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ÉducationTranscription
00:00:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:00:30Bonjour et bienvenue sur Résistance et Réinformation.
00:00:42Aujourd'hui, nous avons la joie d'accueillir Marc-Gabriel Draghi.
00:00:45Notez que notre chaîne est indépendante et non monétisée,
00:00:48dédiée à fournir des contenus de qualité et sans compromis.
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00:01:07Merci pour votre soutien et bonnes vidéos.
00:01:10Marc-Gabriel Draghi, bonjour.
00:01:12Bonjour Paul, merci pour votre invitation.
00:01:14Alors, vous êtes l'auteur de « Le règne des marchands du Temple »,
00:01:21plusieurs ouvrages, le grand « Reset en marche »
00:01:23et également la grande narration aux éditions K.
00:01:27Vous êtes juriste.
00:01:28Nos auditeurs les plus fidèles se souviennent d'une émission,
00:01:32d'un « Pourquoi tant de haine ? » que vous aviez donné fin 2022
00:01:35avec Modeste Schwarz sur le grand « Reset ».
00:01:39Vous êtes juriste.
00:01:43Et aujourd'hui, on va se retrouver pour parler d'actualité internationale,
00:01:49de géopolitique et d'économie,
00:01:51et notamment d'économie financière et monétaire.
00:01:56Alors, le 4 avril 2024, l'OTAN a fêté ses 75 ans.
00:02:00On connaît les hauts faits de l'OTAN
00:02:03depuis la chute du mur de Berlin et la fin du communisme,
00:02:07qui était la justification de l'OTAN.
00:02:11Irak en 1991, Soudan, Afghanistan en 1998,
00:02:13Yougoslavie en 1999, Afghanistan encore en 2001,
00:02:18Irak en 2003, Libye en 2011.
00:02:21Bon, aujourd'hui, conflit russo-ukrainien.
00:02:24Qu'est-ce que ça nous a révélé sur les moyens de l'OTAN,
00:02:27ses capacités, sa pérennité et, si on peut dire, sa morale ?
00:02:33Alors, tout d'abord, vous l'avez dit,
00:02:36mais il faut remettre dans le contexte
00:02:38l'organisation du traité de l'Atlantique nord
00:02:41est une institution qui a été héritée, on va dire,
00:02:46du deuxième conflit mondial.
00:02:48Et c'était une réponse où ça a été une construction
00:02:52parallèle du pacte de Varsovie.
00:02:54Le 4 avril 1949, le traité de l'Atlantique nord
00:02:58était signé par la Norvège, le Danemark,
00:03:00les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg,
00:03:02la France, l'Italie, le Portugal,
00:03:06la Grande-Bretagne, l'Islande, le Canada
00:03:10et les États-Unis.
00:03:12Cette association de 12 pays
00:03:14prit le nom d'organisation du traité de l'Atlantique nord,
00:03:16ou plus simplement, OTAN.
00:03:18Les pays membres s'étaient engagés à opposer
00:03:22un front commun à l'agression.
00:03:24Une attaque contre l'un d'eux serait considérée
00:03:26comme une attaque contre tous.
00:03:30Donc, en théorie, c'est une organisation
00:03:34qui compte à l'heure actuelle, il me semble,
00:03:3632 pays.
00:03:38Il y a les États-Unis, le Canada,
00:03:40essentiellement des pays européens.
00:03:42Mais c'est une organisation qui aurait dû être dissoute
00:03:46lors de la chute de l'URSS
00:03:48au tournant des années 90.
00:03:50C'est important de le préciser.
00:03:52Si on s'attarde sur l'historique de l'OTAN,
00:03:58on voit bien qu'elle a muté
00:04:00à partir du moment où le grand ennemi soviétique
00:04:02a chuté à la fin du XXe siècle.
00:04:04Déjà, elle aurait dû être dissoute
00:04:06en toute logique
00:04:08puisqu'elle était là en priorité
00:04:10pour lutter contre cet ennemi de l'Est
00:04:15qui menaçait les sociétés capitalistes,
00:04:17les démocraties libérales occidentales.
00:04:21Ça n'a pas été le cas.
00:04:23L'OTAN a survécu.
00:04:25Il a même été question
00:04:29par un moment d'intégrer la Russie,
00:04:31il faut le rappeler, au tournant des années 2000.
00:04:33Et en réalité,
00:04:35évidemment, maintenant,
00:04:37le grand méchant ennemi russe
00:04:39a été ressuscité depuis 2014.
00:04:41Et même maintenant,
00:04:43on le voit concrètement depuis l'année 2022.
00:04:45Mais l'OTAN,
00:04:47vous l'avez très bien dit en introduction,
00:04:49est en réalité
00:04:51le bras armé
00:04:53de l'égémon anglo-américain
00:04:55et je dirais même
00:04:57l'institution vitrine
00:04:59du complexe militaro-industriel
00:05:01et de la haute finance anglo-américaine.
00:05:03Et ça, je pense que c'est fondamental
00:05:05de le comprendre.
00:05:07Vous avez cité des conflits au Soudan,
00:05:09en Afghanistan, en Irak
00:05:11qui ont témoigné du véritable rôle de l'OTAN.
00:05:13Et maintenant,
00:05:15on le voit avec,
00:05:17dans le cadre de la grande réinitialisation,
00:05:19on pourrait parler d'étape 2
00:05:21où le but est de réinitialiser le monde
00:05:23et de créer un monde d'après.
00:05:25On a ressuscité presque une géopolitique
00:05:27des grands blocs, c'est-à-dire la Russie
00:05:29avec d'un côté la Chine,
00:05:31même si la Chine n'est pas totalement
00:05:33sur le devant de la scène.
00:05:35On a ressuscité cet ennemi.
00:05:37Mais l'OTAN,
00:05:39en fait, est d'abord le bras armé
00:05:41qui vise à organiser la guerre
00:05:43que l'hyper classe,
00:05:45en tout cas en Occident
00:05:47et même globalement dans le monde,
00:05:49souhaite organiser.
00:05:51C'est-à-dire la guerre doit être à nouveau,
00:05:53doit faire partie
00:05:55du paysage politique.
00:05:57Donc, pour répondre globalement
00:05:59sur les moyens, l'OTAN,
00:06:01c'est principalement les États-Unis.
00:06:03On l'avait vu quand Trump
00:06:05a été président, il remettait en cause
00:06:07les financements américains.
00:06:09Les États-Unis financent à peu près 70%.
00:06:11Vous voudrez voir les chiffres actuels,
00:06:13mais en 2019, c'était 70%
00:06:15de l'activité otanienne.
00:06:17Sur le nombre
00:06:19de personnels militaires,
00:06:21on parle de 2 millions de personnes,
00:06:23mais en réalité, il y a
00:06:251,3 million
00:06:27de militaires américains.
00:06:29Donc, on voit que le reste
00:06:31étant partagé avec le Canada,
00:06:33la Grande-Bretagne,
00:06:35la France, le Monténégro,
00:06:37l'Albanie qui ont intégré
00:06:39l'OTAN plus récemment,
00:06:41c'est de manière
00:06:43un peu plus résiduelle.
00:06:45La France, l'armée française,
00:06:47on le dit d'après le général Delavarde,
00:06:49est constituée de personnels
00:06:51mobilisables sur un peu plus
00:06:53de 200 000 personnes en termes d'effectifs.
00:06:55Donc, l'OTAN, actuellement,
00:06:57en réalité, c'est principalement
00:06:59plus qu'à 2 tiers
00:07:01les États-Unis.
00:07:03Et, d'un point de vue
00:07:05des prises de décision et de la
00:07:07direction, c'est complètement
00:07:09l'État-major américain
00:07:11qui fait et qui coordonne
00:07:13les stratégies otaniennes. Même si
00:07:15il y a des dirigeants de l'OTAN,
00:07:17en ce moment c'est Jens Stoltenberg,
00:07:19avant il y a eu Rasmussen, il me semble qu'il était
00:07:21danois, les ordres
00:07:23viennent directement de Washington.
00:07:25Ça, c'est pour le point de vue géopolitique,
00:07:27mais pour moi, ce qui est le plus important,
00:07:29c'est de prendre conscience que
00:07:31l'OTAN ne sert pas, en réalité,
00:07:33les intérêts américains.
00:07:35Et ça, c'est fondamental de le comprendre.
00:07:37L'OTAN sert, sert de bras armés
00:07:39à l'oligarchie anglo-américaine
00:07:41qui vise à déclencher
00:07:43des conflits. Alors là, avec le proxy ukrainien,
00:07:45il y a eu des tentatives...
00:07:47La guerre russo-ukrainienne n'a pas commencé en 2022.
00:07:51Vous avez interviewé
00:07:53plusieurs... Vous avez fait plusieurs
00:07:55entretiens qui l'ont bien démontré.
00:07:57Elle a commencé bien avant, en 2014,
00:07:59où il y a eu une ingérence...
00:08:01Dès la chute de l'URSS, il y a eu une ingérence
00:08:03américaine sur les anciens pays
00:08:05du pacte de Varsovie. D'ailleurs, par exemple,
00:08:07des pays comme la Pologne ont intégré l'OTAN.
00:08:09Et sur la pérennité,
00:08:11alors ça va être le thème, peut-être,
00:08:13de l'entretien, l'OTAN
00:08:15est pérenne,
00:08:17pas dans un sens réellement géopolitique,
00:08:19c'est-à-dire maintenir la paix contre un
00:08:21grand méchant à l'Est. Là, on pourrait dire
00:08:23qu'elle était caduque.
00:08:25Et là, elle a été
00:08:27ressuscitée de manière artificielle, puisque la Russie,
00:08:29il faut quand même le dire, malgré
00:08:31ce qu'on entend sur les chaînes d'information,
00:08:33la Russie ne menace en aucun cas
00:08:35les intérêts stratégiques de la France
00:08:37et même de l'Union Européenne, de l'Europe.
00:08:39Mais par contre,
00:08:41dans le cadre qui est plutôt le mien,
00:08:43qui est, en fait,
00:08:45de solder les abus
00:08:47d'un système du capitalisme
00:08:49cannibale,
00:08:51d'un système où, en fait, par l'intermédiaire
00:08:53des banques centrales, on a créé une
00:08:56bulle de dette mondiale et qu'on doit,
00:08:58comme le disait Ezra Pound,
00:09:00organiser la guerre, car c'est le
00:09:02suprême sabotage. C'est ce qu'il y a
00:09:04de plus atroce et que ça vise
00:09:06à créer la disette là où
00:09:08il y a de l'abondance virtuelle
00:09:10ou réelle. Donc,
00:09:12c'est pour revenir
00:09:14à la phrase d'Emmanuel Macron
00:09:16en 2022, à l'été où
00:09:18le conflit ukrainien a émergé,
00:09:20donc c'était l'hiver, mais en juillet 2022,
00:09:22il a bien dit que c'est la fin de l'abondance.
00:09:24En 2020, il nous a bien aussi
00:09:26dit que nous étions en guerre,
00:09:28en guerre contre qui, il reste à le définir,
00:09:30mais en tout cas, c'est ça qu'il faut comprendre,
00:09:32c'est que l'OTAN
00:09:34est le bras armé de l'hyperclasse
00:09:36transnationale et qu'elle est là
00:09:38pour organiser les guerres
00:09:40dans le monde. On va
00:09:42parler évidemment du conflit russo-ukrainien
00:09:44qui nous concerne prioritairement, mais il y a aussi
00:09:46le conflit en Palestine.
00:09:50Et oui, en fait, cette hyperclasse,
00:09:52elle a aussi besoin
00:09:54d'entretenir
00:09:56l'imagination des populations
00:09:58et
00:10:00de nourrir le grand public
00:10:02avec cette idée
00:10:04qu'en fait, les conflits viennent
00:10:06de la haine que se portent les nations
00:10:08entre elles, même si ça peut
00:10:10exister, évidemment.
00:10:12Les conflits viennent
00:10:14de pathologies, de
00:10:16chefs d'État qui sont délirants.
00:10:18Tout ça pour nous éloigner
00:10:20certainement d'une analyse
00:10:22des rapports de force et des questions économiques
00:10:24sous-jacentes.
00:10:26Hitler
00:10:28ne pouvait pas supporter que
00:10:30l'Allemagne fût vaincue.
00:10:32Il fallait une cause. Il a eu une intuition
00:10:34délirante et tout d'un coup, eureka,
00:10:36c'est tout la faute aux Juifs.
00:10:38Et donc, il faut exterminer
00:10:40cette vermine, donnant le pouvoir
00:10:42à la race supérieure, les Aryens,
00:10:44grands, blancs, aux yeux bleus.
00:10:46Et le chef, c'est un petit brin qui n'a rien
00:10:48d'un Aryen. Le paradoxe est
00:10:50majeur. Le délire paranoïaque est fondé
00:10:52sur une faille. L'histoire est jouée.
00:10:54Si j'avais soigné Hitler,
00:10:56j'aurais immédiatement rédigé un certificat
00:10:58d'internement d'office
00:11:00où il aurait fallu, je pense, le garder
00:11:02définitivement. J'aurais donné des
00:11:04neuroleptiques très puissants, par voie
00:11:06injectable, parce qu'il aurait certainement
00:11:08recraché tous les comprimés.
00:11:10Est-ce que vous le dites
00:11:12en parlant de l'OTAN
00:11:14comme de la puissance du bras armé de l'hyperclasse
00:11:16mondiale, qui fait son gendarme et qui
00:11:18fait les guerres quand elle en a besoin
00:11:20ou elle en a besoin ?
00:11:22Est-ce qu'on ne peut pas aussi analyser ça sous l'angle
00:11:24de l'impérialisme ?
00:11:26L'impérialisme au sens où
00:11:28les marxistes et les léninistes l'employaient.
00:11:30C'est-à-dire
00:11:32lorsque la concentration
00:11:34du capital,
00:11:36qu'on voit aujourd'hui finalement, à la concentration
00:11:38extrême, économique, complètement
00:11:40entre les mains d'un
00:11:42système
00:11:44financier,
00:11:46c'est la solution
00:11:48à la guerre.
00:11:50L'histoire nous apprend
00:11:52que la guerre est souvent le moyen
00:11:54qui est utilisé
00:11:56pour liquider les dettes,
00:11:58effacer les dettes.
00:12:00On ne va pas faire une histoire très ancienne,
00:12:02même si j'aime bien l'histoire antique,
00:12:04mais on peut parler de la première phase de mondialisation
00:12:06avec la première révolution
00:12:08industrielle, 1850,
00:12:10qui s'est achevée en 1914, où on a
00:12:12le premier conflit mondial
00:12:14qui liquide les dettes
00:12:16des grands pays occidentaux
00:12:18et aussi des pays
00:12:20satellites comme l'Empire Ottoman
00:12:22ou même
00:12:24l'Afrique du Nord avec la Tunisie
00:12:26qui ont été
00:12:28conquis par la dette et non pas
00:12:30par l'épée. Et en fait,
00:12:32on est exactement dans un...
00:12:34L'histoire se répète, entre guillemets,
00:12:36c'est à un moment, alors je vais citer
00:12:38un ancien sénateur
00:12:40américain, Ron Paul,
00:12:42qui, je pense, sa citation
00:12:44résume assez bien les choses.
00:12:46Il n'y a pas de coïncidence
00:12:48si le siècle des banques centrales
00:12:50coïncide avec
00:12:52le siècle des guerres mondiales.
00:12:54Et en fait, là, nous y sommes.
00:12:56Nous sommes encore dans la crise
00:12:58de 2008. La crise de 2008 n'a pas été
00:13:00solutionnée. Les banques centrales
00:13:02ont gagné du temps
00:13:04en monétisant
00:13:06la crise
00:13:08en fabriquant
00:13:10une plus grosse bulle
00:13:12pour sauver la bulle.
