Danièle Gilbert, célèbre animatrice de télévision française, a évoqué son expérience à la télévision et en politique lors d'une interview dans l'émission "La Piscine de Jordan De Luxe". Voici les principaux points de ses confidences :
Carrière télévisuelle : Danièle Gilbert a connu un grand succès à la télévision française, notamment avec son émission "Midi Première" qu'elle a animée quotidiennement de 1975 à 1982 sur TF1
. Elle a reçu pratiquement toutes les grandes vedettes françaises de la chanson entre 1968 et 1982
.
Popularité : Elle était une animatrice très populaire, connue pour son professionnalisme et sa capacité à gérer le direct avec brio, même dans des conditions difficiles
.
Engagement politique : Native de Chamalières, ville dont Valéry Giscard d'Estaing était maire, Danièle Gilbert a exprimé publiquement sa sympathie pour lui. Elle l'a invité dans son émission et a participé à ses comités de soutien lors des élections présidentielles de 1974 et 1981
.
Éviction de la télévision : Suite à l'élection de François Mitterrand en 1981, Danièle Gilbert a été remerciée de la télévision en décembre de la même année. Sa dernière émission de "Midi Première" a été diffusée le 1er janvier 1982
.
Conséquences de son engagement : Elle a qualifié son éviction de "politique", suggérant que son soutien à Valéry Giscard d'Estaing a joué un rôle dans cette décision
.
Après la télévision : Danièle Gilbert a connu une "traversée du désert" après son départ de la télévision, participant principalement à des animations dans des centres commerciaux, supermarchés, galas et foires-expositions
.
Dans cette interview, Danièle Gilbert semble revenir sur les moments forts de sa carrière et les conséquences de ses choix politiques sur sa vie professionnelle, offrant un aperçu des coulisses de la télévision française des années 1970 et 1980.
Carrière télévisuelle : Danièle Gilbert a connu un grand succès à la télévision française, notamment avec son émission "Midi Première" qu'elle a animée quotidiennement de 1975 à 1982 sur TF1
. Elle a reçu pratiquement toutes les grandes vedettes françaises de la chanson entre 1968 et 1982
.
Popularité : Elle était une animatrice très populaire, connue pour son professionnalisme et sa capacité à gérer le direct avec brio, même dans des conditions difficiles
.
Engagement politique : Native de Chamalières, ville dont Valéry Giscard d'Estaing était maire, Danièle Gilbert a exprimé publiquement sa sympathie pour lui. Elle l'a invité dans son émission et a participé à ses comités de soutien lors des élections présidentielles de 1974 et 1981
.
Éviction de la télévision : Suite à l'élection de François Mitterrand en 1981, Danièle Gilbert a été remerciée de la télévision en décembre de la même année. Sa dernière émission de "Midi Première" a été diffusée le 1er janvier 1982
.
Conséquences de son engagement : Elle a qualifié son éviction de "politique", suggérant que son soutien à Valéry Giscard d'Estaing a joué un rôle dans cette décision
.
Après la télévision : Danièle Gilbert a connu une "traversée du désert" après son départ de la télévision, participant principalement à des animations dans des centres commerciaux, supermarchés, galas et foires-expositions
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Dans cette interview, Danièle Gilbert semble revenir sur les moments forts de sa carrière et les conséquences de ses choix politiques sur sa vie professionnelle, offrant un aperçu des coulisses de la télévision française des années 1970 et 1980.
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00:00Vous êtes sur C8, bienvenue chers amis, merci d'être là, de votre fidélité, c'est trop, trop content.
00:13Je suis trop content d'être avec vous pendant l'été, ça me fait trop plaisir.
00:16On est tranquille, on est décontracté, on est comme vous, allez, on lâche un petit bouton de la veste
00:20et on se détend sur C8 ensemble pendant 45 minutes, voire un peu plus parce que je la connais,
00:25elle parle beaucoup celle-ci, Daniel Gilbert qu'on aime tant.
00:28On s'est dit, avec C8, mais pourquoi on ne rappellerait pas tous ces invités qu'on a tant aimés cette année
00:34et puis on va parler un peu vacances, un peu parler des fois pour ne rien dire,
00:37mais c'est ça qu'on fait en vacances, on se repose, on se détend.
00:39Oui, c'est pas bonne de me regarder fixement quand tu dis parler pour ne rien dire.
00:44Moi, je dis bonjour à tout le monde, bonjour à toi et puis alors je te trouve très audacieux
00:49parce que tu as ouvert le bouton de ta veste, excuse-moi, mais je te trouve audacieux maintenant.
00:54Oui, vous allez être audacieuse, vous allez vous mettre en maillot de bain à la fin de l'émission
00:57et puis vous allez finir dans la piscine si ça continue.
00:59Attention, les petites remontrances là, il faut se tenir à carreau avec moi, Daniel.
01:03Oh, mais je sais me défendre.
01:05Oh là, il est belle. Allez, faites-moi un bisou.
01:08J'en peux plus de ces invités-là. Ils ont une carte comme ça.
01:12Vous avez votre carte, vous, chez moi.
01:13Oui, mais il y a des questions auxquelles je ne réponds pas.
01:16Tu pourras toujours la poser.
01:17Oui, je vais la poser de toute façon.
01:20Je sais.
01:21Je traite tout ça.
01:22Oui, toi.
01:23Même l'été, je continuerai à être taquin.
01:26Allez, Daniel Gilbert est avec nous, chers amis, dans la piscine de votre serviteur Jordan Deluxe.
01:30On dirait Alain Delon. Je parle de moi à la troisième personne maintenant.
01:32Ce n'est pas de ma faute, c'est le titre de l'émission.
01:35Et cher Daniel, qu'est-ce que vous faites alors ?
01:37C'est quoi vos projets pour la rentrée pour 2024, septembre 2024, pour 2025 ?
01:42Non, mais alors, tu veux des projets ou tu veux savoir ce que je vais faire, ce que je fais en vacances ?
01:46En vacances, on en parlera après.
01:48Pour l'instant, je veux vos projets.
01:49Des projets, j'en ai beaucoup. Il y en a dont je ne peux pas parler.
01:53Ah !
01:53Voilà. Et puis, il y en a dont je peux parler.
01:56D'ailleurs, je vais en faire un cet été.
02:00Bon, il y a des animations. Il va y avoir une autre pièce de théâtre parce que,
02:04pendant deux ans et demi, j'ai joué avec bonheur avec toute l'équipe de Monsieur Théâtre.
02:10J'ai joué une pièce de Ruquier.
02:13Grosse chaleur et je me suis régalée.
02:16On a commencé à la fin du confinement, quoi, en gros.
02:22On ne pouvait rien faire avant.
02:24Ça paraît loin, quand on parle confinement, maintenant.
02:26Oui, on ne pouvait rien faire à part se signer un petit papier.
02:29Comme moi, le magasin, le seul qu'il y avait dans ma rue, il est à 3,50 mètres.
02:33Je me faisais un papier pour dire, je m'autorise à telle heure à aller faire des courses
02:40dans le petit magasin qui est en face de chez moi. 3,50 mètres.
02:44Non, mais on a quand même vécu une époque incroyable avec ces histoires-là.
02:47On a vécu aussi des drames parce qu'il y a eu des gens qui sont partis à cause de cette maladie.
02:54Le plus dur, je crois que ça a quand même été les gens qui ne pouvaient pas assister
02:57à l'enterrement de leurs proches.
02:59Oui, ça, ça a été très dur.
03:01C'est vrai, c'est un peu triste, mais c'est vous qui emmenez sur ce sujet aussi
03:05à toutes les personnes âgées qui nous ont quittées parce qu'elles ne pouvaient pas voir
03:08leurs petits-enfants ou leurs enfants.
03:11Il y en a qui sont morts de solitude.
03:13Mais tu sais, ça existe tout le temps.
03:16Il faut savoir que ça a été accru et que le projecteur a été dessus à cause du Covid.
03:22Mais tout le temps, il y a des gens qui sont abandonnés.
03:27D'ailleurs, dans la pièce de Ruquier qu'il avait écrite en 2003,
03:32à la suite de la canicule où on a été le pays où il y avait le plus de personnes
03:38qui avaient été laissées toutes seules, des personnes âgées, et qui sont parties.
03:44On a même eu le plus gros nombre.
03:46Mais vous, vous avez peur de l'abandon, par exemple, Daniel ?
03:49Non.
03:50Non, pas du tout ?
03:51Non, non.
03:52Ça ne vous fait pas peur ?
03:53Non, non, non, non, je n'ai pas peur.
03:54Je ne me sens pas abandonnée.
03:56Et puis surtout, je ne peux pas abandonner tous ceux que j'aime.
03:59Voilà.
04:00Ah, ma petite Daniela, on va en parler de ceux que vous aimez.
04:02Et puis, on va parler surtout des coulisses de l'été.
04:04Allez, on va parler été, fraîcheur, petits cocktails.
04:07On dit cocktail ou cocktail ?
04:08Bonjour, bonjour, bonjour.
04:10Bonjour, Daniel.
04:11Ah, c'est la grande surprise.
04:12Je croyais que tu nous apportais des oiseaux.
04:14Non, non, non.
04:15C'était une cage à oiseaux.
04:17Non, mais pas du tout.
04:18Le bel oiseau est là, devant vous.
04:20Ah, je n'allais pas remarquer.
04:22Mais oui, le bon jus de fruits du matin.
04:24Alors, on le boit à ton horaire.
04:26On ne va pas attendre midi trente pour le boire, quand même.
04:28Mais tu sais que moi, j'ai une vie qui commençait avant midi trente.
04:34Et qui se continuait après.
04:36Oui, mais oui.
04:37Vous étiez à quelle époque ?
04:38Euh, oui.
04:39Vous prenez des libertés, vous me tutoyez maintenant ?
04:41Pardon, Jordan.
04:42Oui, excusez-moi.
04:43Pardon, Jordan.
04:44Je vous voirai désormais.
04:45Oui, bien sûr.
04:46Vous pouvez me tutoyer, Sylvaire.
