Le coureur français Axel Zingle réagissait après sa 10e place lors de la 10e étape du Tour de France.
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00:00Est-ce qu'il y a beaucoup de satisfaction quand même d'être dans un top 10 sur le Tour de France quand on voit le plateau de sprinteur qu'il y a ?
00:05Ce qui est sûr c'est que c'est génial de pouvoir disputer un sprint et d'avoir sa chance dans une course comme ça, c'est le Tour de France.
00:12On sait que c'est toujours des sprints assez aléatoires, il peut y avoir des chutes, il peut y avoir des surprises.
00:16Donc c'est super motivant, très excitant de pouvoir aller jouer la gagne dans un sprint comme ça.
00:22C'est vrai qu'on s'attendait plutôt à voir Brian devant, aujourd'hui c'était quartier libre chez Cofidis, chacun sprintait ?
00:27Oui c'est ça, il y avait Brian et moi pour le sprint, donc on a essayé de ne pas trop se marcher dessus et de faire un bon sprint.
00:35Je n'ai pas encore vu Brian pour voir comment ça s'était passé pour lui.
00:38Et raconte-nous un petit peu, finalement on n'est pas sur le Tour du Limousin ou les Boucles de la Mayenne, là c'est le Tour.
00:43Qu'est-ce qui fait que sur un sprint avec un plateau comme ça, c'est toujours d'aller chercher mieux aujourd'hui,
00:48quand on voit Esper Félicien qui s'impose à vélo, c'est par Mathieu Van Der Poel par exemple ?
00:51C'est difficile parce qu'autant sur les Boucles de la Mayenne ou le Tour du Limousin je ferais office de tête d'affiche pour le sprint,
00:57là au contraire je suis plutôt le petit pousset, je ne suis pas le courant le plus connu en tout cas parmi les sprinteurs,
01:03donc c'est plus difficile de garder sa place quand on s'appelle Zingley que quand on s'appelle Cavendish.
01:08Donc il faut se battre encore plus et il faut aussi faire un peu preuve de caractère et ne rien lâcher,
01:15parce que sinon ce n'est pas possible, si on est trop gentil on n'arrive à rien là.
01:19C'est vrai que derrière l'écran on ne se rend pas trop compte, c'est vraiment une guerre de placement c'est ça ?
01:22C'est une guerre aussi mentale ?
01:23Oui c'est la guerre, ça fait peur aussi, il y a des vagues, c'est le Tour, gagner une étape sur le Tour ça change une carrière,
01:29donc il y a énormément de motivation chez les coureurs mais aussi beaucoup de nervosité.
01:33Toi personnellement comment tu te sens la deuxième semaine de ce Tour ? C'est ton deuxième Tour de France, comment ça va mentalement aussi ?
01:41Je me sens bien, je n'ai pas forcément commencé le Tour avec les super bonnes sensations mais je sens que je récupère bien de jour en jour,
01:48donc ça c'est intéressant pour la suite et je suis motivé pour les étapes qui arrivent.
01:52Lors de l'équipe tu arrives à trouver ta place avec les différents années de course ?
01:56Oui c'est ça, moi j'ai un profil assez polyvalent donc je peux changer un peu de rôle selon les étapes et selon les objectifs de l'équipe.