Retrouvez le replay de l'Équipe de choc du 10/07/2024.
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SportTranscription
00:00Musique
00:15Bienvenue dans l'équipe de choc, un petit peu tristoune quand même cet après-midi
00:19après l'élimination de l'équipe de France en demi-finale de l'Euro.
00:22Ils ont fait illusion les bleus une dizaine de minutes avant d'être démasqués.
00:27Voilà, c'est la une du journal l'équipe.
00:29On va tâcher de vous redonner le sourire quand même.
00:31On va débriefer ensemble cet échec contre l'Espagne.
00:33Et puis on fera le tour du reste de l'actualité.
00:35Je vous présente le casting à ma droite.
00:37Pierre Bouby, Julien, Alian.
00:39Comment ça va les garçons ?
00:41Pas fou. Pas de bol de bois quand même.
00:43Pas la grande fin.
00:45A ma gauche, Erwann Abotret, Thomas Bonavant.
00:47Ça ne va pas tellement mieux ?
00:49Le déchant va partir donc tout va bien.
00:51Ce côté d'attaque me fait penser un petit peu à William et Yamal.
00:54Je trouve qu'il y a un peu de créativité.
00:56Il y a la jeunesse.
00:58La classe biberon de l'équipe de Chauffe.
01:00Il faut arrêter, il est là sur les cheveux.
01:02Oui c'est vrai, toujours aussi Chauffe.
01:04On va quand même saluer nos envoyés spéciaux qui sont précieux.
01:06Et qui sont souvent en Allemagne.
01:08Pour voir ce qui se passe sur la planète bleue.
01:10Jérémy Jardin-Groux est encore à Paderborn.
01:12Jusqu'à demain, accompagné de Charlie Ford devant l'hôtel des Bleus.
01:15Climat un petit peu morose dans le groupe on l'imagine au lendemain de cette défaite.
01:18Erwann ? Erwann ?
01:20Oui, ambiance Mossad.
01:22On est devant l'hôtel des Bleus.
01:24Les Bleus ne sont plus là.
01:26On aura l'occasion de revenir sur le programme de leur journée.
01:28Mais depuis le coup de sifflet final, c'est une ambiance très morose.
01:30Des mauvais soirs.
01:32Dès le coup de sifflet final, les joueurs se sont effondrés pour certains.
01:34L'image de Jules Koundé qui était très abattu.
01:36Yann Mbappé qui marchait seul.
01:38Qui après en interview nous a confié qu'il estimait qu'il avait fait une mauvaise compétition.
01:43Que les Bleus avaient été pas bons non plus.
01:46Griezmann lui s'est projeté un petit peu sur 2026.
01:49En disant qu'il avait envie de continuer.
01:51Et puis pour Olivier Giroud par exemple, c'était sa dernière compétition.
01:54Donc nouvelle histoire qui s'ouvre.
01:56Et la bataille du Spring Cup pour les Bleus c'est terminé.
01:58Donc ils ne sont plus dans leur hôtel.
02:00On va en parler de Kylian Mbappé dans cette émission.
02:02Mais d'abord, il laisse un petit goût amer quand même cet euro.
02:05Parce qu'on sort en demi.
02:07C'est censé être quelque chose de positif.
02:09Et puis finalement on en ressent avec des émotions essentiellement négatives.
02:11Il n'y a même pas eu d'émotion.
02:13Qu'elle soit positive ou négative en fait.
02:15Moi je suis désolé.
02:17A aucun moment j'ai cru que cette équipe de France pouvait aller au bout.
02:21Et régulièrement, que ce soit ici ou même en regardant les matchs.
02:24On s'est toujours dit que la première équipe qui n'allait pas avoir peur.
02:28Qui allait vraiment jouer son football face à cette équipe de France.
02:31Allait s'imposer.
02:33Et hier prenez le mot que vous voulez.
02:35Mais leçon, démonstration.
02:37Mettez ce que vous voulez dans le dictionnaire.
02:39Mais c'est ce qui s'est passé hier.
02:41C'est que l'équipe de France s'est trompée sur une équipe qui joue tout simplement au football.
02:44Sans en plus produire un football extravagant.
02:47Comme on a pu le voir peut-être sur la face de Poules ou face à l'Allemagne.
02:50Ils n'ont pas eu besoin les Espagnols de pousser leur football au maximum.
02:53Pour disposer de cette équipe de France.
02:55Ils se sont fait surprendre dans les dix premières minutes.
02:57Ils n'ont pas paniqué.
02:59Ils ont mis deux banderilles de part aussi la classe individuelle de leurs joueurs.
03:02Et chaque joueur savait pertinemment ce qu'il avait à faire.
03:05Pas de plan anti-Mbappé.
03:06On va le laisser jouer.
03:07Il va se cramer tout seul face à un mec qui jouait contre Zidane et Beckham.
03:10C'est Ressus Navas.
03:11Je parle des joueurs évidemment.
03:13Il est plus vieux que le daron de l'Aminyama, le Navas.
03:16On en parlera plus tard.
03:18Mais cette équipe de France part par la toute toute petite porte.
03:22Et de toute façon même s'il avait gagné, ça ne serait pas resté dans les annales non plus de l'histoire du football.
03:26C'est un peu ce qu'on se disait.
03:27Si vous devez choisir un mot pour décrire votre état d'esprit.
03:29Un mot.
03:30Ce serait quoi ?
03:31Ennuyeur.
03:32Un mot.
03:33J'en connais pas beaucoup mais là quand même.
03:36Ton émotion principale.
03:38J'ai dit fini à faire.
03:40C'est bâclé.
03:41Un euro bâclé moi je trouve.
03:43Désabusé.
03:44Tu cherches un mot.
03:45Désabusé c'est pas mal.
03:46Rien.
03:47Bâclé je sais pas.
03:48Parce que bâclé ça veut dire que t'as rien préparé.
03:52Il a préparé un truc.
03:53Mais moi ce que je vois c'est que.
03:54T'as compris ?
03:55Ouais ouais mais.
03:56Je vais te dire inutile.
03:57J'ai seulement compris.
03:58Mais c'est surtout qu'elle est pas attachante cette équipe.
03:59Attends elle dit un mot.
04:00Moi je dis qu'un mot.
04:01Vous êtes tous en train de parler.
04:02Non mais un mot après tu peux développer.
04:04Pourquoi t'as choisi ce mot là ?
04:05Tu connais pas encore le métier.
04:06Amateur.
04:07On s'est pas attaché à cette équipe là.
04:09Il y a le fond et la forme.
04:11Quand t'enlèves complètement la forme.
04:13Le fond il doit t'amener à gagner.
04:15Le problème c'est que là quand tu gagnes pas.
04:17Et c'est le retour de bâton qu'on peut avoir sur des champs.
04:19Déjà on perd au Qatar en finale.
04:22Le scénario fou.
04:24Les émotions qu'on vit sur les 25 dernières minutes.
04:26Sauve un peu les meubles.
04:29Mais au final là il n'y a pas ça.
04:31Là il y a zéro émotion.
04:33Thomas l'a dit.
04:34Et puis je te dis on s'attache pas.
04:35On s'est attaché à qui ?
04:36Si on a été content de voir que Koundé fait un bon euro.
04:38Alors qu'on lui est tombé dessus.
04:39On est content de voir que.
04:40De croire qu'on a un nouveau super gardien avec Mike Maignan.
04:42Voilà.
04:44Mais on n'a pas vibré.
04:46Moi honnêtement je te le disais en préparant l'émission.
04:48Moi quand hier l'équipe de France y perd.
04:50J'ai l'impression que c'était mon équipe de coeur qui perd le dimanche soir.
04:52En prime time.
04:53En championnat.
04:54Oui son pousse de saveur quoi.
04:55Ça m'a fait un peu.
04:56Ça m'a ennuyé un petit peu.
04:57Puis hop je suis très vite passé à autre chose.
04:59Voilà.
05:00Alors d'habitude l'équipe de France quand elle fait sortir d'une grande groupette.
05:02Tu dors pas de la nuit.
05:03Tu l'as mauvaise.
05:04Moi je dis bâclé.
05:05Parce que je trouve qu'il y a eu un manque criant de préparation.
05:07Et d'ambition en fait.
05:10J'enfonce une porte ouverte.
05:12Mais quand je vois ce qui a été préparé avec Didier Deschamps et l'effectif qu'il a.
05:17Je me dis déjà un qu'il n'a pas optimisé ce qu'il avait sur le banc.
05:20Qu'il a bâclé un peu ses principes par rapport à ce qu'il fait d'habitude.
05:24On me parle depuis le début que Didier Deschamps c'est important d'être bon en Ligue des Champions pour intégrer l'équipe de France.
05:29Et qu'à Mavinga qui a fait une finale dont tout le monde se rappelle.
05:31Mais par contre il n'a pas vu le jour sur les matchs.
05:33Donc moi je me pose un peu des questions.
05:35Et bâclé dans le travail.
05:37Moi ce que j'ai vu de Didier Deschamps sur 7 euros c'est.
05:39On est solide devant démerdez-vous.
05:41Faites ce que vous pouvez.
05:42Si on arrive à marquer tant mieux.
05:43Si on ne marque pas.
05:44On ira aux pénaltys en améliant.
05:45C'est exactement ce que j'ai vu de 7 euros.
05:47Donc si ça ce n'est pas du travail bâclé.
05:49En Espagne j'ai vu du travail.
05:51En Allemagne j'ai vu du travail.
05:53Peut-être qu'ils sont sortis.
05:54Mais au moins tu vois des choses.
05:55Tu vois quelque chose préparé.
05:56Avec des circuits préparés.
05:59Des choses.
06:00Dembélé a fait 800 centres.
06:01Il y a un mec.
06:02Un poteau dans la surface de réparation.
06:04Il n'y a jamais personne à trouver.
06:05Et j'ai regardé le match une deuxième fois.
06:07Il fait trois centres.
06:08Où il y a quelqu'un qui doit être dans ces zones-là.
06:10Donc moi je veux bien lui impliquer plein de choses.
06:12Non mais il n'y a pas que Mbappé.
06:14Il y a aussi la projection.
06:15Aussi les milieux de terrain qui auraient dû être là.
06:17Je pense que le choix de Kanté a été bon dans un premier temps.
06:19Kanté très bien les deux premiers matchs.
06:21Mais sur le troisième.
06:22Didier Deschamps doit être en mesure de se dire.
06:24Rabiot revient de blessure.
06:25Ça va être compliqué.
06:26Kanté il va être dans le dur.
06:27Ça il est censé l'anticiper.
06:29Et peut-être faire confiance à son banc.
06:31Là ce n'est pas du tout ce qui s'est passé.
06:32Il a cramé tout le monde.
06:33Je vais aller voir Jérémy.
06:34Parce que lui il a passé beaucoup de temps avec cette équipe de France.
06:37Beaucoup de temps au plus près des Bleus.
06:39Ce qui ressort souvent.
06:40C'est qu'on a du mal à s'attacher à cette équipe.
06:42On a du mal à s'identifier.