04:47On est en vacances.
04:48T'as mis des croquettes ?
04:49Un bon jus.
04:50T'as mis des croquettes ?
04:51Oui, mais joli.
04:52Dis donc, elles ressemblent beaucoup.
04:53En effet, elle a une marque très connue.
04:55Oui.
04:56Très étonnant.
04:57Sylvaire.
04:58Bon, merci, mon petit Sylvaire.
04:59Bon jus à vous et bonne émission.
05:01Mais dis donc, tu pourrais boire avec nous et trinquer avec nous.
05:04Alors, tenez-vous un petit verre.
05:06Alors, prends-toi un petit verre.
05:07Mais franchement, t'as...
05:09Non, mais toi, tu vas quand même pas te croire le prince.
05:14A votre santé, Sylvaire.
05:16A la vôtre.
05:17A la vôtre, Daniel.
05:18Voilà, allez.
05:19Il est bon ou pas ?
05:21Oh, il y a du sucre.
05:22Il est très, très bon.
05:23Merci, Sylvaire.
05:24Je le finirai là-bas.
05:25Oui.
05:26Allez, merci.
05:27Bonne journée, au revoir.
05:28Merci.
05:29Bisous.
05:30A plus.
05:31Moi, je te dis pas au revoir, je te dis à plus.
05:32A plus.
05:33Elle est extraordinaire, on l'adore.
05:34Bon, chers amis, on est ensemble.
05:35On va parler vacances avec Daniel Gilbert.
05:36C'est très décontracté.
05:37Vous l'avez compris.
05:38On va pas se prendre la tête.
05:39On est en vacances.
05:40Moi, je me prends jamais la tête.
05:42Même quand on n'est pas en vacances.
05:44Une langue à apprendre.
05:46En été, très sympathique.
05:47J'ai pensé à l'allemand.
05:48Ça vous dit quelque chose, Daniel ?
05:50Ça va, j'ai déjà donné.
05:54Parce que Daniel, si vous ne la connaissez pas, chers amis,
05:57si il y a de la jeunesse qui nous regarde pendant l'été,
05:59eh bien, elle était prof d'allemand.
06:01C'est-à-dire que j'avais fait Hippocagne
06:03et que je voulais être prof d'allemand à la faculté.
06:06Et que j'ai été élue par les téléspectateurs
06:08pour faire un métier pas sérieux du tout,
06:10que je n'ai jamais pris bien.
06:11En fait, pour un métier,
06:12tellement c'est un plaisir de partager avec les autres,
06:15avec les gens avec qui on travaille,
06:17avec le public.
06:18Je trouve que c'est la base de l'humain.
06:20C'est la base de la vie.
06:22En l'occurrence, c'était Spickrid.
06:23On va y revenir dans un instant.
06:24Mais c'est intéressant aussi,
06:25c'est que souvent dans les bios,
06:26j'ai lu que vous n'en vouliez pas à l'Allemagne
06:28et qu'on vous avait reproché d'avoir pris allemand.
06:30Par rapport à vos parents, notamment.
06:32C'est papa qui a été déporté au camp de Dachau.
06:34Oui, mais il a été déporté en tant que résistant.
06:36Il était revenu et il pesait 25 kg, 1m75.
06:43Il avait 30 ans.
06:44Il avait été délivré par les Américains.
06:46Et cette vie de mon père
06:48et la vie de maman qui était alsacienne,
06:50réfugiée d'Alsace,
06:52avec la fac de Strasbourg à Thermont,
06:54me fait dire que je n'ai jamais le droit de me plaindre.
06:59Et que quand même,
07:00on vit une époque où tout le monde se plaint
07:02pour des toutes petites choses.
07:04Sincèrement, il faut connaître des choses plus dures
07:07pour pouvoir apprécier les bons moments.
07:09C'est tout.
07:10Mais est-ce qu'on vous en a voulu dans la famille
07:12de prendre allemand par nom ?
07:13Pas du tout.
07:14Ça ne vous est jamais arrivé ?
07:15Ça ne va pas à la tête.
07:16Mon papa est venu, mon frère, maman.
07:19Tout le monde m'a emmenée en Allemagne.
07:21Non, non.
07:22Parce qu'on est assez résilients dans la famille.
07:25Et on a même visité Dachau.
07:28Mais je ne veux pas qu'on en parle plus
07:30parce que ça, ce n'est pas très drôle.
07:32J'ai perdu maintenant mon papa depuis longtemps
07:34parce qu'il est quand même mort jeune.
07:36Il ne pouvait plus travailler.
07:38Il faut savoir ce que c'est quand tu as 30 ans,
07:40que tu as envie de faire plein de choses
07:42et que tu ne peux plus travailler.
07:43Bien sûr.
07:44Et ce qu'il y a, c'est que la leçon que j'ai pu tirer,
07:48parce qu'on tire toujours des leçons de son enfance.
07:50Bien sûr, de tout ce qui se passe.
07:52Soit en étant contre, soit en étant totalement pour.
07:56Moi, mes parents, c'est mes héros.
07:59C'est un beau message, ça.
08:00Mes parents, c'est mes héros.
08:01J'adore.
08:02Ça ne changera jamais.
08:04Mais mon père, avec tout ce qu'il avait subi,
08:06parce que je ne parle même pas de la vie qu'il avait eue avant,
08:08où il s'est élevé tout seul.
08:13La mère l'avait abandonné.
08:15Et puis son père ne s'est jamais occupé de lui.
08:18Et mon papa était un être tellement empathique,
08:22tellement charismatique, tellement gentil.
08:25Il n'avait rien et il donnait.
08:28Et il était heureux, lui, parce qu'il ouvrait la fenêtre.
08:31Mais ça, on ne peut pas l'imaginer quand on est dans notre siècle.
08:35Mais il était heureux parce qu'il ouvrait la fenêtre,
08:38qu'il respirait et qu'il se retournait et qu'il avait une famille.
08:42C'est important de prendre conscience aussi que tout va bien pour nous.
08:45C'est vrai, parce qu'il y a des moments très difficiles qu'on a passés.
08:48Un live à regarder en boucle cet été,
08:50qui a complètement foiré avec une artiste italienne.
08:54Ce serait un live avec vous, n'est-ce pas ?
08:56Et un disque qui a ripé.
08:58Celui de Dalida, par exemple.
09:00Oui, mais ce n'était pas en été.
09:02Ce n'était pas en été, d'accord.
09:03Non, parce que je me souviens, j'avais ma coiffure Playmobil
09:06et j'avais un imperméable ciré vert.
09:10On aurait vraiment cru que j'avais copié Playmobil.
09:14C'était quelle émission, Danielle ?
09:15C'était Midi Première, dont j'étais responsable à l'époque.
09:19Dalida débarque.
09:21Non, mais ça n'a pas foiré complètement.
09:25Au bout de trois fois, le disque est reparti.
09:31Et moi, je disais, l'orchestre va repartir.
09:33Et puis, il faut combler.
09:35Moi, j'adore ça.
09:36J'adore le direct.
09:37Oui, vous aimez bien le direct.
09:38Ça vous amuse, ça.
09:39C'est amusant, tu sais pourquoi ?
09:41Parce que finalement, c'est à l'image de la vie.
09:43Et en faisant une émission comme je faisais,
09:45c'était une émission d'accompagnement, de divertissement.
09:49Donc, c'était pour moi le prolongement de la vie.
09:52Le prolongement de la vie.
09:53C'est des artistes avec qui vous êtes restée proche,
09:55Danielle Gilbert, pendant ces années ?
09:58Oui, mais je n'avais pas beaucoup de temps
10:00pour aller m'amuser le soir ou aller boire des coups.
10:06Parce que comme je ne bois pas d'alcool,
10:08alors déjà, ça me limitait.
10:10Et puis, je travaillais le matin, c'était en direct.
10:12Mais j'ai toujours cherché,
10:15chez les personnes que j'accueillais,
10:17ce qu'il y avait de positif.
10:19C'est comme toi.
10:20Je cherche ce que tu as de positif.
10:21À part de nos papillons, tu vois.
10:23Ce n'est pas facile, il faut gratter, Danielle.
10:25Non, c'est très facile.
10:27Bon, allez, si je vous parle de Jacques Martin,
10:29ça vous dit quelque chose, chère Danielle Gilbert ?
10:32On ne va pas refaire l'histoire.
10:34Parce que comme j'ai beaucoup d'heures de vol,
10:36je vous préviens, ça va durer.
10:38On aime bien, nous, revenir sur ces belles histoires.
10:41Vous êtes partie en vacances avec lui ou pas du tout ?
10:43Jacques Martin.
10:44Partie en vacances avec lui ?
10:45Bah oui.
10:46Pourquoi je serais partie en vacances avec lui ?
10:48Ça me plairait de partir en vacances avec vous, par exemple.
10:50Ah oui, mais je ne t'emmènerais pas.
10:52Parce que j'ai une famille que j'aime et que j'ai des amis.
10:55D'accord, bah merci, c'est agréable.
10:57Non, mais je t'aime.
10:58Oui, bah oui, mais d'une autre façon, apparemment.
11:00Il était facile, Jacques, ça allait avec vous ?
11:03Un peu raide, mais bon.
11:04Non, non, non, mais pas raide.
11:06Jacques Martin, c'était un personnage qui était...
11:09C'était quelqu'un qui était doué pour tout.
11:11C'était le plus doué, la personne la plus douée
11:14pour plein de choses que je n'ai jamais rencontrées dans ma vie.
11:17Et il en avait un problème.
11:19C'est-à-dire que quand il animait, il voulait aller chanter.
11:22D'ailleurs, il chantait des fois dans l'émission.
11:24Et puis, il voulait aller chanter La belle Hélène.
11:28Quand il chantait La belle Hélène, il voulait aller faire de l'humour.
11:33Et il était un petit peu insatisfait.
11:36Mais il était super doué.
11:38Et je suis désolée quand quelqu'un a créé l'école des fans.
11:42Cet amour, cette façon de présenter les enfants
11:46et de les laisser vraiment dire ce qu'ils pensent...
