Tour de France 2024 : étape 17 Saint-Paul-Trois-Chateaux - Superdévoluy

  • il y a 3 mois
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00:00:00Et bonjour à tous, si vous nous rejoignez, il est un peu plus tôt que 16h.
00:00:09Nous on est comme ça, on aime bien lancer les choses quand il le faut, quand ça bouge.
00:00:14Première question que nous posons à nos invités exceptionnels que nous recevons comme
00:00:19tous les jours dans leur petite cahute.
00:00:21Regardez bien, ils sont là, ils sont en forme.
00:00:24Bonjour messieurs, Thomas Gervais et Christophe Pagot, vous avez abandonné lâchement, lâchement
00:00:32Jérôme Armand ce matin, il m'a envoyé un mot en me disant, oui ils sont partis, ils
00:00:38m'ont laissé, il a fallu que je fasse du stop et tout ça.
00:00:41Attends, sans rire, il mange avec Dédé, nous on a droit à deux petites pizzas à l'arrivée
00:00:48et tu vois un verre de café et on est bloqué par la caravane, on roule comme des fous pour
00:00:52être à l'heure.
00:00:53Et lui il est pépère, gros léon, il est gentil biais, c'est parce qu'il est chafouin
00:00:59qu'il n'a pas mangé, il n'a pas pu, ils se sont fait avoir, ils n'ont pas pu, ils ont
00:01:04travaillé.
00:01:05Messieurs, merci de nous rejoindre, Justin Baudot avec nous pour Les Points Courses depuis
00:01:08le début de cet après-midi.
00:01:09Je vous ai posé juste avant une petite question en passant, savez-vous pourquoi on parle du
00:01:17col Bayard comme le premier col d'alpestre du Tour de France ?
00:01:25On a déjà passé le Tour de Galibier, donc ce n'est pas le premier col sur ce tour,
00:01:34ça veut dire que dans l'histoire c'est le premier col passé entre Lyon et Marseille.
00:01:39Oui, 1905, c'est le premier col alpestre, mais bien sûr, simple, il faut faire simple.
00:01:45Il y a eu 25 fois supplémentaires derrière depuis sur ce col Bayard qui est la difficulté
00:01:54que sont en train de démarrer sérieusement maintenant.
00:01:58Vous avez vécu l'étape différemment par rapport à d'habitude, vous n'avez pas vu
00:02:02l'ensemble de la route de la course pour pouvoir arriver dans les temps.
00:02:05On vous a écouté, on vous a écouté.
00:02:07C'est bien gentil.
00:02:08Ces feux d'artifice où ils sont partis de partout, à tout moment, depuis le début
00:02:15jusqu'au sprint, vous y attendez à ça ?
00:02:17Oui, parce qu'il y a deux étapes de baroudeur, c'est aujourd'hui ou demain.
00:02:22Donc si tu ne tentes pas quelque chose aujourd'hui, tu restes à la maison, ce n'est pas la peine
00:02:25de faire le Tour de France.
00:02:26Oui, c'était forcément là que ça devait exploser, s'il fallait tenter quelque chose,
00:02:30c'est bien aujourd'hui ou demain.
00:02:31Et même pour l'Avisma.
00:02:33Oui, d'ailleurs pour l'Avisma, on peut se poser la question de, est-ce que c'est l'objectif
00:02:37de dire, si je me note, il est dans l'échappée et l'idée était d'aller jusqu'au bout
00:02:42ou est-ce qu'il est là ?
00:02:43T'es la chevalier taillard dans le col.
00:02:44Ou est-ce qu'il est là ? À l'image de Wout van Aert de il y a deux ans, on appuie
00:02:49pour Arjonas Vingegaard qui prépare quelque chose pour la suite.
00:02:52Oui, on peut se poser la question parce qu'on sait que Jonas en fera une, sauf physiquement,
00:02:57mais l'équipe du Mbobisme, ils ne vont pas laisser tomber l'Avisma, les Olagues.
00:03:01J'allais le reprendre, mais c'est repris tout seul.