06:44Comment toi tu le ressens depuis l'Allemagne ?
06:50Oui c'est vrai qu'on aura manqué un peu de vibration dans cette compétition.
06:54Parce que contrairement aux compétitions d'avant.
06:56On sait que le beau jeu ne sera pas forcément là dans ces matchs.
07:00Mais il y a la victoire parfois qui est belle.
07:02Avec des scénarios comme face à l'Argentine en 2018.
07:04Le 4-3.
07:05Tout le monde s'en rappelle.
07:06Même le 1-0 face à la Belgique.
07:07C'est le but d'Umtiti.
07:08Où il casse la démarche.
07:09Ça c'est des histoires incarnées par des joueurs.
07:11Et on a manqué un petit peu de ça.
07:13Simplement quand même.
07:14Je pense que ce match face à l'Espagne.
07:15On s'en souviendra.
07:16Parce qu'on a eu un frisson au début du match.
07:18Quand on voit que Mbappé enlève son masque.
07:20Il n'a jamais porté son masque lors de ce match.
07:22Il fait des accélérations juste devant.
07:24On sent qu'il y a une attitude.
07:25Il est en train d'incarner quelque chose.
07:26Il fait une passe décisive.
07:27Ça part très bien.
07:28Avec un match pour la première fois.
07:29Avec une énorme intensité.
07:30Et où les Bleus sont très concernés.
07:32Sur le début du match.
07:33Après ils se sont effondrés.
07:34Parce que c'était trop compliqué.
07:35Là on a cru qu'il y avait une belle histoire à nous raconter.
07:37Mais après on en a manqué.
07:38Globalement incarné par des joueurs.
07:39Y'a Koundé effectivement.
07:40Pour lui c'est une confirmation.
07:42Maignant.
07:43Mais derrière on manque d'incarnation par les joueurs.
07:45Ou par les matchs.
07:46Par des belles victoires.
07:47Même si on sait qu'il n'y a pas le beau jeu.
07:48Parfois c'est des belles victoires qui nous ont emportés sous des champs.
07:51Au niveau de l'émotion sur le match d'hier.
07:53Pierre Boubi n'est pas tout à fait d'accord avec toi.
07:55Sur le match d'hier.
07:56Moi j'ai eu zéro émotion.
07:57Quand il y a un but à la neuvième minute.
07:59Sur un centre d'Imbappe.
08:00Et le galette tête de Colomboigny.
08:01T'as pas d'émotion ?
08:02Surtout que juste avant.
08:03Colomboigny il s'est mangé la pelouse.
08:04Oui.
08:05Faut pas oublier que juste avant aussi.
08:06Y'a Ayamal qui envoie une galette à Ruiz.
08:07Et il le met pas.
08:08Et on sait très bien à quoi on va s'attendre derrière.
08:11Moi j'ai vécu une première mi-temps de régalade de football.
08:14Une première mi-temps régalade ?
08:15Y'a des 2-1.
08:16Y'a des buts.
08:17Enfin les gars.
08:18On parle d'émotion.
08:19Je suis pas en train de passer mon mauvais d'état.
08:21Je te parle d'émotion.
08:22Oui mais d'accord.
08:23Mais toi t'as ressenti des choses.
08:24Moi j'en ai pas ressenti.
08:25Après peut-être que c'est différent.
08:26Non mais je m'attendais.
08:27J'ai pas senti l'Espagne en difficulté une seule seconde.
08:31Y'a ce but qui vient de nulle part.
08:32Avec un déplacement de Colomboigny dans la surface.
08:34C'est peut-être la seule occasion qu'on a.
08:36Ensuite on a fait un taureau.
08:38On était au milieu d'un taureau.
08:40Je pense avoir vu le match.
08:42Et à aucun moment je me suis dit…
08:43C'est ce que le journaliste l'écrit aussi.
08:44Bah ouais mais c'est…
08:45Les émotions on m'en parle.
08:47Mais je m'attends plus à rien depuis le début de l'Euro.
08:49En fait y'a le premier match qui m'a plu.
08:51Dans les intentions.
08:52A partir de la suite.
08:53Mais en fait Didier Deschamps parle que le résultat c'est le plus important.
08:58Bah j'ai regardé le résultat.
08:59Tu peux rien analyser.
09:00Y'a un but de Colomboigny sur une frappe qui tire dans la terre avec Vertonghen qui
09:04c'est contre son camp.
09:05Tu veux analyser quoi ?
09:06Ils ont rien fait.
09:07Donc je veux bien essayer de trouver des émotions.
09:09T'as intérêt de les chercher.
09:11Franchement on regarde des replays.
09:12On est d'accord.
09:13On est d'accord.
09:14Compliqué.
09:15Jérémy Jeannin-Gros juste avant de te quitter.
09:16Est-ce que tu peux nous donner la suite du programme pour les Bleus ?
09:20Bah alors c'est plutôt ce qui s'est passé dans cette journée.
09:23Les Bleus ont quitté leur camp de base ici à Bad Lipspring.
09:26On se trouve avec Charlie Fort-Boursereau.
09:28Ils ont pris un vol à 14h à Paderborn.
09:31C'est la ville où ils s'entraînaient.
09:32Vous savez c'est là qu'on était basé aussi.
09:34On vivait les entraînements et les conférences de presse.
09:36Donc décollage 14h.
09:38Ils sont arrivés aux alentours de 15h au Bourget.
09:41Donc à Paris.
09:42Avant chacun de prendre des destinations différentes.
09:45Ici on a une ambiance un petit peu de déménagement.
09:47Parce qu'il reste encore quelques intendants qui débarrassent les machines de musculation.
09:52Ou encore quelques affaires qui sont restées.
09:55Donc on est sur une fin d'histoire ici à Bad Lipspring.
09:58Et puis pour certains joueurs comme Mbappé ça va aller très vite.
10:00Parce que dès mardi prochain il a sa présentation au Real Madrid.
10:04Donc voilà des destinations différentes pour les joueurs.
10:06Des vacances pour certains.
10:07Et puis pour Mbappé par exemple ça va très vite continuer.
10:10Merci Jérémy Jeannin Gros.
10:11On te libère.
10:12Merci à Charlie Fort-Boursereau qui est avec toi aussi.
10:14C'est le départ en vacances pour certains joueurs.
10:16Et puis après le retour en club.
10:18On va marquer une petite pause.
10:19Et puis on revient parler de l'équipe de France mais de rugby.
10:21Cette fois-ci c'est l'événement du jour sur la chaîne.
10:23Le 15 de France affronte le rugby à 19h.
10:26Dans un contexte assez lourd.
10:27Benoît Cossé, Olivier Magne au commentaire.
10:29On en parle dans quelques instants.
10:30A tout de suite.
10:34On est de retour sur le plateau de l'équipe de choc.
10:36Les Bleus de Didier Deschamps ne disputeront pas la finale de l'Euro.
10:39Il n'y aura pas eu d'étincelle face à l'Espagne hier soir.
10:42Et l'heure est au bilan.
10:43Compétition ratée pour le capitaine Kylian Mbappé.
10:45Faut-il s'alarmer ?
10:46On se posera la question avec Erwann Abautrette, avec Thomas Bonavant,
10:49avec Pierre Bouby et avec Julien Allian.
10:51Mais d'abord c'est plein d'espoir.
10:53Jingle.
11:04Et l'Euro des Bleus, c'est terminé.
11:06Oui, battu hier en demi-finale par l'Espagne.
11:08Défaite 2 buts à 1 devant 62 000 spectateurs à l'Allianz Arena de Munich.
11:12L'ouverture du score dans le premier but dans le jeu des Bleus
11:14grâce à Randall Koloumoigny.
11:16Après ce centre de Kylian Mbappé.
11:18Mais quel bel Euro à la 21e minute.
11:21Le chef-d'oeuvre de la rencontre, il est signé Yamin Lamal.
11:2416 ans.
11:25Retenez bien son nom, Yamin Lamal.
11:27Frappe de 25 mètres enroulée, poteau rentrant.
11:29Ça permet à l'Espagne d'égaliser.
11:314 minutes plus tard, même pas.
11:33Dani Olmo qui va s'amuser avec Romain Lachambine dans la surface.
11:35La frappe qui est croisée.
11:37C'est Jules Koundé qui marque contre son corps.
11:39Mais finalement, il est bien attribué à Olmo.
11:41Puisque le tir a été cadré.
11:42Et puis là, vous avez vu, il a eu seule l'occasion de Kylian Mbappé qui aurait pu égaliser.
11:44Mais c'est dans les tribunes.
11:46Mais on va en reparler à 16h20 dans l'émission.
11:48On va filer maintenant aux Etats-Unis.
11:50Parler un petit peu de la Copa América.
11:52Avec l'Argentine qui file en finale de la Copa América.
11:55Le tenant du titre a battu le Canada 2-0 hier.
11:57L'ouverture du score pour Liana Alvarez.
11:59Apprécier le contrôle de l'attaquant de City.
12:01Qui passe devant le défenseur canadien.
12:03Avant de tirer entre les jambes du gardien.
12:05Et d'ouvrir le score.
12:07On est à la 22ème minute.
12:09Mais la passe de De Paul aussi.
12:11Et bien dosé parfaitement dans la course du joueur de City.
12:13Moi j'ai adoré son contrôle avant de finir.
12:15Léo Messi dans cette rencontre.
12:17Et bien il va retrouver De Paul.
12:19De Paul qui va tenter la remise sur Messi.
12:21Mais c'est pas terminé.
12:23Fernandez la frappe.
12:25Et qui est sur la trajectoire.
12:27De Paul qui est en position de hors-jeu.
12:29Il marquera son 109ème but avec l'Albi Céleste.
12:31L'Argentine retrouvera en finale.
12:33Le vainqueur de Colombie-Uruguay.
12:35Ce match c'est dans la nuit.
12:37De dimanche à lundi pour la finale.
12:39Et Colombie-Uruguay c'est cette nuit.
12:41Savoir si Ramos ou Bielsa ira en finale de la Copa América.
12:43Des nouvelles maintenant de Kevin Mayer.
12:45Qui a été touché à une cuisse.
12:47Souvenez-vous.
12:49C'était dimanche lors du meeting de Paris.
12:51A Charlétie.
12:53Le déclin lunaire souffrait d'une lésion importante.
12:55Il compromet sa participation au jeu de Paris.
12:57Il a posté un message peu rassurant.
12:59Sur ses réseaux sociaux ce matin.
13:01Ça paraît infaisable.
13:03Au vu de la blessure.
13:05On va voir si mes techniques.
13:07Plus celles des meilleurs experts de Paris.
13:09Peuvent prouver le contraire.
13:11Mais ça ne sent pas bon.
13:13Sa compétition démarre le 2 août.
13:15Contre Lamont est lancée pour Mayer.
13:17Mais on ne s'attend pas à des miracles.
13:19Du rugby maintenant.
13:21Avec l'équipe de France.
13:23Demi-finale de la coupe du monde.
13:25Les joueurs de Sébastien Calvet.