11:49Franchement, on peut dire que chapeau à M. Martin.
11:53Et ça avait cartonné.
11:55Vous avez été là, les derniers jours, avant qu'il parte,
11:58vous aviez des nouvelles de lui ?
12:00Non.
12:01Moi, j'ai reçu cette année Pierre Bonte,
12:03qui était très ému en parlant de son départ,
12:05parce qu'il était parti se reposer à l'hôtel...
12:08Non, il n'était pas parti se reposer.
12:10Ça faisait un moment qu'il était à l'hôtel du Palais, à Biarritz.
12:13Un hôtel magnifique.
12:14Et qui a emprunté, en plus de son image, là-bas.
12:17Oui.
12:18Et moi, je l'ai accompagné dans sa dernière demeure, à Lyon.
12:22À Lyon, d'accord.
12:23Mais j'avoue que, franchement, c'était extrêmement émouvant.
12:28Extrêmement émouvant.
12:30Claude François, c'est pareil, vous l'avez bien connu ?
12:32Ah ben oui.
12:33Vous êtes même pris la tête, je crois, sur une émission...
12:36J'ai vu ça, ouais.
12:37T'as vu ça ?
12:38Ah ben j'ai vu ça !
12:39Oui, mais alors tu sais, le problème de l'époque,
12:41c'est qu'on croit tout savoir parce qu'il y a Wikipédia.
12:44Que nenni, mon seigneur !
12:46Ah non, c'était un article.
12:48Je ne fais pas que du Wikipédia.
12:50Évidemment, je regarde un petit peu, mais c'était un article.
12:52Mais même dans les articles...
12:53De toute façon, vous avez toujours raison.
12:55Alors que ça, ça ne sert à rien.
12:56Vous n'avez jamais pris la tête avec Claude François ?
12:58Je ne me suis jamais pris la tête avec Claude François.
13:01Jamais.
13:02Et par contre, un jour, il n'est pas arrivé à temps pour l'émission.
13:06Donc je lui ai envoyé, à l'époque, c'était un télégramme.
13:09On vous expliquera ce que c'est si vous ne savez pas ce que c'est.
13:12C'était il y a longtemps, ça, les télégrammes.
13:14Ben oui, c'était...
13:15Je n'ai pas à peine d'insister.
13:16J'ai des heures de vol, j'ai des heures de vol.
13:18Mais non, ma petite Danielle !
13:20Non, mais ce qu'il y a, c'est que je lui avais envoyé un télégramme
13:23en disant on est désolée, on n'a pas pu faire l'émission.
13:25Parce que tu es arrivé trop tard.
13:27Pendant six mois, il ne m'a pas...
13:29Je n'ai pas eu de nouvelles.
13:30Et un matin, il m'a appelé.
13:32Il m'a dit, Daniel, je peux venir dans l'émission ?
13:34Eh ben, j'ai dit, bien sûr.
13:36You're welcome, la porte est ouverte.
13:38La porte est ouverte.
13:39Et après, il a été formidable.
13:42Et il était à l'heure.
13:43Alors, Danielle, c'est intéressant, parce qu'on parle de Claude François.
13:45Moi, j'ai reçu son fils, il n'y a pas très très longtemps.
13:48Parce qu'il en a marre de la réputation qu'on donne à son papa
13:50concernant ces femmes qui disent qu'il a abusé.
13:53Parce qu'il est parti, donc il ne peut plus se défendre.
13:56Non, mais moi, je suis complètement d'accord avec lui.
13:59Moi, j'ai connu un Claude François.
14:02C'était un être sensible, perfectionniste.
14:05Franchement, moi, quand les Corses, salut la Corse,
14:09que j'aime beaucoup,
14:11quand les autonomistes corses ont fait sauter le carrégi,
14:14ça a été une aventure, ça a été une aventure.
14:18Mais pour qu'est-ce qu'il s'était passé ?
14:19Ben, ils ont fait sauter le car.
14:21Le car, il était tout seul.
14:22Le carrégi, chers amis, qu'on vous explique,
14:24c'est un gros car, un bus, quoi.
14:26Et à l'intérieur, il y a tout le matériel pour faire l'émission.
14:29C'est-à-dire l'étape de mixage, le son.
14:31Et puis, il y a surtout toute la régie.
14:33Voilà, la régie.
14:34La régie.
14:35Et le chauffeur, lui, il dormait dans le camion,
14:37qui était plus long que ce qui est autorisé,
14:40c'est-à-dire 11 centimètres de plus, je ne sais plus.
14:44Enfin, il y avait un truc où il était plus long.
14:46Et donc, un soir, il était tout seul, ce car,
14:49à côté du port de Bastia.
14:52Puis, je ne sais pas, moi, j'ai dit à Bernard,
14:56qui était le directeur de production,
14:57donc chargé de la technique,
14:59comme on se promenait un peu le soir avec l'équipe,
15:02je dis, moi, ça me fait peur de voir ce car tout seul.
15:07Il me dit, t'inquiète pas,
15:09parce que c'était l'époque où les autonomistes se faisaient remarquer,
15:13mais pas pour tuer des gens, je le précise.
15:17Alors, je lui dis, moi, je ne sens pas le car tout seul.
15:21Il me dit, t'inquiète pas.
15:23Les policiers font la ronde.
15:25Je lui dis, oui, mais entre deux tours de ronde,
15:27on peut déposer un petit truc.
15:29Il me dit, t'inquiète pas, t'inquiète pas.
15:31Et le lendemain matin, toc, toc, à 6 heures du matin,
15:34Daniel, le car a sauté.
15:36Mais ça veut dire quoi, le car a sauté?
15:38Eh bien, le car a sauté.
15:39Explosé?
15:40Oui, il y avait une petite bombe là-dedans.
15:43C'est incroyable, cette histoire.
15:44Oui, il nous restait une caméra qui était attachée,
15:47c'était la caméra portable dans une voiture,
15:51et il nous restait une platine, c'est tout ce qu'il y avait.
15:53Et en fait, ce qu'avaient fait les personnes
15:59qui avaient déposé le cadeau,
16:01ils avaient demandé au chauffeur de ne pas dormir dans le car.
16:05Ah, d'accord.
16:06Non, mais je tiens à le dire quand même.
16:08Il n'y avait pas une volonté de tuer, mais il voulait péter la...
16:10Il ne voulait pas tuer, non, non.
16:11Il voulait juste péter le...
16:12Il ne faut pas mélanger les trucs.
16:13Bien sûr.
16:14Non, non, c'est important de le dire.
16:15Et puis alors, on a eu une journée où on n'a rien fait.
16:18Et puis après, on nous a appelés de Paris,
16:22en disant, est-ce que vous pouvez quand même faire l'émission
16:25avec ce que vous avez, si on vous envoie un petit cartes de montage.
16:28Comme ils nous restaient une caméra, on a fait l'émission.
16:32Et on avait une platine pour le son.
16:35Il y avait un carton devant la caméra.
16:37Je m'adresse aux techniciens qui sont là.
16:40Un carton.
16:41Et puis, j'avais Sheila et Sacha Distel qui étaient prévus,
16:46si ça s'était fait.
16:48Mais ils ne pouvaient pas rester.
16:49Alors, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai appelé Claude.
16:52Clo-Clo.
16:53Ah, il est venu en renfort.
16:54Je lui ai dit, est-ce que tu peux nous dépanner ?
16:56Mais tu viens tout seul.
16:58Ne viens pas avec les Claudettes.
17:00Viens nous dépanner, quoi.
17:02Il est venu à ses frais, évidemment, dans son avion privé.
17:05Avec ses Claudettes, on a fait des...
17:07Avec une caméra.
17:09Il faut dire que le réalisateur était très bien.
17:11Et on a fait des images formidables.
17:13Formidables.
17:14Ça, c'est des beaux souvenirs, ça.
17:15C'est génial.
17:16Au calanque de Piana.
17:17Et puis même, on a eu un passage, mais ça, on le montre moins,
17:20où Claude était...
17:21On était sur des ânes.
17:22On était assis.
17:23On avançait.
17:24Et le réalisateur, il était là.
17:26Comme ça.
17:27Et puis il reculait à côté du cadreur.
17:29Enfin, c'était...
17:30Mais franchement...
17:31Les souvenirs de Daniel Gilbert.
17:32Mais c'est magnifique, ça.
17:33Mais j'adore, moi.
17:34J'adore quand il y a des choses qui se passent et qui ne sont pas prévues.
17:37Et puis on peut toujours se débrouiller.
17:39On enchaîne avec un président qui vous a fait passer un sale été.
17:43J'ai pensé à François Mitterrand.
17:45Pourquoi j'ai passé un sale été ?
17:47Parce que vous vous étiez virée.
17:49Non, non, mais j'ai pas été...
17:50J'étais pas encore virée, l'été 80.
17:52Ah bon ?
17:53Mais non !
17:54Ah bah je suis pas bon dans les dates, moi, alors.
17:55Non, non, toi t'es pas bon parce que j'ai été virée le 1er janvier 82.
17:58Faut quand même marquer...
17:59Ah, pardon.
18:00Différence.
18:01Sans tambour, ni trompette, ni marseillais.
18:04Parce que vous étiez trop proche de Béléry Giscard d'Estaing.
18:07Oui, tu parles.
18:08J'étais pas proche.
18:09C'est que mon papa était né à Chamalières.
18:11Et que moi, j'étais à Chamalières.
18:14Et que mes parents, hélas, sont là-bas.
18:16Mais pour leur dernière demeure.
18:18Voilà.
18:19Mais ça, c'est toute l'intelligence politique.
18:21Ouais, ouais, ouais.
18:22Politico-médiatique.
18:23Ouais, c'est ça.
18:24Et ça n'a pas beaucoup changé, ça prend d'autres tournures, mais c'est quand même pas mal.
18:28Si on en croit l'actualité.
18:30J'aime bien les petites piques qu'elle balance, comme ça, tranquillement.
18:34Non, non, c'est-à-dire que rien ne change.
