Espagne - Angleterre : Vivez l'avant-match de finale de l'Euro 2024 en direct sur Europe 1

  • il y a 3 mois
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Europe 1 se mobilise dès 20 heures pour vous faire vivre cette finale, Espagne-Angleterre, une finale inédite à Berlin et un match à suivre en intégralité sur Europe 1, à partir de 21 heure. Une opposition de style, entre une nation qui rêve de gagner son troisième Euro au 21e siècle, après 2008 et 2012. Et une autre qui désespère de gagner enfin un trophée depuis la Coupe du monde 1966
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Transcription
00:00Et vous le disiez, il est 20h04 sur Europe 1, plus que 56 minutes, on va tenir le décompte
00:12avant le coup d'envoi de ce Espagne-Angleterre final de l'Euro de foot.
00:17Les joueurs se préparent, nous on est déjà prêt, plateau des grands jours pour cette
00:22émission spéciale avec pour m'accompagner Jacques Vendredi.
00:25Bonsoir Jacques.
00:26Bonsoir à tous.
00:27Bonsoir aux manettes d'ailleurs dès 21h aussi et jusqu'au bout de ce match.
00:31Avec nous également les consultants foot d'Europe 1, Alain Giresse, bonsoir.
00:36Bonsoir.
00:37Ex-international tricolore, vainqueur de l'Euro contre l'Espagne.
00:41Tiens, tiens, tiens, on va sûrement en reparler dans cette émission.
00:44Océane Daniel, bonsoir Océane.
00:46Bonsoir.
00:47Joueuse des Girondins de Bordeaux et allons saluer aussi nos commentateurs.
00:51A Berlin, Cédric Chasseur et Cyril de la Morinerie, bonsoir messieurs.
00:56Bonsoir.
00:57Bonsoir à tous.
00:58Alors, on ira voir aussi tout au long de cette émission, je vous le signale, nos correspondants
01:02à Londres et à Madrid, mais restons avec vous Cyril et Cédric, est-ce qu'on a d'abord
01:07première information, les compositions d'équipe ?
01:10Oui, nous les avons avec deux changements côté espagnol.
01:15On va démarrer évidemment avec l'équipe qui a battu l'équipe de France en demi-finale.
01:19Le retour de Le Normand et de Carvarale qui étaient suspendus face au bleu, sinon c'est
01:26la même composition en 4-2-3-1, avec donc cette charnière franco-espagnole, la porte
01:32Le Normand, Carvarale côté droit et Cucurella côté gauche.
01:36Rodry et Fabienne Ruiz, le joueur du Paris Saint-Germain au milieu de terrain.
01:40Yamal, la révélation de cet Euro 17 ans et un jour aujourd'hui, qui va donc devenir
01:47le plus jeune finaliste de l'histoire des grandes compétitions, que ce soit l'Euro
01:51ou la Coupe du Monde, il dépasse Pelé en 1958.
01:55Olmo, Williams et Morata, le capitaine de cette aura, Cyril.
01:59Du côté de l'équipe anglaise qui va être soutenue par des dizaines de milliers de supporters,
02:04je peux vous dire qu'aujourd'hui on est à Londres.
02:05Il y en a partout, il y a de la bière qui nous colle aux chaussures, il va falloir
02:10quand même qu'ils se modèrent un peu parce que je les connais bien, on était à la finale
02:13de l'Euro 2021, c'était l'Angleterre déjà qui était en finale et ils avaient perdu
02:19les Anglais face aux Italiens et ça se passait à Wembley, donc là il y avait vraiment un
02:23esprit, non pas de revanche, mais ils se disent, allez, c'est la deuxième fois qu'on
02:27est en finale de l'Euro de façon consécutive, on a envie d'y aller, on a envie de remporter
02:31ce trophée.
02:32Rapidement, l'indication principale de cette composition d'équipe, c'est que les plus
02:36grands joueurs, bien évidemment, seront présents avec Phil Foden, avec Jude Bellingham qui
02:40joue au Real Madrid, qui est une véritable pépite, avec Eric Kane qui pourrait devenir
02:44le capitaine anglais, l'un des héros de l'Angleterre.
02:49Et puis le petit changement qu'il y a dans cette composition d'équipe anglaise, c'est
02:54que Luke Shaw remplace Tripié sur le côté gauche, c'est une petite surprise parce qu'il
02:59n'a pas commencé un match depuis le 18 février, mais il va donner sans doute peut-être plus
03:05de satisfaction que Tripié qui a connu quelques difficultés dans cet Euro.
03:08En tout cas, c'est le pari de l'entraîneur Gareth Southgate, l'entraîneur de cette équipe
03:14anglaise.
03:15Merci Cyril, merci Cédric à vous rester avec nous, évidemment, dès qu'il se passe
03:20quelque chose au stade, dès qu'il y a une information, on revient vers vous.
03:24Jacques Vandrouw, ça y est, on a le casting, bon, presque tout le monde est là, tous les
03:29acteurs sont là.
03:30Ce qui est incroyable, c'est que d'abord c'est une finale inédite entre deux grands pays
03:34de football, c'est la première fois qu'ils se rencontrent à un tel niveau de la compétition,
03:39et c'est incroyable, le championnat anglais est l'un des plus beaux championnats du monde
03:44avec le championnat espagnol, et ce championnat anglais n'a jamais été récompensé au
03:50niveau international, sauf en 1966 où ils sont champions du monde, donc depuis 1966,
03:58les anglais n'ont jamais rien gagné, et pourtant, dans cette épique anglaise, c'est
04:02vrai qu'il va jouer tout à l'heure, il y a des grands noms, et surtout les espagnols
04:06ont réussi un exploit incroyable, c'est-à-dire qu'ils ont été champions d'Europe en 2008,
04:12champions du monde en 2010, et une nouvelle fois champions d'Europe en 2012, trois d'affilée,
04:18donc c'est une immense nation de football, d'ailleurs les deux championnats les plus
04:21intéressants sur le plan mathématique, c'est le championnat anglais, et également le championnat
04:27espagnol, et sur 27 matchs entre les deux équipes, 15 victoires quand même de l'Angleterre,
04:349 victoires pour l'Espagne, et 5 matchs nuls, et puis vous avez dans le championnat anglais,
04:39vous avez des grands clubs comme Arsenal, Manchester City, Manchester United, Liverpool,
04:43j'en oublie, du côté espagnol, il y a le Real, le Barça, Valence, Séville, en tous
04:48les cas, ce sont deux grandes nations de football qui se rencontrent pour la première fois
04:56depuis qu'existe ce championnat d'Europe qui a été créé, on s'en souvient, en 1960,
05:01donc ce soir, c'est la 17ème édition de cet Euro.
05:05Final inédite, Océane Daniel, entre, Jacques l'a bien dit, deux grandes nations de football,
05:12avec quand même, et vous l'avez rappelé Jacques aussi, deux destins croisés, entre
05:16une Espagne qui nous a ébloui notamment fin des années 2000, début des années 2010,
05:20et une Angleterre qui, même si elle est toujours restée une grande nation, effectivement
05:24n'a rien gagné depuis 1966.
05:27Oui, et du coup, c'est peut-être ce soir qu'ils vont vouloir donner ce titre à ce
05:30peuple.