13:27Se sont posés 29 à 11.
13:29Contre les Galois.
13:31Bonus offensif à la clé.
13:33Malgré des conditions de jeu assez catastrophiques.
13:35Notamment à cause de la pluie qui a bien dégradé la pelouse.
13:37Comme vous le voyez sur ces images.
13:39Oani Bosmorin.
13:41Il a signé un doublé dans cette rencontre.
13:43Vous avez vu son premier essai à la 8ème.
13:45Paul Lacombe.
13:47Qu'on avait reçu dans l'émission il y a quelques jours.
13:49Le talonneur.
13:51Il va mettre un essai.
13:53Il va aplatir tout près des poteaux.
13:55Le doublé pour Oani Bosmorin.
13:57Après un beau travail de Fabien Brauboiry.
13:59Dimanche.
14:01C'est la demi-finale.
14:03A 18h50.
14:05Contre les Baby Black.
14:07La Nouvelle-Zélande.
14:09Des nouvelles du 15 de France.
14:11Qui affronte ce soir sur la chaîne l'équipe.
14:13A partir de 19h.
14:15Le rugby.
14:17Ce match sera commenté par Olivier Veyne et Benoît Cossé.
14:19Mais avant d'évoquer le match.
14:21On va sortir du terrain.
14:23En vous proposant les images.
14:25De l'arrestation d'Oscar Gégou.
14:27Et Hugo Auradou.
14:29Arrêté en Argentine à la suite d'une plainte pour agression sexuelle.
14:31L'effet présumé aurait eu lieu.
14:33Dans la nuit de samedi à dimanche.
14:35Juste après la victoire contre l'Argentine.
14:37Hier la procureure générale chargée de l'affaire.
14:39A indiqué qu'il existait des éléments convaincants.
14:41Et des lésions compatibles avec le récit de la victime.
14:43Les deux joueurs.
14:45Ne nient pas le rapport sexuel avec la plaignante.
14:47Ils assurent que le rapport a été consenti.
14:49Benoît.
14:51Le contexte est très lourd.
14:53Avant ce match contre l'Uruguay.
14:55Avec des joueurs qui ont passé deux nuits en garde à vue.
14:57Qui vont être transférés.
14:59Du côté de Mendoza.
15:01Avec les forces de l'ordre d'Argentine.
15:03Le président de la fédération française.
15:05Florian Grille.
15:07Le vice-président.
15:09Jean-Marc Lhermé.
15:11La délégation qui est allée en Uruguay.
15:13Pour jouer ce soir.
15:15Avec le staff de l'équipe de France.
15:17Des joueurs qui sont marqués.
15:19Voir en état de sidération.
15:21État de choc.
15:23Qui vont avoir du mal.
15:25A être à 100%.
15:27Qu'ils ont envie de jouer ce match.
15:29Après tout ce qui s'est passé.
15:31Envie, je ne suis pas sûr.
15:33Il faut savoir que dans l'équipe de France.
15:35Il y a des joueurs qui vont enfiler le maillot.
15:37De l'équipe de France.
15:39Pour la première fois de leur vie.
15:41C'est un rêve d'enfant.
15:43De l'ambiance générale.
15:45Autour de ce match.
15:47Après la question qui se pose.
15:49Que beaucoup ont posé.
15:51Fallait-il jouer ce match ?
15:53Est-ce que la question s'est posée de l'annuler ?
15:55La question s'est posée du côté français.
15:57Mais à un moment donné.
15:59On ne peut pas manquer de respect à l'Uruguay non plus.
16:01Il faut bien comprendre que pour l'Uruguay.
16:03Ce match est un match historique.
16:05Recevoir une grande équipe comme l'équipe de France.
16:07C'est une fête.
16:09On a vu hier une conférence de presse.
16:11Le président de la Fédération Uruguayenne.
16:13Qui vous dit que c'est un moment exceptionnel.
16:15Que c'est magique.
16:17Que c'est la fête.
16:19Et de l'autre côté.
16:21Une délégation française qui débarque.
16:23Et qui porte un poids énorme sur les épaules.
16:25Donc on ne peut pas non plus punir les Uruguayens.
16:27Pour les problèmes rencontrés par l'équipe de France.
16:29Il y a un engagement qui a été pris.
16:31Le match.
16:33On va le tenir.
16:35Par rapport au respect qu'on doit à la Fédération Uruguayenne.
16:37C'est ce que vont faire les joueurs de l'équipe de France.
16:39Et comment ils vont être les joueurs.
16:41Et qu'ils sont en état de le jouer à 100%.
16:43Ce France-Uruguay, ça vaut quoi ?
16:45Si tu devrais comparer un match de foot.
16:47Ce serait quoi l'équivalent ?
16:49Bonne question.
16:51Ce n'est pas un France-Uruguay-Foot.
16:53Mais on rappelle que ça a été une opposition.
16:55Qui a été serrée pendant la Coupe du Monde.
16:57Ça a été le match bascule de la Coupe du Monde.
16:59Où justement on avait fait tourner l'effectif.
17:01Et la France s'était opposée.
17:03C'est 27-12 sans marquer le bonus.
17:05Ça peut être une opposition serrée.
17:07Ça peut être un véritable match piège pour l'équipe de France.
17:09Alors le comparer avec le foot.
17:11Je ne sais pas moi.
17:13Tiens un match France-Slovénie par exemple.
17:15Un France-Slovénie ?
17:17Attention l'Uruguay.
17:195 participations à la Coupe du Monde.
17:21C'est une équipe qui a quelque chose en plus.
17:23On a quelques joueurs qui jouent dans notre championnat.
17:25Que l'on connait.
17:27Ce n'est pas n'importe quoi.
17:29Sauf que c'est un tout petit pays.
17:31Une toute petite fédération dans un petit stade champêtre.
17:33Et puis avec une équipe de France j'ai dit.
17:35Qui vont débuter.
17:37Qui ne va pas être à 100%.
17:39Donc on peut avoir un match équilibre.
17:41La compo va s'afficher.
17:43Est-ce que tu peux nous dire quels joueurs en particulier il va falloir surveiller ?
17:45J'ai envie de dire un peu tous.
17:47Un peu tous.
17:49Parce qu'il y a ces joueurs-là.
17:51Normalement aux yeux de Fabien Galtier.
17:53Alors si Fabien Galtier arrive à regarder le match.
17:55Évidemment correctement.
17:57Parce que lui aussi est très affecté.
17:59Mais ces joueurs-là doivent se montrer aux yeux du staff.
18:01Donc tous ils vont avoir envie de se montrer.
18:03Les joueurs les plus antiques seront le numéro 8 de l'ASM.
18:05Qu'on avait suivi avec les U20.
18:07On attend de voir Baptiste Jauneau.
18:09Qui devrait faire une entrée en jeu au poste de numéro 9.
18:11La charnière Couillou-Berdeux.
18:13Qui est la charnière de Lyon.
18:15Et puis il y a des joueurs comme Léon Dary-Carrère.
18:17Par exemple le numéro 12.
18:19Parce qu'on parlait tout à l'heure des U20.
18:21Qui vont jouer la demi-finale contre la Nouvelle-Zélande.
18:23Léon Dary-Carrère devrait être avec l'équipe de France U20.
18:25Mais Fabien Galtier a dit non.
18:27Je te veux avec moi.
18:29C'est un gamin qui a tout juste 20 ans.
18:31Qui va débuter et qui enfile le maillot de l'équipe de France.
18:33Merci beaucoup Benoît d'avoir été avec nous en plateau.
18:35Rappelle-nous un petit peu l'heure du rendez-vous.
18:37Avec qui tu commentes ?
18:39Je commente avec l'énormissime Olivier Magne.
18:41Qui sera là de retour.
18:43Charly Magne.
18:45Charly.
18:47Qui sera là pour nous faire vivre cette rencontre.
18:49C'est à 19h pétante.
18:5118h50 la prise d'antenne.
18:5319h pétante le coup d'envoi.
18:55Pour voir dans quel état se trouve l'équipe de France.
18:57Face à de valeureux Uruguayens.
18:59Je vais vous raconter l'histoire des survivants.
19:01Il y aura un peu d'expertise.
19:03Parce qu'Hugo Bonneval c'est moyen quand même.
19:05Hugo Bonneval qui est actuellement sur les terrains de golf.
19:07Et qui est actuellement sur les terrains de golf.
19:09On ne tire pas sur ceux qui ne sont pas là.
19:11Bien sûr que si.
19:13Merci Benoît.
19:15Je te laisse y aller ?
19:17Tu veux que je te raccompagne ?
19:19Écoutez volontiers oui.
19:21C'est très bien que je ne peux pas bouger.
19:23Retour sur l'élimination des bleus.
19:25En demi-finale de l'Euro de football hier soir.
19:27Coaching raté, cadre transparent.
19:29Et puis un Kylian Mbappé limité.
19:31On va s'arrêter là-dessus.
19:33Voici 4 choses à savoir avec Julien.
19:35Sur le capitaine de l'équipe de France.
19:37Son Euro qui a été catastrophique pour Kylian Mbappé.
19:39C'est 1 but sur pénalty.
19:41Une passe décisive.
19:43On l'a vu hier contre l'Espagne.
19:45Ce semble pour Colomogny.
19:47La moyenne de l'équipe.
19:493,8 sur 10.
19:51C'est clairement insuffisant pour le capitaine des bleus.
19:5323 tirs dans le jeu sans marquer.
19:55Il a reconnu hier après le match.
19:57Il n'a pas été bon.
19:59Il a raté sa compétition.
20:01C'était au micro de Sébastien Tarago.
20:03Difficile à les rater.
20:05On avait l'ambition d'être champion d'Europe.
20:07J'avais l'ambition d'être champion d'Europe.
20:09On ne l'est pas.
20:11À partir de ce moment-là, c'est une compétition ratée.
20:13En fin de match, je dois au minimum cadrer.
20:15Je pense qu'un joueur de ma qualité doit marquer.
20:17Au final, le football, il ne faut pas trop le compliquer.
20:19Tu es bon ou tu n'es pas bon.
20:21J'étais pas bon.
20:23Thomas, tu vas briller.
20:25Est-ce que tu es prêt ?
20:27Thomas trouve l'euro de Kylian Mbappé alarmant.
20:29Il va nous expliquer pourquoi.
20:31Après, on verra vos avis.
20:33Dire le contraire pour moi,
20:35c'est manquer de respect aux joueurs
20:37qui a été Kylian Mbappé.
20:39Non pas qu'il l'ait en ce moment.
20:41Sur le terrain,
20:43on a déjà tout évoqué.
20:45On a tout dit.
20:47Les encyclopédies qu'on nous a sorties,
20:49on nous a bassinés avec des excuses à la mort moelle nœud.
20:51Sur Kylian Mbappé, ça aussi,
20:53je n'en ai rien à faire de toutes les excuses.
20:55Moi, où cet euro m'alarme,
20:57c'est que Kylian Mbappé,
20:59avant l'euro, s'est proclamé
21:01comme je vais tout casser à l'euro.