00:13:14Alors, quand il y a un excès
00:13:16de capital, il faut bien comprendre ce que les gens,
00:13:18là, actuellement, même si on rentre en récession
00:13:20et que l'économie va aller
00:13:22de plus en plus mal, on n'est pas sur un manque
00:13:24de liquidité,
00:13:26on est sur un excès de liquidité
00:13:28et la guerre pour
00:13:30l'hyperclasse est le seul moyen
00:13:32pour conserver le pouvoir
00:13:34qu'elle a à proposer
00:13:37aux peuples.
00:13:39Et les économies de la zone euro
00:13:41souffrent, on le voit, de la guerre en Ukraine.
00:13:43Quand la Russie, elle,
00:13:45elle a un budget à l'équilibre depuis très longtemps,
00:13:47s'endette peu, voire se désendette,
00:13:51quel est l'intérêt pour les États-Unis
00:13:53ou pour l'hyperclasse, vous distinguez,
00:13:55de faire durer cette guerre ?
00:13:57Alors, je vais être
00:13:59un peu...
00:14:01Les intérêts pour l'hyperclasse
00:14:03qui contrôle les États-Unis, c'est-à-dire
00:14:05Wall Street et la City, ils sont multiples.
00:14:07Alors, je vais
00:14:09citer dans un premier temps et évacuer
00:14:11tout de suite l'intérêt, c'est
00:14:13le premier intérêt pour
00:14:15cette hyperclasse, il est sacrificiel.
00:14:17Je ne vais pas m'étaler dessus, mais c'est-à-dire, en fait,
00:14:19il y a un intérêt de détruire
00:14:21du blanc
00:14:23caucasien de surcroît
00:14:25orthodoxe dans cette
00:14:27partie du monde, il faut le dire, c'est-à-dire
00:14:29il y a des gens qui prennent un malin plaisir
00:14:31à voir des peuples frères
00:14:33s'entretuer, voilà, j'évacue.
00:14:35Et c'est presque ce qu'avait dit, ce qu'a dit
00:14:37en passant Emmanuel Todd, dans une de
00:14:39ses... dans une des
00:14:41interviews qu'il a données à la suite de la publication
00:14:43de son livre sur la défaite de l'Occident, il a dit
00:14:45« C'est tout se passe comme si... »
00:14:47C'est l'Amérique, version nihiliste,
00:14:49post-moderne, tout ce que vous voulez,
00:14:51on ne se souvient plus de rien. Ou alors,
00:14:53ou alors,
00:14:55eh ben, quelque part,
00:14:57l'utilisation
00:14:59comme masse
00:15:01de manœuvres,
00:15:03comme characanon
00:15:05des Ukrainiens
00:15:09trahit ou révèle
00:15:11une volonté
00:15:13inconsciente de
00:15:15punir au deuxième degré
00:15:17les Ukrainiens
00:15:19pour leur antisémitisme du passé.
00:15:21Alors là, je...
00:15:23Il s'est arrêté là. Il ne va jamais au bout des
00:15:25analyses. Mais tout se passe comme si c'était déjà pas mal.
00:15:27C'est déjà pas mal. Mais alors, je vais
00:15:29m'évacuer. Mais en fait, c'est un constat.
00:15:31On voit très bien que les gens qui se battent,
00:15:33en réalité, vous l'avez dit,
00:15:35si on sort
00:15:37du postulat du grand dictateur russe
00:15:39qui a eu malade d'un cancer
00:15:41depuis dix ans et du petit
00:15:43soldat acteur
00:15:45cocaïnomane qui veulent
00:15:47se battre pour, on va dire,
00:15:49faire une Russie plus grande
00:15:51ou une Ukraine plus forte.
00:15:53Si on sort de ce postulat, on voit bien qu'il y a des
00:15:55intérêts qui vont au-delà de ça.
00:15:57Et en fait, ces intérêts, ils sont transnationaux.
00:15:59Il y a des gens qui ont intérêt à affaiblir
00:16:01la Russie. Et l'Ukraine,
00:16:03malheureusement pour elle, est devenue
00:16:05un proxy de l'OTAN. Donc, elle fait
00:16:07la guerre par procuration. Parce que c'est ça
00:16:09que ça veut dire. L'Ukraine
00:16:11fait la guerre par procuration pour l'OTAN.
00:16:13Et malheureusement, l'OTAN
00:16:15va se battre contre
00:16:17la Russie jusqu'au dernier ukrainien.
00:16:19Et on l'a vu avec la... Je vais m'arrêter
00:16:21vite fait, mais on l'a vu
00:16:23avec la visite de Lindsey Graham,
00:16:25qui est un sénateur américain, qui est l'héritier
00:16:27pour ceux
00:16:29qui connaissent, de John McCain.
00:16:31Vous savez, John McCain, c'est
00:16:33la caricature
00:16:35du politique financé
00:16:37par le complexe militatoire industriel.
00:16:39Et le va-t-en-guerre. On devait aller en guerre partout
00:16:41avec John McCain. Et Lindsey Graham
00:16:43s'est rendu en Ukraine.
00:16:45Il est devenu ministre
00:16:47plénipotentiaire des Etats-Unis, alors qu'il est
00:16:49simplement sénateur. Il y a quand même
00:16:51un gouvernement, même si le président
00:16:53n'a pas toutes ses facultés. Il y a encore un président
00:16:55aux Etats-Unis. Il a été en Ukraine
00:16:57demandé à ce qu'on relève
00:16:59l'âge de la conscription pour
00:17:01l'armée ukrainienne. Et en fait,
00:17:03quand vous faites les analogies,
00:17:05Lindsey Graham, c'est l'homme politique
00:17:07du complexe militatoire industriel.
00:17:09Vous retrouvez, les gens ont
00:17:11juste à aller sur... Ils appellent
00:17:13Lindsey Graham financeur. Et vous voyez que
00:17:15les principaux financeurs sont JP Morgan,
00:17:17Northrop Grumman,
00:17:19Electronics Dynamics, c'est-à-dire en fait
00:17:21RTX, tout le
00:17:23conglomérat du complexe militatoire
00:17:25industriel et de la défense américaine
00:17:27qui se cachent derrière
00:17:29les politiques et qui poussent
00:17:31pour amener l'OTAN
00:17:33à se battre jusqu'au dernier Ukrainien.
00:17:35Donc les intérêts, et je m'arrêterai là,
00:17:37le dernier intérêt, c'est l'intérêt.
00:17:39C'est-à-dire en fait, c'est l'usure
00:17:41et on voit bien que dès le déclenchement
00:17:43de la guerre, donc si vous me dites si je
00:17:45dis une bêtise, mais la guerre commence fin
00:17:47février 2022, début mars
00:17:492022, les russes appellent ça l'opération
00:17:51spéciale, tout de suite après,
00:17:53donc quelques mois après, vous avez
00:17:55un fonds de reconstruction
00:17:57de l'Ukraine, ou plutôt une banque
00:17:59de reconstruction de l'Ukraine, qui est pilotée
00:18:01par BlackRock, McKinsey,
00:18:03JP Morgan, et qui
00:18:05oriente les flux, parce que
00:18:07évidemment en France, on va nous
00:18:09imposer l'austérité dans toute l'Union Européenne,
00:18:11mais il y a des transferts de dizaines
00:18:13de milliards qui vont à l'Ukraine et qui vont dans l'industrie
00:18:15de l'armement, l'industrie vert
00:18:18de l'armement, parce que là où
00:18:20nous devons être vertueux et nos industries
00:18:22doivent être plus verts, les obus,
00:18:24les chars, les drones,
00:18:26les missiles qui visent à
00:18:28détruire et tuer des militaires
00:18:30et des civils, eux
00:18:32sont financés par le complexe
00:18:34militaire ou industriel, et surtout la haute finance.
00:18:36Pour que les gens comprennent bien,
00:18:38la haute finance, alors je vais prendre le cas de
00:18:40la City de Londres, à travers des sociétés
00:18:42comme HSBC, Barclays,
00:18:44Standard, Shorthead, en 2012,
00:18:46l'industrie de l'armement, juste
00:18:48financée par la City, et de manière
00:18:50officielle, ça représentait 111
00:18:52milliards, 2012,
00:18:54111 milliards de dollars
00:18:56en 2012, sur une année.
00:18:58Le chiffre a augmenté
00:19:00de manière exponentielle. Nous étions en 2012,
00:19:024 ans après la crise de 2008.
00:19:04Donc vous comprenez bien
00:19:06que la guerre, et vous l'avez dit en introduction,
00:19:08était une solution
00:19:10et est une solution qui est élaborée
00:19:12depuis longtemps, et qui ne vient pas
00:19:14et qui n'est pas
00:19:16émergée
00:19:18dans l'esprit d'un dictateur
00:19:20du Kremlin qui a voulu
00:19:22envahir l'Ukraine d'un coup.
00:19:24Les intérêts sont multiples, et surtout
00:19:26les intérêts sont financiers. La Russie
00:19:28a face à elle, non pas un impérialisme
00:19:30militaire et guerrier,
00:19:32elle a face à elle le spectre de l'usure.
00:19:34Et c'est pour ça que cette guerre va certainement
00:19:36durer.
00:19:38On est obligés
00:19:40de parler de l'Europe dans ce cas-là,
00:19:42et parlons de l'Europe,
00:19:44il y a le président de la République
00:19:46française qui veut
00:19:48clairement faire de son propre
00:19:50pays
00:19:52un département, finalement,
00:19:54d'une nouvelle
00:19:56grande nation. Et donc il a répété
00:19:58sa volonté d'ouvrir le débat sur la mutualisation
00:20:00des armes nucléaires françaises avec les
00:20:02autres États de l'Union européenne. Ça, c'était fin
00:20:04avril 2024.
00:20:06Il avait déjà parlé de ça en 2020.
00:20:08Alors,
00:20:10il y a un côté bouffon dans tout ça, mais
00:20:12s'il le fait,
00:20:14effectivement, ce serait une
00:20:16forme de haute trahison, enfin c'est pour
00:20:18tous les
00:20:20patriotes, on va dire.
00:20:24Est-ce qu'on s'achemine
00:20:26vers ça, vers ce
00:20:28super État, où en fait
00:20:30ce super État qui viendra un jour
00:20:32réduire ses régionalismes, mais le
00:20:34régionalisme, ce sera la France.
00:20:36Alors, j'ai dans mon dernier
00:20:38livre, la grande narration vers la mort des nations,
00:20:40j'ai repris
00:20:42cette thèse. En fait, c'est un projet.
00:20:44Emmanuel Macron, ne l'oublions
00:20:46pas, est the next leader of Europe
00:20:48d'après le Times.
00:20:50Et il est aussi celui qui doit
00:20:52alimenter, quand la machine est en panne,
00:20:54par exemple, quand le Congrès américain
00:20:56fait une pause dans le transfert
00:20:58de milliards vers l'Ukraine
00:21:00pour dire, là, les électeurs
00:21:02ne vont pas être trop contents.
00:21:04On a, nous, un président français
00:21:06qui en rajoute et qui dit qu'il faut
00:21:08envoyer des troupes sur le sol
00:21:10ukrainien, alors que l'armée française
00:21:12n'est en aucun cas en capacité de le faire.
00:21:14Et est-ce que la France a un intérêt ?
00:21:16Alors là, on sort complètement du débat, mais
00:21:18le projet, alors ça
00:21:20fait le lien avec votre précédente question.
00:21:22L'intérêt de cette guerre,
00:21:24je rappelle la une de The Economist
00:21:26à l'occasion de
00:21:28l'ouverture du conflit en 2022,
00:21:30how to win the long war ?
00:21:32Comment on gagne une longue guerre ?
00:21:34En réalité, cette guerre, elle a surtout
00:21:36comme intérêt et comme objectif
00:21:38de liquider l'Europe,
00:21:40liquider les nations européennes.
00:21:42Et justement, les projets d'Emmanuel Macron
00:21:44et derrière, parce qu'en fait, on pense toujours
00:21:46que l'Allemagne, elle va s'en sortir. Non, l'Allemagne
00:21:48à l'occasion de la crise de 2022, elle a
00:21:50liquidé son industrie.
00:21:52A court ou moyen terme, l'industrie allemande
00:21:54sera liquidée et sera reprise
00:21:56en partie par les américains ou par les chinois,
00:21:58notamment l'industrie automobile.
00:22:00Donc, en effet, Emmanuel Macron
00:22:02est là pour liquider la France.
00:22:04Il est même là pour la dissoudre.
00:22:06Alors,
00:22:08est-ce que c'est acté ? Non,
00:22:10puisque ça fera
00:22:12lien certainement avec les
00:22:14prochaines questions, mais Emmanuel Macron
00:22:16rencontre, depuis son arrivée
00:22:18au pouvoir, des résistances.
00:22:20Pas des résistances politiques. On ne peut pas dire
00:22:22que les appareils politiques
00:22:24et les différents partis lui opposent une
00:22:26réelle résistance, mais il y a à l'intérieur
00:22:28du peuple français, on peut citer juste les gilets jaunes,
00:22:30ou même à l'occasion
00:22:32de la crise du Covid, avec les manifestations
00:22:34anti-PAS, anti-VAX, il y a
00:22:36une réelle résistance de bon sens.
00:22:38Le pays réel, comme on l'appelle chez vous
00:22:40à EUR, il y a une réelle
00:22:42résistance. Qui lui fait face ?
00:22:44Il l'a dit dans son
00:22:46dernier entretien au Times, il aurait voulu aller
00:22:48plus vite dans les réformes, détruire
00:22:50le marché du travail.
00:22:52Comment dire ?
00:22:54Il ne dit pas détruire, mais réformer le marché
00:22:56du travail, restructurer
00:22:59l'appareil étatique français.
00:23:01En fait, Emmanuel Macron
00:23:03ça fait maintenant
00:23:05plus de 10 ans qu'il est au pouvoir. Rappelons-le,
00:23:07il a été ministre de l'économie en 2014.
00:23:09Donc, ça fait
00:23:11plus de 10 ans qu'on a Emmanuel Macron.
00:23:13En réalité, il a obtenu
00:23:15des résultats, mais il a aussi
00:23:17eu à affronter une résistance
00:23:19qui vient du pays réel.
00:23:21Et là, il va essayer
00:23:23d'accélérer, mais il n'est pas certain qu'il
00:23:25réussisse. Juste pour faire
00:23:27un aparté,
00:23:29le pass sanitaire.
00:23:31En France, on a eu un gouvernement
00:23:33qui aurait dû ou
00:23:35souhaitait nous mettre
00:23:37le Green Pass, comme l'ont eu par exemple
00:23:39les Italiens quand ils avaient
00:23:41Mario Draghi président du Conseil.
00:23:43Ça a été réfléchi au sein du gouvernement.
00:23:45Ça n'a pas été mis en place parce
00:23:47qu'il y avait une réelle résistance. Et en fait, on voit
00:23:49qu'Emmanuel Macron, alors maintenant, en plus, il a été
00:23:51affaibli à l'occasion du deuxième tour des législatives,
00:23:53qu'on soit pro ou pas
00:23:55à l'occasion des élections, il a été quand même affaibli.
00:23:57C'est-à-dire qu'il n'avait pas une majorité
00:23:59solide pour mettre en place
00:24:01son programme. Donc, on voit
00:24:03qu'il tient. C'est-à-dire qu'il est
00:24:05bon encore pour éborgner
00:24:07le mouvement des retraites.
00:24:09On a vu que c'est passé
00:24:11grâce au 49-3.
00:24:13Il est bon pour ça, mais
00:24:15il rencontre des difficultés.
00:24:17Et à terme, son
00:24:19objectif, c'est bien la liquidation de la France.
00:24:21Mais est-ce qu'il va
00:24:23réussir à mettre en place
00:24:25une liquidation et un transfert
00:24:27du nucléaire ? C'est pas certain.
00:24:29– Alors, si on n'a pas Macron,
00:24:31on a des simili-Macron,
00:24:33des pseudo-Macron,
00:24:35des Macron-Croupion.
00:24:37En veux-tu, en voilà.