05:31Après, il faut dire que l'Angleterre n'a pas fait un très très gros Euro, ils avaient
05:35pourtant un parcours plutôt facile, la route était plutôt ouverte, comparé à l'Espagne
05:40qui a joué des grosses nations, la Croatie, l'Italie, la France, et ça a été un parcours
05:45très compliqué, ils sont arrivés en finale, et oui, ça va être un gros match ce soir,
05:50je vois l'Espagne favorite, parce que sur l'ensemble de la compétition...
05:54On vous demandera votre pronostic très précis tout à l'heure, je me tourne vers vous Alain
06:00Giresse, évidemment, deux grandes nations de foot, et comme je le disais aussi, deux
06:06trajectoires assez différentes pour aborder ce match.
06:10Oui, alors il y a l'histoire de ces deux pays dans les grandes compétitions, avec un très
06:15grand pays du football, l'Angleterre, mais qui n'a qu'un titre à son palmarès, et qui
06:20plus est, c'était ce coup du monde en 1966, à domicile, d'ailleurs, c'est la première
06:25finale qu'ils vont disputer hors de leur territoire, puisqu'il y a les deux précédentes, c'était
06:30deux fois à Wembley, à Londres, donc là maintenant sur cet euro, eh bien oui, ils
06:35ont réussi, comme Ossian vient de le dire, à arriver en finale, sans être une équipe
06:40éblouissante, à la différence de l'Espagne, mais ceci dit, dans ce championnat d'Europe,
06:45on ne peut pas dire qu'il y a des équipes qui nous ont enchantés totalement, l'Espagne
06:49en fait partie évidemment, en premier lieu, donc ça donne quand même, bon, c'est pas
06:53pour ça que l'Espagne a gagné cette finale, mais sur la demi-finale, les Anglais, je les
07:00dirais, s'est trouvés un petit peu plus engagés dans cet euro, donc ça reste encore
07:05une finale à jouer, et avec une incertitude quant au résultat final.
07:11Oui, oui, assez ouvert.
07:12Jacques Vendrehoof.
07:13Non mais je voudrais dire qu'on a surtout ce côté un petit peu vintage, quand on parle
07:17des Anglais, et quand on parle des Espagnols, les grands noms du foot anglais, Banks, les
07:23frères Charlton, Hurts, Beckham, Rooney, Owens, Lampard, Gerhardt, qui a été l'un
07:29des meilleurs milieux de terrain de l'équipe anglaise, et puis côté espagnol, eh bien
07:34bien sûr, Di Stefano, Gento, Xavi, Iniesta, Cazia, c'est un des meilleurs gardiens du
07:40monde, Ramos, Puyol, Piqué, Torres avant-centre, Villa, donc si vous voulez, il y a ce côté
07:46un petit peu ancien combattant quand on regarde cette finale entre l'Angleterre et l'Espagne,
07:50ce sont deux grandes nations de foot, mais depuis toujours, avec cette incohérence, il
07:56faut, depuis 1966, on le répète, Alain en a parlé, Océan en parle, ils n'ont rien
08:01gagné depuis 1966, et donc ce soir, il y a des légendes qui peuvent se créer, des noms
08:06qui peuvent se créer.
08:07Vous vous souvenez qu'on se souvient encore aujourd'hui des champions du monde de 1966,
08:11qui sont tous des véritables légendes dans leur pays, et même dans le monde entier,
08:16le seul survivant c'est Hurts, qui avait marqué trois buts en finale de la coupe du monde
08:22en 1966, tous les autres malheureusement ont disparu, et bien c'est vrai que si jamais
08:27les Anglais gagnent ce soir, ce sont des véritables légendes dans leur pays, et puis vous savez
08:34que toutes les grandes personnalités anglaises, soit sont à Wimbledon, soit sont ce soir
08:40à Berlin.
08:41Donc vous voyez, il y a eu un partage dans la famille royale, où tout le monde a pris
08:48sa tâche.
08:50C'est vrai, Jacques, le rappeler, les grands noms du foot anglais, mais aussi les grands
08:56noms du foot espagnol, certains datent d'il y a une certaine époque, on va dire ça comme
09:01ça, il y a des joueurs qui ce soir peuvent accéder à la légende, tout simplement.
09:06Oui, en commençant par l'Amini Amal, qui vient d'avoir 17 ans hier, c'est la pépite
09:12de cette équipe d'Espagne, ils ont aussi un très bon capitaine qui a marqué 21 buts
09:17cette saison avec Morata, Nico Williams aussi leur attaque, ils ont une défense plutôt
09:22expérimentée derrière, donc oui, ils peuvent tout de suite inscrire leur nom dans la légende
09:26et en commençant par l'Amini Amal qui fait un très très gros euro.
09:29Oui, c'est vrai que c'est le nom qui ressort pour l'instant, Alain Giresse, ce petit
09:34l'Amini Amal, parce que 17 ans, je pense qu'on peut dire petit, quand on a cet âge-là,
09:39on peut supporter une telle pression, la pression d'une finale d'un euro à Berlin ?
09:45Je pense qu'il a démontré dans cet euro, déjà, supporter un euro, rien que ça.
09:50Tout simplement, oui.
09:51Oui, tout simplement, déjà, d'un premier lieu, et il l'a fait brillamment, il l'a
09:54fait brillamment parce qu'il est dans un contexte, dans une équipe qu'il maîtrise,
10:00qu'il connaît bien, parce qu'il est entouré de coéquipiers d'abord, avec une équipe
10:04nationale qui joue comme lui, évolue à Barcelone et à qui, évidemment, on laisse libre cours
10:12de son talent.
10:13Donc oui, c'est sûr qu'il y a une pression, une tension plus importante dans une finale,
10:20certainement, quand ce soir, les deux équipes, et notamment lui-même, il va rentrer sur le
10:24terrain, on ne rentre pas comme les matchs précédents, même les demi-finales, oui.
10:29Oui, parce que là, c'est la recherche du trophée, l'ultime match pour le trophée.
10:34Donc voilà, et je pense qu'il a encore cette capacité, en tout cas, ça y est,
10:41il fait partie, il est dans la lignée des futurs grands joueurs, donc je crois qu'il
10:46va s'adapter, il commence à s'adapter à ce qu'est le football de très haut niveau.
10:50Jacques Vendredi.
10:51Simplement, parler rapidement de la défense espagnole, ils ont failli jouer avec l'équipe
10:55de France de football, Laporte a failli jouer avec l'équipe de France de football, voilà,
11:01il a choisi l'Espagne, et le Normand est également français, il a doublé la nationalité,
11:07la défense centrale de l'Espagne aurait pu être dans une autre vie, la défense de l'équipe
11:12de France de football.
11:13Elles sont bon, le Pays Basque c'est la défense espagnole.
11:17Il est 20h15 sur Europe 1, vous l'avez compris, le décor est planté, c'est non seulement
11:23une finale d'un Euro de foot, c'est aussi un match avec une grande dimension historique
11:28qu'on continue de vous faire vivre sur Europe 1, juste après ça.
