• il y a 5 mois
Tout-puissant sélectionneur de la France, Didier Deschamps a été immédiatement soutenu par le président par intérim de la FFF, Philippe Diallo, suite à l'élimination contre l'Espagne.

Personne en interne n'ose dire un mot contre DD et ses choix qui laissent pourtant beaucoup de joueurs dans le flou...

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--- TIMELINE ---
00:00 Introduction
00:30 Deschamps tout-puissant et une FFF de plus en plus faible
02:45 DD le passe-muraille : ce n'est jamais lui !
04:00 Un groupe lassé (et absence/manque de consignes)
05:25 Le cas Mbappé
06:10 Personne n'ose rien dire malgré les incompréhensions
08:23 "On est blasé"
10:42 Ego, désir de reconnaissance et aucune envie de passer la main
12:13 Conclusion

Category

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Sport
Transcription
00:00Bonjour à tous et bienvenue.
00:01A la suite d'un Eurofad sans réellement de saveur conclu par une demi-finale,
00:05Philippe Diallo, le président par intérim de la Fédération Française de Football,
00:09annonçait que Didier Deschamps continuerait au moins jusqu'en 2026.
00:12Les réactions ne se sont pas fait attendre et beaucoup se demandent
00:15comment Didier Deschamps a fait pour bénéficier d'un tel totem d'immunité.
00:19C'est bien simple, l'impression générale est que Didier est le véritable patron du football français,
00:24l'homme indéboulonnable et que rien ne peut lui arriver.
00:27Et je vous rassure, ce n'est pas qu'une impression, c'est une réalité.
00:30En fait, auréolé de son prestige, titre de champion du monde, ses finales et bref,
00:36tout ce parcours et certainement dire la régularité dans les phases finales globalement des compétitions,
00:41eh bien on ne peut presque rien lui dire.
00:42Et à l'époque, quand il est arrivé au début, il y avait encore le ménire,
00:46un président assez fort qui avait une certaine poigne,
00:48indépendamment de toutes les dérives et les autres problèmes,
00:51mais Noël Legret incarnait un pouvoir fort.
00:54Alors pour le coup, il marchait main dans la main avec Didier Deschamps,
00:56bien aidé également par l'agent de Deschamps, Jean-Pierre Bernès.
01:00On avait également une directrice générale, Florence Ardouin,
01:02qui faisait tout ce qui était possible et inimaginable pour plaire à Didier Deschamps.
01:06C'est-à-dire que toutes les demandes de Deschamps étaient satisfaites.
01:09Et à partir de là, on a créé un homme, en effet, qui bénéficiait d'une puissance absolument incroyable,
01:16et où il ne serait jamais remis en question.
01:18Et puis, est arrivé quelques mésaventures, on se rappelle de cet euro,
01:22cette sortie prématurée aux pénaltys face à la Suisse,
01:24et là, quelques critiques en interne ont émergé,
01:27principalement de la part de Florence Ardouin,
01:30parce qu'il y avait également d'autres conflits dont on avait expliqué un peu plus personnel ces dernières années.
01:35Sauf qu'au final, avec cette nouvelle Fédération Française de Football et un président par intérim,
01:39en fait, il n'y a plus d'homme fort.
01:40Parce que Philippe Diallo, déjà, c'est plus un homme à la base de consensus très politique,
01:45mais qui n'est pas réputé pour se mettre en première ligne.
01:47Or, il n'a pas son bureau fédéral, puisqu'il a récupéré la fédération par intérim,
01:51et dans l'attente de nouvelles élections, cet homme marche délicatement sur certaines plateformes
01:57en évitant de tomber de vacillé, de peur d'une erreur.
01:59Et vu que tout le monde, aujourd'hui, a peur de l'influence de Deschamps,
02:03eh bien, personne ne dit rien.
02:04La fédération qui a, je le répète, une crise de gouvernance et qui, aujourd'hui, est très faible, au final,
02:10eh bien, elle ne dit rien.
02:10Et en plus, elle sait qu'elle est emberlificotée dans les problèmes de la ligue de football professionnelle,
02:15puisque je rappelle quand même que, normalement, elle devrait dire quelque chose.
