Dans une petite ville paisible, un groupe d'adolescents se trouve pris dans les mailles du racket, orchestré par des individus qui exploitent leur influence et leur pouvoir au sein de la communauté.
Parmi les victimes, Léo, 16 ans, brillant à l'école mais vulnérable, devient la cible principale de ce chantage financier et moral.
Au plus haut niveau de l'État, un ministre et ses conseillers, autrefois garants de la sécurité et du bien-être des citoyens, ferment les yeux, pris dans leurs propres jeux de pouvoir et d'influence.
Leur manquement à leurs devoirs laisse le champ libre à la corruption et à l'injustice, plongeant Léo et ses amis dans une spirale de peur et de désespoir.
Confronté à l'isolement et à l'impuissance, Léo décide de briser le silence.
Avec l'aide de Sara, une camarade de classe qui a elle-même été témoin du racket, ils filment en secret leurs interactions avec les racketteurs et cherchent à alerter les autorités locales.
Toutefois, l'inaction des responsables locaux les pousse à diffuser leur preuve sur les réseaux sociaux, provoquant une onde de choc dans la communauté et parmi les hauts échelons du gouvernement.
Le film culmine lors d'une confrontation émotive entre les jeunes et le ministre lors d'une session publique organisée en urgence pour répondre à la crise.
Face à la pression publique et médiatique, le ministre est contraint de reconnaître ses échecs et de prendre des mesures concrètes contre le racket.
Conclusion :
Le court métrage se clôt sur l'écran qui affiche l'article 312-1 du Code pénal français, stipulant que "le vol est la soustraction frauduleuse de la chose d'autrui", contextualisant ainsi le racket comme une forme de vol et rappelant que ce délit est passible de peines sévères.
Une citation de l'Antiquité, "La vraie mesure de la justice n’est pas rendue à l’échelle de la loi mais à celle de l’humanité" (Platon), apparaît, invitant à une réflexion sur la nécessité d'une justice imprégnée d'humilité et d'humanité, véritable pierre angulaire d'une société équilibrée et juste.
Parmi les victimes, Léo, 16 ans, brillant à l'école mais vulnérable, devient la cible principale de ce chantage financier et moral.
Au plus haut niveau de l'État, un ministre et ses conseillers, autrefois garants de la sécurité et du bien-être des citoyens, ferment les yeux, pris dans leurs propres jeux de pouvoir et d'influence.
Leur manquement à leurs devoirs laisse le champ libre à la corruption et à l'injustice, plongeant Léo et ses amis dans une spirale de peur et de désespoir.
Confronté à l'isolement et à l'impuissance, Léo décide de briser le silence.
Avec l'aide de Sara, une camarade de classe qui a elle-même été témoin du racket, ils filment en secret leurs interactions avec les racketteurs et cherchent à alerter les autorités locales.
Toutefois, l'inaction des responsables locaux les pousse à diffuser leur preuve sur les réseaux sociaux, provoquant une onde de choc dans la communauté et parmi les hauts échelons du gouvernement.
Le film culmine lors d'une confrontation émotive entre les jeunes et le ministre lors d'une session publique organisée en urgence pour répondre à la crise.
Face à la pression publique et médiatique, le ministre est contraint de reconnaître ses échecs et de prendre des mesures concrètes contre le racket.
Conclusion :
Le court métrage se clôt sur l'écran qui affiche l'article 312-1 du Code pénal français, stipulant que "le vol est la soustraction frauduleuse de la chose d'autrui", contextualisant ainsi le racket comme une forme de vol et rappelant que ce délit est passible de peines sévères.
Une citation de l'Antiquité, "La vraie mesure de la justice n’est pas rendue à l’échelle de la loi mais à celle de l’humanité" (Platon), apparaît, invitant à une réflexion sur la nécessité d'une justice imprégnée d'humilité et d'humanité, véritable pierre angulaire d'une société équilibrée et juste.
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ÉducationTranscription
00:00Inutile de vous rappeler ce qui vous est reproché, c'est du racket, c'est très grave, c'est
00:21interdit par la loi, vous risquez de la prison.
