Le journaliste Patrice Arditti réagit à l’élection de Gabriel Attal comme président du groupe Renaissance : «C’est un scrutin gagné d’avance pour le Premier ministre».
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00:00Il y a les votes blancs et il y a les abstentions.
00:07Évidemment, c'est un scrutin qui était gagné d'avance pour le Premier ministre,
00:15mais tout le monde peut effectivement se satisfaire du fait qu'il n'aura pas démérité depuis la dissolution.
00:27C'est quelqu'un qui a marqué le coup, n'était pas d'accord avec le Président de la République.
00:34De toute façon, il a été prévenu au dernier moment.
00:36Il paraît que les deux hommes sont...
00:39Je ne sais pas s'il y a un terme qui est plus atténué qu'« en froid »,
00:42mais ce n'est pas le ukulélé, ce qui me paraît tout à fait normal.
00:48Cela dit, les personnes qui en voulaient au Président de la République n'en voulaient pas à Gabriel Attal.
00:55Et pour cause, c'était le plus qualifié pour la présidence du groupe.
01:02Une fois qu'Élisabeth Borne a dit « ce ne sera pas moi »,
01:05une fois que Gérald Darmanin a dit « ce ne sera pas moi »,
01:09je me rappelle que le Président de la République a quand même jugé désastreux son terme.
01:15C'est le spectacle tenu par les membres de la République.
01:18Vous faites référence à La Réunion. Il a convoqué ses troupes hier en disant...