02:17Donc, en fait, il y a peut-être autre chose à dire, et je vais même aller plus loin.
02:20Financièrement, on se pose des questions à la FFF en se disant
02:22« Vu ce qu'il se passe à LFPAC, la répartition, les cils, est là,
02:25on a peur que ça attaque le butin de guerre de la FED,
02:27donc, peut-être que virer le coach ne serait pas non plus une bonne idée à long terme. »
02:30Mais je vous rassure, ça, il y a certaines personnes qui ont pu le penser.
02:33Les autres, non, parce que ce que dit Deschamps, c'est une demi-finale, ok.
02:36Qui dit demi-finale, dit d'autres rentrées d'argent supplémentaires.
02:40Le nerf de la guerre, ce n'est pas les émotions.
02:42Pour ces gens-là, c'est le business et la politique.
02:44Et à ce jeu, dit Deschamps, c'est presque un as.
02:46Qu'il soit reçu à la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale,
02:49en meeting privé avec certains joueurs, avec des dirigeants,
02:51il va vous dire exactement ce que vous voulez entendre,
02:54toujours avec cette incroyable délicatesse,
02:56pour se sortir de potentielles situations périlleuses.
02:58Parce que ce qui est fort avec Didier Deschamps, c'est que c'est le passe-muraille.
03:01Ce n'est jamais lui.
03:02Toutes les affaires du passé, quand il était joueur, non, ce n'est pas lui.
03:05Et quand on lui pose la question « Mais Didier, Jean-Pierre Bernays, c'est quand même ton agent,
03:09quand même, vu le passé, ça pose quand même question. »
03:11On rappelle que Deschamps, normalement, c'est l'éducateur numéro 1 du football français.
03:15Le fait que Jean-Pierre Bernays, parfois, et puis par là, certaines familles, en disant
03:19« Si je récupère votre fils, potentiellement, ça va l'aider pour l'équipe de France. »
03:22Ce qui aurait pu poser la question, évidemment, du conflit d'intérêt.
03:24Non, Deschamps, il n'est pas au courant, ce n'est pas lui.
03:26Le fait que son intendant, homme de confiance Bachir,
03:29il agissait pour un cabinet d'agents, non plus,
03:31parce qu'on a joué sur les mots à la Fédération.
03:33Ça, c'est l'un des plus grands scandales des dernières années.
03:35Quel staff d'une équipe nationale autorise un de ses membres
03:39à travailler pour un cabinet d'agents avec tous les potentiels conflits d'intérêts que cela peut générer ?
03:43Et encore une fois, ce n'est pas lui.
03:44Et lorsqu'il y a des échecs un petit peu sportifs,
03:47on va rejeter la faute sur quelqu'un et trouver rapidement des boucs émissaires.
03:50Alors, je ne vais pas revenir sur le côté tartuffe
03:53décrit par beaucoup de gens concernant Didier Deschamps,
03:55qui, pour le coup, il serait le bienvenu à s'exprimer en entretien.
03:58On pourrait rigoler, il y aurait des questions sympathiques.
04:00Mais maintenant, on va revenir sur cet euro et ce qui se passe,
04:03c'est qu'à l'intérieur du groupe, tu as une lassitude incroyable.
04:05C'est-à-dire que les joueurs...
04:07Il ne s'est rien passé de fou, honnêtement, dans cet euro.
04:09Sauf qu'en fait, les joueurs, un, sont lassés
04:11et n'ont pas vraiment de consignes.
04:12Ce qui est assez surréaliste, notamment face à l'Espagne,
04:16c'est qu'il y a eu très très peu de consignes.
04:17Principalement au milieu de terrain,
04:18où beaucoup ont eu l'impression que N'Golo Kanté était haut.
04:21En fait, à un moment donné, on va entendre du Bantut joué plus haut.
04:24Mais avant, le plan de jeu, bah...
04:26Apparemment.
04:27Et ça, ce n'est pas une personne...
