• il y a 5 mois
Transcription
00:00à Paris et dans d'autres endroits. Quelle place vous allez faire à toutes ces personnes, notamment celles des quartiers populaires, qui reprochent quand même souvent à la gauche
00:07de les utiliser entre deux tours et de jamais leur faire une place véritablement visible. Parce que quand on regarde la photo de famille
00:13du nouveau front populaire, on ne peut pas dire que les personnes issues de quartiers populaires soient très très visibles. Et pourtant, ce sont celles qui se mobilisent
00:20systématiquement, que ce soit pour la France insoumise ou pour le nouveau front populaire. Donc est-ce que ces personnes vont perdre ce sentiment d'être instrumentalisées
00:28pour collecter des voix et finalement pouvoir être maîtresse de leur destin ?
00:33D'abord, je veux vous dire que vous avez raison sur ce que vous avez dit sur la première photo de famille du nouveau front populaire, qui à mon avis...
00:39Elle m'a un peu éblouie.
00:40Ouais, mais moi aussi. Donc je suis d'accord avec vous.
00:44Ce n'est pas une approche racialiste des choses. La photo m'a éblouie.
00:47Il y avait trop de blanches.
00:49Non, il n'y avait pas de personnes non-blanches.
00:51Il y avait trop de blanches. Ah, cette union s'intéresse fort.
00:55Vous imaginez quelqu'un qui dirait qu'il y a trop de noirs sur une photo ?
00:58Non, mais...
00:59Vous l'imaginez ?
01:01Vous vous rendez compte ?
01:02Vous savez ce que c'est la justice ?
01:03Mais c'est honteux d'entendre ça.
01:05Parler d'anti-racisme, c'est honteux.
01:07Mais c'est du racisme ce que vous faites.
01:08Oh, pauvre petit Charles.
01:09Charles Poussini est victime de racisme anti-blanc.
01:12Je suis sûre que votre pays est absolument torturé par le racisme anti-blanc et que vous avez perdu plein d'opportunités.
01:18Oui, ça me choque un peu.
01:19Quand j'entends qu'une photo...
01:20Vous êtes choqué parce qu'on dit qu'il y a beaucoup de blancs.
01:23Excusez-moi, c'est un langage racialiste, raciste.
01:27Dire une photo, ça m'a ébloui, je trouve ça très choquant, je suis désolé.
01:33Je vais terminer la fraque.
01:35Ce que je veux dire, c'est que c'est important que les personnes qui sont françaises et qui sont non-blancs soient représentées...
01:39Vous pourriez être condamnées pour ça.
01:41C'est le juriste qui vous parle.
01:42Vous pourriez être condamnée pour ça.
01:44Je vous le dis, c'est un juge indépendant qui vous condamnerait pour ça.
01:47Allez-y, Rocaïa Diallo.
01:48Ce que je veux dire, c'est qu'on reproche souvent à la gauche d'avoir une...
01:53Je vous en prie, continuez, c'est tellement honteux.
01:56Franchement, c'est ce que vous êtes en train de dire.
01:59Allez, en avant, s'il vous plaît, Rocaïa Diallo.
02:01On a entendu, on a entendu.
02:04Vous allez pleurer ?
02:06Je suis choqué.
02:07La photo m'a ébloui.
02:08Il est choqué parce qu'on dit qu'en politique française, les personnes non-blanches ne sont pas représentées.
02:12Où voulez-vous en venir ?
02:14J'ai l'impression que j'ai fait pleurer Charles Consigny
02:16parce que j'ai osé dire que dans une formation politique de gauche,
02:19quand on dit que les femmes ne sont pas suffisamment représentées, ça ne vous choque pas ?
02:22Je veux dire, quand on dit qu'il y a quand même une loi en France
02:25qui donne un pourcentage de parité pour les femmes.
02:28Il y a des lois qui ordonnent à des entreprises de représenter...
02:31Vous êtes pour des quotas ethniques ?
02:33Je suis pour une représentation juste de tous nos concitoyens, quelle que soit leur race.
02:36C'est juste du racisme.
02:37Mais bon, continuez, c'était passionnant votre question.
02:40Vous êtes ridicule, Charles.
02:41A la base, vous vouliez poser une question.
02:44C'est scandaleux de dire...
02:46Je n'aime pas les gens qui s'appellent Charles.
02:48Vous imaginez le raisonnement inverse ? Mais quel honte !
02:51Vous imaginez le raisonnement inverse ?
02:52Vous allez pleurer, là ?
02:53Non, je suis juste choqué, mais je ne vais pas pleurer.
02:55Rokhaya Diallo, allez-y, posez votre question à Manuel Bompari, s'il vous plaît.
02:59Je ne suis pas à chialer sur le plateau télé.
03:01C'est ce que vous faites, en fait.
03:02Depuis tout à l'heure, vous pleurez.
03:03Continuez, je vous en prie.
03:04Je suis choquée, je suis choquée.
03:05Allez-y.
03:06Je ne souhaite plus dialoguer avec vous.
03:08Je ne pensais pas que j'allais vous choquer en disant simplement
03:10que la photo de famille du Nouveau Front Populaire ne représentait pas la France
03:14et la photo de la France telle qu'elle est.
03:15Quand on fait cette observation pour dire qu'il n'y a pas suffisamment de femmes
03:19ou qu'il n'y a pas, par exemple, de personnes qui sont handicapées,
03:21c'est une observation qui peut être mesurée par des mesures légales.
03:26Il y a des lois sur la parité,
03:27il y a des lois sur la présentation des personnes en situation de handicap.
03:29Et c'est vrai que la gauche a un programme antiraciste,
03:32mais est toujours incapable de mettre en avant des personnes non-blanches.
03:36Et ça fait pleurer, effectivement, à ma gauche qui est en fait à ma droite.
03:39Moi aussi je pleure.
03:40Mais je trouve ça incroyable.
03:41Vous vouliez peut-être interpeller Manuel Bompard.
03:44Non, mais j'étais en train de...
03:46C'est incroyable.
03:47Franchement, je suis...
03:48Vous avez des Kleenex pour Charles ?
03:50Je ne comprends pas.
03:51En plus, vous avez une espèce de joint morbide.
03:53Non mais arrêtons là.
03:54Je pensais que vous m'avez blessée.
03:55Vous m'avez juste choquée parce que vous tenez des propres bras, c'est tout.
03:57Mais non, mais c'est...
03:58Je ne comprends pas très bien.
03:59Mais non, vous êtes en train de pleurer depuis tout à l'heure.
04:01Mais non, mais arrêtez de dire que je pleure.
04:02Mais vous pleurnichez.
04:03Stop.
04:04Vous devriez arrêter.
04:05C'est ridicule.
04:06Vous devez m'arrêter parce que là ça devient vraiment stérile et inaudible et ennuyeux.
04:09C'est génant quand même.
04:10C'est de sentir à la suite d'un propos raciste une telle animosité personnelle, une espèce de haine de votre part.
04:17Allez, c'est bon.
04:18Stop.
04:19La réponse de Manuel Bompard, s'il vous plaît.
04:21On arrête là et on avance après.
04:23C'est honteux.
04:24Charles, stop.
04:25Il n'y a personne ici de la haine.

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