11:31Bonjour, c'est Christophe Ondolat, Ondolat Raconte, voici une histoire qui va vous couper
11:39l'appétit pour un bon moment, l'enquête sur le meurtre en 2005 à Paris de Christelle
11:44Leroy et de son petit garçon de 4 ans, Lucas, quand vous saurez ce qu'ils sont devenus,
11:51vous n'aurez plus envie de manger de jambon de Parme pendant un bon bout de temps.
11:57On se retrouve demain de 14h à 15h sur Europe 1.
12:00Amazon Prime Day, c'est les 16 et 17 juillet, en profitant de deux jours de vente flash
12:05exceptionnels sur la high-tech, cuisine, maison et plus encore, vous aurez l'impression que
12:10c'est votre fête.
12:11Julie s'est achetée une tourbeuse électrique, elle est membre Prime, c'est fantastique,
12:16deux jours de vente flash à ne pas manquer, pour vous c'est bientôt Prime Day.
12:21Et maintenant, elle est devenue une vraie star.
12:24Amazon Prime Day, c'est les 16 et 17 juillet, exclusivement pour les membres Prime.
12:28Rejoignez Prime maintenant.
12:30Europe 1 soir Week-end, Victor Pouchy.
12:33Il est 20h16 sur Europe 1, nous sommes en direct pour cette émission spéciale, 20h16,
12:40plus que 44 minutes à peu près, on continue de tenir ce compte à rebours avant le coup
12:46d'envoi de cette finale Espagne-Angleterre à suivre en direct et en intégralité sur
12:51notre antenne.
12:52Tous nos consultants et nos journalistes sont en plateau, Jacques Vendroux, Alain Giresse,
12:58Océane Daniel, mais aussi notre duo de commentateurs dans le stade de Berlin.
13:03Je me tourne aussi vers nos correspondants qui sont à Londres et à Madrid, où l'on
13:08retrouve Antoine Bienveau, bonsoir Antoine.
13:12Bonsoir Victor, bonsoir à tous.
13:14Vous êtes en direct de la Plaza des Colonnes, pardonnez ma prononciation si elle est mauvaise,
13:21une place où le match est retransmis sur écran géant, on l'entend déjà un peu
13:25derrière vous mais il y a beaucoup d'ambiance.
13:26C'est le moins qu'on puisse dire, une ambiance qui monte depuis 3h maintenant et qui maintenant
13:33voit des milliers de madrilènes d'Espagnols tous de rouge et de jaune vêtus se rassembler
13:37devant cet écran géant, on a presque l'impression que l'Espagne a déjà gagné quand on voit
13:41la fête, les chants qui s'enchaînent depuis tout à l'heure, tous ses supporters sont
13:45très confiants à l'image de ce supporter que j'ai rencontré il y a quelques instants.
13:49On va gagner à 100%, on a une meilleure équipe, un meilleur jeu, l'Angleterre n'a eu que des
13:55adversaires faciles alors que pour nous c'était compliqué notamment contre la France donc
13:59je suis sûr qu'on va gagner.
14:00Je vois un 2-0 avec des buts de Lamin Yamal et pourquoi pas Morata ?
14:04Lamin Yamal c'est le nom qui évidemment, vous en avez parlé, revient ici aussi sur
14:10toutes les bouches, seulement 17 ans et tout le monde espère qu'il accomplira de nouveaux
14:14miracles ce soir, en tout cas le projet est clair, en cas de victoire de l'Espagne, faire
14:19la fête toute la nuit pour célébrer cet éventuel quatrième euro.
14:22Il faut gagner avant quand même, merci Antoine Bienveau en direct de Madrid, Jacques Vendroux,
14:29fête populaire cette finale de l'Euro de foot, pas que populaire, il y a aussi des
14:34grands noms, on le disait, la famille royale notamment.
14:36Ce qui est incroyable dans cette finale entre l'Angleterre et l'Espagne, c'est que côté
14:40anglais, je parle sous le contrôle des hauts dignitaires du régime, c'est-à-dire de
14:46la royauté, tout le monde a été réquisitionné si on peut parler comme ça, vous avez Catherine
14:51de Antoine, la princesse de Galles, qui va présider Wimbledon, elle est rentrée dans
14:55Wimbledon, ça a été un véritable triomphe, tout le monde s'est levé, et là dans quelques
14:59minutes vous avez le prince William qui va assister à la finale pour représenter son
15:06pays, c'est extraordinaire, en image c'est fabuleux, sa femme est à Wimbledon et lui
15:12qui adore le foot est à Berlin, donc il y a ce côté un petit peu magique des grands
15:17rendez-vous de sport qui nous permettent de raconter des très belles histoires.
15:20Tiens, on va se retourner vers nos commentateurs au stade olympique de Berlin, Cédric, Cyril,
15:27vous l'avez croisé le prince William ? Non, on a croisé énormément d'anglais,
15:33je pense qu'il y a au moins le double de supporters anglais ou de tripes, il y en a
15:37plein qui n'avaient même pas de billet, qui sont venus quand même ici à Berlin pour
15:41essayer de gratter quelque chose aux alentours du stade, mais c'est une ambiance exceptionnelle
15:47et en effet, mais il était déjà là lors de la demi-finale face aux Pays-Bas, le prince
15:52de Galles, donc c'est un vrai fan de foot, il suit cette équipe anglaise depuis le début
15:59quasiment et sans nul doute qu'il a très envie lui aussi de voir les Three Lions enfin
16:06soulever un trophée.
16:07Evidemment et on l'espère pour lui, quelque part aussi qu'il puisse vivre cette belle
16:13soirée à Alain Giresse, on voit toute l'attente en Angleterre jusque dans la famille royale
16:19pour une éventuelle victoire des Three Lions, il y a quand même un avantage aussi qu'on
16:24peut noter pour les Espagnols par rapport aux Anglais, on l'a rappelé avec ces titres,
16:30les Espagnols, même si les joueurs changent, ils ont cette culture de la gagne et c'est
16:35important au final.
16:36Ah oui, c'est une évidence, évidemment, ils ont maintenant une équipe nationale qui
16:42a mis du temps à avoir des trophées, c'était le cas dans les années 2008-2010, etc., pour
16:49mettre l'équipe nationale au plus haut niveau des équipes nationales, donc ils ont cet avantage.