04:29Non, c'est l'ensemble des joueurs qui même, des fois,
04:32sont solidaires en entrant en disant
04:33« Ouais, mais on demande beaucoup à lui, mais... »
04:35En fait, c'est un peu débrouille-toi, c'est un peu le plan bis.
04:39Il n'a pas eu une prestation satisfaisante dans son expression collective.
04:42Parce qu'on peut parler des joueurs,
04:43et en effet, il y a des méformes,
04:44« Pourquoi lui, il n'a pas pu jouer ? »
04:46Parlons d'abord de l'animation.
04:47Défensive et offensive.
04:48Elle ne fait aucun sens.
04:49C'est-à-dire que là, on a même perdu tout type de logique,
04:52toujours en étant très prudents.
04:54Mais ce n'est pas surprenant.
04:54Deschamps, c'est l'école italienne de l'époque.
04:57On est restés là-dessus avec une très forte individualité
04:59qui fera la différence.
05:00C'est vrai que certains étaient étonnés,
05:02parce que face à la Belgique,
05:03la France a fait un plan anti-Doku.
05:04Ils étaient vraiment très préoccupés par ça,
05:06plus que par la manière de dire « On va imposer notre jeu. »
05:08Non, non.
05:09D'abord, etc.
05:10Ça rappelle face au Maroc,
05:12à la Coupe du Monde,
05:13où Olivier Giroud, son but, ce n'est pas de marquer un but,
05:14c'est de prendre en marquage individuel Amrabat,
05:17le mieux défensif marocain.
05:18Donc ça, ça a toujours été le cas,
05:20avec des gens qui se sacrifient un peu pour le collectif
05:22et une individualité qui fera la différence.
05:25Là, on se dit « Ok, en contre, on va y aller. »
05:27Mais en contre, tu n'as besoin qu'un Kylian Mbappé à 100%.
05:29Or, le joueur,
05:31et ce n'est pas un problème de le dire,
05:32il est à côté de ses pompes aux entraînements et en match.
05:35Et physiquement, au bout de trois sprints,
05:36il a les mains sur les genoux.
05:37Et ça, au bout d'un moment,
05:38je suis désolé,
05:39quand tous tes coéquipiers le remarquent,
05:41à Paris,
05:43et en équipe de France,
05:44c'est qu'il va falloir faire un gros travail physique
05:46de « Rattledowns » au « Sculpture Day »,
05:47des vrais prépa physiques,
05:49parce qu'à un moment donné,
05:50quand tu travailles moins,
05:51tu le payes.
05:52Aux entraînements, tout le monde a vu ça.
05:53Deschamps est resté.
05:55Kylian va nous sauver, etc.
05:56Et pourquoi pas à la rigueur.
05:57Il y a des grandes stars qui ont réussi
05:59à faire ça, à se sublimer lors d'événements.
06:01Et là, on va dire « Ah, ça n'a pas marché.
06:02Bon, ça peut arriver. »
06:03Ils font quand même demi-finale.
06:04Mais le problème, c'est que tu n'as pas de plan B.
06:06Aucun plan B n'a été travaillé.
06:08Et encore une fois, c'est la cohérence.
06:09En fait, en interne,
06:11personne n'ose lui parler.
06:11La FED lui dit rien.
06:13Son staff, dès qu'ils disent quelque chose,
06:15ils prennent des remarques.
06:16Ils ne disent plus rien.
06:17Donc en fait, auparavant,
06:18Deschamps était quand même un minimum challengé,
06:20notamment par son adjoint.
06:21Aujourd'hui, il ne l'est plus.
06:23Et dans le groupe,
06:24personne ne dit rien.
06:25Le groupe, je me dis que c'est fait.
06:26Il y a quelques groupes les uns et les autres.
06:27Mais honnêtement, il n'y a pas grand-chose.
06:28Alors, l'équipe avait expliqué
06:30qu'il avait changé des numéros de place
06:32un peu dans le vestiaire
06:33pour stopper un peu la logique de clan.
06:34Dire qu'il y a des clans, honnêtement,
06:36c'est un peu sévère.
06:36Il n'y a pas une énorme entente.