00:03:05Il n'y a pas que les oreilles nous, monsieur ! Il y a autre chose dans la vie.
00:03:08C'est des supermarchés, monsieur.
00:03:09Très bien.
00:03:10Je suis en train de voir, on fait un plaisir à Fabrice, un coureur français est en train
00:03:16de tenter une contre-attaque, il est le meilleur des français.
00:03:18Il s'appelle donc, Justin ?
00:03:20Guillaume Martin.
00:03:21Ah, voilà !
00:03:22Il l'avait dit, il l'avait dit, il l'avait dit au début du tour, il s'est juste trompé
00:03:27de 15 jours.
00:03:28Oui, mais c'est bon pour lui, parce qu'il ne faut quand même pas oublier que le col
00:03:32Baillard, c'est un petit col qui est quand même très dur dans l'histoire.
00:03:35On se souvient d'Armstrong à cet endroit-là, Bellocchi qui était tombé dans la descente
00:03:38et autres.
00:03:39Mais tu as le col du Noyer derrière qui est en première catégorie et tu vérifieras
00:03:43bien, Justin, tu feras attention.
00:03:45Je sais que tu es vigilant, Justin, ne t'inquiète pas, il y a du bonus à prendre là-haut,
00:03:49il y a du bonus à prendre.
00:03:51Comme elle est arrivée ici, elle a super dévolué.
00:03:53Dix secondes.
00:03:54Dix secondes ?
00:03:55Vite !
00:03:56Vite secondes.
00:03:57Vite secondes.
00:03:58Quand il commence à avoir l'accent, c'est qu'il est fatigué, Dave.
00:04:01Arrête de m'appeler Dave, on ne le connaît pas au Pays-Bas, je le disais déjà.
00:04:04Est-ce que tu connais un autre chanteur néerlandais ?
00:04:06Ben oui.
00:04:07Ben non, nous non.
00:04:08Ben ça, ce n'est pas mon problème.
00:04:09Dave, il n'est pas connu en France ou au Pays-Bas.
00:04:10D'ailleurs, si tu veux bien, Thomas, partager ta culture.
00:04:13Non, je ne vais pas chanter.
00:04:14Il faut chanter.
00:04:15Non, non, ce n'est pas ça.
00:04:16Tu peux nous envoyer des titres ou les groupes que tu veux que nous diffusions, nous pourrons
00:04:20partager aussi ta culture, tu sais, comme ça, nous partageons ce malheur.
00:04:23Mais qui est connu chez toi ?
00:04:25Il y a des DJs, surtout, qui sont connus.
00:04:27Qui ça ?
00:04:28Des DJs.
00:04:29Ah, mais c'est la génération, ça.
00:04:30Oui, je suis désolé.
00:04:34Ah oui, tu pars direct sur tout Unlimited, toi.
00:04:37Unlimited.
00:04:38Regarde, il y a deux Français.
00:04:39Deux Français.
00:04:40Et celui-là, je l'ai joué, moi.
00:04:41Non, mais Guillaume Martin.
00:04:42Le petit manoisse, je l'ai coché aujourd'hui.
00:04:43Ouais, ben tu l'as coché.
00:04:46Toi, tu as coché quoi ?
00:04:47J'ai coché d'autres personnes qui sont devant eux.
00:04:51Après, je dis ça, je ne dis rien.
00:04:53Ça peut marcher avec les poursuivants qui s'y mettent.
00:04:56Il y a deux courses, évidemment.
00:04:57Il y a la course pour la victoire et puis derrière le peloton, qui va s'offrir une
00:05:01petite récréation aujourd'hui.
00:05:02Il y aura un petit affrontement, je pense, pour Gladys Charvingard sur les dernières
00:05:05rampes.
00:05:06Comme d'hab.
00:05:07Peut-être plus que ça.
00:05:08Sauf s'il a Vismas, il décide de tout exploser.
00:05:10Si je me note, en appli, peut-être.
00:05:13En éclaireur.
00:05:14C'est possible.