16:56Maintenant l'Angleterre court après un titre, effectivement, on n'arrête pas de souligner
17:01un petit peu leur championnat, certainement l'un des plus grands championnats du monde
17:06avec de très grands clubs, mais voilà, il faut couronner le pays du football, il faut
17:14le couronner par un titre, par l'équipe nationale et Jacques a évoqué les joueurs
17:20de 1966 qui restent dans l'histoire du football anglais et ces joueurs-là peuvent marquer
17:27l'histoire aussi, parce qu'on se souviendra aussi de cette équipe nationale anglaise qui
17:31a enfin gagné un titre, un autre titre continental, ce qu'ils ont quand même besoin, même s'ils
17:37vivent en cercle fermé là-bas dans leur championnat, quelques fois même les équipes préfèrent
17:44gagner le titre de champion du pays que de gagner la Ligue des champions, donc voilà,
17:49d'être champion d'Europe avec l'équipe nationale, dans le tableau du football anglais,
17:55ça serait quand même une belle réussite. Plus qu'une ligne au palmarès. OCN Daniel,
18:00je m'adresse à la joueuse, Alain Giresse l'évoquait à l'instant. Qu'est-ce qui porte
18:06le plus un joueur ? C'est la culture de la gagne de son équipe ou c'est justement cette
18:12course, cette quête d'un titre qui peut nous porter aussi à l'avoir ? Je pense que c'est
18:18les deux. Je pense que quand on a cette envie de redonner au peuple ce qu'ils nous donnent en
18:23allant au stade, en nous encourageant, je pense qu'on a envie de leur rendre quelque chose et je
18:27pense que l'Angleterre va vouloir le faire ce soir vu qu'ils n'ont pas encore gagné l'euro. Je pense
18:32aussi que la culture, oui, ça joue forcément. Quand on a la culture de la gagne, on a tout le
18:36temps envie de ça et oui, je pense que l'Espagne l'a clairement et l'Angleterre, ils vont vouloir
18:43l'avoir ce soir avec leur victoire en finale. C'est important de rappeler dans l'équipe
18:48d'Angleterre, parce qu'excepté Harry Kane et Bellingham, tous les autres joueurs jouent dans
18:53le championnat anglais. Là, on est dans la culture anglaise. La culture anglaise à 300%, alors que
18:57dans l'équipe d'Espagne, ils jouent tous dans le championnat espagnol, mais il y en a beaucoup qui
19:03jouent à l'étranger. Mais il y a vraiment dans cette équipe anglaise, je veux dire, une culture,
19:08vous l'avez dit, du championnat anglais. Et surtout, ce qui est important pour la finale
19:13de tout à l'heure, c'est que depuis une vingtaine d'années, enfin, enfin, les Anglais ont un grand
19:18gardien, Pickford, qui est le gardien d'Everton, qui a près de 67 sélections. Oui, qui s'est
19:25stabilisé à ce poste. Il est titulaire indiscutable. C'est vrai que dans une autre vie, il y a eu des
19:32grands gardiens comme Chilton, comme Clemens, etc., comme Springett. Donc, il y a eu des grands
19:37gardiens, mais ils n'ont fait que passer en fait, alors que lui, il s'est bien installé au poste et
19:42ça a été l'une des grandes critiques, en tous les cas, des médias anglais en disant OK, vous savez
19:46pourquoi on n'a jamais rien gagné sur le plan européen ou sur le plan mondial ? Parce qu'on n'a
19:50jamais eu un grand, grand gardien. Et là, Pickford, il a fait souvent la différence. Ce n'est pas un
19:55gardien extraordinaire, ce n'est pas un gardien spectaculaire, mais il est efficace. Il fait
20:01l'arrêt qu'il faut faire. Il n'en fait pas trop, voilà. Oui, Alain Giresse, Pickford pourra avoir
20:06certainement un rôle d'autant plus important qu'on l'a évoqué en début d'émission. L'Angleterre ne
20:11fait pas un grand taureau. Non, non, non. Sur les prestations, sur le jeu qu'ils produisent,
20:17non, ils n'ont pas dominé cette compétition de la tête et des épaules pour une équipe qui arrive
20:23à un final. Ils ont été très opportunistes et ils ont su, à chaque match, s'adapter pour,
20:29justement, passer ces décédentes épreuves-là et se retrouver à un final, oui. Mais on aurait
20:38dit de la même façon si ça avait été les Pays-Bas, parce qu'aujourd'hui, on peut mettre
20:41sur le chapitre des prestations abouties l'Espagne. Oui, l'Espagne qui a d'abord été performante et
20:47en même temps, dans les jeux, le jeu pratiqué, c'était du pur plaisir que de les voir évoluer.
20:54Ce n'est pas le cas de l'Angleterre, mais il y avait beaucoup d'équipes, et on est bien placé
20:58malheureusement pour l'évoquer, qui ne produisaient pas un jeu spectaculaire. On ne peut pas dire que
21:04s'il y avait une note technique à donner à cet euro, ça ne ferait pas partie des meilleures notes
21:10d'un euro dans l'histoire de l'euro. OCN Daniel, pour rebondir sur ce que dit Alain Giresse,
21:16si on veut une victoire du beau jeu, on penche plutôt pour l'Espagne ? Oui, on penche pour
21:21l'Espagne. Juste pour rappeler, depuis le début de l'euro, c'est 13 buts marqués et seulement
21:25trois buts encaissés. Donc, sur les six matchs qu'ils ont joués, c'est six victoires. Ils ont
21:29quand même rencontré, comme je vous l'ai dit, des grosses nations, la Croatie, l'Italie, l'Allemagne
21:32et la France. Et du côté de l'Angleterre, c'est sept buts marqués et quatre encaissés. C'est trois
21:37nulles et trois victoires. Sachant que la victoire, c'était contre la Serbie et la Slovaquie dans la
21:43difficulté en huitième de finale. On se rappelle en prolongation où ils marquent à la dernière
21:47minute. Comme les Pays-Bas, là, ils sont passés en finale et ça a été aussi compliqué. Donc,
21:52oui, c'est sûr que sur le point de vue de l'euro, si on regarde sur l'ensemble global, c'est l'Espagne
21:57qui mérite cette victoire. Et on ne va pas remuer le couteau dans la plaie non plus, mais on pourrait
22:01comparer, par certains aspects et notamment l'aspect du jeu, cette équipe anglaise à l'équipe
22:06de France, un peu laborieuse dans le jeu, mais avec des individualités fortes, Jacques aussi.
22:12Oui, il faut rappeler que vous ne vous retrouvez pas d'abord en finale par hasard. C'est-à-dire
22:16qu'on se retrouve en finale d'un euro ou en finale de Coupe du Monde, ce n'est pas un accident. C'est
22:21vrai qu'ils ont eu de la chance, c'est vrai que les Anglais n'ont pas merveilleusement bien joué,
22:26mais il y a des joueurs extraordinaires dans cette équipe anglaise. Il y a Bellingham qui fait,
22:30vous le savez, les beaux jours, comme on dit, du Real Madrid. C'est certainement l'un des meilleurs
22:34joueurs du Real Madrid actuellement. Vous savez surtout Harry Kane qui est l'avance-centre du
22:39Bayern de Munich. 97 buts déjà avec l'équipe anglaise, c'est une véritable star. Il a été
22:46l'avance-centre de Tottenham pendant de longues années. Vous avez Foden qui joue à Manchester
22:50City, déjà 40 sélections, bon petit joueur de 24 ans et surtout une très bonne défense. Alors,
22:56ils ne font pas, comme on dit, dans la dentelle. On ne peut pas dire que ce soit des poéses,
23:00on ne peut pas dire que ce soit des grands techniciens sur le plan défensif. Vous avez
23:06Walker qui joue à Manchester City. Vous avez son adjoint, si on peut parler comme ça, je veux dire
23:13Stone, qui joue également à Manchester City et ils ont un principe qui est simple dans la
23:19défense anglaise. Ils sont revenus, si on fait un petit peu d'historique, avec le libero à l'ancienne
23:25et le stopper, c'est-à-dire que vous avez Stone qui déblaie et vous avez Walker qui récupère tous
23:32les bons ballons pour les donner à son milieu de terrain. Bon, il y a Saka, bien sûr, qui est
23:37extraordinaire. Vous avez Rice qui joue à Arsenal. Sur le papier, j'ai l'impression que les Anglais
23:43sont meilleurs, mais ce n'est pas très fluide. Il n'y a pas d'alchimie pour le moment. Alors que
23:48chez les Espagnols, il y a une immense alchimie, immense, et puis ils ont gagné logiquement tous
23:54leurs matchs. Il n'y a pas de discussion. Ils ont gagné comme il faut, contre l'équipe de France.