21:03Je vais briller à l'euro.
21:05Et cette fameuse théorie de l'interrupteur
21:07où ce joueur-là aujourd'hui est capable d'allumer la lumière
21:09à n'importe quel moment, sauf que ça fait un an
21:11que l'électricien est bloqué devant le compteur EDF
21:13et qu'il n'arrive plus à rallumer la lumière.
21:15Et là où je suis assez inquiet,
21:17c'est sur le joueur de football
21:19qu'il est en train de devenir.
21:21Et moi, je ne reconnais plus,
21:23je ne vois plus qui il veut être
21:25sur le terrain.
21:27Je ne sais pas si c'est un Elie,
21:29je ne sais plus si c'est un Neuve,
21:31je ne sais plus ce qu'il est, vraiment.
21:33Et je trouve qu'il se perd complètement
21:35dans son football.
21:37Et là, en plus, il avait le brassard de capitaine
21:39et il est sur son statut.
21:41Je ne vois pas un capitaine.
21:43Je trouve que sur ses déclarations,
21:45que ça soit avant l'euro,
21:47pendant l'euro,
21:49je l'ai trouvé complètement largué.
21:51Il n'a pas la bonne mentalité,
21:53sur ou en dehors du terrain.
21:55Donc voilà, moi, c'est tout ça
21:57qui m'inquiète énormément pour la suite
21:59de la carrière de Mbappé.
22:01Et j'espère vraiment, vraiment sincèrement
22:03que ce départ au Real Madrid va lui servir
22:05d'électrochoc et de vraies remises en question.
22:07Parce que là, le tout Kiki, le tout Kylian,
22:09le Ave Maria Kylian, ça ne va plus exister.
22:11Toi, tu penses qu'il a atteint son plafond de verre
22:13quelque part. Les garçons, vous n'avez pas l'air d'accord.
22:15Il faut s'alarmer.
22:17Je rejoins Thomas là-dessus.
22:19Maintenant, est-ce que c'est une surprise ?
22:21On le savait, il n'y a qu'à regarder les dernières semaines,
22:23les derniers mois avec le PSG de cette saison.
22:25Ce n'est pas convaincant.
22:27On n'a qu'à voir la préparation qu'il fait à l'euro.
22:29Je l'ai déjà dit ici, il prépare un euro
22:31en se faisant une semaine au Festival de Cannes.
22:33En général, tu ne prépares pas grand-chose
22:35en faisant ce genre de truc.
22:37Il est arrivé pas en forme, on le savait.
22:39Et je pense que tout Kylian Mbappé qu'il est,
22:41il s'est rendu compte que malgré son talent monumental,
22:43quand tu es capitaine de l'équipe de France
22:45et que tu arrives dans une grande compétition,
22:47si tu n'es pas en forme, tu n'es pas bon.
22:49Et il n'a pas été bon.
22:51Je crois qu'il a besoin de changer d'air.
22:53Je pense que les derniers mois à Paris
22:55ont été très compliqués à vivre pour lui.
22:57On l'a mis aussi peut-être dans une prison dorée
22:59dans laquelle il était autorisé à faire plein de choses.
23:01J'ai envie de croire, je suis quasiment sûr
23:03que la suite sera meilleure, qu'il va revenir
23:05avec un esclavage.
23:07Et que le Real Madrid
23:09va aussi lui imposer
23:11un rythme de grand champion
23:13qu'il doit être et pas ce qu'il faisait à Paris.
23:15Moi, je ne suis pas inquiet du tout.
23:17Je ne suis pas inquiet du tout.
23:19Mais jamais alors en fait.
23:21Non, mais je vais t'expliquer pourquoi, Thomas.
23:23Bien sûr, il y a 25 ans.
23:25Déjà, il y a 25 ans, ça c'est sûr.
23:27Il faut savoir dans quel contexte il était.
23:29Je ne vais absolument pas mettre
23:31l'euro catastrophique qu'il a fait
23:33sur le domaine du physique.
23:35N'empêche que, je ne vais pas le défendre à loin de là,
23:37mais heureusement qu'il était là pour être décisif quand même.
23:39Parce que c'est lui qui est à l'origine de tout, sur tous les buts.
23:41Même s'il n'y en a pas eu énormément.
23:43Au-delà de ça, je pense que
23:45un joueur qui reste au PSG,
23:47dans le club qui n'est pas
23:49encore une institution et qui tendra
23:51à le devenir, je suis à mille
23:53lieux de penser qu'Ilian Mbappé
23:55au PSG ne sera pas le même.
23:57De toute façon, c'est une certitude au Real Madrid.
23:59Quand on voit la transformation des joueurs...
24:01C'est pareil que le Mbappé du PSG
24:03ne sera pas le même en équipe de France.
24:05En équipe de France,
24:07ça te vête cette fameuse bulle
24:09où il est très bien en équipe de France.
24:11Moi, sur le terrain, je ne l'ai pas trouvé
24:13du tout non concerné.
24:15Non, je te parle de l'Euro complet.
24:17Sauf que le gros match, le décisif,
24:19où on attendait hier, sans le masque,
24:21sans le masque, les élections étaient passées.
24:23Mais ça, c'est de la connerie.
24:25Ah bah oui, mais moi, en fait, je suis bête.
24:27Toi, t'écoutes sous ce qu'on dit.
24:29Toi, tu crois au fait que les élections, ça le perturbe.
24:31Mais non, mais ça, c'est toi qui...
24:33Tu prends ce que tu veux. Moi, je n'y pense pas une minute.
24:35Je n'ai pas le droit de le dire.
24:37Il n'a parlé pas en même temps.
24:39Il a parlé pendant 5 minutes.
24:41Et hier, dans son attitude, il n'a pas été positif hier.
24:43Dans l'attitude, il n'a pas été positif hier.
24:45Mais depuis le début de l'Euro, moi, je l'ai vu faire des efforts
24:47qu'il ne faisait pas avant. Oui, il n'est pas en forme physiquement.
24:49Ça, c'est que de sa faute parce qu'on ne va pas me dire
24:51qu'en ne faisant pas 66 matchs dans l'année,
24:53en fait, tu n'es pas à ton pic de forme
24:55quand tu arrives à l'Euro.
24:57Exactement, tu as eu le temps de te reposer.
24:59Tu peux très bien t'adapter d'une autre manière.
25:01Tu peux peut-être pif au bout du deuxième match.
25:03Manque de bol, ça arrive à l'Euro et ça l'handicape.
25:05Et ça, c'est une vérité.
25:07Je recommande tout le monde de courir avec des AER.
25:09Ce n'est pas si simple que ça. On n'est pas des chevaux.
25:11Donc forcément, quand tu joues au foot,
25:13quand tu ne vois pas 360, c'est compliqué.
25:15Maintenant, qu'on n'essaie pas de me faire comprendre
25:17et de me faire avaler
25:19qu'en fait, le comportement qu'il avait au PSG,
25:21il aura exactement le même au Real Madrid.
25:23Ça, c'est une hérésie.
25:25Ça n'existera pas.
25:27Quand on voit Bellingham, le joueur qu'il est devenu
25:29et les efforts qu'il fait sur le terrain
25:31quand il est au Real Madrid, en se mettant à disposition
25:33du club, des joueurs et de l'institution.
25:35Et tu as Carlo Ancelotti à côté pour driver ça.
25:37Je pense qu'en termes de management
25:39et comment mettre un champion comme lui
25:41et son talent au service d'une équipe,
25:43ça me paraît compliqué
25:45d'être dans un environnement plus négatif que ça.
25:47On va aller voir Sébastien Tarrago.
25:49Tiens, regardez, il nous attend
25:51depuis l'aéroport de Munich.
25:53Sébastien qui va prendre son petit avion
25:55pour revenir au studio à Paris, à Boulogne.
25:57Qu'est-ce que tu en as pensé de l'euro de Kylian Mbappé ?
26:01On va tous être d'accord là-dessus.
26:03Il est complètement raté cet euro.
26:05Et lui ne dit pas le contraire.
26:07Là-dessus, il n'y a pas de débat, bien évidemment.
26:09C'est un euro complètement raté.
26:11Après, je ne suis pas tout à fait d'accord avec tout ce que j'entends
26:13mais ça fait partie du débat.
26:15Cet euro, sur son état de forme,
26:17est-ce que ça en dit long ?
26:19Moi, je pense
26:21que c'était impossible qu'il fasse un bon euro.
26:23Physiquement, il n'était pas prêt.
26:25Franchement, sur le festival de Cannes,
26:27je trouve ça maladroit de sa part.
26:29Je trouve ça exagéré de dire cela
26:31parce qu'il est parti deux jours au festival de Cannes.
26:33Il y a des images.
26:35Mais il aurait pu faire deux jours ailleurs.
26:37On n'aurait jamais su.
26:39Comme peut le faire Messi, Ronaldo et d'autres.
26:41C'était deux jours de repos avant une préparation.
26:43Là-dessus, je ne suis pas d'accord.
26:45Mais je ne vois pas comment il aurait pu réussir son euro
26:47parce que sur le plan physique, il était cuit.
26:49Il n'a pas pu jouer le deuxième match de préparation
26:51parce qu'il avait pris un coup.
26:53Il a eu mal au genou.
26:55Quand tu n'as pas de jambes, c'est impossible.
26:57Après, on peut discuter de son attitude.
26:59Je trouve que l'attitude a été très correcte
27:01sur le terrain pendant cet euro.
27:03J'ai envie de dire encore heureux.
27:05Mais c'était très correct.
27:07Il n'y a rien à lui reprocher là-dessus.
27:09Quand tu n'arrives pas à courir,
27:11tu rates tes frappes.
27:13Quand tu n'es pas bien, tu rates tes frappes.
27:15Tu rates ton euro. C'est tout.
27:17Le match d'hier a confirmé ce qu'on a pu voir
27:19durant toute la saison au sujet de Kylian Mbappé.
27:21Ce n'était pas bon
27:23dans le contenu de la part du capitaine des Bleus.
27:25Regardez ces quatre tirs, un seul cadré.
27:27Hier, un dribble réussi sur les quatre
27:29qu'il a tenté seulement
27:31face, on le rappelle, à un Ressos Navas
27:33en duel.
27:35Un duel gagné sur six aussi.
27:37C'est très peu pour le capitaine des Bleus.
27:39Et huit ballons perdus.
27:41Didier Deschamps a également jugé l'euro
27:43de son capitaine.
27:45Il dit que c'est raté. Il ne s'est pas caché.
27:47En plus, Kylian,
27:49le traumatisme qu'il a eu,
27:51évidemment,
27:53même si on est arrivé
27:55en demi-finale
27:57face à une équipe
27:59d'Espagne avec cette qualité.
28:01Sur Kylian,
28:03oui, le port du masque
28:05lui a mené
28:07plus que de désagréments qu'autre chose,
28:09notamment dans la vision.
28:11Cette inefficacité
28:13offensive
28:15vient surtout
28:17de frappes non cadrées.
28:19Je ne sais pas Kylian,
28:21on a été un petit peu en dessous aussi.