00:24On s'excuse mais on ne voulait pas en arriver là.
00:27Vous avez dépassé des limites, ce que vous avez fait est totalement inacceptable.
00:30Et puis qu'est-ce qu'on risque ? Une plainte a été déposée, vous allez être
00:36emmené au commissariat, vos parents vous y attendent sans doute.
00:39Quant à moi je peux vous dire qu'un conseil de discipline va se réunir prochainement dans
00:43cette maison et décidera de votre avenir dans l'établissement.
00:46Et si on rend tout à François ? Trop tard garçon, il fallait y penser avant.
00:53Vous allez être emmené par les polices.
01:23Les victimes de raquettes souffrent souvent en silence.
01:25Elles sont prises au piège d'un cycle de peur, trop effrayées pour parler, trop effrayées
01:31par les conséquences.
01:32Les auteurs de ces actes comptent sur ce silence, sachant que leur pouvoir s'épanouit dans
01:37l'ombre.
01:38Certaines craignent des représailles, s'inquiétant de voir la violence augmenter si elles parlent.
01:43D'autres ont honte, se blâmant de leur situation.
01:46Elles pensent n'avoir nulle part où aller, personne pour les aider.
01:50Ce silence est une arme puissante entre les mains des agresseurs.
01:54Il leur permet d'agir en toute impunité, leur crime étant caché aux yeux de la loi.
01:59Nous devons créer un espace sûr pour que les victimes puissent se manifester, partager
02:03leur histoire sans crainte de jugement ou de représailles.
02:13La boulangerie était animée par la chaleur du pain frais, une symphonie de senteurs,
02:18vanilles sucrées, seigles terreux, cannelles piquantes.
02:21Une file d'attente serpentait jusqu'au comptoir, des clients affamés, impatients
02:26de prendre leur dose matinale.
02:28Pour Marc, le propriétaire, c'était une scène d'un réconfort familier.
02:31Il pétrissait la pâte, le mouvement rythmique était un baume pour son âme.
02:36Une ombre est tombée sur la porte, Marc leva les yeux, les mains figées sur la pâte.
02:41Deux hommes, le visage masqué par l'ombre de leur capuche, se tenaient juste à l'intérieur
02:46de la boulangerie.
02:47Ils observèrent la scène d'un œil froid et calculateur.
02:50L'un d'eux, plus grand et plus large que son compagnon, s'est dirigé vers le comptoir.
02:56« Joli petit endroit que vous avez là », a déclaré l'homme, d'une voix rauque,
03:00qui a tranché avec le bourdonnement joyeux de la boulangerie.
03:03Ce serait dommage qu'il lui arrive quelque chose.
03:13Au début, Marc a essayé de ne pas y prêter attention.
03:16Une mauvaise blague, peut-être, un malentendu.
03:19Il se disait que ces choses arrivaient, qu'il s'inquiétait pour rien.
03:22Mais la graine du malaise avait été plantée et elle grandissait de jour en jour.
03:26Les murmures ont commencé subtilement.
03:29Des rumeurs concernant d'autres entreprises contraintes de payer pour se protéger.
03:34Des histoires partagées à voix basse, des regards jetés par-dessus l'épaule.
03:38Marc a commencé à remarquer des choses qu'il n'avait jamais vues auparavant.
03:43Des visages inconnus traînèrent dehors, le regard chargé de menaces.
03:54Les visites sont devenues plus fréquentes.
03:56Les deux mêmes hommes, toujours en train de rôder, toujours en train d'observer.
04:00Parfois, ils entraient, leurs yeux scrutant chaque recoin,
04:04leurs mains ne s'éloignant jamais de leurs poches.
04:06Chaque rencontre ébranlait un peu plus la détermination de Marc,
04:10remplaçant sa confiance par une peur lancinante.
04:13Il essayait de se concentrer sur la boulangerie, sur le rythme familier de son travail.
04:17Mais la joie avait disparu, remplacée par une douleur sourde, celle de la peur.
04:22Son entreprise, autrefois florissante, commençait à souffrir, la peur éloignant les clients.
04:29Il pensait à aller voir la police, à demander de l'aide.