00:05:15Il y a un truc.
00:05:16Il peut se passer un truc aujourd'hui.
00:05:17Ce n'est pas pour rien qu'ils l'ont positionné.
00:05:18Aujourd'hui et demain, de toute façon, on peut tenter.
00:05:20C'est comme si ce n'était pas trop dur par rapport à vendredi, samedi.
00:05:24Tu as jusqu'à demain pour tenter une belle attaque.
00:05:27Même les bordures, ce matin, on les a tentées.
00:05:29On a vu à un moment, Wingard était troisième après 5 km seulement.
00:05:33Donc, non, pourquoi pas.
00:05:35Très, très beau terrain de jeu, en tout cas.
00:05:37Bayard, derrière l'histoire avec le Col du Noyer.
00:05:40Et la montée ici sur Super.
00:05:42Il évolue.
00:05:43Oui, c'est super d'évoluer.
00:05:44Il s'adhère à Dercote.
00:05:45C'est bien.
00:05:46Il n'y a pas trop de monde.
00:05:48Oui, elle est roulante.
00:05:49Il n'y a pas beaucoup de monde.
00:05:51Effectivement.
00:05:52C'est une petite côte à la fin.
00:05:53Petite côte sympa.
00:05:54Il y a de quoi faire pour Marc Tamadouas, tu vois.
00:05:58On vous suit sur ce coup-là.
00:05:59De toute façon, nous, vous savez, quand vous nous dites…
00:06:01On essaie d'écouter vos pronos, d'ailleurs.
00:06:03Ils sont encore à l'actualité de tout à l'heure.
00:06:06Oui.
00:06:07Oui, absolument.
00:06:08Oui, monsieur.
00:06:09On a dit qu'on jouait trois échappés.
00:06:10Mais qu'on jouait placés, si tu veux.
00:06:12On prenait grosse côte sur un, sur deux, sur trois.
00:06:14Toi, tu as fait quoi déjà ?
00:06:15Moi, j'ai mis Simon Yates, Carapaz et Benilli.
00:06:19Voilà.
00:06:20Et en fait, Simon Yates et Carapaz étaient bien là, mais voilà.
00:06:24Maintenant, effectivement, il y a Madouez Martin qui se sont mis devant.
00:06:27Moi, j'ai joué, tu vois, un petit…
00:06:28Comme d'habitude, un petit Rodríguez, on ne sait jamais.
00:06:30Et puis derrière, j'ai joué Madouez en deux et un Félix Galles en trois.
00:06:33Bon, parce que la G2R, c'est la meilleure équipe depuis le début de saison.
00:06:36Ils n'ont rien fait.
00:06:37Et que la FDJ, vu le discours de Maggio l'autre soir,
00:06:39il allait me faire sortir deux ou trois aujourd'hui.
00:06:41On le savait.
00:06:42Sinon, ce serait le boss qui serait mécontent, je pense.
00:06:44Et franchement, sur des boss pareils…
00:06:46Tu parles du boss, monsieur ?
00:06:47Oui, du boss, oui.
00:06:48Tu comprends ce que je veux dire, boss ?
00:06:50Des boss.
00:06:51Donc, ça bosse bien.
00:06:52Là, j'ai fait beaucoup de boss.
00:06:53Là, je comprends rien.
00:06:54Ça bosse bien pour Madouez.
00:06:55Je ne comprends plus rien.
00:06:56Allez, les points du maillot au col de Bayard.
00:07:02Et c'est pour le coureur de Uno-X, les points qui sont pris sur le Bayard.
00:07:09Sur Bayard.
00:07:11Et poursuivant, Madouez et Martin.
00:07:13Ils sont à une trentaine de secondes.
00:07:14Il y a un autre groupe à 58.
00:07:15Et le peloton qui est vraiment très loin.
00:07:17On aura six minutes d'attente au sommet ici.
00:07:20Sauf si ça décide d'exploser, de faire rouler.
00:07:22Qui sait ?
00:07:23On ne sait jamais.
