Emmanuel Macron convoque un Conseil des ministres ce mardi 16 juillet à 11h30 à l'Élysée pour la première fois depuis le second tour des élections législatives, a appris BFMTV ce lundi. Selon des sources concordantes, il pourrait à cette occasion accepter la démission de Gabriel Attal.
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00:00Oui, attendu normalement à l'issue de cet ultime moment pour cette équipe gouvernementale en place, en plein exercice, parce qu'effectivement, cette démission,
00:08elle ne va pas être représentée par Gabriel Attal, puisqu'elle a déjà été présentée au président de la République. Il y a quelques jours maintenant, il l'avait refusée.
00:16Là, il devrait donc l'accepter. Pourquoi est-ce qu'Emmanuel Macron accepte aujourd'hui cette démission ? C'est un élément extrêmement important.
00:24Il y a un double enjeu pour lui. Le premier, c'est que parmi ces ministres, il y en a 17 qui ont été élus députés pendant ces élections législatives.
00:32Et donc, ces 17 députés vont pouvoir, dès jeudi, l'ouverture de la session parlementaire, retourner dans l'hémicycle, avoir ce double statut,
00:39ministre et député, et donc prendre part à ce vote crucial, décisif, pour l'élection au perchoir, l'élection du président ou de la présidente de l'Assemblée nationale.
00:48Et vous savez que dans le contexte actuel, avec ce rapport de force extrêmement incertain, 17 votes, ça peut être quelque chose d'extrêmement important pour le camp présidentiel.
00:57Deuxième enjeu, pourquoi aujourd'hui pour Emmanuel Macron ? Tout simplement parce qu'un gouvernement dit démissionnaire, un gouvernement d'affaires courantes,
01:04ne peut pas être renversé par une motion de censure. Et ici, à l'Élysée, Emmanuel Macron, il savait très bien que c'était un risque potentiel pour le gouvernement Attal en l'État
01:14d'être renversé par une sorte de coalition des oppositions dès jeudi. Donc ces deux risques, en tout cas ce risque-là est écarté et l'autre avantage sera acté.
01:23Voilà pourquoi est-ce que ça va être un moment très important. Et donc, tout à l'heure, on suivra ensemble, Jean-Wilfrid et Pauline, la sortie de ces ministres
01:31qui vont donc rester avec une double casquette, ministre et député, pour certains.