00:24:39En ce moment, il est beaucoup mis en avant
00:24:41le petit Glucksmann,
00:24:43le fils de l'autre,
00:24:45candidat du Parti socialiste pour les élections européennes.
00:24:47Alors, il a déclaré sur
00:24:49France 2,
00:24:51en avril 2024, que l'immigration zéro,
00:24:53c'est la mort des économies et des sociétés européennes.
00:24:55Il a ajouté
00:24:57l'UE se doit d'être
00:24:59plus accueillante pour les migrants.
00:25:01– On assiste à un bal d'hypocrite
00:25:03sur la question migratoire. Vous avez tous ces dirigeants
00:25:05qui viennent battre les estrades en promettant
00:25:07l'immigration zéro.
00:25:09Mais la réalité, c'est que l'immigration zéro,
00:25:11c'est la mort des économies européennes,
00:25:13c'est la mort des sociétés européennes. Et que donc, si on veut
00:25:15cesser d'être hypocrite, oui, il faut
00:25:17des filières légales, des voies légales
00:25:19d'immigration en Europe. – Donc une Europe
00:25:21plus accueillante pour les migrants. – Et il faut gérer
00:25:23les choses à l'échelle européenne. Le problème du pacte
00:25:25asile-immigration, c'est qu'en fait, on n'a
00:25:27pas européanisé la question migratoire. Quand
00:25:29les gens montent dans des canaux, et qu'ils risquent
00:25:31leur peau en Méditerranée, ils ne veulent pas rejoindre la
00:25:33Grèce ou l'Italie, ils veulent rejoindre
00:25:35l'Europe. Et on est dans un système actuel
00:25:37qu'on appelle le système de Dublin, qui
00:25:39crée le chaos migratoire. Et donc, ce que
00:25:41moi je propose, ce que nous proposons,
00:25:43c'est une politique migratoire réellement européenne
00:25:45qui respecte le droit d'asile, qui
00:25:47respecte les migrations
00:25:49liées au travail. – Et plus accueillante
00:25:51en matière d'immigration. – Et qui est plus accueillante
00:25:53et qui assume
00:25:55d'organiser l'accueil.
00:25:57Ça ne veut pas dire qu'on est des no-borders,
00:25:59on n'est pas pour l'abolition des frontières.
00:26:01Tout le monde n'a pas vocation
00:26:03à rester sur le territoire européen, mais ce que
00:26:05nous devons porter, c'est une politique
00:26:07qui est à la fois réaliste, et qui
00:26:09répond aux besoins européens, et surtout
00:26:11aux droits, aux droits que nous
00:26:13nous sommes dotés, et aux conventions que
00:26:15nous avons signées. – Donc en plein chaos
00:26:17économique, social
00:26:19et ethnique aussi, du reste,
00:26:21quelle force
00:26:23peut guider des propos
00:26:25de tels propos, d'après vous ?
00:26:27– Après, Raphaël Glucksmann, j'allais l'appeler
00:26:29André Glucksmann, parce que c'est le fils d'eux.
00:26:31Raphaël Glucksmann, c'est presque
00:26:33la chambre d'écho
00:26:35de la Commission européenne.
00:26:37Donc, il faut juste simplement rappeler
00:26:39le 10 avril 2024,
00:26:41il y a le pacte sur les migrations
00:26:43qui a été adopté par l'Union européenne,
00:26:45et c'est un projet qui prévoit
00:26:47à l'horizon 2030
00:26:49qu'il y ait,
00:26:51en termes de population, une nouvelle France.
00:26:53C'est-à-dire 60 millions de migrants
00:26:55au sein de l'Union européenne
00:26:57accueillis
00:26:59à l'horizon 2030.
00:27:01Raphaël Glucksmann, évidemment,
00:27:03il reprend les éléments
00:27:05de langage qui dit que
00:27:07sans les immigrés, les Français
00:27:09ne sont bons à rien,
00:27:11la France s'écroulerait.
00:27:13Face à ça, on a un rapport
00:27:15Gourevitch qui dit que
00:27:17l'immigration coûte par an 54 milliards
00:27:19en soldes négatifs.
00:27:2154 milliards
00:27:23d'euros à la France,
00:27:25je pense que la réalité, c'est que...
00:27:27Encore, c'est sans les externalités
00:27:29négatives.
00:27:31Il y a tout
00:27:33un microcosme à prendre en compte.
00:27:35Il y a aussi des surcharges
00:27:37d'infrastructures.
00:27:40En réalité, même si, au bas mot,
00:27:42on veut réduire à 10 à 20 milliards,
00:27:44on est, par an,
00:27:46une immigration qui coûte
00:27:4810 à 20 milliards d'euros
00:27:50aux contribuables français.
00:27:52S'il y a de l'argent, on va aller chercher.
00:27:54On a parlé de 20 milliards.
00:27:56Bruno Le Maire, apparemment,
00:27:58il a oublié 20 milliards à la fin 2023.
00:28:00On pourrait rapidement les récupérer
00:28:02sans bloquer l'épargne des Français.
00:28:04Pour répondre à votre question,
00:28:06Raphaël Glucksmann, lui,
00:28:08il est dans son rôle.
00:28:10Il souhaite, évidemment,
00:28:12augmenter les tensions horizontales
00:28:14et alimenter le système
00:28:16pour que les choses haltent de mal en pi.
00:28:18Comme il est nomade et apatride,
00:28:20il veut encore
00:28:22plus de nomades et d'apatrides
00:28:24pour que les masses
00:28:26évitent de regarder vers le haut,
00:28:28mais regardent plutôt vers le bas.
00:28:30Justement, on en remet une couche sur
00:28:32cet individu.
00:28:34Quand je vais...
00:28:36Il a dit ceci en octobre 2018.
00:28:38Ça nous reporte un peu en arrière,
00:28:40mais c'était assez débridé.
00:28:42Je ne sais pas s'il était déjà socialiste en octobre 2018.
00:28:44Peut-être qu'il était encore libéral.
00:28:46Tout ça, c'est pareil.
00:28:48Quand je vais à New York ou à Berlin,
00:28:50je me sens plus chez moi culturellement
00:28:52que quand je me rends en Picardie.
00:28:54Je suis né du bon côté de la barrière
00:28:56socio-culturelle.
00:28:58Je fais partie de l'élite française.
00:29:00J'ai fait Sciences Po
00:29:02comme la majorité des gens qui nous gouvernent.
00:29:04J'ai eu la chance
00:29:06de pouvoir jouir, moi,
00:29:08de cette société de solitude.
00:29:10Quand je vais à New York ou à Berlin,
00:29:12je me sens plus chez moi, à priori,
00:29:14culturellement, que
00:29:16quand je me rends en Picardie.
00:29:18C'est bien ça, le problème.
00:29:20Ce qu'il faut essayer de faire, c'est sortir de soi-même
00:29:22et essayer de comprendre
00:29:24ce que ne sait plus majoritairement l'élite française,
00:29:26qu'on peut
00:29:28parfaitement, soi-même,
00:29:30trouver génial cette émancipation
00:29:32vis-à-vis de tout type de structures collectives,
00:29:34mais que ça ne nous permet pas
00:29:36de faire un peuple.
00:29:38Or, il n'y a pas de démocratie
00:29:40si on ne fait pas un peuple.
00:29:42Je ne sais pas si il a dit
00:29:44Picardie pour Emmanuel Macron.
00:29:46Vous vous êtes amené,
00:29:48pour donner des conférences,
00:29:50vous vous êtes amené vous déplacer régulièrement en France.
00:29:54Quel commentaire
00:29:56sur ce cosmopolitisme absolument
00:29:58sans phare, débridé ?
00:30:00C'est du cosmopolitisme
00:30:02dont on est habitué,
00:30:04nous, en France, depuis 50-60 ans.
00:30:06C'est presque
00:30:08une paraphrase
00:30:10des citations de Bernard-Henri Lévy
00:30:12ou d'autres.
00:30:14Là, c'est André Glucksmann.
00:30:16Ce que j'en pense,
00:30:18c'est qu'évidemment, comme il y a une volonté
00:30:20réelle de l'hyperclasse
00:30:22de détruire les nations,
00:30:24les nations ne pourront être détruites
00:30:26que s'il y a un
00:30:28désenracinement des masses.
00:30:30C'est pour ça qu'il y a un appel.
00:30:32Cette citation-là,
00:30:34elle est liée avec la précédente citation.
00:30:36On veut imposer
00:30:38plus de nomadisme
00:30:40et plus de migrants pour que
00:30:42il y ait déjà des tensions
00:30:44qui augmentent
00:30:46et qu'en fait, plus personne ne sache où ils habitent.
00:30:48Quand des individus
00:30:50de 80 ans ou 90 ans
00:30:52se promènent dans certaines rues de France,
00:30:54ils ne savent plus très bien où ils habitent.
00:30:56Ça augmente
00:30:58ce phénomène-là
00:31:00et ce n'est pas
00:31:02vraiment surprenant de la part
00:31:04de cet individu qui, quand on regarde sa carrière,
00:31:06va un coup en Géorgie,
00:31:08revient aux États-Unis,
00:31:10il a des ancêtres
00:31:12qui ont vécu en Palestine.
00:31:14Son père,
00:31:16il est d'une famille de Juifs de l'Est.
00:31:18Il n'y a rien d'enraciné
00:31:20chez Raphaël Glucksmann.
00:31:22Il est marié avec une journaliste
00:31:24d'origine libanaise.
00:31:26Je le comprends quand il dit
00:31:28« Je ne me sens rien de commun avec un Picard,
00:31:30un Bourguignon ou un Corézien ».
00:31:34On va rester dans la même sphère
00:31:36avec un membre du gouvernement,
00:31:38Stéphane Séjourné,
00:31:40ministre de l'Europe et des Affaires étrangères,
00:31:42qui a annoncé le 2 avril que la France
00:31:44proposera prochainement un régime de sanctions.
00:31:46C'est très à la mode, on aime beaucoup les régimes de sanctions.
00:31:50Darmanin, c'est les interdictions,
00:31:52Séjourné, c'est le régime de sanctions
00:31:54dédié à ceux qui soutiennent les entreprises
00:31:56de désinformation.
00:31:58Derrière ça, évidemment,
00:32:00ce sont
00:32:02les prétendues mensonges,
00:32:04les prétendues manipulations de l'opinion
00:32:06de la part des Russes
00:32:08qui sont visées.
00:32:10Pour affaiblir ce soutien,
00:32:12la Russie recourt également
00:32:14et je l'ai dit souvent ici en conférence
00:32:16de presse, aux mensonges
00:32:18et à la manipulation de nos opinions publiques.
00:32:21Je sais que
00:32:23elle finance notamment des ingérences
00:32:25des faux médias,
00:32:27accuse l'Ukraine et l'Europe
00:32:29de crimes commis par d'autres.
00:32:31Dernièrement,
00:32:33Daesh, c'est d'ailleurs une manière
00:32:35assez grossière de masquer
00:32:37le fait que la Russie s'est trompée
00:32:39d'ennemi en négligeant
00:32:41le risque du terrorisme islamique
00:32:43sur son territoire.
00:32:45Nous serons d'ailleurs déterminés
00:32:47en Europe à contrer cette propagande
00:32:49et je vous le dis aujourd'hui
00:32:51peut-être en guise également
00:32:53d'annonce que la France proposera
00:32:55d'ailleurs prochainement un régime
00:32:57de sanctions dédiée
00:32:59à ceux qui soutiennent
00:33:01les entreprises de désinformation
00:33:03et de déstabilisation
00:33:05de notre pays et de l'ensemble
00:33:07des Européens. C'est une discussion
00:33:09qu'il faut qu'on ait à 27
00:33:11mais c'est une proposition française.
00:33:13Au-delà de la lycéité constitutionnelle
00:33:15de cette proposition, c'est pas sûr que ça passe
00:33:17malgré tout.
00:33:19Est-ce que
00:33:21ils arriveront quand même
00:33:23à avancer et est-ce que d'après vous
00:33:25on pourrait être proche de la fin des médias
00:33:27alternatifs et non-alignés
00:33:29comme celui-ci ?
00:33:31Alors le projet c'est clairement le cas.
00:33:33La guerre sert aussi
00:33:35à criminaliser l'opposant
00:33:37et l'opposant politique au sens large.
00:33:39On l'a vu avec RT France
00:33:41qui était une chaîne
00:33:43d'un média étranger sur RT France
00:33:45pour les gens qui regardaient RT France
00:33:47il n'y avait pas de contenu particulièrement subversif
00:33:49comme vous regardiez
00:33:51certains programmes.
00:33:53C'était presque du re-sucé
00:33:55de CNews ou de BFM.
00:33:57Après c'est tout
00:33:59il y a eu une volonté politique.
00:34:01Il faut comprendre aussi que dans ce narratif
00:34:03de guerre où nous sommes en guerre
00:34:05et de création fictive
00:34:07de l'ennemi, parce que rappelons-le la Russie
00:34:09n'est pas l'ennemi de la France.
00:34:11La France sur le conflit en Ukraine
00:34:13devrait appeler juste à la paix.
00:34:15Elle ne devrait pas prendre position.
00:34:17Ce serait le rôle de ce qu'était la France avant.
00:34:19Sans parler de notre lien
00:34:21historique avec la Russie
00:34:23même si on passe ça.
00:34:25Le but est de criminaliser les opposants.
00:34:27Il y a un début
00:34:29d'agenda qui aurait dû commencer
00:34:31bien avant mais qui a commencé
00:34:33en novembre 2023 avec l'adoption
00:34:35du DSA Digital Service Act
00:34:37qui vise en réalité à criminaliser
00:34:39les activités subversives
00:34:41sur le web
00:34:43et donc les opposants politiques.
00:34:45Il y a des difficultés à ce que ça soit
00:34:47exécuté et mis en place.
00:34:49Notamment on le voit avec Twitter
00:34:51qui met en place des parades
00:34:53pour qu'il n'y ait pas de censure de contenu
00:34:55dit subversif alors que
00:34:57c'est de la liberté d'information.
00:34:59On le voit avec le conflit à Gaza
00:35:01c'est simplement de la liberté d'information.
00:35:03Il y a des difficultés
00:35:05à ce que ça soit mis en oeuvre
00:35:07mais malheureusement avec la dégradation
00:35:09totalitaire qui viendra
00:35:11où est le fait de ce narratif de guerre
00:35:13il n'est pas du tout impossible
00:35:15de toute façon ici à Egalité et Réconciliation
00:35:17vous avez été les premiers
00:35:19vous êtes même encore les premiers
00:35:21quand on voit des conférences
00:35:23par exemple de Youssef Indi qui ont été interdits
00:35:25il y a peu il me semble en Alsace
00:35:27on voit bien que les préfets
00:35:29sous le motif de l'ordre public
00:35:31interdisent tout et n'importe quoi
00:35:33alors qu'en plus de mémoire c'était une
00:35:35conférence sur Qasem Soleimani
00:35:37donc un militaire iranien
00:35:39qui luttait contre le terrorisme
00:35:41et on la taxe
00:35:43par contre je veux juste
00:35:45pas désespérer les gens mais il ne faut pas trop
00:35:47croire à l'état de droit puisqu'on a vu sur la
00:35:49séquence sanitaire 2020-2021
00:35:51que le conseil constitutionnel
00:35:53le conseil d'état et on l'avait vu
00:35:55avec les cas du DNS oral
00:35:57est prompt à s'asseoir sur les libertés
00:35:59publiques et les libertés fondamentales
00:36:01donc c'est un projet
00:36:03est-ce que ça va réussir ?
