CINÉ - Rencontre avec Kad Merad

  • il y a 3 mois
Kad Merad est à l'affiche de la comédie "Le larbin", de Alexandre Charlot et Franck Magnier, aux côtés de Clovis Cornillac. Stéphane Boudsocq l'a rencontré pour RTL.
Regardez Laissez-vous tenter de l'été avec Le Service Culture du 17 juillet 2024.

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Transcription
00:00RTL. Laissez-vous tenter de l'été.
00:04C'est la version estivale de Laissez-vous tenter, c'est la culture bien sûr avec toute l'équipe.
00:08Aujourd'hui c'est télé et cinéma avec Isabelle Morini-Bosque et Stéphane Boutsogue.
00:13Bonjour à tous les deux !
00:14Bonjour !
00:14Alors on vous propose une très belle rencontre de cinéma ce matin
00:18avec l'un de nos acteurs les plus populaires, on l'adore ici à RTL, Stéphane Boutsogue.
00:22C'est vrai que c'est le parrain de ce studio !
00:23Mais alors, à l'occasion de la sortie aujourd'hui du film Le Larbin,
00:27vous allez donc discuter vous avec Kamerade.
00:29De bienvenue chez les ch'tis au choriste en passant par le petit Nicolas
00:32où je vais bien ne t'en fais pas, le comédien a attiré plus de 50 millions de spectateurs dans les salles.
00:37Le Larbin, réalisé par Franck Manier et Alexandre Charlot,
00:40c'est une comédie qui raconte comment un papa milliardaire d'aujourd'hui
00:44veut et va plonger son fiston en plein 18e siècle à grands coups de décors et d'aventures
00:51histoire de le ramener à la raison parce que le gosse est un tout petit peu dévissé.
00:54On est entre les visiteurs et le Truman Show.
00:57C'est malin, c'est drôle, c'est tendre et ça valait bien, en effet, une rencontre.
01:01Bonjour Kamerade.
01:02Bonjour mon cher Stéphane.
01:04Avant tout, puisque nous sommes le 17 juillet, c'est quoi le programme de votre été ?
01:08Est-ce que c'est des vacances, du boulot, les JO ? Qu'est-ce qui est prévu ?
01:11Alors en ce moment je suis en tournage à Angoulême avec Alexandra Leclerc
01:16pour un film qui s'appelle Les Boules de Noël qui est un grand film familial pour Noël en fait
01:21avec Valérie Bonneton et Noémie Lovski entre autres.
01:25Joli casting.
01:26Ouais ouais chouette.
01:27Donc je ne serai pas beaucoup pour les JO à Paris et j'ai envie de vous dire
01:31c'est pas une mauvaise idée même si je suis pour les JO parce que je trouve que c'est
01:37une fois dans sa vie quand même qu'on va avoir les JO chez nous.
01:39Bien sûr.
01:40Et puis ensuite j'ai un peu de vacances.
01:41Ah enfin !
01:42Un peu de vacances, ouais j'ai un peu de vacances.
01:44Ça fait longtemps que ça ne m'est pas arrivé d'avoir vraiment presque trois semaines au mois d'août.
01:48Donc là je vais les passer chez moi et puis après d'autres aventures avec notamment
01:53une grande tournée avec Claude Lelouch pour la sortie du film qui sort le 13 novembre.
01:59J'ai du taf et je suis content.
02:01Tout va bien.
02:02On en parlera évidemment du film de Claude Lelouch.
02:04Parlons du Larbin qui sort aujourd'hui.
02:06Oui bien sûr on est là pour ça qu'il sort aujourd'hui.
02:08Alors je rappelle juste que vous jouez le rôle d'un riche homme d'affaires
02:12dont le fiston est assez turbulent et vous imaginez de le plonger en plein XVIIIe siècle
02:16dans un faux décor, avec des costumes, des figurants et vous filmez tout ça.
02:21Je filme tout ça comme Truman Show, à son insu.
02:23Et je pousse l'humiliation jusqu'à ce qu'il devienne Valet de Pisse au Moyen-Âge.
02:30Et Valet de Pisse c'est vraiment des métiers qui existaient.
02:34C'est vraiment quelqu'un qui vous attend avec son saut.
02:37Et au moment où vous avez besoin d'aller à la selle, il vous attend, vous faites dans le saut.
02:42Et c'est un métier qui est le plus humiliant métier de la Terre, j'imagine.