06:37Mais ce n'est pas non plus une mésentente absolue.
06:40Par contre, certains ne comprennent pas la logique.
06:42N'Golo Kanté, il n'est pas appelé pendant deux ans.
06:43Là, il arrive titulaire indiscutable.
06:44Il fait tous les matchs.
06:45Tout le monde a vu qu'il était complètement cramé
06:47de par une utilisation qui a été sans doute trop importante.
06:50Tu mets Antoine Griezmann sur un côté
06:51parce que tu te dis qu'il est discipliné tactiquement.
06:53Comme ça, il a bien fait les replis défensifs.
06:54Tu ne rends même pas un service à un joueur
06:56qui, en effet, peut-être,
06:57n'était pas dans ses meilleures dispositions auparavant.
06:59Et en fait, c'est ça.
07:00Si tu te dis, mais Giroud,
07:01c'est le seul 9 que tu as.
07:02Tu ne le fais pas jouer.
07:03Finalement, tu rentres à un moment.
07:04Kamavinga.
07:05Kamavinga, c'est le vrai problème dans le groupe.
07:06Personne ne comprend pourquoi il est en place.
07:07Alors là, absolument personne.
07:09Parce que tout le monde était au courant que Chouameni
07:11n'était pas à 100% physiquement.
07:12Alors, c'est facile de tomber sur Chouameni depuis un moment
07:14qui soit à 100% physiquement.
07:16Et là, les gens pourront juger.
07:17Ce n'est pas non plus évident pour lui.
07:18Et puis, je le répète.
07:19Quand tu n'as quasiment pas de consignes
07:20et qu'en fait, le problème, ce ne sont pas les hommes,
07:22mais un système global,
07:23et à un moment donné,
07:25c'est trop facile de pointer les défauts des gens.
07:27Oui, et des fois, il y a des profits qui sont similaires.
07:29On pourrait revenir sur l'utilisation de Barcola,
07:30sur plein d'autres choses.
07:32Mais encore une fois,
07:33quelles sont les consignes qui sont données ?
07:35Et c'est ça qui est surréaliste.
07:36Même moi, j'étais au téléphone.
07:37Je me disais, mais ce n'est pas possible.
07:38Vous me racontez.
07:39Pas de consignes quasiment.
07:40C'est vraiment,
07:41voilà, c'est les talents individuels.
07:43Ça va nous sauver.
07:43Et quand Kylian Mbappé
07:45est en forme herculéenne,
07:46comme il l'a été plein de fois,
07:48ça passe.
07:48Un compte, paf, paf, paf.
07:50Différence individuelle.
07:50Pogba, Longbal et tout.
07:52Un gardien qui était exceptionnel,
07:53qui était Lloris.
07:54On peut dire tout ce qu'on veut.
07:55Le nombre d'arrêts miraculés
07:56qu'il a fait pour l'équipe de France.
07:58Sur la ligne, c'était pareil.
07:59Là, un bon gardien, maignant,
08:01Saliba qui s'est imposé pour le coup,
08:02comme le patron de ta défense
08:03et un défenseur de calibre
08:05très, très, très, très haut.
08:06Mais en fait, tu ne tentes rien
08:07face à l'Espagne.
08:08Il n'y a aucun moment, tu t'es dit,
08:09allez, on va tenter.
08:09Parce qu'en fait, tu ne tentes même pas
08:10un plan B aux entraînements.
08:11A aucun moment, tu tentes, par exemple,
08:13avec une défense à 3,
08:14des pistons très, très hauts,
08:15ce que tu veux, un triomphe offensif.
08:16Tu ne tentes absolument
08:17rien aux entraînements.
08:18C'est-à-dire, on est resté sur un plan A
08:20sans plan B.
08:21Parce qu'il n'y a aucune remise en question.
08:22Et là, tu te dis,
08:23les gens voient bien
08:24que ça va dans le mur.
08:25Déjà, avant la Coupe du Monde,
08:26le groupe avait de plus en plus de mal
08:28avec le message de Deschamps
08:29et surtout, le fait qu'il soit
08:31à voile à vapeur, parfois.