00:07:24Il reste encore 32 kilomètres.
00:07:26Il reste encore un terrain de jeu.
00:07:29Alors que Guillaume Martin passe devant Valentin et Madouez.
00:07:34Mais ce n'était pas pour prendre des points.
00:07:36C'était simplement pour dire, nous, on continue.
00:07:39On va essayer de chercher la tête de la course avec les quatre coureurs qui sont devant.
00:07:43Avec Bob Jungels, Romain Grégoire, Tij Benot et Magnus Kort Nielsen.
00:07:48Et le peloton.
00:07:50Non, ce n'est pas le peloton.
00:07:51C'est le deuxième groupe poursuivant.
00:07:52Le deuxième groupe poursuivant qui suit à une trentaine de secondes d'eux.
00:07:57On cherche encore à attaquer.
00:07:58On essaie de ne pas gérer sur les côtés.
00:08:00On va voir si des cyclistes ont envie, des coureurs, de tenter la belle aventure
00:08:05et de venir retrouver Madouez et Martin qui sont intercalés pour l'instant.
00:08:08Le peloton reviendra plus tard en col de baillard à 6 minutes.
00:08:11Justin, on a loupé juste une chose dans la montée.
00:08:13On n'est pas beaucoup de réseau.
00:08:15C'est le sprint.
00:08:16Savoir où on en est pour la bataille pour le maillot vert.
00:08:18Parce qu'il n'y a pas dû avoir de points.
00:08:19Ni pour Philippe Seine, ni pour Guillaume Martin.
00:08:21Si, si.
00:08:22Effectivement.
00:08:23Parce qu'en fait, à ce moment-là, il n'y avait que quatre hommes à l'avant.
00:08:26Et Guillaume Martin qui était revenu dans le peloton.
00:08:28Il passait juste devant Philippe Seine en cinquième position.
00:08:30Donc il a pris un point de plus que le Belge.
00:08:33Pas mal.
00:08:35En tout cas, c'était pour effectivement assurer son écart.
00:08:40Parce que ce n'est que, comme on l'a dit ce matin,
00:08:43ce n'est que sur les sprints intermédiaires
00:08:45que maintenant peut se jouer le maillot vert.
00:08:47Il n'y aura pas de meilleur sprinter.
00:08:49Parce qu'au sprint à l'aise de la 2000, il faut être joueur.
00:08:52Oui, voilà.
00:08:53Ils peuvent toujours sprinter, mais ils sont derrière les leaders.
00:08:57C'est un gros pari ça, tu vois Fabrice.
00:08:59Oui, ça dépend si tu veux miser gros.
00:09:02Il est 16h, vous écoutez Radio Sport.
00:09:05On va rappeler au départ de cette étape.
00:09:07Nous sommes le mercredi 17 juillet.
00:09:09C'est l'étape numéro 17 Saint-Paul-Trois-Châteaux-Super-Dévolu.
00:09:13Justin, le maillot jaune est porté par Pogacar.
00:09:16Le maillot à poids, c'est son dauphin qui le porte.
00:09:19Oui, exactement.
00:09:20C'est le deuxième du classement du maillot à poids.
00:09:22Et également le deuxième au classement général.
00:09:24C'est Jonas Vingegaard qui le porte par procuration.
00:09:27Le podium du classement général est également le podium du classement du maillot à poids.
00:09:32Et donc le troisième du classement aujourd'hui.
00:09:34C'est Remco Evenepoel.
00:09:36Qui n'est pas parti.
00:09:38Il n'y a pas de représentant de son équipe devant, je veux dire.
00:09:41Si, il y a beaucoup de monde.
00:09:46Je n'ai pas vu tout le monde.
00:09:47Il y a Yann Hirth, le tchèque de la Solar Quick-Step.
00:09:51Il y avait une équipe qui n'était pas représentée quand il y avait le gros groupe de 48 corps.
00:09:55C'était la Alpecin de Queninck.
00:09:56Et maintenant qu'Errol Terada a été licencié comme Arme Vendouck.