28:23Il y a des
28:25explications, il y a des circonstances atténuantes,
28:27ça n'excuse pas forcément tout pour autant.
28:29Thomas, tu n'étais pas d'accord avec Sébastien, c'est ça ?
28:31Pas que je n'étais pas d'accord,
28:33c'est que, comme Pierre,
28:35j'ai revu le match ce matin de l'équipe de France.
28:37La dernière action de Mbappé,
28:39moi je suis désolé, quand on arrive au bout de 90 minutes,
28:41je trouve quand même qu'il fait une course
28:43à haute intensité. Certes, il rate sa frappe,
28:45peut-être qu'il manque de lucidité, de fraîcheur physique
28:47à ce moment-là pour faire le bon choix de frappe,
28:49parce que je trouve qu'il rate complètement son geste.
28:51Mais moi, où j'étais alarmé, où je ne sais pas si Pierre
28:53a vraiment entendu et écouté ce que j'ai dit,
28:55c'est sur l'intelligence
28:57du joueur qui est en train de devenir
28:59Kylian Mbappé, parce qu'on veut
29:01le mettre en neuf, on veut le mettre à gauche, etc.
29:03Là, il était à gauche, soit disant, le meilleur poste
29:05où il peut évoluer.
29:07Mais ce que je veux dire, c'est que je trouve,
29:09et là, pour moi, ça devait être le point final
29:11d'une saison complètement ratée, il devait faire autre chose.
29:13Je trouve qu'on est vraiment dans une continuité
29:15assez inquiétante de ce qu'il a fait au Paris Saint-Germain,
29:17dans ce qui doit être
29:19la compréhension de chaque poste qu'il a à couvrir,
29:21en fait, Mbappé. Et je trouve qu'il fait
29:23tout le temps, tout le temps, tout le temps,
29:25les mauvais choix. Oui, il va être décidé, parce que,
29:27comme l'a dit Erwann, il a du talent, évidemment.
29:29Là, on parle d'Mbappé, donc notre niveau d'exigence,
29:31il est supérieur à un Colomwani ou même à un Dembélé.
29:33Mais je trouve qu'il se perd, en fait.
29:35Il veut devenir un footballeur
29:37qu'il n'est pas.
29:39Et je trouve que ce n'est pas lié
29:41à la pression physique, sur des choix de passes,
29:43sur des replis, sur des...
29:45Juste la compréhension au football
29:47de ce qu'aujourd'hui il doit faire.
29:49Et au Real Madrid, pour aller dans ce que tu disais,
29:51je ne sais pas si le déclic va arriver,
29:53parce que... Est-ce qu'il va jouer à gauche ?
29:55Ah non ! Attendez, attendez,
29:57on va juste laisser Sébastien répondre,
29:59t'as la gauche à la main.
30:01Non, juste une petite chose
30:03par rapport à ce que dit Thomas, c'est que
30:05en fait, il dit une saison complètement ratée.
30:07Le type a mis 45 buts. Alors, j'entends bien
30:09qu'il a des exigences avec lui, mais on ne peut pas dire
30:11que c'est complètement raté. C'est décevant,
30:13il y a plein de choses à dire,
30:15mais on ne peut pas dire des choses pareilles.
30:17Et moi, je trouve que Ken Bappé aujourd'hui,
30:19il suscite...
30:21Je vais essayer d'utiliser un terme
30:23qui ne va pas agacer Thomas,
30:25mais il suscite beaucoup de colère chez les gens.
30:27Je vois Thomas, j'ai l'impression qu'il est en colère
30:29contre ce garçon.
30:31Pourquoi en fait ? Qu'est-ce qu'il a fait
30:33aujourd'hui pour être en colère
30:35contre lui ? Je n'arrive pas à comprendre.
30:37On peut dire qu'il rate ses matchs, on peut dire
30:39qu'il doit mieux faire, on peut dire que
30:41cette saison n'est pas satisfaisante.
30:43Pourquoi il y a autant de colère ? Je n'arrive pas à comprendre.
30:45Non, je ne suis pas en colère.
30:47En fait, je m'interroge.
30:49Non, ce n'est pas de la colère, c'est juste que je m'inquiète
30:51parce qu'il doit devenir au Real Madrid,
30:53ça doit devenir ça y est, ça doit être la bascule,
30:55il doit devenir ce joueur immense, ça doit concrétiser
30:57par des gros titres, par tout ce que vous voulez.
30:59Et là, tu as raison sur le thème
31:01complètement raté, tu as raison sur sa saison.
31:03Oui, il n'a pas mis plein de buts,
31:05mais sur les moments décivres, pour moi, il rate.
31:07Ce n'est pas de la colère,
31:09c'est vraiment de l'interrogation.
31:11Je m'inquiète, c'est plus de l'inquiétude
31:13que je témoigne peut-être
31:15avec une voix différente,
31:17mais de l'inquiétude sur le footballeur
31:19qu'il a envie de devenir parce que j'étais tellement,
31:21et que tous, on était émerveillés par le joueur
31:23qu'il a été avant, pour moi le déclic,
31:25c'est cette prolongation au Paris Saint-Germain.
31:27Il y a un avant et un après sur cette prolongation,
31:29pour moi c'est clair et net, il devait partir à ce moment-là.
31:31Et peut-être qu'on aurait été dans la continuité
31:33du footballeur extraordinaire qu'il était
31:35et qui peut-être il est toujours.
31:37Mais là, j'ai des doutes.
31:39J'ai peur que ce footballeur,
31:41on ne le revoit plus.
31:43Il ne faut pas avoir peur.
31:45Moi je pense qu'il s'est perdu.
31:47Il s'est perdu, mais je pense que
31:49c'est un joueur, il faut qu'on arrête de me sortir
31:51qu'en fait il est meilleur à gauche,
31:53qu'il est meilleur dans l'axe ou je ne sais pas quoi.
31:55En fait Mbappé, il fait ce qu'il veut, ça c'est une certitude.
31:57Il a un système et une façon
31:59de procéder et de jouer
32:01que maintenant les gens connaissent.
32:03Là où il était bon, là où il faisait mal,
32:05c'était quand il prenait la profondeur et quand il était en incontraint.
32:07La problématique étant qu'en ce moment,
32:09quand tu vois l'équipe de France jouer, déjà,
32:11amener le ballon pour que Kylian Mbappé soit en incontraint,
32:13c'est très difficile parce que c'est très très lent.
32:15La deuxième chose, c'est qu'il ne fait plus d'appel en profondeur.
32:19Il ne veut plus le faire.
32:21Il vient chercher les ballons dans les pieds, il fait des appels.
32:23Thomas, Thomas.
32:25C'est peut-être fort, mais ça devient un boulet.
32:27Ok, mais ça je suis d'accord avec toi.
32:29Tu penses qu'au Real Madrid, il va être obligé de décrocher
32:31pour avoir des ballons. Moi, je ne suis pas sûr.
32:33Je pense qu'un mec comme Carlo Ancelotti va lui dire
32:35écoute, tu sais quoi, on aime aspirer les adversaires.
32:39Prends la profondeur.
32:41Je pense qu'il va savoir rebasculer.
32:43Mbappé, il n'est pas stupide, il a un certain respect
32:45pour Carlo Ancelotti et le Real Madrid,
32:47donc il va faire ce qu'on lui demande de faire.
32:49Il est capable de gagner en incontraint.
32:51C'est ce que Bellingham a fait aussi en venant au Real.
32:53C'est-à-dire qu'il s'adapte à ce qu'on lui demande.
32:55Moi, je me demande, les amis,
32:57je me demande si le capitaine Mbappé
32:59est un capitaine fédérateur.
33:01Pendant la compétition, j'ai trouvé qu'il avait eu
33:03quelques maladresses, notamment en conférence de presse
33:05à l'égard de ses coéquipiers. Je pense à Antoine Griezmann
33:07qui l'a un petit peu infantilisé.
33:09Et puis, il a évoqué aussi l'absence de Paul Pogba
33:11qui un petit peu nuirait à ses performances
33:13dans le jeu des Bleus. Écoutez-le.
33:15Il est dans un moment un peu plus dur.
33:17C'est une vérité de le dire
33:19et ce n'est pas une honte de le dire.
33:21Mais je pense qu'il devrait avoir le soutien de tout le monde.
33:23Il a le soutien de tout le groupe.
33:25Ce serait bien qu'il ait le soutien de vous,
33:27les journalistes, des gens.
33:29Parce qu'il a fait beaucoup pour la sélection.
33:31Et je pense que c'est important d'avoir la reconnaissance
33:33des joueurs qui ont porté ce maillot,
33:35qui ont fait les grandes heures de notre pays.
33:37Je pense que beaucoup de gens font des références
33:39aux jeux qu'on avait
33:41quand je suis arrivé en sélection.
33:43Mais on avait des joueurs différents.
33:45Je pense qu'on avait des joueurs au milieu.
33:47Par exemple, un joueur comme Paul Pogba,
33:49qu'on a plu aujourd'hui.
33:51Avec Paul Pogba, tu as juste à baisser la tête,
33:53pour y faire un appel.
33:55Tu sais que le ballon va arriver dans ton pied.
33:57Aujourd'hui, avec les joueurs que j'ai,
33:59peut-être qu'on peut moins jouer en profondeur,
34:01parce que c'est moins leur caractéristique
34:03de vous envoyer en profondeur.
34:05Carwan, est-ce que, comme moi,
34:07tu trouves que dans ce rôle de capitaine,
34:09il n'a pas forcément toujours répondu présent ?
34:11Non, je trouve qu'il est très maladroit.
34:13Thomas parlait du joueur
34:15qui veut peut-être être,
34:17mais le capitaine aussi qui veut être.
34:19Et puis quelle carrière il veut avoir.
34:21C'est une nouvelle génération,
34:23un petit peu ce que fait Lebron James NBA.
34:25Ils veulent écrire l'histoire avant qu'elle soit faite.
34:27Pour devenir capitaine de l'équipe de France,
34:29il faut une forme de légitimité.
34:31Alors oui, il était très jeune,
34:33il était champion du monde,
34:35mais je ne suis pas persuadé
34:37que quand il est capitaine,
34:39il fasse l'unanimité au sein du vestiaire.
34:41Tout le monde dit que c'est génial.
34:43Bien sûr que ça doit être lui, notre capitaine.
34:45Et on voit bien que les choses sont tournées vers lui-même.
34:47Mes joueurs, je n'ai pas mis de terrain avant.
34:49C'est une bonne adresse pour les gens qui le regardent,
34:51qui l'écoutent, pour les gens avec qui il joue.
34:53Et ça va aussi avec le joueur
34:55qu'il essaie de devenir.
34:57Pourquoi il n'y a pas eu un changement de comportement
34:59depuis qu'il est capitaine ?
35:01Ça sonne faux.
35:03Il n'a pas encore les épaules pour ça.
35:05Il a trop de choses à régler en ce moment.