23:59Et on verra si ce sera le cas dans un peu plus d'une demi-heure maintenant. Il est 20h28 sur
24:05Europe 1. On continue de vous accompagner jusqu'à 21h et le coup d'envoi de cette Espagne-Angleterre
24:13finale de l'Euro de Football 2024 en Allemagne. Restez bien avec nous, à tout de suite.
24:19Il est 20h30 sur Europe 1. Dans 30 minutes, oui, on continue à faire ce compte-arbours. Dans 30
24:33minutes, coup d'envoi de la finale de l'Euro de Football à Berlin. D'un côté, les Espagnols,
24:39de l'autre, les Anglais. Vous suivrez ce match en intégralité et en direct sur Europe 1. Pour
24:46vous accompagner et pour commenter ce match, Cédric Chasseur et Cyril de la Morinerie. Cyril,
24:52Cédric, je me tourne vers vous parce qu'on l'a un petit peu fait en plateau avec Jacques Vendreau,
24:56Alain Giresse et Océane Daniel. Les joueurs à suivre, parce que là, je sais que les joueurs
25:01sont rentrés sur le terrain pour s'échauffer. Vous les avez sous vos yeux. Vous pouvez peut-être,
25:06même peut-être déjà voir à leur première foulée qui va faire un gros match. Vous misez sur qui,
25:11vous ? Ils sont à l'échauffement, effectivement. C'est évidemment une constellation de stars que
25:17nous allons avoir sur la pelouse de Berlin ce soir. Je crois qu'il faut quand même suivre
25:21ce garçon qui est un phénomène. Cédric, vous en avez parlé tout à l'heure, c'est Lamin Yamal
25:25qui bat ce record d'un certain Pelé en devenant titulaire en finale. D'un euro plus jeune,
25:3217 ans et 1 jour contre 17 ans et 249 jours pour Pelé lors de la finale du Mondial 1958. Il a été
25:39extraordinaire face à l'équipe de France. Il a marqué, il est extrêmement jeune, très sollicité.
25:44Il faudra suivre également Nico Williams du côté de cette équipe espagnole, toujours. Et puis,
25:49du côté de l'équipe anglaise, je pense que Harry Kane a quand même quelque chose à faire parce
25:54qu'il est parfois un peu décrié dans son pays. Il a été longtemps du côté de Tottenham. Maintenant,
26:00il est au Bayern Munich. Mais c'est vrai qu'on attend de lui comme capitaine qu'il marque un
26:07but. Un but en finale d'un euro qui l'emmène, ses coéquipiers, vers un trophée. Je pense que
26:13ce sera vraiment un joueur à suivre. Évidemment, Bellingham, parce qu'il joue au Real Madrid,
26:17parce qu'il est encore très jeune. Il a 21 ans et parce qu'on dit que c'est probablement le futur
26:23ballon d'or pour la prochaine décision. S'il gagne, c'est sûr. Et puis, il y a un homme,
26:27on va faire un petit pas de côté, mon cher Victor. On a parlé des joueurs anglais,
26:31on a parlé des joueurs espagnols, mais il y a un homme qui peut aussi avoir son importance. C'est
26:35l'arbitre de ce match qui est français, François Letexier. C'est la première fois depuis 1988
26:40qu'un Français va arbitrer une finale d'une grande compétition. Il sera accompagné de Cyril
26:47Meunier, de Mehdi Ramouni et de Jérôme Brizard à la VAR. Donc, on a vraiment un quatuor français
26:55pour arbitrer cette rencontre. Il y a eu beaucoup de critiques de fait cette saison sur l'arbitrage,
27:02notamment en Ligue 1. Et je crois qu'au niveau de la fédération, au-delà du ouf de soulagement
27:08qu'on peut souffler, c'est aussi une façon de récompenser ces années de travail pour les
27:17arbitres français. Donc, François Letexier qui sera aux commandes de cette finale de l'Euro 2024.
27:22Oui, François Letexier, vous le direz. Peut-être l'homme de ce match à surveiller,
27:29en tout cas l'arbitre français de cette rencontre à l'INGIRES. Cédric le disait,
27:34l'arbitrage français, on va en parler un petit peu. Maintenant, il a été décrié. Et finalement,
27:38c'est bien un Français qui, dans un tournoi majeur, dans une finale majeure,
27:42dans un match historique, est aux commandes. Oui, on peut être fier d'un arbitre français
27:51qui va diriger cette finale. Ça démontre, vous voyez, qu'il y a eu des problèmes un petit peu.
27:56Mais le problème n'est pas forcément lié exclusivement à l'arbitrage de l'arbitre,
28:03à son arbitrage, mais c'est la relation qu'il peut avoir, qu'il subisse avec l'avare qui crée
28:09beaucoup de polémiques. Donc, ça rejaillit fatalement sur lui. Mais c'est plutôt là que
28:15le problème existe. Pas forcément sur la façon d'arbitrer parce que je pense que ce n'est pas
28:22ça qui fait en sorte que c'est les arbitres. Parce que si on reproche des choses aux arbitres,
28:27c'est éventuellement classique de dire que c'est à cause de lui qu'on n'a pas gagné.
28:31Oui, c'est un peu simple.
28:32Oui, c'est un peu simple. Non, je pense qu'il y a quand même un arbitrage des arbitres de
28:41valeur. La preuve, il y avait aussi Jean Turpin qui était aussi concerné par cet euro. Et
28:46maintenant, un arbitre français, on aurait préféré voir onze Français qu'un seul Français,
28:54mais on va se contenter.
28:55Oui, forcément. On sait déjà ça, on en a au moins un. Alain Giresse, puisque je vous tiens,
29:02on parlait des joueurs à surveiller. On a dit beaucoup de grands noms, mais dans une finale,
29:08il y a aussi souvent ce qu'on appelle le facteur X dans le jargon. Ce joueur un peu inattendu qui
29:15sort de sa boîte, qui fait un match exceptionnel et qui fait basculer le sort de la rencontre. Là,
29:19j'ai en tête l'exemple, par exemple, côté espagnol de Dani Olmo, qui fait un quart de
29:23finale incroyable, qui fait aussi une demi-finale malheureusement contre l'équipe de France assez
29:28folle. Vous avez une petite idée de facteur X pour ce soir?
29:31Oui, et ce facteur X dans le cadre d'une finale d'un euro ou d'une Coupe du Monde,
29:36s'il se révèle, il passe dans une autre dimension. Il passe dans une autre dimension. On
29:42prend l'exemple de Zinedine Zidane sur sa Coupe du Monde 98. Les deux buts en finale l'ont propulsé,
29:49notamment ballon d'or. C'est ce qui peut arriver à un joueur qui, ce soir,
29:52alors vous avez cité, Olmo en fait partie, Lamine Yamal évidemment, Bellingham aussi,
29:58qui a souvent été celui qui a permis à l'Angleterre de se retrouver la volée. Et puis,
30:04on attend aussi Harry Kane. Alors Harry Kane, malheureusement, il a des stats incroyables au
30:09niveau personnel, mais son palmarès, alors que ce soit équipe nationale ou équipe de club,
30:14il est néant. Il n'a jamais rien gagné. Il est maudit le pauvre Harry Kane.