00:10:01La Lotto Destini et la Astana Kazakhstan sont également les équipes qui ne sont pas représentées dans l'échappée à l'avant.
00:10:07Christophe et Thomas, il y a des équipes que vous avez trouvées complètement absentes depuis le début du Tour.
00:10:13Que vous ne voyez pas et que vous vous demandez, c'est quoi ce travail ?
00:10:16C'est difficile.
00:10:18L'Ineos est très décevante parmi les équipes du Top 10.
00:10:20Parce que tu sais qu'il y a des histoires de budget maintenant.
00:10:22Tu as des grosses équipes comme la Bora qui n'a pas du Rolls-Royce.
00:10:25Est-ce qu'on peut en vouloir à la Bora ? C'est un petit peu compliqué.
00:10:28On n'a pas vu beaucoup d'Israël.
00:10:30Après, on a vu quand même pas mal d'équipes au départ se partager des accès-sites, des victoires d'étape ou des maillots.
00:10:35La Uno-X, ils sont là avec un maillot.
00:10:38Total Energy, ils ont gagné une victoire d'étape.
00:10:41Non, non, les plus décevants finalement sont la G2R.
00:10:43Parce que début de saison, ils sont partout, ils ont le bon vélo, ils ont tout ce qu'il faut.
00:10:47Ils arrivent sur le Tour de France qui est la plus grande épreuve au monde et il n'y a personne qui se distingue.
00:10:51Tu vois quoi d'autre ?
00:10:52J'étais juste en train de regarder en me disant qu'il y a Bahrein-Victorios qui n'a pas non plus brillé sur ce Tour de France.
00:10:59Bahos, c'est ce que j'allais dire, il y a eu des petites tentatives d'échapper, il y a eu des choses quand même.
00:11:05Mais effectivement, c'est peut-être les deux équipes qu'on peut mentionner qui, pour l'instant, ont un peu raté leur Tour de France.
00:11:13Surtout Neos, question budget.
00:11:15Et la G2R, question suprématie de début de saison.
00:11:18Est-ce que c'est une surprise ?
00:11:20Ah oui, pour la G2R, oui, parce qu'ils n'ont pas monté l'équipe qu'il fallait pour, tu vois.
00:11:25C'est un peu dommage quand tu as gagné plein de victoires, tu n'as pas mis les bons coureurs.
00:11:30Il y a les deux paré-peintres, par exemple.
00:11:32Après, il y a pas mal de Français qui vont partir à l'étranger, tu vois.
00:11:35On est en train de négocier.
00:11:36On parlait du petit Martinez qui va quitter l'EFDJ pour la Bahrein, il y a des coureurs comme ça.
00:11:43Yoh Martin, lui, quitte, mais pour une équipe française, je suis en train de penser.
00:11:46Les paré-peintres, ils risquent de partir pour une équipe étrangère aussi.
00:11:49On s'aperçoit que quand tu pars à l'étranger, ça te fait une expérience supplémentaire.
00:11:52Il y a l'image d'un Bardet qui gagne sur le tard.
00:11:54Ou un Pierre Rolland avant, tu as une belle opportunité.
00:11:57Ou Alaphilippe, bien sûr.
00:11:58Oui, il y a Alaphilippe.
00:11:59Il y a Christophe Laporte qui s'est totalement relancé en quittant l'équipe confudiste
00:12:03pour Jumbo-Vismar à l'époque, Vismar-Liseberg maintenant.
00:12:06C'est vrai qu'en partant comme ça sur une nouvelle aventure,
00:12:09il y a d'autres méthodes d'entraînement, il y a d'autres méthodes de suivi.
00:12:13Et voilà, parfois, ça peut faire le déclic chez un coureur
00:12:16et le relancer totalement dans sa carrière.
00:12:19Et tu as un coureur qu'il faut surveiller, qui est dans l'échappée du jour,
00:12:22c'est Romain Grégoire.
00:12:23Je ne sais pas si tu en as déjà parlé Justin de tout à l'heure,
00:12:25mais c'est l'amire du cyclisme français lui aussi.