00:36:05c'est pas certain, ils se croient homodéus
00:36:07mais ils sont surtout homos pour le cas de
00:36:09Stéphane Séjourné mais rarement déus
00:36:11donc c'est
00:36:13pas certain que ça advienne
00:36:15et d'ailleurs si on se souvient bien
00:36:17ils ont
00:36:19le motif qui est souvent mis en avant
00:36:21par les endroits administratifs
00:36:23c'est
00:36:25la dimension morale de l'ordre public
00:36:27les valeurs
00:36:29que viennent troubler des personnes qui
00:36:31dont l'adhésion à la démocratie
00:36:33est mise en doute
00:36:35et c'est pour ça que
00:36:37on l'a vu avec la crise sanitaire
00:36:39là on sort
00:36:41progressivement du droit
00:36:43en fait c'est pas qu'on sort progressivement, on est sortis du droit
00:36:45à l'occasion du pass vaccinal
00:36:47en jouant encore des députés
00:36:49quand ils parlent d'Israël
00:36:51Israël est une démocratie, on dit la France est une démocratie
00:36:53non, la France n'est plus une démocratie
00:36:55au moins depuis 2020
00:36:57et il faut arrêter
00:36:59de croire que c'est le droit qui nous sauvera
00:37:02c'est les rapports de force
00:37:04et le réel qui nous sauveront
00:37:08on va rester un peu dans le réel
00:37:10aussi avec les banquiers
00:37:12alors les banquiers
00:37:16pas seulement les banquiers mais aussi
00:37:18les gestionnaires d'actifs
00:37:22qui dans certains cas font
00:37:24des actions qui les mènent
00:37:26qui les conduisent en prison
00:37:28mais pas
00:37:30pas tous on va dire
00:37:32et ceux qui vont vraiment en prison
00:37:34que ce soit
00:37:36un trader, je croyais que c'était le cas
00:37:38pour Jérôme Kerviel
00:37:40ou un gestionnaire
00:37:42d'actifs comme
00:37:44Steven Madoff
00:37:46c'est intéressant parce que eux ils vont mais d'autres non
00:37:48et pourquoi ?
00:37:50alors est-ce que vous pouvez nous parler
00:37:52de cette immunité particulière pour
00:37:54certains gestionnaires ou certains banquiers
00:37:56les dessous de tout cela
00:37:58après vous
00:38:00alors par principe
00:38:02les banquiers ne vont pas en prison
00:38:04alors les banquiers faut distinguer
00:38:06les employés
00:38:08les employés vont parfois en prison
00:38:10et les détenteurs de capitaux
00:38:12alors les détenteurs de capitaux il y a le cas Bernie Madoff
00:38:14vous pouvez le citer
00:38:16mais c'est très très rare et on va l'expliquer
00:38:18pourquoi oui Bernard Madoff
00:38:20et on va rapidement
00:38:22expliquer pourquoi
00:38:24ce qui était intéressant dans le cas
00:38:26de la crise de 2008 c'est qu'il y a eu
00:38:28une responsabilité pointée du doigt
00:38:30sur les banques et les banquiers
00:38:32c'est à dire ça a donné le mouvement
00:38:34Occupy Wall Street vous savez en 2011
00:38:36et toute une série de mouvements et même de films
00:38:38où on pointait la responsabilité de la finance
00:38:40il y a eu des procès
00:38:42il y a eu un
00:38:44carime aux Etats-Unis
00:38:46de Beerstein ou je sais
00:38:48plus quelle banque qui a été
00:38:50qui a été
00:38:52qui a été incarcéré
00:38:54mais c'était un employé de banque
00:39:22c'était un employé de banque
00:39:24c'était un employé de banque
00:39:26c'était un employé de banque
00:39:28c'était un employé de banque
00:39:30c'était un employé de banque
00:39:32c'était un employé de banque
00:39:34c'était un employé de banque
00:39:36c'était un employé de banque
00:39:38c'était un employé de banque
00:39:40c'était un employé de banque
00:39:42c'était un employé de banque
00:39:44c'était un employé de banque
00:39:46c'était un employé de banque
00:39:48c'était un employé de banque
00:39:50Earth boy Sau understood
00:39:52and he is the highest ranking
00:39:54in Wall Street
00:39:56Il y a deux pays qui ont
00:39:58effectivement mis des banquiers
00:40:00en prison
00:40:02c'est l'Irlande et l'Islande
00:40:04L'Irlande pour la Glue
00:40:06ce n'est rien comparé
00:40:08c'est assez intéressant
00:40:10et satisfaisant
00:40:12C'est l'Islande qui a toute la democratie
00:40:14c'est encore l'Irlande
00:40:17qui a la peau
00:40:19Et c'est un petit pays, c'est-à-dire je crois qu'ils sont 300 000 ou 600 000, mais il y a deux pays qui ont mis, de manière concrète,
00:40:26des banquiers en prison, dont un procureur qui est resté célèbre en 2016-2017.
00:40:30Par contre, il y a de temps en temps des employés de banque qui vont en prison pour délit d'initié, manipulation des cours de l'or, de l'argent,
00:40:38Barclays, Goldman Sachs, les taux interbancaires de Jolibor. De temps en temps, ces employés de banque, comme Jérôme Kerviel,
00:40:45passent par la casse-prison. Alors le cas Kerviel, mais de manière générale, Jamie Dimon, JP Morgan,
00:40:55qui couvrait les affichissements de Bernard Madoff justement, Lloyd Blankfein, qui fait le travail de Dieu
00:41:02et qui a organisé les crédits des Foswap et les CDE au CDS, n'a pas été inquiété. Il y a eu des commissions parlementaires
00:41:09où, vous savez, ils ont levé la main et ils ont dit qu'ils allaient dire toute la vérité, mais ils n'ont jamais eu de prison avec sursis,
00:41:15ni évidemment de ferme. Par contre, il y a eu des employés, donc il y a eu le cas de la Société Générale avec Jérôme Kerviel,
00:41:21alors je vais y revenir après parce qu'il est un peu symptomatique le cas de Jérôme Kerviel, il est symbolique on va dire.
00:41:25Par contre, le dernier cas actuellement où il y a eu de la prison ferme, en tout cas de la détention préventive d'un banquier,
00:41:32alors c'était un banquier français, c'est en 2019 et c'est les Russes. Dans l'affaire Bahrin-Vostok, je crois que le banquier s'appelait Philippe Delval
00:41:44et il y avait un Américain, et donc au final il a eu du sursis et une interdiction de quitter le territoire russe pendant 5 ans.
00:41:52Donc c'est pour vous dire qu'il y a encore des états dont il y a des déliniciés, où il y a des grosses fraudes, ça arrive qu'il y ait en tout cas
00:41:59des répercussions judiciaires. Pour reprendre le cas de Bernie Madoff, Bernie Madoff c'est un cas un peu intéressant,
00:42:04puisqu'en fait Bernard Madoff, donc il a été en prison, il est même décédé il y a peu en prison, il est décédé il me semble l'année dernière,
00:42:10donc il a servi de bouc-émissaire.
00:42:13On peut revenir sur le système qu'il allait monter, c'est assez ingénieux pour les plus jeunes.
00:42:20Alors de manière ultra synthétique, il avait créé une pyramide de Ponzi donc dès les années 70, c'est la fin des années 70,
00:42:27mais très très rapidement pour les ultra riches.
00:42:32Le ticket d'entrée était à 100 000$ minimum.
00:42:35C'est ça, le ticket d'entrée 100 000$ minimum, et il assurait un revenu annuel moyen de 15%.
00:42:42Et c'était le gratin au fur et à mesure.
00:42:46Et puis il avait entretenu tout un snobisme, parce qu'en fait il était introduit dans les clubs de golf de Floride, des hyper riches,
00:42:52et donc il avait compris comment ça fonctionnait en fait.
00:42:55Vous glisserez un mot de ma part à Monsieur Madoff s'il veut bien.
00:42:59Ah oui vous avez compris ? Ah oui oui, ça l'intéressera.
00:43:02Oui oui on lui en parlera, il vous invitera, on fera un golf ensemble.
00:43:05C'était un modèle de subversion psychologique puisqu'il a réussi à rentrer.
00:43:10Alors il a été en prison justement pour ça, c'est parce qu'en fait il a piqué de l'argent à des gens qui n'avaient pas l'habitude d'en perdre.
00:43:16Et qui dans les cas des crises, il faut le dire de manière concrète, dans les cas des crises financières,
00:43:22généralement ce type de fonds, quand JP Morgan ou les banques régionales, vous savez là en 2023 il y a eu des épisodes avec les banques régionales,
00:43:29qui sont les premières en général quand il y a des cracks, on l'a vu avec la tech, quand il y a des pertes de liquidités,
00:43:34et que vous avez des fonds dans ces banques, les grands détenteurs de capitaux prennent justement dans les fonds Madoff
00:43:41pour soit fermer le compte et justement éviter l'hémorragie.
00:43:45Et en fait Bernie Madoff a pris de l'argent à des gens qui n'en perdaient jamais.
00:43:49Donc le gradin d'Hollywood, certains, même des familles royales, la Jet Set en général et même des membres de Wall Street.
00:43:58Alors évidemment il a été aussi, il faut le dire, il a été mis, pointé du doigt et justement désigné comme bouc émissaire,
00:44:07en plus on peut le dire avec le lien biblique, parce qu'il a pris à des gens d'une certaine communauté.
00:44:12Et comme lui-même appartenait à cette communauté, il a violé la prescription qui dit tu ne voleras pas ton frère.
00:44:19Donc il est décédé en prison.
00:44:22Et pour faire le lien, nous en France, alors on ne sait pas du tout le même genre, mais Jérôme Kerviel a été incarcéré.
00:44:28Alors que Jérôme Kerviel était un employé de la Société Générale, certes il avait un DESC, ce qu'on appelle,
00:44:33il avait des hautes responsabilités en termes de position sur les risques et les investissements qu'il prenait.
00:44:40Il prenait des engagements très importants, mais évidemment, et d'ailleurs ça a été reconnu à demi mot par la Cour de cassation,
00:44:47qui a retiré ce que demandait la Société Générale, il y a la responsabilité de la Société Générale et du trader.
00:44:54Alors par contre Jérôme Kerviel, au niveau sociologique, on n'est pas du tout sur le même type que Bernard Madoff.
00:45:00On est sur un fils de coiffeuse et de forgeron breton, qui a fait des études, on va dire lambda de fac,
00:45:07il a eu un DESS, après il est monté, on va dire, avec la méritocratie française pour aller dans les banques.
00:45:13Et c'est symptomatique, pourquoi ? Parce qu'en fait, avec le cas Kerviel, l'hyper classe a un petit peu dit aux Européens
00:45:19« too big to fail », c'est-à-dire « nous sommes trop gros pour mourir et c'est vous qui paierez ».
00:45:25C'est-à-dire, ce ne sont pas les banques qui sont responsables, c'est les États qui paieront.
00:45:29Les États, donc les contribuables, voilà. Donc c'est intéressant de faire l'analogie entre les deux.
00:45:34Alors en parlant d'erreur, de bourre, de bévu, dans le domaine de la finance, on a Bruno Le Maire,
00:45:41qu'on a déjà parlé, avec son erreur d'appréciation, de prévision. Donc il a parlé de l'UM d'erreur.
00:45:48Un déficit public plus élevé, à hauteur de 20 milliards, c'est une erreur.
00:45:53Donc, prison, calouchette, pour une erreur comme ça ?
00:45:59Je pense qu'on devrait enquêter sur Bruno Le Maire, puisque je me demande si ce n'est pas un agent russe.
00:46:05Je pense qu'il y a un agent russe infiltré au gouvernement. Et souvenez-vous, il devait mettre à genoux l'économie russe.
00:46:13L'économie russe a une croissance de plus de 3%. Elle n'est même pas passée.
00:46:18C'est-à-dire, l'économie russe supporte la guerre en Ukraine sans passer en état d'économie de guerre.
00:46:25C'est-à-dire que ça ne représente même pas 10% de son PIB, c'est-à-dire l'organisation de la guerre.
00:46:33Alors, on peut le dire, la Russie, au niveau opérationnel, a certainement gagné la guerre.
00:46:40Elle a gagné la guerre, et en plus, d'un point de vue financier, alors sans parler des drames sur les populations,
00:46:46parce qu'elle perd quand même des militaires, et c'est pour ça que c'est une catastrophe.
00:46:50Elle perd une classe d'âge, et il y a de la construction.
00:46:52Mais Bruno Le Maire, en tout cas, on devrait sérieusement enquêter sur lui,
00:46:56puisqu'en fait, il a mis le budget et les finances de la France à genoux, et non pas l'économie russe.
00:47:02Ça fait quand même qu'il est ministre de l'économie depuis 2017.
00:47:05C'est les pires années.
00:47:10Bruno Le Maire, le tandem Le Maire-Macron, c'est quand même les hommes à 3 000 milliards.
00:47:14Et 1 000 milliards à eux tous seuls.
00:47:16Donc, il faudrait réellement se poser des questions pour qui ces gens-là travaillent.
00:47:20Est-ce que ce sont des agents russes ?
00:47:22C'est évidemment pas une bombe, c'était un maquillage, pour justement que l'opinion publique ne se mette pas trop en colère.
00:47:30Alors, juste pour les chiffres de l'économie française, on se moque des Chinois parfois sur les chiffres qu'ils annoncent,
00:47:36mais là, on a basculé dans une ère soviétique.
00:47:39On nous annonce presque qu'on n'est pas en récession, que tout va bien, qu'il n'y a pas de chômage,
00:47:43alors que les défaillances d'entreprises sont multiples.
00:47:48La plupart des petites et moyennes entreprises peinent à couvrir leurs coûts liés à l'inflation ou au coût de l'énergie.
00:47:56Et on a un ministre de l'économie qui fait le beau et qui nous dit que la France a une économie extraordinaire.
00:48:01Et qui a le temps d'écrire des livres. Il faut toujours le rappeler.
00:48:04Qui a le temps d'écrire des livres en étant ministre de l'économie.
00:48:06Donc, c'est catastrophique et je pense qu'il faut enquêter sérieusement sur Bruno Le Maire.
00:48:11À propos de livres, vous avez aussi écrit, donc on l'a dit en introduction,
00:48:15mais pas dans le genre coquin, dans le genre sérieux,
00:48:18« La grande narration vers la fin des nations ».
00:48:21Et c'est un titre qui résonne effectivement avec un livre qu'on connaît bien ici,
00:48:25« Comprendre l'Empire », « Demain, la gouvernance globale » ou « La révolte des nations ».
00:48:32Donc on voit bien que l'aboutissement de cette construction européenne dont on parlait tout à l'heure,
00:48:35c'est une sorte d'État européen qui sera un satellite américain, un gros satellite.
00:48:41Est-ce que, si on regarde l'évolution de ce projet qui est ancien, au moins depuis la Seconde Guerre mondiale,
00:48:48il vous semble avancer très vite ces temps-ci ou faire du sur place ? Où est-ce qu'on en est ?
00:48:56Non, il fait du sur place. C'est pour ça qu'il ne faut pas rentrer dans le désespoir.
00:49:00Vous avez très bien formulé la question. La France, en théorie, ne devrait presque plus exister depuis la Deuxième Guerre mondiale.
00:49:09Il y a eu le miracle gaullien qui a fait que la France ait resté sur le devant de la scène internationale,
00:49:14je le rappelle, en disposant d'un siège au Conseil de sécurité et en construisant une arme atomique.
00:49:22Ce qui fait que la France est encore un petit peu respectée.
00:49:26Ce pourquoi Macron fait des fois le beau devant Poutine, c'est qu'il a une petite arme nucléaire.
00:49:31On ne connaît pas les conditions. Est-ce qu'on est réellement encore souverain sur le nucléaire ?
00:49:35Ça, c'est une autre question. Mais ces deux choses-là font que la France est encore un tout petit peu écoutée,
00:49:40même si elle l'est de moins en moins. Et si on a encore 10 ans de Macronie ou de Macron, ça sera compliqué.
00:49:45Mais pourquoi je dis que ça fait du sur place ? Puisqu'il y a évidemment le narratif.