30:19Il est maudit, certes. Et donc, voilà, il peut aussi aujourd'hui, il marque un voire deux buts
30:24et il permet, ça y est, il aura franchi ce palier et il sera dans une autre dimension. Mais vous
30:29avez raison, les joueurs comme ça qui font la différence, automatiquement, c'est nécessaire
30:36aux grandes équipes pour arriver. Et je suis bien passé pour en parler puisque j'ai connu un très
30:41grand joueur qui nous avait permis de franchir les derniers paliers. Je ne vous décide pas le
30:45nom, vous avez tout à fait compris. Voilà, donc ce soir, il faut qu'un joueur se révèle et puis
30:50ça sera gagnant pour son équipe. Jacques Vendreau, vous avez trouvé le nom auquel a pensé Alain
30:56Giresse peut-être ? Je vais donner les initiales. On ne va pas lancer un jeu sur un rampant,
31:02mais vous pouvez essayer de deviner, chers auditeurs. Je ne peux pas aller plus loin,
31:05parce qu'après, c'est cafardé, je ne peux pas cafarder de la part d'Alain Giresse. Donc,
31:11MP, voilà, il joue avec le numéro 10, mes souvenirs sont exacts. Vous aviez quelque chose
31:15à nous dire, Jacques Vendreau ? Non, je voulais simplement dire qu'en ce qui concerne la finale
31:18de ce soir, le vainqueur, le joueur vainqueur, a toutes les chances d'être Ballon d'Or. Il ne
31:24faut pas se taper à l'envers. C'est vrai. C'est-à-dire que le Ballon d'Or, c'est d'abord des
31:28titres. Alors, si vous avez été champion dans votre pays, si vous avez gagné la Coupe nationale
31:33dans votre pays, si en plus, vous êtes champion d'Europe, vous avez toutes les chances d'être le
31:39Ballon d'Or. Et tout le monde pense à Bellingham, qui a tout gagné avec le Real, qui peut gagner ce
31:44soir, bien sûr, avec l'équipe anglaise. Et c'est vrai que s'il avait le Ballon d'Or, parce que
31:50c'est actuellement l'un des meilleurs joueurs du monde avec le Real Madrid et en partie avec
31:57l'équipe anglaise tout à l'heure. Il peut gagner. Océane Daniel, un facteur X peut-être ? Alors,
32:01pour moi, le facteur X qu'on ne pense pas forcément, je dirais Rodri, qui est pour moi un des meilleurs
32:06militaires actuellement, avec City, qui rafle un peu tout. Donc oui, ça peut être le facteur X de
32:13cette compétition. S'il fait un très bon match, on ne sait pas, une tête sur corner. Je vois bien
32:19Rodri, moi. Et pourquoi ? Moi, j'aime bien Morata. Moi, j'adore Morata, le capitaine de cette équipe
32:25espagnole. Il a 79 sélections. Alors, il n'est pas tout jeune, c'est vrai. Il a 31 ans. Il est
32:33capitaine. C'est un super joueur. Il est titulaire à l'Atletico de Madrid. Il est extrêmement
32:38populaire en Espagne. Il est extrêmement populaire aussi au sein de l'équipe espagnole. Et c'est vrai
32:44qu'il a tout lui aussi pour réussir. Et puis, c'est vrai que c'est la fin de carrière de Cavarral,
32:50il ne faut pas l'oublier. Il a une immense carrière, 48 sélections, Real Madrid. C'est un
32:57titulaire indiscutable. Il est sobre, il est efficace et il fait partie des grandes légendes
33:03du football espagnol, vraiment. Et si c'est un de ces noms espagnols qui finit par entrer dans
33:09la légende en gagnant 7 euros de foot, ça ne fera pas les affaires de notre correspondante Sarah
33:13Médaille. En direct de Londres, en Angleterre. Sarah, vous êtes en direct d'un pub. Donc,
33:20forcément, qui dit pub, dit beaucoup de bruit. Quelle est l'ambiance autour de vous ?
33:24Bonsoir. L'excitation commence évidemment à monter ici. Comme vous le dites, je suis dans un pub du
33:32centre de Londres. Il y a beaucoup de maillots anglais. Les serveurs, eux aussi, ont revêtu
33:39le maillot des footballers. Il y a un grand écran installé sur la terrasse de ce pub. C'est beau,
33:44c'est chou. Il y a des habitudes de france, de bière très anglaise, comme vous vous le doutez.
33:48Sarah Médaille, on vous reprendra dans quelques minutes. Je l'avais annoncé,
33:52qui dit pub, dit beaucoup de bruit. Elle dit beaucoup de téléphone avec beaucoup de messages
33:57et d'appels pour dire aux copains anglais, rejoins-moi au pub et viens voir le match.
34:02Jacques, c'est là qu'on sent aussi toute la ferveur en Angleterre. C'est aussi culturel,
34:07le foot, là-bas. C'est plus que culturel. Que ce soit en Angleterre ou même en Espagne,
34:13les deux pays sont complètement mobilisés. Des pays de football, on parlait tout à l'heure du
34:19championnat anglais. C'est l'un des meilleurs championnats du monde. Le football espagnol,
34:24c'est quasiment le même à Cavi. Curieusement, ce soir, et tant mieux, c'est les deux meilleurs
34:32championnats européens qui s'affrontent et c'est la première fois qu'ils s'affrontent à ce niveau.
34:38C'est incroyable. Il y a eu des matchs de compétition, il y a eu des tours préliminaires,
34:42il y a eu des matchs amicaux. On l'a rappelé, ils se sont affrontés 27 fois, 15 victoires pour
34:48l'Angleterre, 9 pour l'Espagne, 5 matchs nuls. Mais dans une finale, c'est la première fois.
34:55Et que ce soit en Espagne, surtout dans les grandes villes espagnoles,
35:02il y a une mobilisation, il y a une culture, je ne sais pas si nous on l'a vraiment en France,
35:06il y a la culture de se réunir dans des bistrots, dans des endroits où par exemple vous avez une
35:13ville, que ce soit Barcelone, que ce soit Valence, que ce soit Madrid. Les gens ne peuvent pas
35:18assister aux matchs tout le temps, donc ils font des grands écrans. C'est une culture qu'il y a
35:23en Angleterre et qu'il y a en Espagne. C'est aussi un point commun de ces grands... Vous allez
35:28voir si jamais, que ce soit l'Angleterre, il y a forcément l'Angleterre ou l'Espagne qui va
35:32gagner. Normalement oui. Normalement oui, à moins qu'on soit complètement gourés. Vous allez voir
35:37le retour des deux équipes dans leur pays, ça va être incroyable. Surtout en Espagne, surtout en
35:42Espagne. OCN Daniel, on y pense déjà quand on est avant le match. Alors vous allez me dire,
35:48il ne faut surtout pas y penser, mais on pense déjà à « oh si je gagne, oh si je fais cette
35:53action à ce moment-là, oh si je mets ce plat du pied enroulé dans le petit filet ». On se refait
35:58le match avant de le faire ? Oui on se le refait, il ne faut surtout pas après regretter. C'est
36:02surtout ça l'inverse. Mais oui forcément, la veille, dans la nuit, on essaie de ne pas y penser,
36:08on essaie de... Normalement tout est déjà réglé. La compétition s'est déjà fait six matchs,
36:12ils savent ce qu'ils doivent faire. Tout le monde sait son poste, la tactique, ce que veut le coach.