18:36Sous le soleil ou les nuages, on sait pas encore.
18:38Les nuages, voilà.
18:39Alors vous voyez peut-être le visage de Daniel qui change en fonction du soleil qui tape ou pas.
18:44Donc quand il fait du soleil, à mon avis, vous voyez plus.
18:46Daniel, lui, c'est normal, tout va très bien.
18:48C'est parce que c'est l'été, on tourne en extérieur, chers amis.
18:50Pardonnez-moi si les images sont...
18:52Oh, tu sais qu'il ne faut jamais dire.
18:54Moi, une fois, j'ai eu sur quatre caméras, trois qui sont tombées en panne parce qu'il pleuvait des cordes.
19:00Parce que j'étais quand même animatrice télé par n'importe quel temps.
19:04Dans la neige, par moins 17, j'arrivais à peine à parler.
19:09J'avais des stalactites partout.
19:11Mais là, c'était à la pointe de la fumée à Fouras.
19:16Et là, des cordes, oui, des cordes.
19:19Il ne nous restait plus qu'une caméra.
19:21Il y avait Plastique Bertrand ce jour-là.
19:24Ça m'énerve parce que je ne me souviens trop des trucs.
19:28C'est drôle. Vous vous souvenez de quelle mémoire ?
19:30Mais non, mais ce n'est pas de ma faute.
19:32Je ne cherche pas à avoir la mémoire.
19:34Mais dès qu'on parle d'un truc, ça y est.
19:36Alors il faut m'arrêter, il n'y a pas de problème.
19:38Et là, trois caméras sur quatre sont tombées en panne.
19:42On a fini l'émission avec une caméra.
19:44Donc on avait l'habitude, on avait l'expérience de la Corse.
19:48Et en fait, on n'a pas dit.
19:52Parce qu'il ne faut pas le dire.
19:54Il ne faut pas le dire, les gens ne s'en sont pas rendus compte.
19:57Le public n'a pas à savoir notre cuisine interne.
19:59Je te le dis, ils ont besoin de rêver.
20:01Alors ils rêvent, et nous, si on a des problèmes...
20:04Vous êtes modeste si vous l'invitez.
20:06Non, non, ça n'a rien à voir.
20:09Ils ont besoin de rêver, Jordan, tu comprends ?
20:11Alors regarde, je suis là, ils rêvent.
20:13Pas du tout.
20:15Mais non, mais ce n'est pas du tout ce que je dis.
20:17Je dis, les gens, ils ont besoin de croire que tout se passe très bien dans une émission.
20:22Et que je parle de la technique.
20:24Et que s'il y a des problèmes, qui ne proviennent pas des techniciens,
20:28mais qui proviennent des intempéries, il ne faut pas leur dire.
20:32Allez, un endroit où les enfants adorent...
20:34Bon, il n'a rien compris de ce que j'ai dit.
20:35Mais si, j'ai compris.
20:36Mais vous, public, vous m'avez comprise.
20:38De toute façon, ils vous comprennent toujours.
20:40Un endroit où les enfants adorent aller se divertir en vacances avec les parents
20:44que vous avez côtoyés.
20:45J'ai pensé au cirque.
20:47Ça vous dit quelque chose, Jean-Richard ?
20:49Bien sûr.
20:50On adore le cirque, les vacances.
20:51Mais ce n'est pas seulement pendant les vacances.
20:52C'est vrai que Jean-Richard m'avait demandé de présenter le cirque Jean-Richard Pinder.
20:59Et je l'ai fait, c'était en 1983.
21:02Et donc, 1900, je parle du siècle dernier.
21:05Je ne suis pas en avance, je vous le dis.
21:08Je précise.
21:09Oui, c'est vrai.
21:11Et donc, j'ai présenté le cirque Jean-Richard à Versailles et en Belgique.
21:16Alors, comment on appelle ça ? Parce que c'est particulier.
21:18C'est Madame comment ? Madame Loyal, c'est ça ?
21:20Madame Loyal, oui.
21:21Puisque normalement, c'est Monsieur Loyal souvent qui présente.
21:25Et moi, j'étais Madame Loyal.
21:27Et d'ailleurs, je dois dire à ce sujet que le Moulin Rouge m'avait donné un costume
21:35d'un danseur du Moulin Rouge avec une espèce de combi, de pantalons,
21:42avec le plastron qui faisait chemise, avec la veste queue de pie et le chapeau.
21:51Magnifique.
21:52Et vous êtes pour ou contre l'interdiction des animaux dans les cirques maintenant ?
21:55C'est pratiquement partout, j'ai l'impression.
21:58Oui, si seulement ça pouvait empêcher les gens d'abandonner des tas de chiens
22:02et des tas de chats dans la vie, déjà, ce serait pas mal.
22:06Parce que moi, j'ai vu dans le cirque, évidemment, je pense qu'il y a façon de s'occuper des animaux
22:16et façon de mal s'en occuper.
22:20L'actu de l'été avec les Européens, vous avez vu ce qui s'est passé ?
22:23C'est fou, ce renversement de situation.
22:25Vous étiez, préparez-vous, à l'avènement de Jordane Berlin et de Marine Le Pen.
22:29Non, mais attends, moi je me suis toujours préparée à l'avènement de Jordane Deluxe.
22:34Et puis, je ne suis pas ici pour commenter la politique, excuse-moi.
22:39Je vous dis ça parce que vous en avez fait, la politique.
22:42En 83.
22:43Bah oui, à l'Amérique.
22:44Une fois que j'ai été virée, parce qu'en fait c'est le terme,
22:48une fois qu'on m'a montré la porte de sortie sans me la réouvrir,
22:52donc avec beaucoup de téléspectateurs, parce que vous étiez fidèles.
22:58Vous voulez que je vous laisse avec eux ?
23:00Vous faites la conversation avec eux depuis tout à l'heure ?
23:02Mais moi, c'est eux, tu m'intéresses.
23:05Mais toi, tu es un intermédiaire.
23:07D'accord, bah merci, l'intermédiaire vous remercie.
23:10J'adore.
23:11Ah là là, c'est pas possible.
23:14Vous savez qu'il est mignon celui-là.
23:16Il a l'air comme ça.
23:18Ah bon, bah merci pour l'air.
23:20Non, mais il a l'air cool et tout.
23:22Mais c'est un vrai sensible, c'est un vrai gentil.
23:25Ah ma petite Danielle, merci pour ces compliments.
23:27Bah oui, t'es quand même une belle personne.
23:29Ah bah merci pour le quand même, c'est pas possible.
23:31Mais disons, vous êtes un peu maladroite quand même.
23:33Non, je ne suis pas maladroite du tout, je dis exactement ce que je pense.
23:36C'est pour vous sortir de la politique, c'est ça que vous me dites ça ?
23:38Non.
23:39Parce que pourquoi vous êtes partie en politique, Danielle ?
23:41Non, non, mais je suis partie en politique, je t'explique, ça n'a pas duré longtemps.
23:44On m'a proposé de faire une campagne électorale,
23:47mais j'ai dit, je ne veux pas, à Clermont,
23:50j'ai dit, je ne veux pas être éligible,
23:53parce qu'ils ont des listes, je ne sais même plus,
23:56ils ont des listes, mais les gens tout en bas ne peuvent pas être élus.
24:00Et manque de peau, j'ai été élue.
24:03Ah, manque de peau ?
24:05Oui, parce que moi, c'était l'expérience,
24:07faire une campagne, aller voir les gens.
24:09Mais c'est la notoriété qui vous a aidée aussi, je suppose.
24:12De quoi ?
24:13Vous étiez connue, vous sortiez de...
24:15Non, non, mais c'est pas une question d'être connue,
24:19c'est une question que moi, j'avais pas envie de faire ça.
24:22Mais j'étais intéressée par la campagne,
24:25parce que la campagne, c'est quand même, tu vas vers les gens.
24:28Oui, mais Daniel, quand vous êtes connue,
24:30c'est plus facile d'avoir des voix, on est d'accord.
24:32Mais j'en sais rien, mais la voix, c'est pour la liste,
24:34c'est pour la tête de liste.
24:35Bah oui, mais quand même.
24:36La tête de liste, et puis après, il y a un certain nombre de gens
24:39qui sont élus, suivant le pourcentage de l'élection.
24:42Bon, alors, ce que je voulais te dire,
24:45c'est que j'ai accepté, et finalement, j'ai été élue.
24:48Je suis allée au conseil municipal.
24:52On m'a confié quelque chose qui me plaisait,
24:55c'était les affaires sociales.
24:57Ah oui, c'est sympa, ça.
24:58Ça, c'était sympa.
25:00C'était en 1983, donc j'étais encore jeune,
25:03parce que j'ai été jeune, je vous le dis.
25:05Et là, je me suis dit, c'est nul, et je suis partie.
25:10Et vous êtes partie.
25:11J'ai démissionné, voilà.
25:12Bon, et bien voilà, vous avez la raison pour laquelle
25:14Daniel Gilbert a arrêté la politique.
25:16On se retrouve dans un instant sur C8.
25:17Elle parle beaucoup, j'avais plein d'autres questions à lui poser.
25:19Je vais les poser après, dans l'autre partie, évidemment.
25:21Heureusement qu'on a plus de 45 minutes avec Daniel Gilbert.
25:24C'est une vraie pipelette.
25:25À tout de suite sur C8, elle nous parlera de ses pires vacances.
25:28Oh là, attention.
25:29À tout de suite.
25:38Je pense que je pourrais inviter Daniel Gilbert
25:4010 000 fois dans l'année, tellement je l'aime
25:42et tellement elle a toujours de nouvelles choses à nous raconter.
25:44Mais bon, ce qui nous intéresse, c'est pas les 10 000 fois,
25:46c'est les 10 000 euros.
25:47Ah, ben oui, je sais, je vous connais.
25:49Mais c'est normal et vous avez raison.
25:51Alors voici tout de suite une manière
25:52de peut-être décrocher le gros jackpot de C8.
25:55Chers amis, répondez à cette question.
25:57Quelle est la profession de Daniel Gilbert ?