00:49:51Il y a les élections européennes qui arrivent. Il va y avoir une volonté d'imposer une révision des traités
00:49:57par le biais de l'article 48 du traité de l'Union européenne, c'est-à-dire de changer pour les politiques
00:50:03de sécurité et de défense, pour changer le vote des États.
00:50:08Actuellement, les États ont un droit de veto. C'est-à-dire les 27.
00:50:12S'il y a quelqu'un qui s'oppose, c'est le droit de veto par État membre.
00:50:16Olaf Scholz, Van der Leyen, Mario Draghi, Emmanuel Macron poussent à ce qu'il y ait une révision des traités
00:50:23et qu'on aille vers une majorité qualifiée des 55% des États membres et 65% de la population.
00:50:31Ça, c'est la volonté. Mais s'il y a une révision des traités par l'intermédiaire de l'article 48,
00:50:38il y aura forcément une ratification qui devra être faite au niveau des États membres.
00:50:43Évidemment, quand on voit le Parlement actuel, on pourrait avoir des craintes.
00:50:48Mais quand on voit les rapports de force en l'État actuellement, s'il y avait une volonté de ratifier,
00:50:53même comme un peu le traité de Lisbonne en 2006, évidemment le référendum.
00:50:57Emmanuel Macron dit « rapport au référendum », parce que vous savez très bien comment...
00:51:00Même s'il annonce un référendum sur l'écologie, est-ce que vous êtes pour ou contre la destruction de la planète ?
00:51:04Je ne pense pas qu'il ira sur un référendum sur la révision des traités européens.
00:51:08Mais c'est quand même important. Et les élections européennes, dans le narratif, elles sont importantes aussi.
00:51:13Après, trucage ou pas, c'est un autre débat. Mais en tout cas, le fait de parler qu'il y a ce risque-là
00:51:18et qu'il vise un État fédéral, il y a une volonté à narratif qui existe.
00:51:23Et par contre, le risque est réel s'il y a une grande bascule totalitaire qui vient dans le cadre de la guerre.
00:51:30C'est-à-dire, si Emmanuel Macron, par exemple, dans le cadre de l'article 36 de la Constitution,
00:51:34déclare un État de siège, je donne un exemple, parce que les Russes ont fait un attentat au JO de Paris
00:51:40où il y a eu un sabotage d'une grande infrastructure, et qu'on rentre dans le cadre d'un narratif
00:51:45« la Russie nous attaque, la Russie nous attaque sur notre sol, État de siège »,
00:51:50puis qui, plus tard, annulation des élections. Bon là, c'est de la théorie, c'est même du fantasme.
00:51:55Mais ça peut arriver. S'il y a un épisode de grande terreur, justement pour purger les opposants politiques,
00:52:01on pourrait aller vers un dégradement des institutions, et aller sur ce glissement,
00:52:09et donc un Parlement aux ordres qui vote une ratification des traités, et donc un super État européen.
00:52:15Pour l'instant, on n'en est pas là, et ce qui est sûr, c'est qu'il faut en parler, et c'est pour ça que la question est très importante,
00:52:20il faut en parler, et ça doit être le débat, puisqu'à terme, vous avez parlé de l'arme nucléaire sur la précédente question,
00:52:26à terme, il y a la survie de la France qui est posée.
00:52:33– Alors autre projet au long cours, c'est depuis 2012, on parle de la fin du CDI et de l'argent liquide,
00:52:39et de la suppression de l'argent liquide, enfin sa disparition progressive.
00:52:43Alors concernant le CDI, alors c'était présenté comme une mise en conformité avec la réglementation européenne,
00:52:49mais bon, visiblement, là aussi, stand-by depuis un certain temps,
00:52:53vous nous direz si c'est toujours à l'actualité ou en intérêt, puis on parlera après de l'argent liquide.
00:52:59– Alors sur le CDI, c'est de manière globale, en fait, Emmanuel Macron l'a annoncé dans son dernier entretien au Times,
00:53:05il aurait aimé aller plus vite dans le rythme des réformes en France.
00:53:09Évidemment, il y a eu la crise des Gilets jaunes qui l'a empêché d'accélérer, on va dire,
00:53:15sa liquidation des protections sociales françaises, même s'il a réussi en partie sur la réforme des retraites en 2023.
00:53:25Mais pour que les gens se rappellent, la réforme des retraites, initialement,
00:53:29elle était prévue fin 2019, début 2020.
00:53:32Donc on le voit, vous savez, ça avait fait l'objet, il y avait Emmanuel Macron qui avait fait l'objet d'une photo
00:53:39avec Larry Fink, membre de Blackrock, et Jean-François Cyréli, président de Blackrock,
00:53:47et Cyréli, Blackrock France, où ils étaient tous autour de la table, et en gros, on expliquait,
00:53:52ce qui est une vérité, que la réforme des retraites était imposée par l'Union Européenne
00:53:57et par les gestionnaires d'actifs.
00:54:00Alors évidemment, il y avait Bruno Le Maire qui avait démenti, mais ce n'est pas possible en France,
00:54:04il n'y a pas de système parallèle de retraite privée, ce qui est vrai.
00:54:07Mais en fait, justement, le but de la réforme, c'est potentiellement d'ouvrir,
00:54:11faire en sorte que les gens aient besoin qu'il y ait une cotisation privée pour le système des retraites.
00:54:16Et donc, en réalité, ça a été mis en œuvre plus de trois ans et demi après.
00:54:20Donc on voit qu'il y a un retard.
00:54:21Et sur le CDI, vous avez totalement raison, il y a eu un abandon du narratif de ce contrat
00:54:27qui est quand même ultra protecteur pour les salariés français.
00:54:30Il y a quand même une dernière loi, une directive qui est passée en début 2024
00:54:36sur la normalisation et les conditions du contrat à durée déterminée.
00:54:41En fait, en gros, l'Union Européenne aimerait bien que dans toute l'Union Européenne,
00:54:44le principe, ce soit le CDD.
00:54:46Ce n'est pas dans les compétences de l'Union Européenne, normalement ?
00:54:50Évidemment, mais si l'Union Européenne devient un super État,
00:54:53ce sera dans les compétences de l'Union Européenne.
00:54:55En fait, l'Union Européenne, les vaccins, c'était dans la politique médicale,
00:54:59ce n'était pas la compétence de l'Union Européenne.
00:55:01Ça n'a pas empêché von der Leyen de négocier des contrats par SMS
00:55:05et de Raphaël Glucksmann de s'opposer à la diffulgation des contrats Pfizer-Union Européenne.
00:55:11Donc c'est toujours intéressant de voir le truc.
00:55:13Donc évidemment, ce n'est pas du tout dans ces...
00:55:15Mais l'Union Européenne s'arroge de plus en plus de compétences.
00:55:18S'il n'y a pas de résistance, ils avancent.
00:55:20Et avec Emmanuel Macron qui parle de dialogue euro-chinois,
00:55:23de souveraineté européenne, de sécurité européenne,
00:55:25on ne va pas vraiment dans le sens de la résistance.
00:55:28C'est sûr.
00:55:29Et s'agissant de l'argent liquide,
00:55:31alors bon, on sait que quand on en fait l'expérience au quotidien
00:55:34qu'il est de plus en plus difficile de retirer des sommes d'argent,
00:55:37sans justificatif, sans chose comme ça.
00:55:40Il a été beaucoup question de monnaie numérique.
00:55:43Alors cela dit, c'est pareil.
00:55:45On a l'impression qu'il y a un essoufflement là-dessus.
00:55:48Est-ce que vous pouvez revenir sur ces différents points
00:55:50et puis bien distinguer pour les personnes
00:55:52pour lesquelles ce ne serait pas encore clair,
00:55:54monnaie électronique, monnaie numérique,
00:55:56crypto-monnaie, est-ce qu'il y a encore autre chose ?
00:55:58Alors d'abord, la monnaie électronique,
00:56:01comme on le connaît actuellement,
00:56:03la monnaie électronique,
00:56:04elle existe depuis maintenant peut-être 40 ans.
00:56:07Elle est émise à 80% par les banques commerciales.
00:56:11La Société Générale, on a parlé,
00:56:13Banque Populaire, le Crédit Agricole.
00:56:17Les détaillants de la monnaie électronique
00:56:22sont les banques commerciales.
00:56:24Et derrière, il y a 20% ou 10% de la masse monétaire.
00:56:27Et la masse monétaire en elle-même
00:56:29est chapeautée par la Banque Centrale.
00:56:32Donc nous, notre Banque Centrale,
00:56:33malheureusement, c'est la Banque Centrale Européenne.
00:56:34Ça, c'est la monnaie électronique.
00:56:36Le projet à terme, c'est évidemment,
00:56:39comme le dit Christine Lagarde,
00:56:40de ne pas faire disparaître le cash.
00:56:42Alors ils ont même appelé le dispositif
00:56:44Cash Plus, c'est-à-dire la monnaie numérique programmable.
00:56:49Elle est augmentée, elle aussi, un petit peu.
00:56:51Elle est augmentée.
00:56:53Ce n'est pas sûr.
00:56:54Ce n'est vraiment pas sûr.
00:56:55En tout cas, ce n'est pas le travail
00:56:56qu'elle a fait au ministère des Finances en France
00:56:58qui fait que...
00:57:00Mais en tout cas, le but,
00:57:02c'est d'imposer une monnaie numérique programmable.
00:57:05Donc en fait, c'est un ticket de rationnement numérique.
00:57:08Donc c'est par un système de wallet.
00:57:11C'est la Banque Centrale.
00:57:12Alors le projet est en cours d'élaboration.
00:57:15L'environnement et le cadre réglementaire
00:57:19auraient dû être adoptés au Parlement européen
00:57:22en juin 2023.
00:57:24Ça a été retoqué.
00:57:25En fait, ce n'est même pas que ça a été retoqué.
00:57:26Ils ont retiré, puisque le cadre réglementaire
00:57:29ne convenait pas aux lobbies présents.
00:57:32Parce que c'est ça la réalité.
00:57:33Pas aux parlementaires,
00:57:34mais aux lobbies présents au Parlement européen.
00:57:36Les grandes banques commerciales
00:57:38ont refusé la structure, en fait,
00:57:41de qui fait quoi.
00:57:42C'est-à-dire comment on crée l'euro numérique,
00:57:45comment on le gère.
00:57:46Parce qu'en fait, l'euro numérique,
00:57:48pour que les gens comprennent bien,
00:57:49il y aura forcément une wallet,
00:57:51c'est-à-dire en fait un compte,
00:57:52à la Banque Centrale.
00:57:53Donc la Banque Centrale
00:57:55pourra voir toutes vos transactions.
00:57:56Ça voudrait dire aussi que les gens
00:57:58chez qui on dépenserait
00:57:59devront être agréés aussi.
00:58:00Ça va loin.
00:58:01C'est un enrégimentement de l'économie complète.
00:58:03Évidemment.
00:58:04Les monnaies numériques de Banque Centrale,
00:58:06il faut forcément mettre un lien à côté.
00:58:08C'est l'identité numérique.
00:58:10Pourquoi ça a pris du retard ?
00:58:11Puisqu'en fait, l'identité numérique
00:58:13n'a pas été adoptée à l'occasion du Green Pass.
00:58:15C'est-à-dire en fait,
00:58:16vous savez, le pass vaccinal,
00:58:17il est devenu caduque malheureusement pour eux
00:58:19à la fin juillet 2022.
00:58:21Et en fait, ils n'ont pas pu imposer
00:58:23l'identité numérique.
00:58:24S'il n'y a pas d'identité numérique,
00:58:25il n'y a pas de monnaie numérique
00:58:26de Banque Centrale.
00:58:27Les monnaies numériques de Banque Centrale,
00:58:28toute entité acteur
00:58:31voulant opérer une transaction
00:58:34dans l'Union Européenne
00:58:35doit être agréée par la Banque Centrale.
00:58:38Et la Banque Centrale
00:58:39parle d'anonymat contrôlable.
00:58:41C'est-à-dire, elle assure des transactions
00:58:43où elle ne regardera pas
00:58:44et certains acteurs,
00:58:45à partir d'un certain montant,
00:58:46elle pourra regarder.
00:58:47Donc en fait, c'est une lutte
00:58:48contre l'argent liquide
00:58:50et c'est surtout fait
00:58:52pour que la monnaie devienne
00:58:54un instrument ultime de contrôle.
00:58:56Là actuellement, évidemment,
00:58:57la monnaie fiat, elle a plein de défauts.
00:58:59Elle a plein de défauts,
00:59:00mais c'est encore une monnaie viciée.
00:59:02Si on passe à une monnaie numérique programmable,
00:59:04en fait, on passe à du 1, du 0,
00:59:06on va basculer.
00:59:07La monnaie, je le dis souvent,
00:59:09ça vient de nomisme en grec,
00:59:11ça vient de la loi nomos.
00:59:13Donc en fait, la monnaie,
00:59:14c'est la norme de droit impératif,
00:59:16c'est la norme de droit
00:59:17à laquelle personne ne peut déroger.
00:59:18Si vous, vous souhaitez me payer
00:59:20ou me donner de l'argent
00:59:21avec des bouchons ou de l'or,
00:59:23c'est interdit,
00:59:25c'est fraud au cours légal.
00:59:27C'est-à-dire, actuellement,
00:59:28le cours légal,
00:59:29si vous êtes en France,
00:59:30vous payez en euros.
00:59:31Donc la monnaie, c'est ça.
00:59:33Si on passe à la monnaie numérique programmable,
00:59:35ça devient le code.
00:59:37La loi est remplacée par le code.
00:59:39Après, je vais rapidement faire le lien
00:59:41avec les crypto-monnaies.
00:59:42Les crypto-monnaies, actuellement,
00:59:44ont été développées...
00:59:45Alors moi, je suis hostile aux crypto-monnaies,
00:59:46donc je le dis bien en face de la caméra
00:59:48pour que les gens...
00:59:50Les crypto-monnaies ont été développées
00:59:52après la crise de 2008,
00:59:54par l'intermédiaire d'un ectoplasme nippon
00:59:57qui s'appelle Satoshi Nakamoto.
00:59:59Et pour orienter, en fait,
01:00:01l'hostilité aux banques,
01:00:04mon papi, ma mamie,
01:00:06quand ils étaient hostiles aux banques,
01:00:07ils achetaient de l'or et de l'argent.
01:00:08Ils mettaient, sous le matelas où ils cachaient,
01:00:10je sais pas où,
01:00:11dans le grenier, n'importe où,
01:00:12et c'était ça, l'hostilité aux banques.
01:00:13C'est-à-dire, en fait, sortir son épargne,
01:00:15c'était manquer.
01:00:16Parce qu'en fait, les vraies monnaies
01:00:17sont l'or et l'argent, pour faire simple.
01:00:18À partir de 2008,
01:00:19alors ça, c'est ma thèse,
01:00:20mais c'est pas seulement ma thèse.
01:00:21Vous chercherez.
01:00:22Il y a eu une volonté oligarchique
01:00:25de...
01:00:26Comment dire ?
01:00:27D'orienter la rébellion antibanque
01:00:30vers les crypto-monnaies
01:00:31pour, in fine,
01:00:32servir la tokenisation des actifs.
01:00:34L'objectif final,
01:00:35c'est la tokenisation des actifs.
01:00:37En fait, c'est de rendre
01:00:39un actif fluide.
01:00:41De faire qu'un actif
01:00:43soit transposé dans le monde numérique.
01:00:46Vous savez, quand Schwab parle de fusion
01:00:48entre l'identité biologique
01:00:50et l'identité numérique...
01:01:01C'est aussi le cas
01:01:03dans le monde de la finance.
01:01:04C'est pour ça que BlackRock
01:01:05a repris,
01:01:06s'est ingéré de manière officielle
01:01:08dans le bitcoin
01:01:09à partir de 2023
01:01:10via son ETF spot.
01:01:12Mais en réalité,
01:01:13BlackRock, il est présent
01:01:14via le mining
01:01:15depuis très longtemps sur le bitcoin.