36:17Donc normalement ils sont prêts, les joueurs sont prêts, ils n'ont qu'une envie, c'est de rentrer
36:21sur le terrain et oui forcément de remporter ce titre. Alain Giresse, évidemment je vous pose la
36:26question, vous en avez fait une de finale de l'Euro, vous l'avez même gagné en 1984. Avant
36:31de rentrer sur le terrain, vous voulez être fait le match avant de le jouer ? On ne veut pas faire
36:38le match, mais on sait se mettre dans l'attente de ce que justement on doit réaliser. De se dire
36:45« voilà je suis bien, je me sens bien ». Essayer d'avoir un repère sur des sensations qu'on peut
36:50avoir avant un match et puis de se plonger en ayant évidemment tous les éléments pour
36:56visualiser l'équipe adverse. De se dire « voilà il va falloir qu'à travers ça comment je vais
37:03pouvoir aborder dans mon secteur de jeu les adversaires et puis comment vis-à-vis de mes
37:08partenaires, avec des échanges qu'on peut avoir avec les uns et les autres, surtout dans les
37:13secteurs de jeu ». De se donner une forme de confiance, on n'y arrivera jamais parce qu'il ne
37:24faut pas se poser 36 000 questions parce qu'on n'en sort plus, on ne va pas jamais trouver les
37:27solutions. Mais de se dire « ça va ». D'avoir une forme de relâchement et puis effectivement
37:34comme Océane l'a dit, c'est un peu comme il faut lâcher les chevaux quand on est sur le terrain,
37:39on piaffe l'impatience d'arriver, d'attendre 21 heures. Une journée elle est extrêmement longue,
37:47c'est très très long, ça n'en finit pas. Et puis là quand on arrive, les vestiaires,
37:55l'échauffement et après c'est parti et c'est la magie un petit peu de la haute compétition.
38:01Et nous sommes là dans les toutes dernières minutes, il est 20h43 sur Europe 1, restez bien
38:09avec nous, on continue de faire monter un peu la pression pour cet avant-match. Je m'adresse à tous
38:14mes consultants en plateau mais aussi à vous à la maison, préparez-vous, dans un instant,
38:18séquence pronostique, à tout de suite. 20h47 sur Europe 1, les toutes dernières minutes avant la
38:32finale de l'Euro de foot. Espagne, Angleterre, on file tout de suite à Londres, retrouver notre
38:38correspondante dans un pub londonien, Sarah Menaille. L'ambiance autour de vous, rapidement,
38:44vous a quitté avec beaucoup de bruit tout à l'heure. Effectivement, beaucoup de bruit,
38:47beaucoup de monde et beaucoup d'excitation autour de moi, beaucoup de maillots d'Anglais,
38:51un grand écran dans ce pub. Dans le pub, il fallait réserver sa table dès la semaine dernière,
38:55dès mercredi soir, juste après la qualification obtenue face aux Pays-Bas. 58 ans que les Anglais
39:00attendent de ramener un trophée à la maison, donc je peux vous dire qu'il y a énormément d'attente,
39:03énormément d'excitation ici à Londres. Merci Sarah Menaille en direct de Londres pour Europe 1.
39:10Je me tourne vers mes consultants en studio, et d'abord vous Jacques Vendrede, je l'ai promis
39:14avant la pub, votre pronostique maintenant qu'on entre dans les toutes dernières minutes avant
39:19l'entrée des joueurs sur le terrain. Mon pronostique, c'est que je voudrais que l'Angleterre
39:24gagne. Voilà, ça fait 58 ans que les Anglais n'ont rien gagné. J'adore Harry Kane, l'avançant de
39:32l'équipe anglaise, le capitaine, et je voudrais qu'il gagne enfin un titre, enfin, enfin. Et je
39:39reviens sur ce que disait Océane Daniel, je rappelle qu'elle a joué à la Fiorentina, à Bordeaux,
39:44à Anderlecht et au Paris Saint-Germain. Il faut vraiment profiter de ce moment, parce que c'est
39:49un moment historique pour les deux équipes. Et Michel Platini a eu cette phrase extraordinaire
39:55après la Coupe du Monde de 98, quand la France l'a gagnée. Il a dit aux joueurs de 98, restez
40:01sur le terrain, profitez de ce titre entre vous, profitez de ce titre dans les vestiaires, profitez
40:07de ce moment qui est un moment qui va changer, quoi qu'il arrive, votre vie si vous gagnez.
40:11Donc on n'aura pas le droit à un petit score de Jacques Vandrouw en pronostique.
40:15Écoutez, moi je mets 2-0 pour les Anglais.
40:17Ah voilà, Océane Daniel, un petit pronostique.
40:21Alors moi le pronostique, c'est une victoire de l'Espagne, je pense 2-1. Après on peut s'attendre
40:26à tout avec les Anglais, vu qu'ils marquent souvent dans les derniers instants du match,
40:29donc le match va être très intéressant.
40:31Non, c'est le cœur qui parle moi.
40:33Ah oui, c'est clair, parce que dans la logique...
40:35C'est un homme de cœur, Jacques Vandrouw, que voulez-vous ?
40:37Oui, donc moi j'ai une victoire de l'Espagne.
40:39Et vous Alain Giresse, un petit pronostique pour ce Espagne-Angleterre ?
40:43Alors on va parler avec le cœur.
40:45Ce n'est pas un pronostique, c'est un souhait que l'Espagne gagne, évidemment.
40:49Vous êtes tous contre moi.
40:51Non !
40:53Je ne peux qu'adhérer aux jeux produits par l'équipe espagnole.
40:58Franchement, ça fait du bien de voir des équipes jouer au football de cette façon-là.
41:02Donc rien que pour ça, je souhaite ardemment que l'Espagne gagne.
41:10Je dirais comme Océane, 2-1 pour l'Espagne.
41:14C'est bien noté, c'est bien noté.
41:16Je me tourne vers nos commentateurs qui vont vivre ce match,
41:19et nous le faire vivre sur Europe 1 dès 21h.
41:22Cédric, Cyril, allez, c'est l'heure de se mouiller,
41:25et pas que avec la bière des Anglais qui sont à côté de vous.
41:28Alors qu'on assiste en ce moment au show, il y a beaucoup d'ambiance, beaucoup de musique.
41:32Moi, je vais aller vers l'Espagne, je vais dire une victoire 2-1 des Espagnols.
41:37Et s'il y a un petit factor X, il a brillé dans cette compétition,
41:41je vais dire un but de Fabien Nourris.
41:43Cyril, un pronostique peut-être pour ce match ?
41:45Écoutez, le pronostique, c'est déjà qu'ils arrêtent cette musique, parce qu'on ne t'entend pas.