02:46Et donc c'est une punition.
02:48Alors le premier rôle du film c'est un jeune comédien qui s'appelle Aude Rancatin.
02:51On l'a vu déjà à la télé dans Les Bracelets Rouges, au théâtre, dans Le Cercle des Poids Disparus.
02:55Grand succès, il a été nommé au Molière.
02:57Est-ce que c'est touchant d'assister pratiquement au premier pas d'une nouvelle génération de comédiens ?
03:02C'est super agréable en fait.
03:04Moi j'adore, j'adore, j'ai été jeune quand j'ai fait mon premier grand film qui était Les Choristes.
03:10C'était Gérard Juniau qui m'avait un peu pris sous son aile avec François Berléand.
03:14Les deux m'avaient aidé, m'avaient accompagné, m'avaient conseillé, m'avaient remis dans la bonne direction
03:22parce que je partais un peu dans tous les sens.
03:24Je n'avais pas fait de cinéma, je prenais de la télé, des sketchs qui n'ont rien à voir avec le cinéma,
03:29avec la construction d'un personnage et tout.
03:31J'ai eu envie que de refaire la même chose, c'est-à-dire aider à chaque fois que j'accueillais un jeune ou une jeune.
03:36Je me suis toujours rappelé que ça m'a vraiment aidé moi.
03:39Ça a, je pense, déterminé beaucoup ma carrière.
03:41Vous avez envie de transmettre en fait.
03:42Complètement. Je pense que c'est indispensable Stéphane, c'est normal.
03:45Votre personnage dans Le Larbin, il s'appelle Jean-François Castagne,
03:48c'est un homme d'affaires qui est un petit peu éteint, préoccupé par ses affaires et donc son fils.
03:51Seul, absolument seul.
03:53C'est un rôle tout en retenue qu'il voit extrêmement bien.
03:56On est loin, c'est vrai, de la pure comédie, mais vous aimez bien aussi aller dans ce registre là.
03:59Moi j'adore ça, j'adore me retenir.
04:02Parce qu'en fait le problème c'est que je joue contre ma nature là, et ça c'est terrible.
04:07J'ai vécu ça il n'y a encore pas longtemps avec Costa-Gavras notamment.
04:11Je ne vous donne que des grands noms de metteurs en scène.
04:13Clos le Louvre, Costa-Gavras.
04:15Oui, mais parce que je suis heureux de le voir.
04:18C'est des rencontres, des rencontres qui arrivent.
04:20Qui sont des maîtres, qui sont des metteurs en scène absolument incroyables.
04:23Et Costa m'avait dit, tu joues contre ta nature, je veux que tu sois le contraire de ce que tu es dans la vie.
04:29Mais c'est ça dans Le Larbin, c'est aussi ce qu'ont réussi Mani et Charlot,
04:33c'est aussi les réalisateurs qui ont réussi à me retenir.
04:37Parce que c'est dur de jouer en retenu en fait.
04:39C'est difficile quand on a une nature un peu...
04:41Et en même temps j'adore ça.
04:42Parce que j'ai l'expérience maintenant, je sais retenir, je sais donner quelque chose sans le montrer.
04:47Vous voyez ce que je veux dire ?
04:48Ça s'apprend en fait.
04:49Je l'ai appris beaucoup avec Baron Noir aussi.
04:51Même si c'était un personnage assez actif, qui était aussi en retenu beaucoup.
04:55Qui cachait beaucoup ses sentiments, qui cachait beaucoup ses manipulations et ses actions politiques.
05:01Donc c'est quelque chose que je sais faire, que j'aime faire aussi parce que je le maîtrise.
05:05J'ai pas peur de jouer ça en fait.
05:07Autant la comédie, j'adore Pamela Rose, en faire des caisses, c'est libératoire, c'est magnifique.
05:13Mais se retenir, ça fait partie du métier aussi je trouve.
05:16Un cadméra tout en retenu dans Le Larbin à découvrir aujourd'hui au cinéma.
05:20Qui sont ses partenaires Stéphane ?
05:22Alors il y a donc ce jeune Audran, Catin et Paton, on en parlait.
05:25Il y a aussi Isabelle Carré.
05:26Et puis alors je vous le recommande chaudement, Clovis Cornillac.
05:29Hilarant, voire même assez inquiétant.
05:31Il joue le rôle de Chris Palmer qui était un réalisateur totalement allumé.
05:35C'est lui en fait qui va filmer la mascarade de l'histoire.