01:01:16Et toutes les grandes firmes financières,
01:01:18vous tapez Bloomberg,
01:01:20Howe,
01:01:22Wall Street test
01:01:24l'argent,
01:01:25et tout ça,
01:01:26c'est le cas de BlackRock.
01:01:28Wall Street teste l'argent numérique,
01:01:30c'est un article de 2016.
01:01:32Wall Street investit massivement
01:01:34dans l'environnement des crypto-monnaies.
01:01:36Ça ne veut pas dire qu'il n'y ait pas
01:01:38des gens bien intentionnés dans les cryptos.
01:01:40Il y a des gens qui sont bien intentionnés,
01:01:42qui mettent en place des outils intéressants,
01:01:43parce qu'en fait, le bitcoin,
01:01:44c'est surtout un système de paiement.
01:01:45Mais par contre,
01:01:46in fine,
01:01:47ils vont perdre,
01:01:48puisqu'en fait, là,
01:01:49et on le voit,
01:01:50il y a une offensive normative
01:01:51de régulation des crypto-monnaies
01:01:53qui feront que votre bitcoin,
01:01:55quand vous le sortez,
01:01:57vous le sortez en quoi ?
01:01:58Vous le sortez forcément en fiat.
01:01:59C'est-à-dire,
01:02:00vous le sortirez forcément en fiat.
01:02:02Là, actuellement,
01:02:03il a une valeur,
01:02:04mais il a une valeur que s'il est adossé
01:02:05à un actif que vous pouvez transposer
01:02:07dans le monde réel.
01:02:08Et par la régulation,
01:02:09et ils sont déjà en train de le réguler,
01:02:10il est déjà en train d'être régulé, le bitcoin.
01:02:12Tous les grands gestionnaires,
01:02:14Fidelity,
01:02:15BlackRock,
01:02:16ils ont pris le bitcoin
01:02:17pour en faire l'or numérique.
01:02:18Justement pour vous dire,
01:02:19n'investissez pas dans l'or.
01:02:20Avant, c'était les ETF.
01:02:21Les ETF, c'est de l'or papier.
01:02:23Maintenant, ils disent,
01:02:24regardez le bitcoin,
01:02:25c'est vrai que c'est un actif
01:02:26qui prend de la valeur.
01:02:27Mais comme il a une valeur intrinsèque de zéro,
01:02:29demain, s'ils veulent le détruire,
01:02:31et ils pourront le détruire,
01:02:32sans problème.
01:02:33Puisqu'en fait, déjà,
01:02:34le bitcoin, ça ne vaut rien.
01:02:35C'est un code.
01:02:36C'est une fonction de hachage.
01:02:37Enfin, c'est un hachage tiré de 156.
01:02:38Là, je me suis un peu perdu.
01:02:40Mais c'est pour vous retracer
01:02:42la période dans laquelle on est.
01:02:44En fait,
01:02:45Wall Street,
01:02:46et pour répondre aussi
01:02:47à votre première question,
01:02:48les banques,
01:02:49se sont progressivement mis sur le côté
01:02:52parce qu'il y a eu des contraintes prudentielles
01:02:54et des règles
01:02:55qui les ont contraintes.
01:02:57Et ils ont progressivement muté,
01:03:00on va dire muté,
01:03:01parce que quand vous regardez
01:03:02la structure de BlackRock,
01:03:03Vanguard, State Street,
01:03:04Wellington Company,
01:03:05vous voyez qu'en fait,
01:03:06les grands gestionnaires d'actifs,
01:03:07Carlyle,
01:03:08ils sont composés des grandes banques
01:03:09et des gestionnaires d'actifs
01:03:10qui sont eux-mêmes composés
01:03:11de banques et de gestionnaires d'actifs.
01:03:13Sauf que les gestionnaires d'actifs,
01:03:15il n'y a pas de règles.
01:03:16Voilà.
01:03:17C'est-à-dire, en fait,
01:03:18ils gèrent.
01:03:19Alors, BlackRock,
01:03:20ils ont fêté leur record,
01:03:21là, il y a peu de temps.
01:03:22On est au mois de mai 2024.
01:03:23Ils ont fait plus de 10 000 milliards
01:03:24de gestion d'actifs officiels.
01:03:27Il n'y a pas de régulation, effectivement.
01:03:29Et en plus,
01:03:30ils se sont récemment infranchis
01:03:31des propres normes
01:03:32qu'ils se donnaient à eux-mêmes,
01:03:33soi-disant.
01:03:34Et ce que les gens ne comprennent pas,
01:03:36c'est eux qui produisent la norme.
01:03:38Dans le cadre des ESG,
01:03:39donc les ESG,
01:03:40ce sont les critères environnementaux,
01:03:41sociaux et de gouvernement.
01:03:43C'est eux qui vous disent,
01:03:44tel investissement est vert.
01:03:46C'est-à-dire,
01:03:47investir dans le char Abraham,
01:03:48c'est vert.
01:03:50Investir dans les transitions
01:03:53remboursées par la Sécurité sociale
01:03:55d'enfants de 16 ans,
01:03:56un garçon de 16 ans qui devient une fille,
01:03:58ça, c'est vert et c'est éthique.
01:03:59Vous voyez, ça, c'est ESG.
01:04:00Par contre,
01:04:01le boucher charcutier
01:04:03qui a besoin d'un congélateur,
01:04:05qui utilise trop d'électricité,
01:04:08ça, c'est pas un investissement vert.
01:04:10Donc, évitez de financer
01:04:11des projets de boucherie
01:04:12ou d'indépendance.
01:04:13Bref, c'est juste pour que les gens comprennent.
01:04:14Là, actuellement,
01:04:15en fait, on est dans une phase
01:04:16et ça recoupe
01:04:17ce que vous avez présenté en amont.
01:04:18On est dans une phase ultime
01:04:19de concentration du capital
01:04:21et les entités ont changé.
01:04:24Maintenant, les entités
01:04:25qui pèsent réellement,
01:04:26ce sont les gestionnaires d'actifs.
01:04:27Les banques existent toujours.
01:04:28Elles ont toujours leur rôle
01:04:30à distribuer la monnaie,
01:04:31mais elles vont muter, justement,
01:04:34pour nous imposer
01:04:35cette monnaie numérique
01:04:36de banque centrale
01:04:37qui, in fine,
01:04:38nous imposera la soviétisation ultime.
01:04:40Voilà.
01:04:41Parce qu'en fait,
01:04:42le ticket de rationnement numérique,
01:04:43ça reste un ticket de rationnement
01:04:44et ça organise la pénurie.
01:04:45Voilà.
01:04:46C'est pour ça que c'est
01:04:47la fin de l'abondance.
01:04:48La fin de l'abondance,
01:04:49en gros, nous prépare
01:04:51au début de la pénurie,
01:04:52organisée.
01:04:53Alors, quand même,
01:04:54on pouvait penser à un moment donné,
01:04:55en tout cas,
01:04:56que les monnaies numériques
01:04:58de banque centrale
01:04:59allaient être utilisées
01:05:00par des pays débriques,
01:05:01ou en tout cas,
01:05:02des pays, disons,
01:05:03qui ne sont pas dans
01:05:04les petits papiers du FMI
01:05:05parce qu'ils ont des difficultés
01:05:06pour contourner
01:05:07l'emploi de l'euro-dollar.
01:05:10Et est-ce que ce projet-là,
01:05:13il est aussi abandonné
01:05:14ou est-ce que certains débriques,
01:05:16par exemple,
01:05:17l'Argentine,
01:05:18qui voudrait pouvoir acheter
01:05:19plus facilement à la Chine,
01:05:21par exemple,
01:05:22a abandonné ce projet
01:05:24ou qu'en est-il ?
01:05:25Non, c'est le cas.
01:05:26C'est-à-dire,
01:05:27les projets de monnaies numériques
01:05:30sont des projets
01:05:31qui sont pilotés
01:05:33à un niveau mondial.
01:05:34Et la réalité des projets
01:05:36n'est pas la même
01:05:37en fonction des pays.
01:05:38Je vais prendre un cas simple.
01:05:39En France,
01:05:40vous êtes sur un euro numérique
01:05:42qui concerne
01:05:43ce qu'on appelle
01:05:44le World Sales EBC,
01:05:45c'est-à-dire la monnaie numérique de gros,
01:05:47donc les transactions interétatiques
01:05:49et entre grandes firmes transnationales,
01:05:52de pays à pays,
01:05:53des banques françaises
01:05:54à la banque anglaise.
01:05:56C'est le cas en Russie aussi,
01:05:57je crois.
01:05:58Et justement,
01:05:59le cas russe, par exemple,
01:06:00les Russes,
01:06:01d'un point de vue normatif,
01:06:02ont déjà adopté
01:06:03le Retail EBC,
01:06:04c'est-à-dire la monnaie pour les masses,
01:06:06mais actuellement,
01:06:07ils ont surtout fait le choix
01:06:09de développer leur rouble numérique
01:06:11sur la monnaie numérique de gros
01:06:12pour justement
01:06:13court-circuiter...
01:06:14World Sales EBC.
01:06:15World Sales EBC,
01:06:16la monnaie numérique de gros,
01:06:17pour parler en bon français
01:06:18monnaie numérique de gros.
01:06:19Après, c'est pas du gros régis,
01:06:20mais du gros...
01:06:21On s'est compris.
01:06:22Donc, le...
01:06:23Mais qui s'est caché tous les détails,
01:06:24sinon ?
01:06:25Mais...
01:06:26C'est ça.
01:06:27Mais les Russes
01:06:28ont axé
01:06:30leur recherche
01:06:31sur la monnaie,
01:06:32le rouble numérique
01:06:33de gros,
01:06:34justement,
01:06:35pour court-circuiter
01:06:36les sanctions
01:06:38parce qu'ils ont été déconnectés
01:06:40de SWIFT.
01:06:41Donc, la monnaie numérique,
01:06:42moi, je ne suis pas du tout
01:06:43un partisan,
01:06:44mais il faut quand même reconnaître
01:06:45qu'elle peut avoir
01:06:46un intérêt,
01:06:47justement,
01:06:48parce qu'en fait,
01:06:49ça permet des transactions
01:06:50simultanées
01:06:51sur des pays,
01:06:52justement,
01:06:53qui...
01:06:54Avec des pays
01:06:55sans l'accord
01:06:56de...
01:06:57De légers mots
01:06:58anglo-américains.
01:06:59Voilà.
01:07:00Parce que je parle
01:07:01légèrement anglo-américain
01:07:02parce qu'en fait,
01:07:03c'est Wall Street et la City.
01:07:04Je parle même pas des États-Unis.
01:07:05C'est Wall Street et la City
01:07:06avec derrière
01:07:07les gouvernements
01:07:08britanniques et américains.
01:07:09Donc,
01:07:10il existe
01:07:11dans l'ensemble
01:07:12des pays
01:07:13en Afrique noire,
01:07:14le Nigeria,
01:07:15avec sa Neira,
01:07:16et même d'autres pays,
01:07:17l'Afrique du Sud.
01:07:18Tous les pays
01:07:19des BRICS
01:07:20ont lancé
01:07:21des programmes
01:07:22de monnaie numérique
01:07:23de banque centrale.
01:07:24La Chine
01:07:25est le pays
01:07:26le plus avancé
01:07:27dans la monnaie de détail
01:07:28puisqu'en fait,
01:07:29elle a développé...
01:07:30On estime à peu près
01:07:31à 400 millions de Chinois
01:07:32qui utilisent déjà
01:07:33les monnaies numériques
01:07:34de banque centrale,
01:07:35donc qui
01:07:36subissent
01:07:37ou en tout cas
01:07:38font l'objet d'un contrôle
01:07:39puisque c'est là aussi
01:07:40la possibilité
01:07:41de contrôler
01:07:42les transactions.
01:07:43Et,
01:07:44dans un second temps,
01:07:45en Occident,
01:07:46alors,
01:07:47les gens vont trouver ça
01:07:48peut-être étrange,
01:07:49mais la nation
01:07:50la plus avancée
01:07:51en termes
01:07:52de monnaie numérique
01:07:53de banque centrale,
01:07:54c'est la Grande-Bretagne.
01:07:55Et,
01:07:56étrangement,
01:07:57le dollar digital
01:07:58est très,
01:07:59très en retard.
01:08:00Alors,
01:08:01certains disent
01:08:02que le dollar digital
01:08:03est très en retard
01:08:04puisqu'ils n'en ont pas besoin,
01:08:05puisqu'ils ont le bitcoin
01:08:06qui est en fait,
01:08:07qui sert
01:08:08d'une manière détournée
01:08:09à soutenir le dollar.
01:08:10J'ai fait un article
01:08:11sur Géopolitique Profonde
01:08:12pour ceux
01:08:13qui s'intéressent,
01:08:14ils trouveront.
01:08:15J'avais fait
01:08:16un agenda des CBDC
01:08:17à l'occasion 2023.
01:08:18Et, en fait,
01:08:19ils ont aussi
01:08:20tout ce qui est
01:08:21USDT,
01:08:22USDC,
01:08:23c'est-à-dire,
01:08:24en fait,
01:08:25les dollars,
01:08:26le mot ne me revient pas,
01:08:27mais
01:08:28les stable coins.
01:08:29Ils ont tous
01:08:30les stable coins
01:08:31qui permettent
01:08:32de soutenir
01:08:33l'économie américaine.
01:08:34Et,
01:08:35en plus,
01:08:36ils ont
01:08:37la liquidation
01:08:38de l'économie européenne
01:08:39qui,
01:08:40in fine,
01:08:41soutient
01:08:42l'économie américaine.
01:08:43Justement,
01:08:44ça nous amène
01:08:45au problème
01:08:46des PME actuelles
01:08:47en France
01:08:48qui connaissent
01:08:49leur plus gros niveau
01:08:50de défaillance
01:08:51au 1er janvier 2024
01:08:52depuis 30 ans.
01:08:53Donc,
01:08:54gravité exceptionnelle.
01:08:55Puis,
01:08:56ça vacue aussi
01:08:57le mouvement
01:08:58de concentration
01:08:59du capital.
01:09:00Est-ce que c'est ça
01:09:01qui pourrait être
01:09:02le nouvel événement
01:09:03qui fera descendre
01:09:04massivement
01:09:05les Français dans la rue
01:09:06après les Gilets jaunes ?
01:09:07C'est à espérer.
01:09:08C'est très inquiétant
01:09:09et personne n'en parle.
01:09:10Vous êtes le seul
01:09:11qui vient
01:09:12vous poser cette question
01:09:13mais,
01:09:14en réalité,
01:09:15dans les grands médias,
01:09:16personne n'en parle.
01:09:17Sur le 1er trimestre 2024,
01:09:18on estime
01:09:19qu'à la fin de l'année
01:09:20de cette année 2024,
01:09:21on estime
01:09:22à 64 000
01:09:23faillites
01:09:24d'entreprises.
01:09:25Ce qui va être
01:09:26le record
01:09:27absolu.
01:09:28Vous l'avez dit
01:09:29de 30 ans.
01:09:30On dépasse
01:09:31largement
01:09:32les seuils
01:09:33de 2008.
01:09:34On s'était approché
01:09:35des 60 000
01:09:36sur une année.
01:09:37Après,
01:09:38certains disent
01:09:39que ça concerne
01:09:40surtout des auto-entrepreneurs,
01:09:41des gens qui n'arrivent pas.
01:09:42Des petites structures.
01:09:43Mais quoi qu'il arrive,
01:09:44la France a liquidé
01:09:45ses petites
01:09:46et ses moyennes entreprises,
01:09:47c'est-à-dire
01:09:48les 20-50 salariés
01:09:49sur la période
01:09:502008-2020.
01:09:51C'est là
01:09:52où elles ont été liquidées.
01:09:53C'est-à-dire
01:09:54la petite industrie,
01:09:55le petit artisanat
01:09:56qui fonctionnait,
01:09:57a été liquidé
01:09:58sur cette tranche
01:09:59et sur cette période-là.