35:07Et j'ai envie de croire, de manière peut-être naïve,
35:09que le Réal va lui remettre du plomb dans la tête,
35:11qu'à être dans une équipe, dans un roster
35:13où il y a une hiérarchie bien plus prononcée
35:15que ce qu'on peut avoir au PSG.
35:17Et peut-être que se retrouver avec des mecs qui sont aussi stars,
35:19voire plus stars que lui, ça va peut-être aussi
35:21le remettre un petit peu au travail.
35:23Sébastien Tarrago, toi qui as suivi les Bleus,
35:25qui as été au plus près d'eux, est-ce que tu as des échos ?
35:27Est-ce que tu sais si les joueurs sont satisfaits
35:29de leur capitaine ?
35:31Est-ce qu'il a ce rôle de leader dans le vestiaire ?
35:35Je n'ai pas eu d'écho négatif
35:37sur cette compétition.
35:39Après, est-ce qu'il fédère tout le monde ?
35:41Non, mais jamais personne ne fédère tout le monde.
35:43Vous savez ce qui fait fédérer tout le monde ?
35:45Derrière un capitaine comme lui,
35:47c'est les matchs.
35:49S'il fait gagner les matchs, tout le monde est derrière.
35:51Vous pensez que Zinedine Zidane, par exemple,
35:53qui serait sans doute un symbole pour vous,
35:55du capitaine exemplaire,
35:57vous pensez qu'il ait fédéré tout le monde en 2006 ?
35:59Non, je vous garantis que Zinedine Zidane,
36:01il y a beaucoup de joueurs qui ne l'aimaient pas du tout.
36:03Il ne pariait pas dans le monde, Zinedine Zidane,
36:05à part ses petits copains.
36:07Et puis pourtant, il fédérait
36:09parce qu'en 2006, il a amené
36:11l'équipe de France jusqu'en finale.
36:13Donc en fait, ce sont les matchs qui décident.
36:15Et parce que ces personnes-là
36:17sont clivantes, ça c'est sûr.
36:19Ce sont des personnes clivantes.
36:21Et dans un groupe, bien sûr que Ken Bappé,
36:23sa conférence de presse est complètement ratée
36:25et ça a dû agacer, ça a agacé, c'est normal.
36:27Mais derrière, s'il fait gagner les matchs, ça passe.
36:29Et s'il ne fait pas gagner les matchs, ça passe moins.
36:31C'est comme ça, c'est l'histoire du jeu.
36:33La problématique avec ce que raconte Seb,
36:35c'est que si tu veux un capitaine exemplaire,
36:37il faut aussi montrer de l'exemplarité
36:39dans ton attitude, dans ton contenu, dans ce que tu fais.
36:41Alors il a beau aller au feu
36:43pour le groupe, pour certaines choses un peu
36:45extrasportives comme les droits d'image et tout ça,
36:47ça il n'y a pas de problème. Mais la problématique
36:49c'est que là, en termes d'exemplarité
36:51dans l'effectif
36:53de Didier Deschamps, moi je ne vois que
36:55Meignan, je ne vois que Meignan le faire.
36:57Donc je ne suis pas sûr
36:59que Meignan soit
37:01digne capitaine tout de suite de la suite.
37:03Mais voilà, je suis tout à fait
37:05d'accord avec ce que dit Seb sur le fait que
37:07fais-nous gagner des matchs et on ne mettra rien en question.
37:09Sébastien, tu restes avec nous, on marque une toute petite pause.
37:11Par contre, fais attention, il y a écrit
37:13« Bienvenue à New York » derrière toi.
37:15Je ne sais pas si tu nous mens, si tu es vraiment à Munich
37:17ou si tu es à New York. Welcome to New York.
37:19On en saura plus après la pub.
37:21On parlera du coaching.
37:23Je vous appelle Bertrand si vous continuez.
37:25On parlera du coaching
37:27de Didier Deschamps. La sélectionnaire des Bleus
37:29n'a pas su transformer le match
37:31hier et peine à sublimer le jeu.
37:33Certains ici réclament son départ.
37:35Vous verrez ça dans un tout petit instant.
37:37A tout de suite.
38:07Et Julien Alliane,
38:09avant que l'on suive l'émission,
38:11vous entendez, qu'est-ce qu'il se passe ?
38:13La 11ème étape du Tour de France.
38:15On connaît le vainqueur.
38:17Ça se passait dans le massif central, notamment cette 11ème étape.
38:19L'occasion pour Romain Bardet
38:21d'être fêté avec les supporters
38:23pour son dernier tour.
38:25Regardez-le, Romain Bardet qui traverse
38:27les supporters.
38:29Mais ça s'est joué entre
38:31les deux stars de ce Tour de France.
38:33Vingegaard ou encore Pogacar.
38:35A 31 km de l'arrivée, c'est le maillot jaune
38:37de Pogacar qui attaque fort, le premier.
38:39Vingegaard, Roglic et Evenpool sont en chasse.
38:41Mais c'est bien Vingegaard
38:43qui va revenir sur le leader.
38:45Les deux favoris du Tour vont se jouer l'étape au sprint finale.
38:47Et c'est finalement le Danois qui s'en sort vainqueur
38:49à la photo finish.
38:51Au classement général, Pogacar conserve son maillot jaune
38:53avec 1 minute 06 d'avance sur Evenpool
38:55et 1 minute 14 devant Vingegaard.
38:57On va se connecter avec Claire Bricogne
38:59qui est sur place.
39:01Claire, Vingegaard était très émue
39:03après cette victoire.
39:05On le rappelle, il a chuté en avril dernier.
39:07Là, c'est un ouf de soulagement pour le Danois.
39:11Oui, je suis juste à côté.
39:13J'imagine que vous m'entendez du bus
39:15de la Visma à l'Isolaïde.
39:17Justement, il y a eu un cri de joie énorme
39:19quand on a vu cette ligne d'arrivée
39:21et ce qui s'est passé.
39:23Là, vous apercevez Jorgensen,
39:25qui est sur le vélo aussi.
39:27On a pu avoir Richard Plug,
39:29le manager, on va avoir quelques réactions aussi.
39:31Évidemment, ils sont ravis
39:33notamment du sprint final
39:35de Jonas Vingegaard
39:37qui arrive. Je regarde en même temps
39:39parce qu'il y a des coéquipiers,
39:41notamment Pitch Benoit qui est en train d'arriver.
39:43J'essaie de vous faire vivre les coulisses
39:45plus que de faire de l'analyse
39:47parce qu'on est à fond avec Charlenton
39:49qui est du côté du AE.
39:51Il y a vraiment eu un ouf de soulagement.
39:53Je pense qu'ils vont frapper très fort aujourd'hui.
39:55Je vous montre le coéquipier qui arrive.
39:57Pitch Benoit qui arrive en même temps.
39:59Le bus de la Vismalise de bike aussi.
40:01En tout cas, ce qui est sûr,
40:03c'est qu'il y a vraiment eu un énorme cri de soulagement
40:05et je pense qu'aujourd'hui,
40:07ils vont frapper fort.
40:09Claire, qui t'a fait la meilleure impression
40:11entre Pogacar et Vingegaard aujourd'hui ?
40:15C'est sûr que l'attaque de Pogacar
40:17a été absolument incroyable.
40:19Mais de voir Vingegaard revenir,
40:21ça a peut-être inversé le sens
40:23des choses à ce moment-là.
40:25C'est peut-être ça qu'on va retenir
40:27de cette étape finalement.
40:29Il a réussi à revenir,
40:31il a réussi à contenir
40:33la grosse attaque de Vingegaard
40:35et ça, c'est déjà énorme.
40:37Surtout que c'est le Danois qui s'impose.
40:39J'attends Christophe Laporte,
40:41son coéquipier français,
40:43pour avoir une analyse encore plus importante
40:45de la Vismalise de bike.
40:47Merci beaucoup Claire.
40:49On te retrouve dans l'équipe du soir
40:51tout à l'heure pour débriefer cette étape
40:53dans le Massif Central.
40:55On va reparler de l'élimination des bleus
40:57qui sont éliminés de l'Euro de football
40:59et qui rentrent à la maison,
41:01qui sortent en demi-finale hier soir
41:03contre l'Espagne dans un match
41:05que le sélectionneur Didier Deschamps
41:07n'a pas su maîtriser.
41:09Il y a du nouveau Julien.
41:11C'est tombé dans l'après-midi.
41:13Le président de la Fédération française de foot
41:15Philippe Diallo, interrogé par Étienne Moati
41:17sur le site l'équipe, a confirmé
41:19Didier Deschamps au poste de sélectionneur
41:21de l'équipe de France jusqu'à la fin
41:23de l'année 2026.
41:25Le dirigeant français a déclaré ceci.
41:27Je ne vois pas de raison de remettre en cause son contrat.
41:29Les résultats du passé plaident pour lui
41:31et les objectifs ont été atteints.
41:33Didier poursuivra sa mission.
41:35Après le match,
41:37Philippe Diallo, via un document
41:39de la Fédération française de football,
41:41a eu des mots forts
41:43après l'élimination des bleus
41:45en demi-finale.
41:47Je ne veux pas banaliser le fait d'être dans une demi-finale
41:49d'un tournoi aussi relevé
41:51que l'Euro.
41:53C'est le signe d'une équipe
41:55qui est dans le
41:57Gotha du football international.
41:59Je demanderai
42:01au staff
42:03de nous dire ce qui nous a manqué ce soir
42:05pour aller
42:07au bout de notre rêve.
42:09Vous avez fait honneur au maillot que vous portez
42:11avec l'unité
42:13que vous avez montré,
42:15avec le talent que vous avez,
42:17avec la solidarité que vous avez
42:19eu durant toutes ces semaines,
42:21des trophées.
42:23On en remportera.
42:25Merci messieurs.
42:31Didier Deschamps maintenu à la tête des bleus.
42:33Est-ce que ça vous énerve ?
42:35Déjà j'ai vu Pierre Bouby faire la moue.
42:37Oui parce que Philippe Diallo
42:39fait son discours politique
42:41et diplomatique pour essayer de faire passer
42:43la pilule aux joueurs en disant que vous allez continuer
42:45de faire ce qu'on vous dit de faire et de prendre autant de plaisir
42:47que vous en avez pris pendant 7 euros, ça va être génial.
42:49Je pense que la soupe elle est un peu dure à avaler
42:51et je ne suis pas convaincu
42:53que tu peux convaincre
42:55quelqu'un et en tout cas
42:57proposer à des joueurs de venir avec toi
42:59dans ton truc quand tu proposes ce genre de truc.
43:01En fait,
43:03je trouve ça dramatique.
43:05Je vois la position de Diallo comme un comptable
43:07qui se dit on est allé en demi-finale, c'est l'objectif, il y a ça qui va rentrer
43:09dans les caisses donc c'est bien.
43:11Lui il voit uniquement ça et il faut bien en prendre conscience.
43:13Ne pas remettre en question ce qu'on a vu
43:15pendant 7 euros, je pense qu'on se trompe
43:17complètement de chemin et on est complètement dans le déni.