05:38J'ai demandé à Catin s'il avait déjà croisé ce genre d'artiste bien timbré.
05:42S'il vous en croisez un, appelez-moi, je veux bien avoir des coups avec lui.
05:46Et j'avoue moi-même avoir été le premier surpris par ce qu'il a apporté Clovis.
05:50Ce qu'il a proposé.
05:51Sa proposition, c'est dingue.
05:52C'est une vraie folie.
05:53C'est dingue comme proposition.
05:54Moi, je ne sais pas si j'aurais été capable de proposer ça.
05:57D'aller aussi loin dans le look, dans le jeu, dans la gestuelle.
06:01Tout est complètement exubérant.
06:03C'est un vrai personnage de comédie et ça apporte beaucoup.
06:06Donc la différence entre mon personnage éteint, très diminué, très discret,
06:11et lui qui est exubérant, ça a donné, je trouve, un bon équilibre au film.
06:14Je pense que c'est une bonne idée.
06:15En tous les cas, là on parle en effet du Costa Gavras qui est à venir,
06:18du Lelouch qui est à venir, du Lardin qui sort aujourd'hui.
06:20Il y a toujours avec vous un truc qui ne change pas, Cat,
06:23c'est cet appétit, non seulement du jeu...
06:26L'envie, qu'on me donne l'envie !
06:28C'est exactement ça, c'est la chanson de Johnny.
06:30Oui, si on devait me résumer, je serais la chanson de Johnny.
06:33On m'a tout donné, bien avant l'envie.
06:35J'ai oublié, merci, qu'on me donne l'envie.
06:39Mais c'est vrai que l'envie, c'est la chose...
06:41Moi, j'ai eu envie de faire ça quand j'étais gamin,
06:44en banlieue, à Ressorangis, à regarder les Césars,
06:47ou à voir les films à la télé, ou à voir le théâtre ce soir.
06:50J'ai eu envie de faire ce métier.
06:52Et comme je le fais maintenant,
06:54je ne peux qu'avoir encore plus envie,
06:56parce que, même si parfois, je vous avoue Stéphane,
06:59j'aimerais peut-être prendre un peu de recul,
07:01parce que je me dis, j'ai 60 ans, putain !
07:03Dans trois ans, je suis à la retraite, c'est terrible !
07:05Ça, je n'y crois pas du tout.
07:07Moi non plus !
07:08Mais mon père non plus, il ne s'est pas arrêté.
07:10Il a bossé jusqu'à 80 ans, et c'est quand il s'est arrêté
07:12que ça a merdé.
07:13Donc moi, je n'ai pas envie de m'arrêter.
07:15Et donc, oui, l'envie, et puis à chaque fois,
07:17une nouvelle rencontre.
07:18Je pars, là, avec Alexandra Leclerc,
07:20c'est une nouvelle aventure.
07:22Mais c'est comme si j'étais un jeune acteur, en fait.
07:24Avec, bon, maintenant, je peux gueuler un peu plus,
07:26je peux être un peu plus capricieux,
07:28je peux demander une chaise,
07:30parce que, voilà, je connais maintenant.
07:32Voilà, je sais que, malheureusement,
07:34quand on commence à être un peu exigeant,
07:36on vous prend peut-être un peu au sérieux,
07:38parce que moi, je suis très cool, en fait.
07:40Bon, après, je vais rester cool quand même, ça va.
07:43Mais de temps en temps, je peux avoir des petits coups de...
07:45Puis moi, j'ai croisé tellement d'acteurs formidables,
07:48Galabru, Noiret,
07:50des gens tellement humbles et tellement simples.
07:52Moi, quand j'ai vu Philippe Noiret,
07:54c'était à la fin de sa vie,
07:56qui était assis à côté de moi,
07:58c'était sur le film de Michel Boujna,
08:00Trois Amis, et qui n'a parlé que de moi,
08:02et jamais de lui.
08:04Je me suis dit, c'est ça, un grand acteur,
08:06c'est quelqu'un qui transmet, qui ne parlait que de moi,
08:08qui me suivait, qui connaissait mon parcours.
08:10Ça, ça m'a plu, ça.
08:11J'ai eu des bons exemples au bon moment.
08:13Mais ça sera dans mon livre.
08:15Mais je vous raconterai tout ça,
08:17sans que les rencontres qu'on fait soient déterminantes.
08:19Il y a toujours un prof qui va vous aider,
08:21qui va vous créer un déclic.