01:10:01C'est très inquiétant,
01:10:02oui,
01:10:03puisque,
01:10:04évidemment,
01:10:05rien n'est fait
01:10:06pour protéger
01:10:07les petites et les moyennes structures.
01:10:08Qu'est-ce qui pénalise
01:10:09les petites et les moyennes structures ?
01:10:10C'est d'abord
01:10:11le coût de l'énergie.
01:10:12Alors,
01:10:13avec le prix européen
01:10:14de l'électricité
01:10:15qui ne nous prétèche pas du tout
01:10:16et le mécanisme de l'arène,
01:10:17alors les Espagnols
01:10:18et les Portugais
01:10:19en sont sortis
01:10:20justement pour préserver
01:10:21à minima,
01:10:22je veux dire,
01:10:23même leurs concitoyens.
01:10:24Mais nous,
01:10:25en France,
01:10:26on s'evertue
01:10:27à liquider
01:10:28notre maigre tissu
01:10:29artisanal et industriel.
01:10:30Et c'est là
01:10:31où je comprends...
01:10:32Enfin,
01:10:33c'est quand même...
01:10:34Alors,
01:10:35il y a eu des mécanismes.
01:10:36Il y a beaucoup
01:10:37de communication qui est faite.
01:10:38Évidemment,
01:10:39les périodes ne se ressemblent pas
01:10:40parce qu'en fait,
01:10:41l'hiver,
01:10:42c'est surtout l'hiver
01:10:43qui est plus problématique
01:10:44qu'un autre.
01:10:45Et c'est pour ça aussi,
01:10:46là, on l'a vu
01:10:47à l'occasion de la crise
01:10:48des agriculteurs.
01:10:49Les agriculteurs,
01:10:50eux,
01:10:51se sont révoltés.
01:10:52Mais il n'y a pas encore
01:10:53de phénomène
01:10:54de coagulation
01:10:55des révoltes.
01:10:56Voilà.
01:10:57Et des forces.
01:10:58Vous l'avez bien dit.
01:10:59Donc,
01:11:00c'est à espérer
01:11:01dans le temps qui vient
01:11:02puisque sinon,
01:11:03en fait,
01:11:04du quinquennat,
01:11:05du deuxième quinquennat
01:11:06d'Emmanuel Macron,
01:11:07il ne restera
01:11:08presque plus rien
01:11:09en termes de tissu
01:11:10économique et social,
01:11:11en termes de petites
01:11:12et moyennes entreprises.
01:11:13Emmanuel Macron,
01:11:14eh oui,
01:11:15l'homme de la haute finance,
01:11:16il est le hedge
01:11:17de Rothschild & Co.
01:11:18Il le prouve tous les jours.
01:11:19Mais c'est à se demander
01:11:20même
01:11:21comment il n'anticipe pas
01:11:22les futurs mois
01:11:23qui arrivent
01:11:24parce qu'il va y avoir
01:11:25forcément
01:11:26des gros problèmes.
01:11:27Et notamment,
01:11:28on l'avait vu
01:11:29avec les boulangers aussi,
01:11:30il va y avoir des gens
01:11:31très, très énervés
01:11:32quand ils vont
01:11:33perdre
01:11:34leurs moyens
01:11:35de production.
01:11:36Et c'était déjà
01:11:37depuis en gros
01:11:382014
01:11:39qu'à l'époque
01:11:40du gouvernement Hollande,
01:11:41il n'arrivait plus
01:11:42à envoyer un seul ministre
01:11:43dans la campagne
01:11:44ou même en ville
01:11:45sans qu'il se fasse
01:11:46alpaguer
01:11:47de tous les côtés.
01:11:48Donc là,
01:11:49ils vont être
01:11:50surprotégés,
01:11:51forcément.
01:11:52Mais jusqu'à quand ?
01:11:53Parce qu'au bout d'un moment,
01:11:54les services de sécurité,
01:11:55déjà,
01:11:56il faudra les payer.
01:11:57C'est-à-dire,
01:11:58oui,
01:11:59la dette,
01:12:00on peut creuser
01:12:01la dette
01:12:02donc on a toujours
01:12:03des gages
01:12:04pour les créanciers
01:12:05parce qu'en fait,
01:12:06il faut le dire comme ça.
01:12:07C'est-à-dire,
01:12:08en fait,
01:12:09on est
01:12:10de manière concrète
01:12:11en faillite,
01:12:12comme l'avait dit Fillon.
01:12:13Je suis à la tête
01:12:14d'un État
01:12:15qui est en situation
01:12:16de faillite
01:12:17sur le plan financier.
01:12:18Je suis à la tête
01:12:19d'un État
01:12:20qui est depuis 15 ans
01:12:21en déficit
01:12:22chronique.
01:12:23Je suis à la tête
01:12:24d'un État
01:12:25qui n'a jamais
01:12:26voté un budget
01:12:27en équilibre
01:12:28depuis 25 ans.
01:12:29Comme certains
01:12:30se moquent de
01:12:31Jean-Pierre Chollet
01:12:32mais ils ont raison.
01:12:33C'est-à-dire,
01:12:34en fait,
01:12:35on est concrètement
01:12:36en faillite.
01:12:37Sauf que,
01:12:38nous sommes dans
01:12:39une ère alchimique
01:12:40où, en fait,
01:12:41la création monétaire
01:12:42ex nihilo,
01:12:43l'usure à tout va,
01:12:44permet,
01:12:45du moment que
01:12:46la finance
01:12:47vous accepte,
01:12:48elle peut vous ouvrir
01:12:49les lignes de crédit,
01:12:50on est à 3 000 milliards,
01:12:51peut-être que demain,
01:12:52peut-être que dans 10 ans,
01:12:53on sera à 10 000 milliards.
01:12:54C'est-à-dire que
01:12:55c'est une légende offrande,
01:12:56c'est que c'est pas
01:12:57de la mathématiques,
01:12:58c'est en partie magique.
01:12:59C'est qu'il en soit ainsi.
01:13:00C'est exactement ça.
01:13:01Ils font le travail,
01:13:02ils croient faire
01:13:03le travail de Dieu.
01:13:04C'est totalement magique.
01:13:06Et malheureusement,
01:13:07ça se finira mal.
01:13:08Soit pour nous,
01:13:09soit pour eux.
01:13:10Vous vouliez parler
01:13:11de certains livres,
01:13:12à cet égard,
01:13:13édités aux élisions
01:13:14contre culture ?
01:13:15Je commence,
01:13:16évidemment,
01:13:17par le livre
01:13:18de Ezra Pound
01:13:19qui, pour moi,
01:13:20alors c'est un petit livre
01:13:21que j'ai lu
01:13:22il y a plus de 10 ans
01:13:24qui a été réédité,
01:13:26je pense,
01:13:27par ER.
01:13:28Et qui est très,
01:13:29très bon.
01:13:30Alors la couverture
01:13:31est magnifique.
01:13:32Et c'est juste,
01:13:33tout est résumé
01:13:34dans ce livre.
01:13:35Alors ça s'intitule
01:13:36Le Travail et l'Usure.
01:13:37C'est centré principalement
01:13:39sur l'histoire américaine.
01:13:41Et en fait,
01:13:42mais il y a des références
01:13:43plus anciennes
01:13:44sur l'histoire antique.
01:13:45Et alors moi,
01:13:46j'aime beaucoup Aristote
01:13:47et je trouve que
01:13:48la réflexion de Pound
01:13:49est très actuelle.
01:13:51Donc je suis pas
01:13:52très original
01:13:53de présenter Ezra Pound
01:13:54au micro
01:13:55d'Egalité et Réconciliation.
01:13:57Mais je pense que
01:13:58dans les temps qui viennent
01:14:00et notamment
01:14:01quand il parle de la guerre,
01:14:02il l'a vécu,
01:14:03c'est comme Céline,
01:14:05Ezra Pound, Céline,
01:14:06ce sont des gens
01:14:07qu'il faut lire actuellement.
01:14:09Puisqu'on est peut-être
01:14:10en train de revivre
01:14:11ce qu'eux ont vécu
01:14:12quand ils étaient jeunes.
01:14:13Et c'est fondamental
01:14:15puisque là,
01:14:16ce qui nous amène
01:14:17à la situation
01:14:18dans laquelle nous sommes,
01:14:19c'est l'usure.
01:14:20Donc le titre est
01:14:22très, très bien choisi.
01:14:23Et en plus,
01:14:24alors il a des...
01:14:26Il esquisse des solutions.
01:14:28Et en tout cas,
01:14:29le fait de lire Ezra Pound,
01:14:31donc c'est un livre
01:14:32de moins de 90 pages,
01:14:33donc ultra synthétique.
01:14:35C'est pour ça que je le recommande.
01:14:36Et en plus,
01:14:37de bien comprendre la question.
01:14:38Il permet de bien comprendre
01:14:39la question.
01:14:40Et quand on nomme le mal,
01:14:41bien nommer le mal,
01:14:42c'est déjà le combattre.
01:14:43Donc je recommande ce livre.
01:14:46Et sinon,
01:14:48ça c'est le dernier livre
01:14:49que j'ai lu
01:14:50aux éditions Contre-Culture.
01:14:51Et c'était pour faire
01:14:52un clin d'œil justement
01:14:53à son disciple
01:14:54Eustache Mullins.
01:14:55Donc c'est Meurtre par injection
01:14:57que j'ai trouvé très, très bon.
01:14:58Et qui dépeint,
01:14:59on va dire,
01:15:00la structuration
01:15:02du conglomérat
01:15:04pharmacochimique
01:15:05aux États-Unis.
01:15:06Et qui fait aussi le lien
01:15:08avec l'actualité.
01:15:09Puisque je me suis arrogé
01:15:11le titre d'expert
01:15:12en termes de grande
01:15:13réinitialisation.
01:15:14Mais ça a commencé
01:15:15par une pandémie
01:15:17qui n'en était pas une.
01:15:18Et je pense que ce livre
01:15:19est aussi très important
01:15:21parce qu'il démontre
01:15:23et il dévoile
01:15:25les arcanes de qui
01:15:27finance quoi
01:15:28et où veut-on nous mener
01:15:29quand on essaye
01:15:30de nous faire peur.
01:15:31Et notamment quand on manipule
01:15:32les concepts de maladie,
01:15:33de mort.
01:15:34Le livre de Meurtre par injection
01:15:36d'Eustache Mullins
01:15:37qui a écrit un autre livre
01:15:38en référence
01:15:39à le complot
01:15:40que tout le monde connaît
01:15:41chez ER.
01:15:42Mais qui s'appelle
01:15:43le complot de la réserve fédérale.
01:15:44C'est fondamental de livre,
01:15:45ce livre.
01:15:46Il parle beaucoup
01:15:47des Rockefellers, évidemment.
01:15:48Puisque les Rockefellers
01:15:49sont encore maintenant
01:15:50dans le développement
01:15:51de l'industrie pharmacochimique
01:15:53avec l'Institut Rockefeller.
01:15:56Mais aussi dans l'agro-industrie.
01:15:58Ils sont particulièrement présents.
01:16:00Et c'est...
01:16:01Alors c'est des livres,
01:16:02je pense qu'il a été écrit
01:16:04dans les années,
01:16:05il faudrait voir,
01:16:0660-70.
01:16:07Mais 50 ans après,
01:16:09il est toujours d'actualité.
01:16:11Et je recommande
01:16:12ces deux livres-là
01:16:13qui permettent
01:16:14de bien comprendre
01:16:15l'époque actuelle.
01:16:16C'est ça qui est intéressant.
01:16:18Merci Marc-Gabriel
01:16:20pour ces précisions
01:16:21et ces conseils.
01:16:23Encore en économie,
01:16:25la jonction de l'économie
01:16:27et de l'idéologie,
01:16:28on voit des grandes firmes,
01:16:30très riches,
01:16:31pousser l'agenda à woke.
01:16:33Vraiment le mettre en avant.
01:16:35Et être prête
01:16:36à dévisser financièrement
01:16:39pour la beauté du geste,
01:16:42si on peut dire.
01:16:43On voit ça avec Disney,
01:16:45qui a perdu, évidemment,
01:16:46beaucoup d'affluence.
01:16:47Sa cote a beaucoup chuté.
01:16:50La bière américaine emblématique,
01:16:52Budweiser aussi,
01:16:54qui a donné,
01:16:56là-dedans,
01:16:57avec son paladin,
01:16:58Dylan Mulvaney,
01:17:00femme trans.
01:17:02Donc là,
01:17:03c'est une publicité
01:17:04qui n'a pas plu
01:17:05à tous les consommateurs.
01:17:07Ils ont perdu 5 milliards de dollars.
01:17:09Jusqu'où ça va aller,
01:17:11pour le coup,
01:17:13ces firmes qui sont censées
01:17:15faire de l'argent
01:17:16et qui sont prêtes à en perdre
01:17:18pour avancer
01:17:20des messages.
01:17:22Pour moi,
01:17:23ça, c'est un motif d'espoir.
01:17:25Puisqu'en fait,
01:17:26comme on arrive dans un contexte
01:17:28de crispation intense
01:17:30du système,
01:17:31il va y avoir,
01:17:32évidemment,
01:17:33des contradictions
01:17:35internes,
01:17:36des contradictions
01:17:37presque naturelles.
01:17:38Donc là,
01:17:39on voit justement
01:17:40des firmes comme Disney,
01:17:41Google,
01:17:42Budweiser,
01:17:44qui ont été poussées
01:17:45par les gestionnaires d'actifs
01:17:46via les normes ESG,
01:17:47plus d'inclusivité,
01:17:49voilà,
01:17:50plus de...
01:17:51De toute façon,
01:17:52quand vous voyez
01:17:53« La journée des fiertés »,
01:17:54vous allez sur le site des banques,
01:17:55Goldman Sachs,
01:17:56BlackRock,
01:17:57vous voyez des drapeaux
01:17:58arc-en-ciel partout.
01:17:59Mais il y a le réel.
01:18:01Même chez Fidelity,
01:18:02c'est comme ça ?
01:18:03C'est une vraie question.
01:18:04C'est une vraie question.
01:18:05Parce que c'est...
01:18:06Normalement,
01:18:07chez Fidelity,
01:18:08quand on arrive chez eux,
01:18:09à Boston,
01:18:10on voit un groupe statuaire
01:18:11qui représente les Puritains.
01:18:13Les Puritains de 1620.
01:18:16Je ne vois pas les Puritains
01:18:18peinture lurée.
01:18:20Ils avaient des petites perruques
01:18:21à coup de peinture lurée.
01:18:23Mais toutes les firmes.
01:18:25Et pour moi,
01:18:26c'est la contradiction
01:18:27ultime du système
01:18:28puisqu'au bout d'un moment,
01:18:29déjà, ça va s'arrêter.
01:18:30En plus,
01:18:31c'est vraiment de l'hypocrisie.
01:18:32On a parlé de l'OTAN.
01:18:33Je n'ai pas répondu
01:18:34sur la morale.
01:18:35Mais en fait,
01:18:36on est vraiment
01:18:37sur du deux poids,
01:18:38de la double éthique totale.
01:18:39C'est-à-dire,
01:18:40je vous impose
01:18:41ce que moi,
01:18:42je ne m'impose pas.
01:18:43Par exemple,
01:18:44Blackrock.
01:18:45Regardez.
01:18:46Ça, c'est vérifiable.
01:18:47Vous allez sur Internet.
01:18:49Vous regardez
01:18:50le bureau exécutif
01:18:51de Blackrock.
01:18:52Il n'y a pas trop de femmes ?
01:18:53Laissez-moi deviner.
01:18:54Non, il n'y a pas trop de femmes.
01:18:55Alors, il y a des hommes blancs.
01:18:56Mais c'est des hommes blancs
01:18:57en particulier.
01:18:58Et vous avez
01:19:00des gens qui viennent.
01:19:02Alors, c'est des hommes blancs
01:19:04de plus de 50 ans.