08:33C'est-à-dire, un moment donné,
08:33tout va très bien
08:34et puis après, sans explication,
08:36tu sors de ces petits papiers.
08:37Et en fait, c'est l'absence de logique.
08:39Alors, certains vont te dire,
08:40oui, mais Deschamps, c'est les soldats.
08:41Rappelez-vous l'époque de Moussa Sissoko,
08:43l'agent du N'Golo Kanté.
08:44Le problème, c'est pas N'Golo Kanté, évidemment.
08:46C'est qu'est-ce que tu fais de N'Golo Kanté ?
08:48Qu'est-ce que tu vas lui demander ?
08:49Le rôle que tu lui donnes,
08:50est-ce que c'est vraiment là
08:51où tu vas obtenir le meilleur d'un mec
08:53qui n'a pas été en équipe de France
08:54depuis deux ans,
08:54qui prend la place de tout le monde
08:55et qui va tout jouer ?
08:56Ça ne fait strictement aucun sens.
08:58Alors, j'ai parlé de l'utilisation de Giroud,
09:00j'ai parlé de l'utilisation de Barcola.
09:01Encore une fois, tu ne rends pas un service
09:03aux joueurs qui sont frustrés.
09:04Et c'est-à-dire que les mecs,
09:05c'est comme les Belges.
09:07J'ai donné l'expression exacte.
09:08Les joueurs par interne, on est blasés.
09:10C'est exactement ça.
09:11C'est-à-dire que les mecs sont lassés.
09:12Mais vu que dans cette fédération
09:14et dans cette équipe,
09:14personne n'ose se parler
09:15parce qu'ils ont tous peur
09:16de l'ombre de l'un ou de l'autre.
09:18Parce que bon, tu comprends,
09:19il ne faut rien dire à Kylian,
09:20il ne faut rien dire à Didier, etc.
09:21Là, en fait, ça donne une situation
09:23que tu termines l'Euro avec un goût...
09:25Voilà.
09:26Aucune émotion, tu n'as rien vécu.
09:27Beaucoup te disent, ouais,
09:28on n'a pas été bons, même en poule.
09:30Moi, je me rappelle avant de l'équipe de France,
09:31dominer ses phases de qualifications,
09:33dominer un minimum quand même
09:35en première phase.
09:36Là, même les qualifications, c'est dur.
09:37Donc depuis combien de temps ?
09:38Je pose la question aux gens
09:39qui suivent l'équipe de France au quotidien.
09:41Défensivement, offensivement,
09:42tu as compris ce que le coach
09:44voulait faire.
09:45Tu as compris, tu t'es dit,
09:46OK, ils ont maîtrisé leurs sujets
09:47collectivement.
09:49Je vous pose la question.
09:50Mais en effet, cette idée du résultat,
09:52le résultat par les individualités.
09:54Je me rappelle que la France
09:55a des joueurs incroyables.
09:56Alors, peut-être pas
09:58avec des profils trop varis.
09:59C'est vrai qu'on a tendance
10:00à avoir des profils d'être
10:01un petit peu similaires
10:02sur certains postes, OK.
10:03Mais tu as quand même des joueurs
10:04d'une qualité incroyable.
10:06Qu'est-ce que tu en fais ?
10:07Et qu'est-ce que tu leur demandes ?
10:08Et pourquoi à chaque fois,
10:09il y a ce goût, on va dire, amer ?
10:10Mais encore une fois,
10:11c'est comme pour toutes les affaires
10:12dont je vous parlais.
10:13Le côté avec Bachir,
10:14le côté avec son agent,
10:15tout ce qui s'est passé.
10:16Ce n'est jamais de sa faute,
10:17a dit les gens.
10:18Il y a toujours un bouc émissaire
10:19bien placé.
10:20Il y a toujours des journalistes
10:21qui seraient potentiellement
10:22perfides, etc.
10:24Et puis, qu'importe.
10:25Parce que lui,
10:26il a le soutien des puissants.
10:27Les puissants,
10:28ce ne sont pas les fans
10:29par millions de cette équipe de France
10:30qui se sont sacrément annuées
10:31depuis un bon moment
10:32derrière leur poste de télévision
10:33ou sur le terrain.