04:34Mais les mots mouraient sur ses lèvres, étouffés par la peur qui lui serrait la gorge.
04:38Le silence, réalisa-t-il, était leur arme la plus puissante.
04:43Les jours se sont transformés en semaines, chacune d'entre elles étant une lutte.
04:48Marc est devenu étranger à lui-même, hanté par l'anxiété,
04:52chaque pensée étant consommée par la menace qui planait sur lui.
04:55Les couleurs vibrantes de son monde semblaient s'estomper, remplacées par des nuances de gris,
05:00reflétant la peur qui s'était infiltrée dans son âme.
05:03Il a cessé de sortir, sauf en cas d'absolue nécessité.
05:07Son appartement, autrefois un sanctuaire, lui donnait maintenant l'impression d'être une cage.
05:13Il était prisonnier, non pas de barreaux et de murs,
05:16mais de la peur qui était devenue sa compagne constante.
05:20La boulangerie, autrefois sa fierté et sa joie,
05:23lui semblait désormais un fardeau, un rappel constant de son impuissance.
05:27Il pensait à vendre, à échapper à ce cauchemar.
05:30Au nom des honnêtes jeunes,
05:33L'un des hommes, le plus grand, qu'ils appelaient Silas,
05:37n'avait connu que la misère.
05:39Élevé dans une jungle de béton, où la survie était un combat quotidien
05:43et la violence le langage parlait à chaque coin de rue.
05:46Son enfance était une tapisserie tissée de fils de pauvreté, de négligence et d'abus.
05:51Son père, lui-même, n'était qu'un homme.
05:54Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
05:57Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:00Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:03Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:06Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:09Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:12Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:15Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:19Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:22Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:25Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:29Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:32Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:36Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:39Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:43Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:46Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:50Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:54Il n'était plus qu'un homme, il n'était plus qu'un homme.
06:58Il aspirait à une vie différente, une vie remplie de lumière et de rire,
07:02où la peur ne serait pas une compagne constante.
07:06Mais le destin, semblait-il, avait d'autres projets.
07:10Sa famille, qui avait du mal à joindre les deux bouts,
07:12a été la proie des prédateurs qu'il imitait aujourd'hui.
07:15Il a été témoin de leur descente aux enfers,
07:18de la peur qui obscurcissait chacun de leurs mouvements,
07:20de l'impuissance qui se lisait sur leur visage.
07:23Il a vu leurs rêves s'effondrer,
07:25leurs esprits se briser sous le poids de la cupidité de leurs bourreaux.
07:28Le souvenir de leur douleur alimentait sa rage,
07:31une colère latente qui s'est transformée en soif de vengeance.
07:35Il s'est juré de ne jamais être faible, de ne jamais être une victime.
07:46Il justifiait leurs actes par une logique tordue.
07:49Ils n'étaient pas des criminels, se disait-il,
07:52mais des fournisseurs d'un service nécessaire.
07:55Ils offraient une protection contre le chaos qui se cachait à chaque coin de rue,
07:59un sentiment de sécurité dans un monde qui n'en offrait aucun.
08:03L'argent qu'ils extorquaient n'était pas un tribut,
08:05mais une rémunération pour leur service,
08:07un prix à payer pour avoir la paix de l'esprit.
08:10Ils ciblaient ceux qu'ils jugeaient faibles,
08:12ceux qui ne voulaient pas ou ne pouvaient pas se défendre.
08:16Les propriétaires de petites entreprises comme Marc,
08:18qui luttaient pour maintenir leurs rêves à flot,
08:21sont devenus leurs proies.
08:23Ils considéraient la peur comme un outil,
08:25une arme à utiliser contre ceux qui osaient les défier.
08:28Le silence de leurs victimes était leur plus grande victoire,
08:31un témoignage de leur puissance, de leur contrôle.
08:41Mais sous leurs carapaces, derrière les façades de menaces soigneusement construites,
08:45se cachait une lueur d'autre chose.
08:48Le doute.
08:49Un malaise lancinant qui leur chuchotait quelque chose dans les moments de calme,
08:53un rappel lancinant de l'humanité qu'ils essayaient si désespérément de réprimer.