01:19:05Mais qui viennent
01:19:06du même horizon sociologique.
01:19:08Qui ont des noms
01:19:09à consonance
01:19:10du même environnement
01:19:11géographique
01:19:12qui est l'Europe de l'Est.
01:19:13Vous voyez ?
01:19:14Et c'est assez drôle.
01:19:15Et il n'y a pas de femmes.
01:19:16Il y a très peu de minorités.
01:19:18Donc, vous voyez que
01:19:19les gestionnaires d'actifs
01:19:20qui prônent les politiques ESG,
01:19:21alors il y en a
01:19:22sur certains employés,
01:19:23eux, ils ne sont pas fidèles.
01:19:24Et par contre,
01:19:25c'est très intéressant
01:19:26parce que l'année 2023,
01:19:27et je l'ai dit,
01:19:28l'année 2023
01:19:29a fait dérailler
01:19:30la grande réinitialisation.
01:19:31Est-ce que ça va poursuivre ?
01:19:32Ils ont toujours un moyen
01:19:33de mettre en place
01:19:34un événement de sidération
01:19:35qui va nous laisser
01:19:36comme...
01:19:37qui va laisser les masses
01:19:38dans un effet
01:19:39où on ne sait pas quoi faire.
01:19:40Mais quand vous avez
01:19:41Google
01:19:43qui perd 70 milliards
01:19:44de dollars
01:19:45sur un an,
01:19:46que vous avez Disney
01:19:47qui perd 50%
01:19:48de sa cotation en bourse,
01:19:49vous vous dites que
01:19:50derrière, les investisseurs,
01:19:51oui,
01:19:52ils peuvent perdre
01:19:53un peu d'argent.
01:19:54Mais au bout d'un moment,
01:19:55c'est des entités
01:19:56qui sont faites
01:19:57pour gagner de l'argent.
01:19:58Et le système ne tient
01:19:59que parce que
01:20:00les entités qu'on finance,
01:20:01alors c'est sûr, oui,
01:20:02quand Buzz Léclerc
01:20:03se retrouve
01:20:04avec une lesbienne
01:20:05racisée
01:20:06à côté de lui,
01:20:07ben oui,
01:20:08les parents
01:20:09ne vont pas emmener les enfants.
01:20:10Alors que c'est les parents
01:20:11qui aimaient Buzz Léclerc en plus.
01:20:12Donc ils ne vont pas
01:20:13naturellement emmener les enfants
01:20:14voir ce genre de dessin animé.
01:20:15Et ça, en fait,
01:20:16c'est dangereux pour le système.
01:20:17Et d'ailleurs, là, on le voit,
01:20:18le système va peut-être
01:20:20s'auto-mutiler.
01:20:21Je ne dis pas
01:20:22s'auto-détruire.
01:20:23Je dis s'auto-mutiler
01:20:24parce qu'il en faudra plus
01:20:25pour le détruire.
01:20:26Mais il va peut-être
01:20:27s'auto-mutiler
01:20:28et se tirer des balles
01:20:29dans le pied,
01:20:30justement,
01:20:31entre les guéguers,
01:20:32entre, vous voyez,
01:20:33les trans
01:20:34et puis certaines minorités,
01:20:35certaines communautés minoritaires.
01:20:36Et même, je le dis,
01:20:37c'est pour ça
01:20:38qu'on doit toujours
01:20:39garder l'espoir.
01:20:40Il y a actuellement,
01:20:41par exemple,
01:20:42des gens issus
01:20:43de l'immigration
01:20:44ou même des gens
01:20:45du côté de l'extrême-gauche,
01:20:46pour ne pas citer
01:20:47la France insoumise,
01:20:48qui ont été nourris,
01:20:49cultivés
01:20:50par des structures
01:20:51comme Égalité et Réconciliation.
01:20:52Égalité et Réconciliation,
01:20:53maintenant,
01:20:54ça fait, mine de rien,
01:20:55je sais,
01:20:56vous devez avoir 15 ans.
01:20:57Donc, vous avez du public
01:20:58qui a du public
01:20:59qui a du public
01:21:00qui a du public
01:21:01qui a du public
01:21:02qui a du public
01:21:03qui a du public
01:21:04qui a du public
01:21:05qui a du public
01:21:06qui a du public
01:21:07qui a du public
01:21:08du public
01:21:09du public
01:21:10pas forcément sympathisant,
01:21:11des gens qui ont consommé
01:21:12du contenu ER
01:21:13qui, après,
01:21:14sont passés à autre chose,
01:21:15ont été prostituées
01:21:16ou ont été, voilà,
01:21:17ou ont été retournés
01:21:18ou ont pensé autre chose.
01:21:19On ne rentre pas
01:21:20dans les détails
01:21:21mais, mine de rien,
01:21:22le métapolitique
01:21:23donne des fruits.
01:21:24C'est pour ça
01:21:25que vous avez des gens,
01:21:26des fois,
01:21:27ou qui se rapprochent
01:21:28de certaines positions
01:21:29et ça,
01:21:30ça fait des bugs
01:21:31dans la matrice
01:21:32et la matrice,
01:21:33justement,
01:21:34pourrait s'effondrer
01:21:35ou en tout cas
01:21:36fortement ralentir
01:21:37puisque le travail qui a été fait depuis plusieurs années va peut-être porter ses fruits, dans une situation de tension exacerbée.
01:21:46Alors, tension exacerbée marque de la bête, puisque c'est visiblement ce à quoi seront conduits les Franciliens,
01:21:56en tout cas ceux qui visiteront la capitale et pas mal de coins de l'île de France pendant les Jeux olympiques.
01:22:02Alors, il se pourrait donc qu'on soit amené à disposer d'un code QR pour circuler dans certains quartiers.
01:22:09Également, il y a une question d'emploi de la reconnaissance faciale par les caméras de vidéosurveillance.
01:22:14Ce qui est d'ailleurs quasiment banal, en fait, la reconnaissance faciale.
01:22:18Est-ce que, d'après vous, le peuple est mûr pour entrer dans ce monde qui était déjà promu et promis par Klaus Schwab ?
01:22:28Alors, il ne faut pas se le cacher, il y a une partie du peuple qui est déjà mûre, même très très mûre.
01:22:32Alors, je ne vais pas faire de dénigrement d'une génération, mais les boomers, il y a une grande partie des boomers.
01:22:39Je ne les mets pas tous dans le même sac, puisque une grande partie des manifestations anti-vax, c'était aussi beaucoup des boomers.
01:22:44Et c'est ça qui a fait reculer les services de renseignement et le gouvernement,
01:22:48parce qu'il y a eu des remontées du « en fait, il ne faut pas aller trop loin sur le vaccin et le mettre sur les enfants,
01:22:52puisque les papis et mamies ne sont pas d'accord. »
01:22:54Donc, ceux qui votaient potentiellement plus Emmanuel Macron que des jeunes non disposés à aller voter.
01:23:04Donc, je me suis perdu.
01:23:08Les populations qui sont mûres, donc boomers, mais...
01:23:11Ben, il y a une grande partie qui est déjà mûre.
01:23:14Par contre, on le voit, il y a eu aussi quand même un effet de répulsion.
01:23:18Alors, on voit toujours des masques, on voit toujours deux, trois...
01:23:21Mais il y a eu un effet de répulsion, et c'est pareil, ça va être aussi compliqué de le rendre pérenne.
01:23:26En fait, je pense que le saut qualitatif, là, on parle des Jeux Olympiques,
01:23:30les Jeux Olympiques, c'est un test, c'est clairement un test, vous l'avez dit.
01:23:33Il y a une définition des différentes zones.
01:23:35Il y a des gens qui vont être contrôlés en fonction de fichiers administratifs,
01:23:40ce n'est même pas de casier de judiciaire.
01:23:42En fait, il y a 11 fichiers qui vont être surveillés par un pool de 180 employés
01:23:48de la préfecture de police de Paris pour savoir si vous avez le droit d'accéder,
01:23:52on va dire, du 14 juillet au mois de septembre à certains sites parisiens.
01:23:57Donc ça, déjà, c'est un test.
01:23:58C'est-à-dire, est-ce qu'il y a des gens qui ne vont pas se rebeller ?
01:24:01Parce que je ne sais même pas quels fichiers ils vont regarder.
01:24:03Bon, aussi, les fichiers S, mais les fichiers S, d'accord.
01:24:07Qu'est-ce que c'est, ces fichiers administratifs ?
01:24:09Alors, il y en a 11. Je me suis intéressé à la question.
01:24:12Je n'ai pas pu... Il y a le fichier, tout simplement, Edwi.
01:24:16C'est-à-dire, vous avez enregistré une main courante dans un service de police.
01:24:20Il y a le fichier, évidemment, de S.
01:24:24Et dans les fichiers S, il y a plusieurs fichiers S, je le rappelle.
01:24:27Il n'y a pas que les fichiers islamistes.
01:24:29Il y a les fichiers de sûreté de l'État, qui représentent une grande partie des fichiers S.
01:24:32Après, je ne sais pas. Ils vont regarder peut-être qui paye ou ne paye pas sa pension alimentaire,
01:24:36qui doit de l'argent à la CAF ou pas. Je ne sais pas du tout.
01:24:38Puisque ce sont des fichiers administratifs.
01:24:41Et on ne sait pas même comment ils vont faire, puisqu'on attend plusieurs...
01:24:45Ils vont devoir contrôler, de manière administrative, au moins un million de personnes.
01:24:52Donc déjà, de manière... Alors, il y a de l'intelligence artificielle.
01:24:55Il va y avoir une base de données qui va faire un tri.
01:24:57Mais après, comment, sur le terrain, ces gens-là vont être contrôlés ?
01:25:01Et par qui ?
01:25:02Qui va avoir le droit de fouiller et de demander le QR code, la pièce d'identité ?
01:25:06Et pourquoi vous venez dans cette rue ?
01:25:08Oui, recruter du migrant en alphabète pour contrôler un riverain français.
01:25:12Ça, c'est arrivé au pass sanitaire. On le voyait à la gare de Lyon, du Nord, et tout.
01:25:18On pouvait rigoler, puisque les gens qui nous contrôlaient, des fois, on ne sait pas s'ils savaient lire.
01:25:22Ou s'ils avaient leur papier.
01:25:24Mais ça, c'est assez drôle. Et c'est justement encore un motif d'espoir.
01:25:28Puisqu'en fait, on nous met en place toute une infrastructure de contrôle.
01:25:32Après, dans les moyens réels de contrôle, tout simple, votre pièce d'identité,
01:25:36est-ce que vous avez le droit de contrôler la pièce d'identité ?
01:25:38Ou la capacité de contrôler la pièce d'identité, comment ça va se faire ?
01:25:42Comme ils n'ont pas mis en place l'identité numérique,
01:25:44les G.I.E. de Paris pourraient être, en effet, la grande messe mondialiste,
01:25:48avec le trans LGBT qui porte la flamme,
01:25:51et le monde qui applaudit l'élite française dans son monde inclusif.
01:25:57Mais ça pourrait être aussi un véritable fiasco.
01:26:00Un véritable fiasco.
01:26:01À cause des supporters anglais, évidemment.
01:26:03Des supporters anglais, oui. Ou du boycott des français.
01:26:06Parce que là, je le dis quand même, il y a plein, je connais un petit peu des hôteliers,
01:26:10qui se plaignent qu'en fait, il n'y a pas de réservation.
01:26:12Enfin, il n'y a pas de réservation. Il y a moins de réservation qu'attendue.
01:26:16Et quand on voit l'état des rues, les travaux de Paris, de Mme Hidalgo,
01:26:22les rats dans les parcs, il est très probable que les G.I.E. de Paris soient un fiasco.
01:26:26Et je vais m'arrêter là. Par contre, et il faut en parler,
01:26:29les G.I.E. de Paris pourraient être, on l'a dit, un test au niveau de la terreur.
01:26:33Il ne faudrait pas qu'il y ait un événement de sidération
01:26:36qui soit utilisé après par le gouvernement.
01:26:38Parce que je le rappelle, il y a malheureusement des gens qui s'occupent de la sécurité des G.I.E. de Paris
01:26:42qui ont perdu un appareil portable, une clé USB, ou il y avait les plans de sécurité.
01:26:46Donc c'est peut-être à la fois, ça sera soit un fiasco, soit un piège, ou soit un succès mondialiste.
01:26:53C'était déjà des éléments de narratifs qui ont été dispersés, balancés,
01:26:56pour que ça justifie éventuellement.
01:26:58Parce que ça explique après coup, ah bah oui, vous comprenez, ça a fuité et on aura...
01:27:03Mais plus on va en parler, moins ça risque d'arriver.
01:27:07Parce qu'en fait, comme on est dans une ère alchimique,
01:27:09quand on met sur le devant de la scène une information,
01:27:12je prends juste un tout petit exemple, après j'en parle plus.
01:27:15Vous, vous avez fait le travail sur Notre-Dame, l'incendie de Notre-Dame,
01:27:19comme quoi Notre-Dame, en fait, il y avait un projet,
01:27:22en tout cas ça avait été discuté, que Notre-Dame et l'île de la cité
01:27:26soient un quartier qui soit rapport de l'argent.
01:27:28Voilà. Ça ne s'est pas fait.
01:27:30Ça ne s'est pas fait. Dans la réalité, ça ne s'est pas fait.
01:27:33A priori, ça se fera pas.
01:27:35Mais pourquoi ça ne s'est pas fait ?
01:27:37Il est très probable que ça ne se soit pas fait,
01:27:40puisqu'en fait, vous en avez parlé. Enfin, vous et d'autres.
01:27:42Donc c'est-à-dire, la mise en... En fait, comme on est dans une ère alchimique,
01:27:45c'est-à-dire la vérité devient mensonge, le mensonge devient vérité,
01:27:47quand on expose trop le mensonge à la lumière,
01:27:50il ne dure pas longtemps. Et ça, c'est important de le dire.
01:27:53Le travail de... Moi, j'y croyais pas, je vous le dis honnêtement.
01:27:55Le travail de métapolitique, j'y croyais pas.
01:27:57Je pensais qu'on allait vraiment aller vers un glissement totalitaire
01:28:00à l'horizon 2020-2021.
01:28:02Et en fait, on s'aperçoit que les gens qui nous gouvernent
01:28:04ne tiennent que par l'alchimie,
01:28:06c'est-à-dire que par du narratif et de l'agenda souvent mal maîtrisé
01:28:09et mis en place par des gens incompétents.
01:28:11Alors après, derrière, oui, il y a des moyens financiers,
01:28:13on l'a évoqué, énormes.
01:28:15Et justement, les couacs et les cafouillages de l'agenda woke
01:28:19qui, des fois, en fait, ça relève de la maladie mentale.
01:28:23S'il n'y avait pas une histoire d'enfant derrière,
01:28:25on pourrait presque en rigoler.
01:28:27Vous voyez ce que je veux dire ?
01:28:28Là, le trans qui va porter la flamme olympique,
01:28:31on pourrait presque en rigoler.
01:28:32Qu'est-ce que penseraient nos ancêtres ?
01:28:34Les gens qui sont morts dans les tranchées en 1914,
01:28:36est-ce que ça valait le coup de mourir dans les tranchées pour ça ?
01:28:39Bon, voilà.
01:28:40Mais c'est pour ça qu'il ne faut pas perdre espoir
01:28:43et peut-être que tout ça se finira avec une grande claque dans la figure
01:28:47pour les gens qui nous gouvernent et un éclat de rire.
01:28:52Marc-Gabriel Draghi, merci.
01:28:54Merci à vous, Paul.
01:28:56À bientôt.
01:29:17Il avait quand même une gueule de bourbon.
01:29:19Il se recevait sur un trône, dans un deux-pièces.
01:29:22Là, on peut aborder le sujet ridicule et dérisoire du...
01:29:25On nous dit qu'il ne faut pas absolument parler des rebelles.
01:29:28Oui, bien sûr, parce que la question est centrale.