10:34Ce ne sont même pas les joueurs.
10:35Ce sont simplement
10:36ceux qui décident,
10:37qui vont prolonger un contrat
10:38pour lui donner absolument
10:39toute latitude,
10:40c'est-à-dire de décider
10:41de l'avenir, quelque part,
10:42de la sélection nationale.
10:43Et donc, il y a cette question,
10:44pourquoi ne pas passer la main ?
10:45Et notamment,
10:46à Zinedine Zidane.
10:47Alors, c'est connu
10:48qu'il y a cette rivalité
10:49Comme je vous dis, Deschamps,
10:50il est dans l'idée de dire
10:51mais tout ce que j'ai apporté
10:52au football français,
10:53je ne suis pas assez reconnu
10:54à ma juste valeur,
10:55tout ce que vous voulez.
10:56Et en fait, il y a aussi
10:57la conflit derrière
10:58entre Jean-Pierre Bernays,
10:59Alain Migliaccio,
11:00Deschamps, Zidane, etc.
11:01En fait, on se rend compte
11:02avec Deschamps
11:03qu'on a une politisation
11:04très très importante
11:05du football à ce niveau-là
11:06et plein d'intérêts
11:07et que le terrain,
11:08au final, ce n'est pas
11:09tellement la priorité.
11:10Je terminerai aussi
11:11par une chose qui est
11:12assez importante.
11:13Il y a beaucoup de personnes,
11:14mais pareil,
11:16pas forcément des joueurs,
11:17mais du staff.
11:18Enfin, le staff,
11:19il y en a qui bossent.
11:20Mais globalement,
11:21quand tu vois l'évolution
11:22du football
11:23et comment on prépare
11:24les matchs, etc.,
11:25le problème, quand même,
11:26dans l'équipe de France,
11:27c'est qu'on est relax
11:28et que, encore une fois,
11:29je le répète,
11:30certains joueurs
11:31sont livrés à eux-mêmes
11:32alors peut-être qu'ils n'ont pas
11:33été performants,
11:34tout ce que vous voulez.
11:35Mais là, les choix
11:36ont été mauvais,
11:37la préparation a été mauvaise.
11:38Alors oui, tu es sauvé
11:39par encore des individus
11:40absolument incroyables
11:41et globalement,
11:42à niveau d'euros,
11:44quand tu n'as pas
11:45le résultat espéré,
11:46c'est-à-dire procurer
11:47l'émotion aux gens
11:48à travers une finale
11:49et à travers un titre,
11:50on ne va pas te détruire
11:51mais pas loin
11:52parce que derrière,
11:53il n'y a presque rien à sauver.
11:54S'il y a une seule chose
11:55à sauver,
11:56son contrat,
11:57ses intérêts,
11:58comme dirait quelqu'un
11:59que je connais bien,
12:00c'est Deschamps,
12:01Maguel et les autres.
12:02Bref, je pourrais
12:03revenir sur plein d'autres choses,
12:04des petites perfidies
12:05et immondices
12:06qui sont parfois décrites
12:07par des joueurs
12:08après leur carrière,
12:09notamment chez Colin Interview
12:10où on se rend compte
12:11de toutes ces petites choses
12:13Et pour terminer,
12:14je rappelle que j'ai sorti
12:15en début de semaine
12:16le livre noir des Jeux Olympiques
12:17parce qu'en effet,
12:18la gestion du football
12:19entre les droits TV,
12:20la Fédération
12:21et l'équipe de France,
12:22on court droit à la catastrophe
12:23mais visiblement,
12:24ça n'inquiète personne
12:25mais le pire dans cette histoire,
12:26c'est que c'est l'ensemble
12:27du sport français
12:28qui est comme ça,
12:29qui est réagi par la politique,
12:30les intérêts,
12:31le copinage,
12:32l'ego
12:33et surtout une seule chose,
12:34l'absence totale
12:35de remise en question.
12:36Malgré ça,
12:37bonne semaine à tous,
12:38équipe de Faith.

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