25:59Vous savez, vous suivez l'émission.
26:01Est-ce réponse 1, danseuse ?
26:02Ou réponse 2, animatrice ?
26:05Envoyez-nous un ou deux par texto au 7 40 40
26:08ou alors appelez-nous au 39 27.
26:10Règlement et conditions sur canalplus.com.
26:12Quant à moi, je vous embrasse très fort
26:13et je vais rejoindre Daniel Gilbert
26:15qui certainement va faire un saut.
26:16Je ne sais pas.
26:17En tout cas, n'est pas loin de la piscine.
26:19Bisous !
26:36Vous êtes sur C8 en pleine forme avec vous,
26:38chers amis.
26:39Merci d'être avec nous.
26:40C'est un grand plaisir de passer cet été
26:42de luxe quelque part.
26:43Ah, ben oui, un été de luxe.
26:45Pour toi, en tout cas.
26:47Moi, je suis content.
26:48J'invite mes copines.
26:49Regardez ma petite Danielle qui est là,
26:51qui va peut-être finir à la piscine tout à l'heure.
26:53Ce n'est pas sûr, on verra.
26:54Si vous répondez bien aux questions.
26:55Mais comme vous ne voulez pas répondre trop
26:56à mes questions,
26:57il y a de grandes chances
26:58que vous finissiez là-dedans.
26:59Mais j'adore la piscine.
27:00Très bien, on verra ça tout à l'heure.
27:02J'adore l'eau.
27:03Bon, les pires vacances de Daniel Gilbert,
27:05ce que je vous ai appelé Daniel Moreau tout à l'heure.
27:07Oui, ben fais gaffe.
27:08Ça va mal finir.
27:09Tard ta gueule à la récré.
27:11Comme elle me disait,
27:12Jeunielle de Fontenay,
27:13j'ai une pensée pour elle d'un coup.
27:14Elle me disait,
27:15si tu continues,
27:16ça va être un clou de girofle à quatre feuilles.
27:18Je crois que c'était ça.
27:19Un clou de trèfle à quatre feuilles.
27:21Ou une giroflée à quatre feuilles.
27:22À quatre branches.
27:23Tu vas y arriver.
27:24Oui, j'y arrive.
27:25Dis donc, révise tes citations.
27:27Oui, c'était Geneviève.
27:29Jeunielle, c'était vraiment un personnage.
27:32Vous avez bien connu aussi,
27:33qui nous a quittés.
27:35Voici une actualité bien morbide aussi.
27:37C'est vrai, c'était triste.
27:38C'est bon, là,
27:39on ne pensait pas qu'elle serait partie.
27:40Allez, on va parler des pires vacances
27:42de notre petite Danielle,
27:43qui est bien avec nous et bien en forme.
27:45On pense aux vivants.
27:46Mais moi, je n'ai pas eu de pires vacances.
27:49Ah bon ? Vous n'avez jamais rien arrivé ?
27:51Non.
27:52D'abord, on allait à la campagne.
27:55On allait, par exemple,
27:57dans un bâtiment de ferme et tout,
28:00en Auvergne.
28:01C'était super.
28:02Nous, on était...
28:03Aucun mauvais souvenir de vacances ?
28:05Non.
28:06Et la première fois que j'ai vu la mer,
28:08c'était à 12 ans.
28:09On est allés faire du camping à Royan,
28:11parce que c'était l'endroit...
28:13C'est là où est Danielle Moreau !
28:15Non !
28:16Mais si, avec sa mère !
28:17Moi, j'étais avec mes parents et mon petit frère.
28:20On a fait du camping,
28:22et c'était très sympa.
28:23Le premier camping.
28:24Moi, j'ai l'impression quand même,
28:26quand on vous voit,
28:27les gens, dans leur tête,
28:28ils se disent
28:29« C'est Danielle Gilbert,
28:30elle a fait de la télé,
28:31elle est riche,
28:32elle a dû toujours faire des vacances de riche. »
28:33Or, pas du tout !
28:34Vous savez très bien que c'est l'image
28:35qu'ont les gens.
28:36Franchement,
28:37pourquoi tu ne mets pas une petite cassette,
28:39pleine d'argent,
28:40pleine d'or ?
28:41Parce que tu parles toujours d'argent !
28:43Mais non, parce que ce que je veux dire
28:44aux téléspectateurs,
28:45c'est que je pense que vous avez fait
28:46des vacances très modestes.
28:48Vous parlez de camping, tout ça.
28:49Ça parle à beaucoup plus de gens.
28:50Mais ce n'est pas un reproche !
28:52Mais pourquoi vous avez l'impression
28:53que c'est un reproche que je vous dis ?
28:54Non, non, non, c'est pas.
28:55Au contraire !
28:56Mais non, mais écoute...
28:57Il y a des gens de télé
28:58qui font des vacances très modestes aussi.
28:59Non, mais je t'explique.
29:00Je t'explique.
29:01Il y a des gens
29:02qui ont le sens de l'argent,
29:04qui sont intéressés
29:05pour gagner de l'argent.
29:06Et je trouve ça tout à fait
29:08respectable et bien.
29:10Moi, personnellement,
29:12et dans ma famille,
29:13ce qui compte avant tout,
29:15c'est l'affectif,
29:17l'affection.
29:18Et quand on était petits,
29:20évidemment,
29:21avec ce qu'avaient vécu nos parents,
29:23on ne risquait pas d'avoir...
29:25Par contre,
29:27quand il y a beaucoup d'affects
29:28et beaucoup d'affectifs,
29:30je peux te dire que là,
29:31on est sûrs de s'entendre bien
29:33tout le temps.
29:34Tout le temps.
29:35Avec l'argent,
29:36des fois, c'est plus difficile.
29:37C'est plus compliqué.
29:38Bon.
29:39Les plus beaux pays
29:40que vous avez fait,
29:41Daniel Gilbert ?
29:42Les plus beaux pays ?
29:43Moi, c'est chaque région de France.
29:44Ah, c'est plus la France, vous.
29:45Oui.
29:46J'ai été avec mon compagnon,
29:47parce que lui,
29:48il avait des chantiers
29:50un peu partout.
29:51Je suis allée dans plein de pays.
29:52Mais moi, je suis curieuse.
29:54Alors, j'aime découvrir.
29:55Mais j'avoue qu'en France,
29:57on a tout.
29:58Oui.
29:59Un endroit que vous avez
30:00vraiment bien aimé ?
30:01C'est-à-dire chaque fois,
30:02l'endroit où j'étais.
30:03J'ai fait toutes les régions
30:04de France
30:05et je me retrouvais
30:06dans une région,
30:07je disais,
30:08oh là là,
30:09ça doit être bien
30:10de vivre ici.
30:11Et puis après,
30:12je partais ailleurs.
30:13Ça devrait être bien
30:14de vivre ici.
30:15C'est-à-dire que,
30:16tu vois,
30:17là, on est dans
30:18une très jolie maison,
30:19comme ça,
30:20au cœur de la région parisienne.
30:23Et très franchement,
30:25je me dis,
30:26ça doit être bien
30:27d'habiter dans une maison
30:28comme celle-là.
30:29C'est comment chez vous,
30:30d'ailleurs ?
30:31C'est comment chez moi ?
30:32Vous habitez où,
30:33Daniel ?
30:34J'habite en ville,
30:35mais pas à Paris.
30:36D'accord,
30:37vous n'êtes pas à Paris.
30:38Vous avez une grande maison ?
30:39Oui, bien sûr.
30:40J'ai un château,
30:41deux châteaux,
30:42trois châteaux,
30:43quatre châteaux.
30:44Non, j'ai un petit appartement.
30:45Je m'y sens bien.
30:46Je vous parle de quoi ?
30:4740 mètres carrés,
30:4850 mètres carrés ?
30:4960.
30:5060 ?
30:51Pas mal.
30:52Et puis,
30:53j'ai un parking
30:54pour ma voiture.
30:55Et ça,
30:56c'est le plus grand luxe
30:57d'avoir dans cette région.
30:58Oui, c'est sûr,
30:59c'est compliqué.
31:00D'avoir un parking
31:01en sous-sol,
31:02c'est trop génial.
31:03Daniel Gilbert,
31:04summer body,
31:05ça vous dit quelque chose,
31:06le summer body ?
31:07Le corps de l'été ?
31:08Bravo,
31:09mais vous parlez
31:10allemand,
31:11anglais ?
31:12Non, mais...
31:13Il m'inquiète.
31:14Vous êtes inquiet
31:15pour lui aussi.
31:16D'accord.
31:17D'accord,
31:18je comprends mieux.
31:19La petite Danielle,
31:20est-ce que vous faites gaffe ?
31:21Moi, je pense,
31:22encore une fois,
31:23vous êtes un peu comme
31:24Geneviève de Fontenay.
31:25Qui me disait
31:26à chaque fois
31:27que j'allais la voir.
31:28Jordan,
31:29ne te mets pas au soleil,
31:30on a des peaux très blanches,
31:31il ne faut surtout
31:32pas aller au soleil,
31:33on va se prendre
31:34des coups de soleil.
31:35Et vous,
31:36je vous soupçonne
31:37d'être un peu
31:38comme Geneviève.
31:39Vous n'aimez pas trop
31:40aller au soleil.
31:41Non, mais c'est-à-dire
31:42que je ne bronze pas.
31:43Alors donc,
31:44je ne vais pas au soleil.
31:45Alors que ma maman
31:46avait la peau mate,
31:47les yeux verts.
31:48Et mon papa,
31:49lui,
31:50s'il laissait pousser
31:51la barbe
31:52ou la moustache,
31:53c'était roux.
31:54Il avait une peau
31:55mais blanche, blanche.
31:56Et moi,
31:57je crains le soleil
31:58et c'est pour ça
31:59que je m'arrange
32:00pour ne pas m'exposer
32:01et pour mettre
32:02du 50.
32:03Ah oui,
32:04vous mettez du 50
32:05tout le temps,
32:06c'est important.
32:07Tu sais,
32:08même l'hiver,
32:09je mets du 50.
