Jean-Christophe Gallien : «Il n’y a pas de sanctuarisation du temps»
Le politologue, Jean-Christophe Gallien, parle des élections américaines : «Il n’y a pas de sanctuarisation du temps».
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00:00Donc la guerre ce soir a démarré, mais c'est intéressant parce que les mots sont extrêmement durs et ils l'étaient avant le 14 juillet et ils vont continuer à l'être.
00:09C'est terrible, cette campagne est d'une violence déjà à démarrer dans la violence.
00:14Ce qui est intéressant c'est qu'il n'y a pas de sanctuarisation du temps, c'est-à-dire que pour le coup un ancien président des Etats-Unis a failli être assassiné dans la campagne.
00:24Passé les 10 minutes, les quelques heures où on dit que c'est terrible, les messages viennent du monde entier, on parle au peuple américain, Biden lui-même dit attention on est un seul peuple, on se fait la compète, mais en réalité on est là.
00:37Tout de suite on embraye, c'est vraiment une campagne. C'est pour ça que je vous dis que c'est une décision qui est lourde de sens aussi, alors qui compte certainement par rapport à certains Etats qui sont importants.
00:48Ce qu'il faut dire c'est que ce n'est pas une élection directe, là on a des délégués à l'intérieur même de la convention parce qu'il y a une primaire, les américains qui se disent républicains ou ceux qui pouvaient participer ont voté pour un candidat ou des délégués qui ensuite élisent un candidat.
01:02C'est pareil élection présidentielle où on a des gens qui votent mais ensuite on compte le nombre de délégués, de grands électeurs donc on peut gagner dans certains Etats l'élection américaine tout en étant minoritaire en voile sur l'ensemble du pays.
01:14Donc c'est une élection très compliquée, extrêmement précise avec des effets pratiquement parfois dans un comté d'Etat si vous voulez on peut faire basculer des choses et donc c'est pour ça que le combat ne s'arrête jamais, c'est-à-dire que pour le coup il aurait débuté immédiatement alors qu'on pouvait imaginer pendant 24 heures on arrêterait.
01:30Pas du tout, J.Devins puisqu'ils accélèrent eux-mêmes le tempo, c'est une manière d'attaquer la candidature et le nouveau délit.