dialogue avec nos partenaires.
00:33Je ne suis pas d'accord pour que quiconque impose à qui que ce soit son point de vue. Il ne peut pas y avoir pour qui que ce soit une prétention à l'hégémonie, une volonté de s'imposer aux autres sans jamais aucun dialogue.
00:46Le Front populaire ne fonctionnera qu'à une condition, c'est qu'il sache fonctionner au consensus et à la démocratie.
00:53– C'est une question d'un ou deux jours ?
00:55– C'est une question de deux jours. En fait, il n'y a pas, nous ne sommes pas, ce n'est pas que ça met du temps, de toute façon nous ne sommes pas pressés.
01:01Le chef de l'État est à Washington et il est aujourd'hui dans sa volonté de ne pas aller plus vite que la musique.
01:09Donc nous ne sommes pas obligés nous-mêmes de nous dépêcher, mais je crois qu'effectivement il serait sain que nous puissions ne pas laisser un vide s'installer dans lequel le chef de l'État s'installerait.
01:20– Mais justement, si vous mettez beaucoup de temps pour trouver un nom commun, le Président de la République va dire qu'ils ne sont pas d'accord entre eux.
01:25– Mais je ne vous ai pas dit ça, je vous ai dit qu'on se mettrait d'accord.
01:29Je dis simplement qu'il y a aujourd'hui, et c'est naturel, des revendications qui sont portées par les uns et par les autres,
01:35et donc il faut qu'on se mette d'accord sur le moyen de procéder à un échange qui conclut au fait que l'un ou l'autre devienne Premier ministre
01:43parce que nous n'allons pas tous être Premier ministre en même temps.

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