32:10Mais ça n'empêche
32:11pas de bronzer,
32:12mais ça protège.
32:13On veut toujours
32:14perdre un petit peu de poids
32:15avant de partir en vacances.
32:16C'est votre cas
32:17ou pas du tout,
32:18Danielle ?
32:19Non,
32:20parce que vous savez,
32:21moi,
32:22question nourriture,
32:24et question cuisine,
32:25je ne suis pas terrible.
32:26Ah oui, c'est vrai ?
32:27Vous ne savez pas
32:28faire cuire un œuf ?
32:29Ça y est, je commence.
32:30Ah oui, c'est vrai
32:31à ce point-là ?
32:32C'était votre mari
32:33qui cuisinait beaucoup ?
32:34Non, non,
32:35il ne cuisinait pas.
32:36On allait au resto avec lui.
32:37Ah d'accord,
32:38tranquille.
32:39Mais moi,
32:40mon meilleur ami,
32:41c'est celui qui fait
32:42des surgelés.
32:43Ah oui, d'accord,
32:44je vois très bien
32:45qui c'est.
32:46Tu as pu remarquer
32:47que je n'ai pas donné le nom.
32:48Oui, c'est bien.
32:49Après 70 ans de télé.
32:5070 ans de télé,
32:5113 ans et 3 mois.
32:52Parce qu'après,
32:53on m'a bien empêchée
32:54d'en faire.
32:55On vous a carrément empêchée,
32:56vous me dites ?
32:57Oui.
32:58On s'en fout de ça.
32:59Alors j'en ai marre,
33:00mais ce n'est pas possible
33:01d'entendre ça.
33:02On s'en fout,
33:03mais évidemment
33:04que ça nous intéresse.
33:05On vous a empêchée
33:06de faire de la télé,
33:07carrément ?
33:08Vous avez retenté ?
33:09Non, je n'ai jamais
33:10rien retenté,
33:11mais on m'a invitée
33:12et on m'a interdite
33:13d'antenne, voilà.
33:14On a interdit
33:15à Guilux
33:16de me faire venir
33:17dans Cadence 3, voilà.
33:18Mais ça,
33:19je ne pensais pas
33:21Comment vous l'avez su,
33:22ça ?
33:23Comment je l'ai su,
33:24c'est en arrivant le lundi
33:25pour la répète.
33:26Je vois mon Guilux
33:27devant son studio.
33:28Il était un peu verdâtre
33:30et ça ne venait pas
33:31des arbres.
33:33Et il me dit,
33:34tu sais que je ne peux pas
33:35leur tenir tête,
33:36que je joue beaucoup aux courses,
33:39que j'ai besoin de travailler,
33:41mais ils m'ont interdit
33:42de te prendre.
33:43Voilà, c'est tout.
33:44Et c'était suite
33:45à votre affiliation
33:47avec Valérie Giscardet,
33:48Slim Farge ?
33:49Pas du tout.
33:50C'était après avoir été…
33:52Après que l'époque
33:54M. Mitterrand,
33:56on m'ait montré
33:57n'importe de sortie.
33:58Je n'en sais rien, moi.
33:59Je n'en sais rien,
34:00je n'ai pas approfondi,
34:01je m'en fiche.
34:02Oui, d'accord,
34:03mais M. Mitterrand avait fait ça
34:04parce que vous aviez fait
34:05une émission
34:06où vous étiez à coquiner
34:07avec Valérie Giscardestin.
34:08Je n'étais pas à coquiner.
34:09La première rencontre
34:10que j'ai eue
34:11avec Valérie Giscardestin,
34:13c'est quand Jacques Martin,
34:15qui faisait une émission,
34:17il avait un show,
34:18c'était en 70,
34:20septembre 70,
34:22un show où il prenait
34:23le contre-pied de tout
34:24et où il était déguisé,
34:26ça va rappeler des souvenirs
34:27à certaines personnes,
34:28en Mme Bérichon.
34:30Et Mme Bérichon
34:31pouvait dire
34:32ce que Jacques Martin,
34:33soi-disant,
34:34ne pouvait pas dire,
34:35comme s'il se gênait.
34:36Et d'ailleurs, c'est lui
34:37qui vous a surnommé
34:38la Grande Duluche.
34:39Oui, mais ce n'est pas lui
34:40qui l'a inventé.
34:41C'est Cabu, non ?
34:42C'est parce qu'il avait lu
34:43le livre de…
34:44On avait tous reçu chez nous
34:45la bande dessinée de Cabu,
34:47le Grande Duluche.
34:48Un grand,
34:49plein de boutons,
34:50à lunettes.
34:51Il s'est dit,
34:52ça, c'est Daniel.
34:53Daniel, vous faites
34:54un mètre combien ?
34:55Est-ce qu'une Grande Duluche ?
34:56Non, mais moi,
34:57je ne suis pas grande.
34:58Pour l'époque,
34:59je ne suis pas grande.
35:00Je fais 1,71 m,
35:01ce n'est pas grand.
35:02Oui, ce n'est pas si grand
35:03que ça, c'est marrant.
35:04Mais ma grand-mère,
35:05qui n'était pas de l'époque,
35:06ni de la mienne,
35:07ni de la tienne,
35:08ni même de celle de maman,
35:09elle faisait 1,78 m,
35:10ma grand-mère,
35:11de sa sienne.
35:12Grande mamie.
35:13Elle s'appelait comment,
35:14la grand-mère ?
35:15Emma.
35:16On parlait de summer body.
35:17Alors, summer body.
35:18Vous faites très gaffe,
35:19vous ne savez pas
35:20faire cuire un oeuf.
35:21Et surtout,
35:22vous vous détestez,
35:23on l'a dit,
35:24mais c'est vrai,
35:25c'est drôle,
35:26les crèmes, le beurre,
35:27tout ça.
35:28Non, ce qu'il y a,
35:29c'est que j'ai le dégoût,
35:30la phobie du beurre,
35:31du gras,
35:32des crèmes
35:33et l'intolérance au lactose.
35:34Mais il y en a
35:35tous les ans en plus.
35:36Non, non, non.
35:37Autrement, je suis normale.
35:38D'accord.
35:39Vous ne mangez rien,
35:41Vous faites attention
35:42à votre poids ?
35:43Non.
35:44Mais j'aime bien
35:45les trucs sucrés.
35:46Elle aime bien le sucre.
35:47Par contre,
35:48dans le thé,
35:49je ne sucre pas.
35:50Tout le monde s'en fout,
35:51mais je vous le dis.
35:52Mais non, écoutez,
35:53c'est les vacances,
35:54on n'est pas sur
35:55des conversations
35:56métaphysiques.
35:57On ne va pas refaire
35:58le monde.
35:59Mais je n'attendais pas ça
36:00de toi non plus.
36:01De quoi ?
36:02Des conversations
36:03métaphysiques.
36:04Merci, Daniel.
36:05Encore une belle petite pique
36:06qui me fait très plaisir.
36:07Que du bonheur.
36:08Allez, que du bonheur.
36:09Allez, prenez soin de vous.
36:10C'est les vacances,
36:11chers amis.
36:13Les amours de vacances.
36:14Ah, ma petite Danielle.
36:15Est-ce que vous en avez eu,
36:16vous, des amours de vacances
36:17avant votre compagnon,
36:19votre mari, ex-mari ?
36:21Oui, enfin,
36:22lui, ce n'était pas
36:23un amour de vacances.
36:24Ça a duré 28 ans.
36:25C'était l'homme de ma vie.
36:26Oui, mais avant lui.
36:29C'était une époque ou non ?
36:30C'était...
36:31Si, on pouvait avoir
36:32des brouillons
36:33avant de trouver
36:34l'homme de sa vie.
36:35Vous avez des brouillons, vous ?
36:36Pas beaucoup.
36:37Et puis, moi,
36:38je préférais être seule
36:39plutôt que mal accompagnée.
36:40Vous étiez dure
36:41ou pas en affaires ?
36:42Dure en affaires, moi.
36:44Je me suis fait avoir
36:45toute ma vie.
36:46Avec les hommes ?
36:47Non, pas avec les hommes.
36:48Ah ben non,
36:49mais moi, je vous dis...
36:50Mais pourquoi tu dis
36:51dure en affaires ?
36:52Parce que je veux dire,
36:53est-ce que vous étiez
36:54une fille facile ?
36:55Mais ça ne veut rien dire, ça.
36:56Dure en affaires,
36:57c'est pour parler argent.
36:58Oui, je sais,
36:59mais c'est une façon de le dire.
37:00Oui, mais non,
37:01mais tu l'as mal dit.
37:03Est-ce que vous étiez
37:04une fille facile, Danielle ?
37:05Non.
37:06Non, voilà.
37:07Bon, on reparlera des intérêts.
37:08Et puis, on s'en fout,
37:09facile ou pas facile, ça.
37:10Les gens s'en fichent complètement.
37:12Ah ben, pas du tout.
37:13Ça les intéresse ?
37:14Chacun, chacun voit...
37:17trace son chemin de vie
37:19à sa vie, à ses rencontres
37:20ou ses non-rencontres.
37:22Et c'est ce qui détermine
37:24ce que tu fais dans la vie,
37:25tu vois.
37:26Patrick a été très important
37:27dans votre vie, en effet,
37:28parce qu'il a partagé...
37:29Combien d'années,
37:30vous me disiez tout à l'heure ?
37:3128 ans.
37:3228 ans.
37:33Aujourd'hui, ça fait 5 ans
37:34qu'il est parti.
37:355 ans et demi.
37:36Je vous voyais tout à l'heure,
37:37entre deux prises,
37:38parler avec un invité
37:39qu'on recevra demain.
37:42Je sentais encore
37:43beaucoup d'émotion
37:44en parlant de lui.
37:45Je vous voyais...
37:46Non, mais c'est-à-dire que moi,
37:47j'ai une boule d'affection,
37:49c'est ma famille.
37:50Oui.
37:51Maintenant, c'est mon frère,
37:52ma belle-sœur,
37:53mes neveux,
37:54mes petits-neveux.