08:23Moi, j'ai eu des déclics professionnels régulièrement.
08:25Ça s'appellera, d'ailleurs, mon livre,
08:27ça s'appellera Le Déclic.
08:29C'est à l'affiche du Carbin, ça sort aujourd'hui.
08:31Très bel été, à bientôt.
08:33À vous aussi, Stéphane, merci à vous.
08:35Voilà pour le cinéma, 8h53,
08:37on va passer au petit écran, la télévision.
08:39C'est Isabelle Morini-Bosque, qui a plein de choses à partager.
08:41Elle a fait des choix pour ce soir,
08:43figurez-vous, à tout de suite.
08:45RTL Matin, avec Stéphane Carpentier.
08:47RTL
08:49Laissez-vous tenter de l'été.
08:51Et ça se prolonge avec Isabelle Morini-Bosque,
08:53le petit écran. Je découvre
08:55dans le journal, là, que ce soir,
08:57TF1 rediffuse
08:59On a retrouvé la 7e compagnie.
09:01C'est un gag, non ?
09:03Mais non, c'est comme chaque été.
09:05Vous faites bien de me brancher là-dessus, parce que, à votre avis,
09:07pourquoi est-ce que TF1 programme ce soir
09:09On a retrouvé la 7e compagnie ?
09:11Parce que ça cartonne.
09:13Oui, mais surtout parce qu'elle a déjà diffusé le 3 juillet dernier,
09:15mais où est donc passée la 7e compagnie,
09:17le premier volet.
09:19Et que ça lui a franchement plutôt réussi en audience,
09:21puisque cette comédie, effectivement très potache,
09:23a battu tout le monde,
09:25et de très loin. Alors, même si,
09:27devinez l'audience.
09:294 millions
09:31300 000 téléspectateurs,
09:33notamment en tête sur les fameuses
09:35femmes responsables d'achats que les publicitaires
09:37aiment beaucoup, et sur les jeunes.
09:39Des fois, comme dit l'autre, c'est pas le film qui change, c'est le public.
09:41France 2 a été deuxième,
09:43avec un si grand soleil, exceptionnellement
09:45programmé à 21h10, mais n'a rassemblé que
09:472 700 000 inconditionnels,
09:49et tout le reste est en pente douce.
09:51Et je vais aggraver mon cas, parce que, figurez-vous que moi,
09:53j'ai re-regardé le premier volet.
09:55Je ne retrouvais pas la télécommande. Eh ben, ça m'a fait rire.
09:57J'avais oublié certaines trouvailles.
09:59Et ce soir, nos compères Pithiviers,
10:01Tassin et leur chef Chaudard, Pierre Mondy,
10:03qu'un cahier dans le civil délivre,
10:05vraiment par hasard, la 7e compagnie,
10:07passant pour des héros.
10:09Et votre cacaillerie à Vezous, chef ?
10:11Quand est-ce que vous aurez des nouvelles ?
10:13Ça, les Allemands, ils sont peut-être déjà.
10:15Et s'ils pillent ? S'ils doivent piller, c'est pas pour mes casseroles
10:17qu'ils commenceront.
10:19Ce qui est beau, maintenant, c'est de pas rattraper
10:21les Allemands qui sont devant, sans se laisser rattraper
10:23par les Allemands qui sont derrière.
10:25Peur de rien, des braves, des héros,
10:27mon cher, des héros.
10:31Et alors, préparez-vous, parce que vendredi,
10:33je vous le dis déjà, il y a le gendarme de New York.
10:35Il est sous-doué en vacances.
10:37Ça vous laisse le temps de vous y préparer.
10:39Bon, ce soir, on note
10:41des racines et des ailes consacrées aux Jeux Olympiques.
10:43C'est la partie 1924 que je préfère.
10:45Vous avez choisi, vous, Cauchemar en cuisine.
10:47Sur M6, oui.
10:49Mais face à leurs contradictions, les détracteurs du programme,
10:51ils affirment que
10:53Philippe Etchebest vient de faire son numéro, c'est vrai,
10:55et qu'il crie beaucoup, dans un restaurant en préfaillite
10:57et qu'il laisse tomber les gens une fois
10:59le tournage terminé. Sincèrement,
11:01c'est faux. Alors, on a le droit de pas aimer,
11:03mais il faut que ce soit en connaissance de cause.