08:58Ils étaient prisonniers d'un cycle,
09:00les bourreaux transformés en victimes de leurs propres actes.
09:04La violence qu'ils infligeaient, la peur qu'ils semaient,
09:07ne servaient qu'à perpétuer les ténèbres qui les avaient dévorées.
09:11Ils étaient prisonniers de leur propre rage,
09:13esclaves d'un code qui n'offrait aucune rédemption,
09:16aucune échappatoire.
09:20La boulangerie semblait plus froide maintenant,
09:22l'arôme du pain frais étant incapable de masquer le froid qui imprégnait l'air.
09:27Marc travaillait machinalement, le cœur lourd de peur.
09:30Le paiement hebdomadaire était dû, un rappel constant de sa captivité.
09:34Il comptait les billets, chacun d'eux étant une goutte de son sang vital qui s'écoulait.
09:39Ce n'était pas seulement l'argent, c'était la peur,
09:42l'érosion constante de son esprit, la conscience de son corps.
09:46Il jeta un coup d'œil au calendrier,
09:48le cercle rouge autour de la date était comme une marque gravée dans son esprit.
09:53Demain, le jour où ils devraient faire face à ces bourreaux,
09:57regarder dans leurs yeux froids et impitoyables,
09:59et leur remettre le fruit de son travail.
10:02Le sommeil n'offrait aucun répit, seulement un cycle incessant de cauchemars.
10:06Ils savaient qu'ils n'allaient pas s'arrêter là.
10:09Ils savaient qu'ils n'allaient pas s'arrêter là.
10:12Seulement un cycle incessant de cauchemars.
10:14Ils savaient qu'ils ne pourraient pas continuer à vivre ainsi.
10:24Le lendemain matin, Mark s'est réveillé avec un nœud de peur au ventre.
10:28Il a accompli machinalement ses tâches matinales,
10:31les gestes familiers lui semblant étrangers et lourds.
10:34Il a regardé son reflet dans le miroir,
10:37reconnaissant à peine le visage agarre et hanté qui le fixait.
10:41Il savait ce qu'il avait à faire.
10:43Il ne pouvait plus laisser la peur le contrôler.
10:45Il devait se battre, pour lui, pour sa boulangerie,
10:48pour la vie qu'il avait construite avec tant d'amour et de dévouement.
10:52Il a pensé à aller voir la police, mais la peur persistait,
10:55une voix persistante lui soufflant des doutes à l'oreille.
10:58Et s'il ne le croyant pas ? Et s'il ne pouvait pas le protéger ?
11:02Il avait entendu les histoires, les rumeurs de corruption,
11:05de l'emprise que ces hommes avaient, même dans le supposé refuge de la loi.
11:10Il a décidé de faire un pari, un appel désespéré à l'aide d'une source inattendue.
11:15Il a décroché le téléphone, la main tremblante.
11:25La voix à l'autre bout du fil était rauque,
11:27empreinte de la fatigue d'innombrables nuits blanches et de combats menés dans l'ombre.
11:31Mais il y avait une touche de chaleur, de reconnaissance,
11:34qui a fait naître une lueur d'espoir dans la poitrine de Marc.
11:38Il a raconté son histoire, la voix tremblante au début,
11:41puis reprenant de la force à mesure que les mots sortaient, un torrent de peur et de frustration.
11:47Il a parlé des menaces, de l'intimidation,
11:49de la pression constante qui était devenue sa réalité quotidienne.
11:53Il a parlé de Silas et de Rook, leurs visages gravés dans son esprit,
11:57leur nom laissant un goût amer sur sa langue.
12:00Il a décrit leurs méthodes, leur emprise sur la communauté,
12:04la peur qui maintenait leurs victimes silencieuses et soumises.
12:08Il a parlé de sa propre peur, de sa honte d'avoir cédé à leurs exigences,
12:13de son besoin désespéré d'aide, d'un moyen de sortir de ce cauchemar.
12:18Le silence a accueilli sa confession, un silence pesant qu'il a écrasé,
12:22menaçant d'éteindre la fragile flamme d'espoir qui s'était allumée en lui.