37:55Frère unique.
37:56Vous avez juste un frère,
37:57je pense, c'est ça ?
37:58Oui.
37:59Mais il a fait travailler
38:01ses enfants pour la France.
38:02Il a 7 petits-enfants,
38:04avec ma belle-sœur.
38:06Et toujours la même belle-sœur.
38:09Décidément.
38:10Je n'ai pas eu à me réadapter.
38:11Chez Brigitte Verre ?
38:12Oui.
38:13Non, mais quand on rencontre
38:15la personne...
38:16Ça fonctionne, oui.
38:17C'était le cas, donc,
38:18avec Patrick ?
38:19Oui, mais c'est vrai
38:20que j'ai été à Saint-Tropez.
38:22Quand j'ai connu Patrick,
38:24je ne connaissais pas bien
38:25Saint-Tropez.
38:26On m'avait demandé
38:27de présenter 2 fois 2 mois
38:29en été.
38:30Ça, ça va bien
38:31avec ton thème.
38:33Radio Saint-Tropez.
38:35Alors, je faisais une émission
38:36d'une heure et demie
38:37où je recevais plein de gens,
38:39les people,
38:41comme on dit people,
38:42entre guillemets,
38:43qui passaient.
38:44Par exemple, un de tes invités
38:46comme Tex,
38:48et puis bien d'autres.
38:50Et puis, moi, ce que j'aimais,
38:52c'était mettre en présence
38:54des gens connus.
38:55J'ai toujours aimé ça.
38:56Et des gens de l'endroit
38:58qui ne sont pas connus.
39:00D'ailleurs, je voudrais
39:01ouvrir une parenthèse.
39:02C'est que j'ai toujours fait ça.
39:04C'est toujours ce qui m'a intéressée.
39:06Et je dois dire que
39:07ce n'est pas forcément toujours
39:08les gens connus
39:09qui sont les plus intéressants.
39:10Je suis totalement d'accord
39:11avec vous.
39:12Voilà.
39:13C'est ça que je veux dire.
39:14Moi, j'ai rencontré des personnes,
39:16y compris à Saint-Tropez,
39:18des gens de Saint-Tropez,
39:20comme Ulysse et son chien,
39:22qui a chanté avec Patrick Juvé
39:24quand je faisais l'émission.
39:26Il avait composé...
39:27Ulysse, il était postier.
39:29Et il avait composé
39:30une chanson sur Saint-Tropez.
39:33Et je l'avais fait venir.
39:35Et il y avait Patrick Juvé.
39:37Ils ont chanté tous les deux.
39:39Moi, j'aime bien
39:40que les gens sont ensemble,
39:42comme ça.
39:43Moi, j'aime ça.
39:44Et c'est là que vous avez rencontré
39:45Patrick, c'est ça ?
39:46Non, pas du tout.
39:47Pourquoi vous allez
39:48sur cette histoire, alors ?
39:49Parce que je venais
39:50de rencontrer Patrick
39:51et que Patrick m'a accompagnée.
39:52OK.
39:53Tout ça pour ça ?
39:54Ah oui, d'accord.
39:55Mais vous, vous partez...
39:56Moi, ça me faisait plaisir
39:57de parler d'Ulysse
39:58et aussi de Patrick Juvé,
39:59parce qu'il était un garçon
40:00très, très charmant.
40:01Il nous a quittés, évidemment,
40:02Patrick Juvé.
40:03Et je pense pas qu'il ait été
40:04très heureux à la fin.
40:05Et c'est bien dommage.
40:06C'était vraiment un gentil garçon.
40:07Vous pensez qu'il était
40:08pas heureux à la fin ?
40:09J'en sais rien, mais...
40:12Et c'était...
40:13Parce que, tu sais,
40:14moi, j'ai toujours cherché,
40:15dans les invités que j'avais,
40:16je cherchais tout ce qui avait
40:17de positif chez chacun.
40:18Oui, bien sûr.
40:19Il y a que ça
40:20qui m'intéresse chez les gens.
40:21Tout ce qui est positif.
40:22Le négatif, je le zappe
40:23parce que la vie nous réserve
40:24tellement de choses négatives
40:25sans qu'on n'y puisse rien
40:26que moi, ce qui dépend de moi,
40:27je vais vers le positif.
40:28La bouteille est à moitié pleine
40:29d'eau.
40:30D'eau.
40:31Est-ce que vous vous êtes donné
40:32le droit de retrouver l'amour,
40:33ma Danielle ?
40:34Mais je me donne aucun droit.
40:35Mais je...
40:36Moi, je n'ai pas de...
40:37Ni de manque,
40:38ni de frustration.
40:39Mais s'il y a quelqu'un
40:40qui arrive comme ça
40:41dans votre vie demain,
40:42est-ce que vous pourriez...
40:43Mais pas à mon âge.
40:44Mais l'amour n'a pas d'âge.
40:45Regardez !
40:46Il n'y a pas d'âge.
40:47Il n'y a pas d'âge.
40:48Oui, l'Américain,
40:49il a 103 ans, d'accord.
40:50Non, mais non, pas lui.
40:51J'allais parler de Claude Lelouch.
40:52Il vient se marier.
40:53Mais bien sûr, mais...
40:54Regardez, Jean-Luc Moreau,
40:55il va se marier aussi.
40:56Bon, il n'a pas votre âge.
40:57Non, mais Jean-Luc Moreau,
40:58je le connais,
40:59il s'est marié souvent.
41:00Il y a des hommes
41:01qui se marient souvent.
41:02Oui, c'est ça.
41:03Mais est-ce qu'il y a
41:04quelqu'un qui vous tourne
41:05dans la tête ?
41:06Est-ce qu'il y a
41:07quelqu'un qui vous tourne
41:08dans la tête ?
41:09Est-ce qu'il y a
41:10quelqu'un qui vous tourne
41:11dans la tête ?
41:13Il y a des hommes
41:14qui se marient souvent.
41:15Oui, c'est ça.
41:16Mais est-ce qu'il y a
41:17quelqu'un qui vous tourne
41:18dans la tête ?
41:19Non.
41:20Non.
41:21Non, non, pas du tout.
41:22Mais s'il y a quelqu'un
41:23qui venait, vous interdisez pas.
41:24Non, mais je vais te dire,
41:25je vais vraiment
41:26à ce qui est essentiel,
41:27c'est-à-dire que
41:28les gens que j'aime,
41:29je souhaite qu'ils soient
41:30en bonne santé.
41:31Je suis malheureuse
41:32quand il y a quelqu'un
41:33qui ne va pas bien
41:34dans ma famille.
41:35Je suis même très malheureuse,
41:36assez ruminante.
41:37D'accord.
41:38Et puis, je pense
41:39que la santé,
41:40c'est quelque chose
41:42qui est le plus important.
41:43C'est le plus important.
41:44Elle va bien dans la santé,
41:45vous, Daniela ?
41:46Ça n'empêche pas
41:47de faire plein de choses
41:48à côté,
41:49de gagner de l'argent
41:50quand on sait en gagner,
41:51de faire plein de choses.
41:52Vous, la santé,
41:53vous avez eu des soucis
41:54avec la santé ?
41:55Pour moi, non.
41:56Non, jamais.
41:57Vous faites gaffe ?
41:58Je bois pas.
41:59Je bois pas.
42:00J'ai jamais fumé.
42:01Et puis, je déteste le beurre.
42:02Je fais un régime
42:03depuis que je suis née.
42:04En fait, c'est ça, l'histoire.
42:05Daniel Gilbert ?
42:06Tu sais que,
42:07tu sais que,
42:08tu sais que,
42:09tu sais que,
42:10tu sais que,
42:11tu sais que,
42:12tu sais que,
42:13tu sais que,
42:14tu sais que,
42:15of course.
42:16Tu sais que être en forme,
42:17c'est aussi une question de mental.
42:18Bien sûr !
42:19Pas quand on est touché
42:20par une maladie.
42:21Non oui,
42:22non, mais c'est sûr
42:23que c'est 50% de l'histoire.
42:24Ah ben !
42:26L'énergie...
42:27Moi, quand je vois des fois
42:28des jeunes qui disent
42:29« bon, je suis fatiguée. »
42:30« Je suis fatiguée. »
42:31Non,
42:32t'es pas vraiment fatiguée.
42:33Mais tu te dis
42:34que t'es fatiguée
42:35si tu te réveilles le matin
42:36et que tu te dis
42:37que t'es fatiguée...
42:38Hé ben !
42:39Là, vous n'avez rien fait du tout ?
42:40Non. Sinon, j'aurais commencé par la première chose
42:43qui m'a toujours embêtée.
42:45C'est quoi ?
42:46Votre nez !
42:48Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il a, votre nez ?
42:50Il ne me plaît pas.
42:51Mais je suis habituée depuis le temps, je vous le dis.
42:54Je suis très habituée.
42:55Qu'est-ce qu'il a, votre nez ?
42:57Il ne me plaît pas.
42:58Il est trop gros ? Il est trop long ?
42:59Quoi ?
43:00Je vous pose la question.
43:01Tu n'as pas besoin de me poser la question. Il ne me plaît pas.
43:03Pourquoi vous ne l'avez pas changé ?
43:04Parce que je ne voulais pas me changer.
43:07La nature, c'est très important.
43:08Oui, mais là, vous me dites...
43:09Tu vois, par exemple, c'est comme quand on me demande
43:13si Daniel Gilbert, c'est un pseudo.
43:16Alors déjà, des Daniel Gilbert, il y en a partout.
43:20Partout, il y en a beaucoup.
43:21C'est très banal.
43:23Et ensuite, je n'aurais jamais changé de nom
43:26pour prendre un soi-disant pseudo
43:28parce que j'aurais eu l'impression de trahir ma famille.
43:31Bien sûr, je comprends.
43:32Et d'avoir honte de ma famille.
43:33Parlons de famille.
43:35Pas d'enfants, ma petite Daniel ?
43:36Non.
43:37Pas de petits...
43:38Non, mais mon frère s'en est chargé.