11:05L'équipe presse, par exemple, six mois auprès
11:07des restaurateurs pour les épauler,
11:09notamment financièrement, et à bout d'un an,
11:11tout le monde fait le bilan sur la viabilité
11:13et la fiabilité de l'entreprise.
11:15Ce soir, Philippe Etchebest
11:17retourne dans trois établissements, ça, on le voit.
11:19Celui du taiseux Jérôme,
11:21celui d'Emmanuel L'Introverti,
11:23et celui de Mimose
11:25et son mari, Georges, à Saint-Gervais.
11:27Mimose se mêlait de tout,
11:29du service en salle et surtout
11:31de la cuisine, elle faisait tous les plats,
11:33parce que son mari est un excellent cuisinier.
11:35Mimose affirmait avoir compris
11:37qu'il fallait rester à sa place, sauf que
11:39tout de suite, ce soir, elle se trahit.
11:41Alors, Jérôme, ça arrive pour vous.
11:43Alors, chef, nous avons
11:45notre formule du midi,
11:47salade piémontaise en entrée,
11:49spaghetti bolognaise et un petit bavarois
11:51au chocolat, j'ai mis des biscuits à la cuillère.
11:53Tu as mis des biscuits à la cuillère,
11:55c'est toi qui l'as fait ? Le bavarois, oui.
11:57La mousse, oui. Ah, tu continues à faire les desserts.
11:59Oui, chef.
12:01Les desserts, bon, je lui ai dit,
12:03laisse-moi faire mes desserts, donc voilà,
12:05c'est comme un accord. Les plats créoles aussi,
12:07mais par contre, il a sa partie.
12:09Tu fais plus de la moitié de la carte, quoi. Non, chef.
12:11Non ? Non, non, non, c'est pas possible. Arrête !
12:13Mais punaise !
12:15Alors, elle remplit l'assiette de petite coupelle,
12:17c'est très surchargé et ça agace
12:19Philippe Etchebest, il lui avait déjà dit.
12:21Du coup, une fois plus, il met les pieds dans le plat, si j'ose dire.
12:23Viens me voir ! Alors, le chef...
12:25T'en penses quoi, toi ? Il préfère que ça soit...
12:27Qu'est-ce que t'en penses ?
12:29Ça donnerait à tous les sens, parce que la vaisselle,
12:31en moins, c'est envissé. T'entends ce qu'il dit ?
12:33Oui, mais moi, j'aime pas comme ça.
12:35Qu'est-ce que tu dis, toi ? Je dis que c'est une très bonne idée, chef.
12:37Ça se mélange, tu évites
12:39de la vaisselle un contenant qui te coûte.
12:41Tu mets tout dans l'assiette, ça fait généreux.
12:43Le chef, c'est qui ? C'est lui, mais si maintenant,
12:45j'ai plus mon mot à dire aussi... Réfléchis deux secondes.
12:47C'est pas pour ça que le plat sera moins bon
12:49et il sera plus facile à manger. Réfléchis
12:51à ça, bon sang. Là, je suis au spectacle.
12:53Il y a une vraie bataille entre les deux.
12:55Mimose, elle a un caractère et le chef, je crois qu'il le sait.
12:57T'es une tête de mule.
12:59Je suis d'accord avec vous, chef. Oui, mon amour.
13:01Là, ça embellit pas mes fleurs. Mais arrête !
13:03Voilà, la suite
13:05est extrêmement drôle, je vous la laisse découvrir.
13:07Et on termine dans le restaurant d'Emmanuel,
13:09la restauratrice. Mais ça, c'était le passé.
13:11Parce que, par exemple, elle rit quand Philippe Etchebest
13:13lui chante ça. Destinée,
13:15on était
13:17tous les deux destinées,
13:19à voir nos chemins
13:21se rencontrer.
13:23Toi et moi,
13:25on cuisinait,
13:27tous les deux.
13:29Voilà !
13:31Et oui, c'était Emmanuel !
13:33Sur la scène du restaurant,
13:35on peut les accueillir bien fort.
13:37Je vous laisse.
13:39Je rappelle que
13:41si restaurants ouvrent et ferment chaque jour
13:43et que le taux de réussite de Cauchemar en cuisine
13:45est de 70%, soit dit
13:47pour la cuisine interne, ça, c'est un fait.
13:49Isabelle Morny-Bosque, le programme télé de votre
13:51mercredi soir. Merci à vous tous d'être là.
13:53C'est RTL qui vous accompagne.

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