43:19Et quand c'est le président de la FED qui le fait, moi ça me gêne
43:21beaucoup.
43:23Je suis complètement
43:25abattu par cette nouvelle parce que
43:27je trouve que 7 euros
43:29a été complètement raté. Je le disais tout à l'heure,
43:31je pense que Didier Dichant a manqué de travail
43:33et de réflexion au moins sur le jeu pour essayer
43:35de proposer autre chose parce que quand on constate
43:37que les deux joueurs sur qui il s'appuie pour avoir
43:39des étincelles et faire quelque chose
43:41qu'on n'a pas travaillé,
43:43du coup c'est compliqué.
43:45Quand on voit les Espagnols trouver les joueurs, les yeux fermés,
43:47avoir des déplacements combinés
43:49donc ça veut dire qu'ils travaillent ensemble
43:51et en fait ils peuvent se trouver, une touche, deux touches
43:53de balle, c'est facile. Nous en fait on improvise
43:55constamment. On récupère le ballon, on se dit bon
43:57on attaque, on va où ? Qu'est-ce qu'on fait ?
43:59Et là c'est ultra gênant.
44:01Mais Pierre, pour poursuivre un petit peu ton argumentation,
44:03c'est vrai que Philippe Diallo, toujours dans
44:05le document, dans l'entretien qu'il a
44:07réalisé sur les sites L'Equipe,
44:09il a justifié quelque part pourquoi
44:11Didier Deschamps était encore en poste
44:13et pourquoi Didier Deschamps sera toujours en poste.
44:15Lorsqu'on regarde son parcours à la tête de l'équipe de France,
44:17il est exceptionnel. Didier a mené cette équipe
44:19de la meilleure des manières possibles pendant
44:217 euros. Atteindre le dernier carré,
44:23c'est la démonstration d'une performance de haut niveau
44:25qui montre que l'équipe de France
44:27reste compétitive et dans le gotha des grandes
44:29nations du football. Sébastien, est-ce que
44:31tu arrives à entendre
44:33les arguments finalement de Philippe Diallo ?
44:37Oui, j'entends les arguments de Philippe Diallo
44:39et j'entends les arguments de Pierre Boubi par exemple
44:41parce que l'erreur fondamentale
44:43pour Didier Deschamps, c'est s'il n'arrivait pas
44:45à se renouveler, s'il n'arrivait pas à entendre
44:47qu'il y a un agacement quand même
44:49autour de ce qu'on a vu.
44:51Mais je me méfie
44:53de moi-même par rapport
44:55à cela parce qu'en 2021,
44:57moi, après l'Euro, je pensais vraiment qu'il était
44:59au bout du chemin. Il avait
45:01perdu la main, très
45:03clairement, et il a réussi à se réinventer
45:05et il a réussi à aller en finale de la Coupe du Monde
45:072022, pas avec un jeu flamboyant
45:09mais pas avec un jeu honteux non plus.
45:11Donc je me méfie.
45:13Il y a un contrat.
45:15Ça ne me choque pas du tout qu'il aille au bout
45:17à la mesure où il y avait ce contrat, qu'il y a une
45:19demi-finale, même si je partage l'idée
45:21de Pierre que c'est insuffisant,
45:23qu'on s'ennuie et qu'il faut
45:25faire mieux. Mais
45:27je n'arrive pas à exclure tout à fait l'idée
45:29qu'il puisse encore se réinventer.
45:31Thomas, je t'ai vu pouffer de rire carrément.
45:33Non, mais moi, il y a une déclaration
45:35que j'ai retenue aussi de l'interview de Dialo,
45:37c'est quand il parle « si on était sortis au premier tour en jouant
45:39bien, on aurait pensé quoi ? »
45:41Par rapport au contrat qu'il y a entre la production
45:43collective et spectacle
45:45de l'équipe de France par rapport au résultat.
45:47J'ai quand même envie de penser que si l'équipe de France avait bien joué,
45:49ils n'auraient pas terminé 3e ou 4e de leur pool.
45:51Donc ça, en fait, c'est
45:53la gagne, c'est bien, mais quand ça ne gagne pas,
45:55on retient quoi ? Là, en fait, il faut se constater que dans
45:57cet or, on ne retient rien. Et pour être dans la continuité
45:59de ce que disaient Pierre et Sébastien,
46:01c'est qu'en 2021,
46:03il y a cet échec en 8e, certes, face à la Suisse,
46:05mais on a quand même l'impression que le groupe,
46:07il est connecté à Didier Deschamps.
46:09La Coupe du monde 2022,
46:11finale, on a l'impression qu'il se passe quelque chose
46:13entre Didier Deschamps et son groupe. Là,
46:15et c'est pour ça que ça va être intéressant d'avoir Sébastien
46:17qui était au plus près de l'équipe de France, c'est que
46:19pour la première fois, j'ai l'impression,
46:21et pour avoir aussi quelques échos
46:23de proches de joueurs de l'équipe de France,
46:25qu'il y en a beaucoup dans le vestiaire qui sont
46:27agacés par son management.
46:29L'usure, bien sûr !
46:31Le tout Kylian Mbappé,
46:33parce que c'est ce qu'il a dit, moi je reprends les mots de Deschamps,
46:35il a donné les clés du camion à Kylian Mbappé.
46:37Le tout Kylian Mbappé, ça ne marche pas quand Kylian Mbappé
46:39n'est pas là, et du coup ça n'entraîne personne
46:41avec lui, et du coup ça ne crée aucune dynamique.
46:43Et je pense que si il reste jusqu'en 2026,
46:45je ne le vois pas changer de suite d'épaule
46:47et redonner les clés du camion
46:49à quelqu'un d'autre, ou alors
46:51créer une dynamique collective par rapport
46:53à ce que lui aime.
46:55Son management, il est catastrophique.
46:57Excuse-moi, je termine.
46:59Pour la première fois, j'ai l'impression
47:01sa grosse force, sa force majeure
47:03dans tous les titres qu'il a eu, même avec l'OM,
47:05même avec Monaco, etc.
47:07C'était un,
47:09j'allais dire un gros mot, un vrai
47:11meneur de groupe. Il savait faire ça.
47:13C'était sa principale qualité.
47:15Il était convaincu,
47:17il était convaincant avec son groupe que tout le monde
47:19allait gagner. Et pour la première fois,
47:21je ne ressens plus ça. C'est là où ça m'alerte
47:23vraiment sur sa capacité à mener
47:25l'équipe de France loin en 2026.
47:27Moi, je le trouve déconnecté
47:29avec les joueurs, ça se voit, tu as raison.
47:31Pour la première fois, on voit un vrai déséquilibre. Je le trouve déconnecté
47:33avec les journalistes, c'est quand même important.
47:35On le voit dans les conférences. Il est agacé
47:37par toutes les questions, on ne peut plus rien lui demander,
47:39Didier Deschamps. Et je le trouve déconnecté aussi
47:41avec le public, parce que l'équipe de France,
47:43c'est aussi les Français. Quand on demande
47:45aux gens de dire, soyez derrière nous,
47:47quand ils disent, vous ne voulez pas changer de chaîne ?
47:49Et ça, c'est un sélectionneur qu'on va
47:51reconduire. Alors oui, il a un contrat
47:53monstrueux, parce que c'est important de dire, il n'est pas sous contrat,
47:55il n'est pas 3 000 euros avec un T2
47:57et une 309. Il a un énorme contrat, si tu le coupes,
47:59ça va faire quand même un sacré trou dans les caisses
48:01de la FED. Ça aussi, c'est bon à savoir.
48:03Maintenant, factuellement, il fait une demi-finale.
48:05Et c'est vrai qu'il ne faut pas
48:07banaliser une demi-finale. Le fond, la forme,
48:09encore une fois, ça fait plus de 10 ans qu'il est là.
48:11Il y a aussi une usure, usure des joueurs.
48:13Voilà, je pense que si on creuse un peu,
48:15moi, je ne suis pas auprès des joueurs, mais peut-être que Seb aura l'info.
48:17Une usure, une usure,
48:19une usure avec les journalistes, une usure avec les gens qui...
48:21On a envie de voir autre chose. Il ne sait pas lui faire insulte
48:23que dire qu'on a envie de voir autre chose.
48:25Le truc, c'est qu'il ne faut pas considérer le fait de changer
48:27de sélectionneur comme une punition.
48:29Franchement, il a relevé l'équipe de France quand il est arrivé.
48:31Il faut se souvenir dans quel état elle était.
48:33Et là où il l'a amené, il l'a foutu sur le toit du monde.
48:35Bravo, merci. Il n'y a aucun sujet là-dessus.
48:37Le truc, c'est que quand là, tu vois
48:39qu'il rappelle Kanté,
48:41il nous a bassinés pendant des lustres en disant
48:43moi, je veux des mecs qui soient confirmés
48:45en Ligue des champions. T'as Kamavinga qui arrive
48:47à la Ligue des champions, il fait une finale stratosphérique
48:49et il ramène un mec de Halitiyad
48:51qui joue en Arabie Saoudite.
48:53À qui on n'a rien à reprocher.
48:55À qui on n'a rien à reprocher les deux premiers matchs.
48:57Le problème, c'est que c'est qui qui l'a reconduit après constamment
48:59et qui a foutu Griezmann sur le côté droit.
49:01Il a essayé de lui trouver un poste, il n'avait pas où le mettre parce qu'il l'a sorti.
49:03En fait, c'était un désaveu total.
49:05Là, comment tu veux demander à Griezmann
49:07d'apporter quelque chose dans des entrées.
49:09Et encore, entrer en jeu, c'est ultra compliqué pour un joueur de foot.
49:11Là, on banalise le truc, mais c'est ultra compliqué.
49:13Là, tu demandes à Griezmann de donner sa vie.
49:15Lui, il le défend en conférence de presse en disant
49:17« Ouais, mais Deschamps, quand il fait un truc, il faut le suivre parce que machin. »
49:19Mais elle est où ta crédibilité après ?
49:21Quand tu ne gagnes pas, comment tu arrives
49:23à renverser la vapeur ? Ce n'est pas possible.
49:25Alors, tu parles de Griezmann, justement, Pierre.
49:27C'est vrai qu'il a été baladé, sacrifié durant cet Euro.
49:29Relayer, il a été deuxième attaquant.
49:31Il a été hélié droit, parfois meneur de jeu.
49:33Il a eu une déclaration après la rencontre.
49:35C'était en zone mixte,
49:37mais pour la presse écrite.
49:39C'est vraiment Loïc Tanzy qui a recueilli ses propos.
49:41Il a dit « J'ai mal commencé,
49:43puis je me sentais de mieux en mieux et j'ai fini sur le banc. »
49:45Sébastien, est-ce que tu crois
49:47qu'Antoine Griezmann va pas tarder
49:49à vider son sac et à raconter
49:51ce qui s'est passé durant cet Euro pour lui ?
49:55Vider son sac, peut-être pas
49:57parce qu'il nous a dit ensuite qu'il espérait aller
49:59à la Coupe du monde 2026.
50:01Mais il va envoyer des messages.