43:40Oui, mais alors là, c'est toujours la réponse
43:42des gens qui veulent éviter la question.
43:43Non, non, je n'évite pas la question.
43:45C'est que je suis arrivée tôt dans ce métier
43:48auquel je ne pensais pas,
43:50qui est de faire de la télé.
43:52Ça s'est fait très vite.
43:53Et pour moi, un enfant, il doit avoir sa maman présente.
43:57Oui.
43:58Mais Patrick, il en a voulu un avec vous, non ?
44:01Non, non.
44:01Jamais ?
44:02Jamais.
44:03Pourtant, vous aviez tout pour.
44:04On s'est connus tard avec Patrick.
44:06Ah, donc c'est à cause de ça.
44:07Non, mais je n'aurais jamais eu d'enfant.
44:09D'accord.
44:10Ça a été une décision.
44:11Dès le départ, j'ai dit, je ne peux pas avoir d'enfant
44:14si ce métier continue.
44:18Quand on marche dans la rue avec son enfant,
44:22son mari, je ne sais pas, sa maman,
44:25les parents, quand tu es connu,
44:26ils vont d'abord vers toi, ce n'est pas normal.
44:29On va d'abord vers l'enfant
44:30et on s'intéresse d'abord à l'enfant.
44:32Et moi, je ne voulais pas avoir un enfant
44:35et aller me balader et faire de la télé,
44:37et confier un bébé à quelqu'un.
44:41Il y a beaucoup d'artistes, c'est comme ça que ça s'est passé.
44:43Parce qu'ils n'ont pas vu grandir leur enfant.
44:45Oui.
44:45Vous avez raison, vous avez bien répondu,
44:47Daniel Gilbert, ce n'est pas pour rien
44:48que les gens vous aiment bien.
44:49Allez, c'est le moment de vous mettre en maillot de bain
44:52derrière le peignoir.
44:54Voici les questions Splash.
44:55Finira-t-elle ou pas dans la piscine ?
44:58C'est moi qui vais en juger.
44:59A tout de suite.
45:00Les questions Splash, c'est maintenant sur C8
45:02avec Daniel Gilbert qui a joué le jeu
45:04et qui s'est mis en maillot de bain.
45:06C'est un maillot de bain UV, c'est ça ?
45:08Non, pas UV, anti-UV.
45:11Anti-UV.
45:12Mais il n'a rien compris.
45:13Je ne comprends rien.
45:14Tu es trop jeune.
45:15Oui, je suis un peu bêta.
45:17Mais vous m'aimez bien quand même.
45:19Je t'aime bien.
45:20Moi, ça va alors.
45:21Tout court.
45:22Allez, c'est parti, les questions.
45:23Quand on s'appelle Daniel Gilbert,
45:25est-ce qu'on a une assez bonne retraite
45:26pour partir en vacances tranquilles ?
45:28Ta question de retraite, je te la retourne.
45:31Toi, tu as payé combien pour me poser la question ?
45:34Tu auras toujours la même réponse.
45:36Vous voulez que je vous dise ?
45:37Non.
45:38Ah, bon, alors ça va alors.
45:39Je m'en fous, totalement.
45:41Dans les 4 000 euros, à peu près,
45:42c'est ce que vous avez de retraite ou pas ?
45:43Dans les 4 000 euros ?
45:46C'est plus...
45:46Je t'ai dit que...
45:48Je t'ai dit que je ne répondais pas
45:50et que ça ne te regarde pas
45:52et que ça ne regarde pas les gens
45:54et que je ne veux faire ni envie,
45:56ni pitié.
45:59Est-ce qu'on vous a déjà trompé et est-ce que vous l'avez su ?
46:02Tromper.
46:03Tromper.
46:04Tromper.
46:05Avant Patrick ?
46:06Non.
46:07Jamais ?
46:07En tout cas, je ne l'ai pas su.
46:10La personne la plus radine avec qui vous avez été ?
46:13La personne la plus radine ?
46:15Qui ne voulait rien payer en vacances ?
46:17Non, mais je n'ai pas été beaucoup en vacances.
46:20Bon, c'est bien.
46:21Avec une émission qui a comme thème les vacances...
46:24Oui, mais qu'est-ce que tu veux ? Je réponds en vrai.
46:26Oui.
46:27Je vous emmène sur un lit déserte.
46:28Vous vous emmenez trois choses, c'est quoi ?
46:31J'emporte des bouquins.
46:32Des bouquins ? Deuxième chose ?
46:35Pas mal de bouquins.
46:36Deuxième chose, de la crème anti...
46:3950+, anti-UV.
46:43Même s'il ne doit pas revenir.
46:46Et troisième chose...
46:50Peut-être un petit couteau suisse
46:52pour pouvoir cueillir quelques petits trucs.
46:55Quelques petits trucs pour manger.
46:56La fois où vous avez fait quelque chose d'interdit en France,
47:00dans une région de France.
47:05Non, c'est vrai que quand on a...
47:07Moi, j'avais demandé qu'on aille...
47:09Tant que ça arrive.
47:10Oui.
47:11Oui.
47:12Il faut que ça fasse son chemin jusqu'aux deux neurones qui me restent.
47:15Oh, je n'ai pas dit ça, Danielle !
47:17Je traduis ta pensée.
47:19Pas du tout.
47:20Non.
47:21On avait décidé de faire les émissions
47:24dans les départements d'Outre-mer,
47:26qui sont la France,
47:28comme j'avais un peu fait l'émission
47:30partout, partout, partout, partout en France.
47:33Et puis j'attendais la réponse.
47:35Et quand on m'appelle
47:37pour me dire que j'avais fait l'émission à la Martinique,
47:40qu'il n'y avait pas de problème,
47:42j'ai dit qu'on y était déjà,
47:44parce qu'on est venus quatre jours pour repérer.
47:47Ah, d'accord.
47:48Mais on ne nous avait pas donné encore l'autorisation.
47:50Ce n'est pas vraiment interdit, ça, Danielle.
47:52Dernière question.
47:54Vous avez gagné combien avec la ferme Célébrité ?
47:58Ouh là.
48:00Vous m'avez fait une absence, là.
48:01Non, je n'ai pas fait d'absence.
48:03Moi, dès que tu me parles d'argent, je te dis zut.
48:05Bon, écoutez, zut, je ne parle pas d'argent.
48:09Ça ne va pas du tout, là, Danielle.
48:10Ah, mais c'est comme ça.
48:11Eh bien, vous allez finir dans la piscine.
48:13Ah, mais je veux bien, moi, j'adore l'eau.
48:15Alors, tout de suite, un maillot de bain, Danielle Gilbert.
48:17Allez, hop.
48:18En plus, vous avez prévu les petits gonfleurs.
48:19Non, mais je ne veux pas de gonfleurs.
48:21Mais attendez.
48:22Ah, mais mince, ils sont où ?
48:23Dans une mare, je ne veux pas de gonfleurs.
48:25Mais j'ai pauvé mes gonfleurs.
48:26Ah, si, ils sont là.
48:27Je vous ai pris des petits gonfleurs, au cas où.
48:29Allez, à la piscine, Danielle.
48:31J'y vais.
48:34Qu'est-ce qu'il croit ?
48:35Oh là là, mais c'est de plus en plus petit, dans ce truc-là.
48:37Oh non, mais ce n'est pas vrai.
48:39Oh là là, mais qu'est-ce qu'elle est belle.
48:41Arrête de te foutre de moi, toi.
48:44Oh, ça va être un grand moment.
48:46Attention, pas le micro dans l'eau, hein, Danielle.
48:48Non, mais je suis au courant.
48:51Tu sais, je suis déjà tombée dans une piscine en faisant l'émission, alors.
48:55Mais c'était la piscine du majestique à Cannes.
48:57Ah !
48:59Attendez, j'ai vos flotteurs.
49:01Mais j'en veux pas de tes flotteurs.
49:02Mais non, j'ai pris vos petits flotteurs, Danielle.
49:04Alors, je vais poser ça.
49:06Ça va être sexy, là.
49:08Allez, une petite nage de Danielle et c'est excusé.
49:10Les questions n'ont pas été répondues.
49:12Allez, ma Danielle.
49:14Bravo, ma Danielle Gilbert.
49:16Elle a joué le jeu, elle a été dans la piscine.
49:19Je ne sais pas si ça se dit trop, ça, mais elle a été dans la piscine.
49:22Elle est partie en cours d'aquagym, c'est magnifique.
49:24On se dit à demain sur C8.
49:25Merci, chers amis de nous suivre tous les jours.
49:27C'est un grand bisou, bisou.
49:29Vous ne l'entendez pas trop, mais elle vous embrasse, n'est-ce pas ?
49:31Bonnes vacances.
49:32Bonnes vacances, bisous.
49:33Je vais la rejoindre.
49:34Allez, on va faire un petit peu d'aquadautique.
49:45Je pense que je pourrais inviter Danielle Gilbert 10 000 fois dans l'année,
49:48tellement je l'aime et tellement elle a toujours de nouvelles choses à nous raconter.
49:51Mais bon, ce qui nous intéresse, ce n'est pas les 10 000 fois,
49:53c'est les 10 000 euros.
49:54Ah, ben oui, je sais, je vous connais, mais c'est normal.
49:57Et vous avez raison.
49:58Alors voici tout de suite une manière de peut-être décrocher le gros jackpot de C8.
50:02Chers amis, répondez à cette question.
50:04Quelle est la profession de Danielle Gilbert ?
50:06Vous savez, vous suivez l'émission.
50:07Est-ce réponse 1, danseuse, ou réponse 2, animatrice ?
50:11Envoyez-nous un ou deux par texto au 7 40 40,
50:15ou alors rappelez-nous au 39 27.
50:16Règlement et conditions sur canalplus.com.
50:18Quant à moi, je vous embrasse très fort
50:20et je vais rejoindre Danielle Gilbert, qui certainement va faire un saut,
50:23a fait un saut, je ne sais pas.
50:24En tout cas, n'est pas loin de la piscine.
50:26Bisous.