41:49On n'est pas venus pour un concert de Pyrotechnique.
41:51Il est à côté de moi, il n'entend plus rien.
41:53Franchement, on est venus pour du football.
41:55C'est pour ça, parce qu'ils vont nous mettre en retard.
41:57Et mon pronostique, c'est que l'Espagne, à mon avis, si on suit tout ce qu'ils ont fait,
42:03avec leurs 13 buts marqués, comme l'a dit Ossane Dianel,
42:06tous leurs matchs qu'ils ont remportés, ils devraient s'imposer face à l'Angleterre.
42:10Mais qu'on arrête la musique, de grâce.
42:12Non mais c'est vrai qu'elle est forte, même nous, on l'entend depuis Paris.
42:15C'est pour vous dire à quel point cette musique est forte.
42:19On l'entend jusque dans le studio de Europe 1, le studio Lagardère,
42:23où on va vous faire vivre ce match.
42:25Cette finale Espagne-Angleterre, finale de l'Euro à Berlin.
42:29Il est 20h51 sur Europe 1.
42:32Avant de vivre l'entrée des joueurs, avant de vivre les hymnes,
42:35tout de suite un point sur l'actualité.
42:37C'est avec vous, Brandon Warhead. Bonsoir.
42:39Bonsoir, Victoire. Bonsoir à tous.
42:41Nous avons besoin d'unité et d'éclaration ce soir du président américain Joe Biden
42:45au lendemain de la tentative d'assassinat sur Donald Trump.
42:48Joe Biden prendra une nouvelle fois la parole ce soir
42:51depuis le bureau ovale de la Maison Blanche.
42:53Lui, Donald Trump, confirme son déplacement dès ce soir à Milwaukee
42:57pour la convention républicaine.
42:59C'est là qu'il doit être officiellement investi candidat à la présidentielle.
43:0316 départements placés en vigilance orange aux orages ce lundi.
43:07De la Meuse au territoire de Belfort, du Jura à la Haute-Parne.
43:11Des orages qui pourront être accompagnés de grêles et des précipitations importantes.
43:15L'actrice Shannen Doherty est morte à l'âge de 53 ans.
43:18Beverly Hills, Charmed, La Petite Maison dans la Prairie.
43:21Des rôles qui ont marqué l'histoire du petit écran.
43:24Shannen Doherty a lutté contre un cancer depuis plusieurs années.
43:27La Flamme Olympique est à Paris, en défilé ce matin avec les militaires.
43:31Puis devant les lieux symboliques de la capitale, le Sénat, l'Assemblée,
43:35la Cathédrale Notre-Dame, le Panthéon, le Bataclan, la Place Vendôme.
43:39La Flamme Olympique ralliera ce soir l'Hôtel de Ville à 23h.
43:43Les Pyrénées ont désormais un prince, Tadej Pogacar Yassom.
43:47Le Tour de France au sommet du Plateau de Bey.
43:50Au général, plus de 3 minutes d'avance sur Vingegaard.
43:53Un grand pas vers le sacre final.
43:55Lui aussi écrase son adversaire Carlos Alcaraz, couronné roi à Londres.
43:59Victoire en 3-7 face à Novak Djokovic.
44:02Un deuxième sacre d'affilée à Wimbledon pour l'Espagnol.
44:05Son quatrième titre en grand chelème.
44:07Angleterre-Espagne, finale de l'Euro.
44:09Qui va remporter cette 17ème édition ?
44:12Un premier titre européen pour l'Angleterre.
44:14Un quatrième titre pour l'Espagne.
44:16La rencontre est à vivre en direct sur Europe 1, juste après les hymnes.
44:20Bon match à tous !
44:21Merci Brandon Mouaret.
44:23Et vous avez raison, il est 20h53 sur Europe 1.
44:28Je ne vais pas vous refaire le coup du compte à rebours.
44:30Il n'empêche qu'il ne reste plus que 7 minutes avant le coup d'envoi de cette Espagne-Angleterre.
44:36On a les yeux rivés, comme vous peut-être, à la maison.
44:39C'est-à-dire que vous avez mis la télé, mais vous nous écoutez aussi.
44:42Peut-être aussi si vous êtes dans la voiture pour suivre ce match.
44:46Le trophée fait son entrée sur le terrain.
44:49Dans les mains de l'Italien Chiellini.
44:52L'un des Italiens qui a remporté le dernier Euro.
44:56Grand défenseur de la Juventus de Turin et de l'équipe d'Italie.
45:01Qui a mis un terme à sa carrière internationale.
45:04Au top !
45:05Avec une victoire dans cette compétition, je me tourne vers nos commentateurs.
45:13Cyril, Cédric, les joueurs entrent sur la pelouse. C'est à vous.
45:17C'est parti avec l'entrée de formation sur le terrain.
45:22L'Espagne côté gauche, l'Angleterre côté droit.
45:26L'Olympia Stadium de Berlin s'est rempli.
45:30Théâtre des rêves de tous les supporters et notamment anglais.
45:34Il y a eu une marée blanche qui a pris possession de ce stade.
45:40Une petite pointe rouge sur notre droite.
45:44Mais très clairement, la bataille des tribunes est gagnée par les anglais.
45:47Et la bataille de la musique aussi.
45:50On a eu pas mal de chants anglais de Robbie Williams et compagnie.
45:54On a eu Oasis. En termes de rock anglais, ils sont quand même forts.
45:58On était à Wembley. Mais on est bien à Berlin.
46:00Dans un instant, les hymnes.
46:02Et pour ce formidable affiche inattendue, comme l'a dit tout à l'heure Jacques Vandrouw.
46:06La première dans l'histoire entre l'Espagne et l'Angleterre.
46:10Et on va commencer par...
46:13Des feux d'artifice déjà.
46:15God save the King.
46:17L'hymne anglais.
46:37Repris en chœur par tous les supporters ici.
46:40Supporters anglais.
46:42God save the King.
46:44Et désormais la marche réelle.
46:46L'hymne espagnol.
46:48La marche réelle.
46:50La marche réelle.
46:52La marche réelle.
46:54La marche réelle.
46:56La marche réelle.
46:58La marche réelle.
47:00La marche réelle.
47:02La marche réelle.
47:04La marche réelle.
47:06L'hymne espagnol. La marche royale.
47:34God save the King.
47:36God save the King.
47:38God save the King.
47:40God save the King.
47:42God save the King.
47:44God save the King.
47:46God save the King.
47:48God save the King.
47:50God save the King.
47:52God save the King.
47:54God save the King.
47:56God save the King.
47:58Voilà pour l'hymne espagnol.
48:00Tout le monde est prêt.
48:02Il ne manque plus que vous dans quelques instants.
48:04Évidemment à l'écoute d'Europe 1.
48:06À l'écoute d'Europe 1.
48:08Il est 20h57 maintenant.
48:10Plus que 3 minutes avant le coup d'envoi.
48:12L'heure pour moi de vous dire merci.
48:14De laisser les clés à Jacques Vendroux.
48:16Pour vous faire vivre cette formidable soirée.
48:18Cette formidable rencontre de football.
48:20Cette finale de l'Euro de football.
48:24Il est 20h57 sur Europe 1.
48:32Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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