50:03Moi, je pense qu'hier, il a annoncé
50:05que ce n'était pas le moment de le faire, mais qu'il le fera.
50:07Je pense que dans les deux ou trois mois,
50:09en général, ça se passe en presse écrite
50:11parce que c'est un peu plus impactant.
50:13Ça reste toute une journée à l'écrit.
50:15Ils aiment bien procéder ainsi.
50:17Je pense qu'il y aura une interview
50:19d'Antoine Griezmann dans pas longtemps.
50:21En revanche, moi, je ne partage pas du tout
50:23votre avis, je suis désolé.
50:25C'est-à-dire que la théorie qui est de dire
50:27« Oh, le pauvre petit Grisou,
50:29il est tellement gentil
50:31et il est tellement sacrifié.
50:33Et puis lui, il répond toujours présent.
50:35Il a été mauvais, voire catastrophique.
50:37Et en fait, à un moment,
50:39il faut arrêter de lui chercher des excuses.
50:41Parce que moi, je trouve à l'inverse
50:43que Didier Deschamps a essayé de le sauver.
50:45Il a cherché des solutions
50:47pour essayer de le sauver.
50:49Il ne les a pas trouvées.
50:51Oui, je vois que tu t'énerves.
50:53Mais Antoine Griezmann, il faut arrêter de croire
50:55que c'est le petit garçon, tout gentil,
50:57qui pense qu'il y a l'équipe.
50:59Non, c'est un chien comme les autres.
51:01Parce que les mecs de ce niveau-là,
51:03c'est des gens un peu particuliers.
51:05Et lui, il est comme les autres.
51:07Et quand, lors de la séance de tir au but,
51:09il est tout seul à 20 mètres des copains
51:11pour regarder la séance,
51:13si ce n'est pas lui, on le massacre.
51:15Si c'est Mbappé qui fait ça, on le massacre.
51:17Et Antoine Griezmann, il a toujours raison.
51:19Et ce n'est jamais de sa faute.
51:21Séb, tu as mal compris.
51:23Antoine Griezmann a été affreux
51:25pendant tout le rôle.
51:27Il n'y a pas de débat là-dessus.
51:29Et je trouve juste qu'il s'est mis,
51:31il s'est mis un filet à la pâte
51:33en prenant Kanté, qui a été énorme.
51:35Parce que la stratégie, à mon avis,
51:37c'était de prendre Chouameni blessé,
51:39de mettre Kanté au début,
51:41et après remettre sa compo avec Griezmann dans l'axe.
51:43En tout cas dans le milieu.
51:45Il a été affreux.
51:47Mais en fait, Didier Deschamps,
51:49sa façon d'essayer de faire comprendre
51:51à un joueur qu'il n'est pas au niveau,
51:53ce n'est pas de le mettre dans les meilleures dispositions.
51:55Je t'explique ce que je veux dire.
51:57Il le met sur le côté droit.
51:59Quand il s'est passé,
52:01je me rappelle encore ce match,
52:03je pense que c'était contre la Tunisie,
52:05où il a mis Gendouzi et Ligue gauche
52:07parce qu'il voulait faire tourner
52:09et donner la chance aux mecs.
52:11Mais quand tu veux leur donner une chance,
52:13tu les mets dans les meilleures dispositions
52:15et tu fais une équipe convenable.
52:17Là, en fait, il met des équipes,
52:19il met des joueurs dans des dispositifs
52:21pour dire, tu vois, je t'ai donné ta chance,
52:23tu n'as pas été bon.
52:25Je trouve que c'est malhonnête.
52:27Thierry Henry est en conférence de presse.
52:29Demain, les U23 rencontrent la République dominicaine.
52:31Ce sera 21h sur la chaîne.
52:33Il a été invité à réagir sur la défaite des Bleus.
52:35On va voir ce qu'il a dit.
52:37Félicitations,
52:39demi-finale.
52:41Ce n'est pas à négliger.
52:43Après, triste.
52:45On a regardé ça ensemble.
52:47Les joueurs étaient dans la salle de soins.
52:49Nous, on a regardé ça avec le staff.
52:51Triste.
52:53Triste pour le football français
52:55et surtout pour le boss en haut,
52:57les joueurs.
52:59Pas facile.
53:01Je suis passé par là.
53:03Je sais ce que ça fait de sortir d'une compétition.
53:05Pas facile.
53:07Conférence de presse à suivre en intégralité sur l'équipe live.
53:09Erwann, tu peux y aller.
53:11Pour revenir à Griezmann,
53:13Seb disait que dans les prochaines semaines,
53:15dans les prochains mois, il va faire passer des messages.
53:17Pour moi, il a commencé à en faire un passé.
53:19Ça rentrait hier soir.
53:21Je veux bien que c'est dur.
53:23Hier, la rentrée de Griezmann,
53:25ça veut dire que je n'ai pas envie d'être là.
53:27Tu m'as gonflé tout le long.
53:29Je ne sais pas si Seb était au stade.
53:31J'aimerais voir son avis.
53:33Hier, l'entrée de Griezmann,
53:35elle est très très dure.
53:37Elle est très dure à faire aussi.
53:39C'est leur métier.
53:41Essaye de t'échauffer et de rentrer dans un match
53:43où il y a une intensité.
53:45C'est l'Espagne.
53:47Il faisait un taureau.
53:49Sébastien.
53:51Il est bien entré.
53:53L'entrée de Griezmann,
53:55je n'arrive pas à pouvoir imaginer
53:57qu'Antoine Griezmann soit entré
53:59en se disant que je vais bananer le match.
54:01En revanche, son entrée
54:03lors du match précédent
54:05où il avait été remplaçant,
54:07c'est contre la Pologne.
54:09Là, c'est scandaleux.
54:11Son entrée est scandaleuse.
54:13Il envoie le message.
54:15Tu m'as mis sur le banc.
54:17Je n'ai pas envie d'être là.
54:19Ce n'est jamais de sa faute.
54:23Tu te rends bien compte
54:25que Deschamps a une part de responsabilité
54:27dans la tête de Griezmann.
54:29Je suis d'accord.
54:31Je l'aurais fait jouer hier.
54:33Je pense qu'il fallait aller
54:35jusqu'au bout du chemin
54:37pour essayer de sauver encore tout le monde.
54:39En sortant au bout de 60 minutes.
54:41Le fait est que Griezmann,
54:43malheureusement,
54:45il l'a reconnu lui-même,
54:47il l'a reconnu.
54:49Est-ce qu'il y a une usure,
54:51une cassure entre Didier Deschamps
54:53et le groupe et les joueurs ?
54:55Ce n'est pas la meilleure compétition
54:57qu'il y ait eu.
54:59Contrairement à ce que j'ai pu entendre,
55:01je crois savoir
55:03qu'en 2021, c'était bien pire.
55:05En 2021,
55:07il avait complètement perdu le fil.
55:09Ce n'est pas intéressant
55:11ce que vous disiez sur Kanté.
55:13Il avait rappelé Benzema
55:15au dernier moment.
55:17Ça, ce n'est jamais bon signe.
55:19Ça veut dire qu'il ne croit pas en son équipe.
55:21Ça déséquilibre le groupe.
55:23Ce n'est pas la faute des joueurs qui viennent.
55:25Ce n'est pas la faute de Kanté.
55:27Ça déséquilibre un groupe
55:29au dernier moment.
55:31Il y a des statuts qui sont remis en cause.
55:33En 2021, c'était Giroud. Là, c'est Griezmann.
55:35A mon avis, c'est à chaque fois une très mauvaise idée.
55:37Merci beaucoup, Sébastien Tarragot,
55:39d'avoir été avec nous.
55:41La bise à Bertrand Latour.
55:43On pense à lui. On l'embrasse.
55:45Il sera ce soir sur le plateau de l'équipe du soir.
55:47Pardon ?
55:49Il l'apprend, la bise. Il adore.
55:51Il vous adore. Il m'a dit qu'il n'avait pas le compte-fonds, par contre.
55:53Bon, allez. Bon vol.
55:55On se revoit à Paris.
55:57Thomas, peut-être, le mot de la fin.
55:59Non, mais c'est qu'aussi,
56:01on pourrait faire un débat pendant une heure
56:03sur des déchats.
56:05Il rate totalement sa compétition,
56:07que ce soit sur le management ou même sur du football.
56:09Je suis désolé. Hier, l'Espagne,
56:11on a géré des pressings en 2 contre 1.
56:13Le cas Barcola aussi.
56:15Il y a tellement de choses.
56:17Je trouve que c'est la compétition de trop.
56:19On a vu toutes les lacunes qu'il peut afficher.
56:21Merci pour 93.
56:23Merci pour 98. Merci pour 2000, 2010.
56:25Merci pour tout. T'es le GOAT.
56:27T'es le plus grand de l'histoire.
56:29Maintenant, s'il te plaît, Dédé,
56:31on se met sur le côté parce que là,
56:33il y a une explosion de vente de télécommandes
56:35parce que tout le monde va zapper pendant deux ans
56:37jusqu'à la Coupe du monde aux Etats-Unis.
56:39Il s'auto-prolonge.
56:41Il n'y a pas rien à dire.
56:43Il s'est planté aussi.
56:45Il s'est planté la compo finale
56:47de la Coupe du monde face à l'Argentine.
56:49Il se plante hier aussi dans sa compo.
56:51Il se plante contre le Maroc.
56:53Il se plante contre tout le monde.
56:55Il s'est planté contre tout le monde.
56:57Il faut aussi se poser la question d'un mec
56:59qui est sélectionnaire depuis 10 ans,
57:01qui est un peu déconnecté du football de club
57:03et qui peut-être dans sa vision du football
57:05n'est plus du tout adapté aux matos qu'on a.
57:07Je sais qu'on n'est pas obligé de jouer
57:09le football du Brésil 70, mais on peut essayer
57:11de s'en rapprocher un petit peu.
57:13On reconnaît ses compos uniquement
57:15à des statuts et politiques.
57:17Il fonctionne comme ça.
57:19C'est plus possible quand un Barcola
57:21qui fait ce qu'il a fait contre la Pologne
57:23et le fout sur le banc sous prétexte.
57:25Il est jeune. C'est surtout qu'il va accepter.
57:27Il va fermer sa bouche.
57:29C'est juste pour ça que tu l'as enlevé.
57:31Il y a des joueurs qui ont démarré
57:33des grandes compétitions en ayant trois sélections.
57:35Comme si l'expérience te garantissait
57:37des exercices.
57:39On est solide.
57:41On jette la pièce en l'air sur nos joueurs offensifs.
57:43Il y aura toujours un mec qui va mettre la cape
57:45du super-héros.
57:47Sauf que le super-héros n'existait pas.
57:49L'émission touche à sa fin.
57:51Vous allez continuer à parler de Didier Deschamps
57:53dans l'équipe de Greg.
57:55Restez bien sur la chaîne l'équipe
57:57à suivre le match de rugby du 15 de France
57:59contre l'Uruguay.
58:01On vous embrasse.
58:03Photo les gars !