12:33A déclaré son ami, la voix basse, empreinte d'un mélange de colère et de résignation.
12:39« On les surveille, Silas et Rook. Ce sont des cancers,
12:42mais ils sont prudents, toujours un coup d'avance. »
12:45Le soulagement a submergé Marc, une vague qui l'a laissé faible et tremblant.
12:49Il n'était pas seul. Quelqu'un le croyait.
12:52Il y avait une chance, aussi mince soit-elle, qu'il puisse échapper aux griffes de ses bourreaux.
12:57Mais les paroles suivantes de son ami ont apporté une nouvelle vague de désespoir.
13:02Ce n'est pas facile de monter un dossier contre des types comme ça.
13:05Il s'appuie sur la peur, sur le silence. Les témoins sont difficiles à trouver,
13:10et l'épreuve encore plus difficile.
13:12« Mais vous vous êtes manifesté, Marc ! » a poursuivi son ami, la voix adoucie.
13:17« Cela demande du courage, plus que vous ne le pensez. Vous avez fait ce qu'il fallait.
13:21On trouvera un moyen. »
13:23Les mots sont restés suspendus dans l'air, une promesse et un fardeau.
13:27Marc savait que même si la justice l'emportait,
13:29les cicatrices de son épreuve resteraient.
13:32Un rappel constant des ténèbres qui avaient touché sa vie.
13:42Les jours qui ont suivi ont été un tourbillon d'anxiété et d'attente.
13:46La police a assuré à Marc qu'il était en sécurité.
13:49Mais la peur persistait, une ombre planant à la périphérie de ses pensées.
13:54Il voyait des voitures de police patrouiller dans sa rue.
13:57Leur présence étant un rappel rassurant, mais troublant du danger qui planait toujours.
14:01La nouvelle de sa résistance s'est répandue dans la communauté.
14:04Un caillou jeté dans une mare tranquille, créant des ondulations de malaise et une lueur d'espoir.
14:10Certains ont murmuré leur admiration,
14:12leur propre peur momentanément oubliée face à son courage.
14:16D'autres, le visage marqué par une peur familière, sont restés silencieux,
14:20les yeux baissés, la voix étouffée par des années de soumission.
14:25Marc a alors réalisé que le prix du silence n'était pas payé en argent,
14:29mais dans l'érosion de l'esprit humain.
14:31La mort lente de l'espoir, l'abandon progressif à une vie vécue dans l'ombre.
14:37Il savait que sa bataille était loin d'être terminée,
14:40que le combat contre la peur était long et ardu.
14:44Mais il avait fait le premier pas,
14:45il avait brisé le silence qui le retenait captif depuis si longtemps.
14:49Et ce faisant, il avait découvert une force qu'il ne se connaissait pas,
14:53une force née du désespoir,
14:55alimentée par l'espoir et forgée dans les feux de son épreuve.
14:58Les graines du changement ont été semées discrètement, presque imperceptiblement au début.
15:04Le courage de Marc était un murmure, une flamme fragile vacillant dans l'obscurité.
15:08Mais elle a trouvé un terrain fertile dans le cœur des autres,
15:11ceux qui avaient eux aussi souffert en silence.
15:14Sa résistance a planté une graine, une minuscule étincelle d'espoir.
15:19La nouvelle s'est répandue dans la communauté, portée par des conversations feutrées.
15:24Les gens trouvèrent du réconfort dans les mots de soutien murmurés.
15:27Le silence, autrefois une arme, a commencé à s'effondrer.
15:31Des fissures sont apparues dans le mur de la peur,
15:34s'élargissant à mesure que de plus en plus de personnes osèrent prendre la parole.
15:45L'arrestation de Silas et Rook a provoqué une onde de choc dans la communauté.
15:49Pour certains, c'était une victoire,
15:51un témoignage du pouvoir de l'action collective,
15:53un signe que même la peur la plus profondément enracinée pouvait être surmontée.
15:58Pour d'autres, c'était une source de malaise,
16:00une perturbation du statu quo précaire qui avait gouverné leur vie pendant si longtemps.
16:05Mais il n'y avait pas de retour en arrière.
16:07Le sort était brisé.
16:08La communauté, autrefois soumise à la peur, avait trouvé sa voie.
16:13Le silence avait été brisé, remplacé par un cœur de détermination,
16:17une volonté collective de se réapproprier leur rue, leur vie, leur dignité.
16:22Des réunions ont été organisées, des comités ont été formés.
16:26Des personnes de tous horizons, réunies par leur expérience commune,
16:30ont travaillé sans relâche pour reconstruire leur communauté,
16:33pour créer un havre de paix où la peur ne régnerait plus.
16:36Des groupes de soutien aux victimes ont été mis en place,
16:39offrant un espace sûr pour partager leurs histoires,
16:43guérir de leurs traumatismes, redécouvrir la force qui leur avait été volée.
16:48Des ateliers ont été organisés pour enseigner l'autodéfense,
16:51donner aux individus les moyens de se protéger,
16:53d'affronter l'avenir avec confiance et non avec peur.
16:57Le procès de Silas et Rook a été cathartique pour la communauté.
17:00Témoin après témoin, leur voix faisait écho à la douleur et à la peur.
17:05La salle d'audience est devenue un creuset,
17:07exposant les ténèbres à la lumière de la vérité.
17:10Le verdict a été rapide et sans appel.
17:13Silas et Rook ont été reconnus coupables, leur règne de terreur a pris fin.
17:18Un soupir de soulagement a traversé la salle d'audience.
17:21Justice avait été rendue, mais le chemin était loin d'être terminé.
17:25La communauté a reconnu qu'une véritable guérison allait au-delà de la punition.
17:30Elle a compris que le cycle de la violence et du désespoir devait être brisé.
17:41Mark, dont la boulangerie était de nouveau florissante,
17:44est devenu un symbole de la résistance de la communauté.
17:47Il a utilisé sa tribune pour plaider en faveur du changement,
17:50pour dénoncer l'injustice, pour rappeler à tous
17:53que la peur ne pouvait être vaincue qu'en restant unie,
17:56en se soutenant les uns les autres, en refusant de se taire.
18:00Il savait que la vraie justice n'était pas une question de vengeance,
18:03mais de création d'un monde où ce qui lui était arrivé,
18:06à sa communauté, ne se reproduirait plus jamais.
18:08Il s'est consacré à cette mission, le cœur rempli de gratitude
18:12pour la seconde chance qui lui était offerte,
18:14l'esprit animé par le soutien indéfectible de sa communauté.
18:19L'histoire de Mark et de sa communauté est devenue un phare d'espoir,
18:23un témoignage de la puissance de la résilience humaine,
18:26de l'esprit indomptable qui peut surmonter les périodes les plus sombres.
18:31C'était un rappel que même face à la peur,
18:33même lorsque les chances semblaient insurmontables,
18:36il y avait toujours un choix à faire.
18:38Garder le silence, ou élever la voix,
18:41succomber aux ténèbres, ou se battre pour la lumière.
18:51Les rues étaient plus sûres maintenant, les ombres moins menaçantes.
18:55Les enfants jouaient librement dans les parcs,
18:57leurs rires résonnant dans les rues, une symphonie d'espoir et de renouveau.
19:01Les entreprises prospéraient, leurs portes grandes ouvertes,
19:05accueillant les clients avec des sourires chaleureux et une hospitalité sincère.
19:09Les cicatrices du passé étaient toujours là,
19:12gravées dans la mémoire de la communauté,
19:14un rappel du prix de la peur, du coût du silence.
19:18Mais c'était aussi des marques d'honneur, des témoignages de leur résilience,
19:22de leur détermination sans faille à créer un avenir meilleur.
19:26L'histoire de leur triomphe sur l'adversité est devenue un récit murmuré,
19:30de génération en génération, un rappel salutaire,
19:34des dangers de la complaisance, de l'importance de la vigilance,
19:37du pouvoir durable de l'unité.
19:39Elle a servi de phare d'espoir, de témoignage de la pérennité de l'esprit humain,
19:44de la conviction que même dans les nuits les plus sombres,
19:47une nouvelle aube attend ceux qui ont le courage de la chercher.