00:12:27Il est parti de cette petite pépite que nous avons quand même.
00:12:29Il ne faut pas l'oublier.
00:12:30Oui, même génération que Lélie Martinez.
00:12:33Voilà.
00:12:34C'est marrant parce qu'il y a les trentenaires,
00:12:37tu as ceux qui ont 25-27 ans, qui dominent pour l'instant,
00:12:40qui sont respectivement Pogacar et Vingegaard.
00:12:43Et puis derrière, tu as cette jeunesse qui arrive,
00:12:46tu as Remco qui est le chef de file.
00:12:48Je parle sur des grands tours, parce qu'après,
00:12:50je ne te parle pas de Van Der Poel tout ailleurs, ou Bonnard.
00:12:52Mais sur un grand tour, tu sais que Lélie peut faire quelque chose.
00:12:55Il a un potentiel de Nupanache.
00:12:57Il faut voir.
00:12:58Mais c'est bien.
00:12:59Et là, quand tu vois Guillaume Martin, l'an prochain, il roule avec les DG déjà.
00:13:02Il prépare à changer le maillot à l'arrivée.
00:13:05C'est pour ça qu'il est avec son futur coéquipier.
00:13:07Il est avec son futur coéquipier qui va l'amener, donc il s'entraîne pour l'an prochain.
00:13:10Il y aura un contrôle de montre par équipe.
00:13:12En tout cas, ils travaillent bien ensemble.
00:13:13Oui, oui.
00:13:14Je pense qu'ils savent qu'il y a un contrôle de montre par équipe en France.
00:13:16Il les prépare déjà.
00:13:19Il y a de belles satisfactions françaises.
00:13:21Il ne faut pas l'oublier.
00:13:22Derrière, les deux monstres qui sont devant.
00:13:25Et notre place, c'est après la dixième position.
00:13:27C'est logique.
00:13:28Parce qu'après, dans ces grosses équipes,
00:13:30tu as quand même des coureurs qui peuvent gagner le tour.
00:13:32Il ne faut pas l'oublier.
00:13:33Même si Bernal, ce n'est plus le même coureur.
00:13:35Alinéos, on ne peut pas oublier qu'il a gagné le Tour de France.
00:13:38Ou Ingaren-Thomas.
00:13:39Tu vois qu'ils sont des coureurs tellement d'exception.
00:13:41Tu as perdu Pitcock.
00:13:43C'est compliqué pour Ingaren-Thomas.
00:13:45Parce que, notamment, Carlos Rodríguez, l'an dernier,
00:13:47avait sauvé la maison, comme Kwiatkowski.
00:13:49Et Kwiatkowski est un peu plus court cette année.
00:13:51Rodríguez, pareil.
00:13:52Moins bien préparé.
00:13:53Il se passe un truc.
00:13:54Ce n'est pas la meilleure équipe du monde comme avant.
00:13:56Ce n'est pas la meilleure équipe du monde.
00:13:57Et là, on n'a pas encore vu la Bora.
00:13:59Parce qu'avec ses millions, la Bora,
00:14:01parrainée par Red Bull, ça va donner des ailes.
00:14:03Je peux te le dire.
00:14:04Le Mercato, c'est à quel moment ?
00:14:06Là, c'est maintenant.
00:14:08Ça se joue pendant que c'est le premier round.
00:14:11Sauf qu'il semblerait que les annonces soient retardées.
00:14:14Et ne soient plus possibles à la fin du mois d'août.
00:14:16Mais plus tard.
00:14:18Après, ça semblerait être un changement dans le règlement aussi.
00:14:22Qui est sans doute échappé à mon oeil.
00:14:26Avisé.
00:14:27Avisé.
00:14:28Mais simplement parce que j'étais sans doute occupé par autre chose.
00:14:30Bien sûr.
00:14:31Et comme ils l'ont fait en 4 minutes.
00:14:33Tu me souviens du nombre de 06 que tu as récupéré depuis le début ?
00:14:37Dans la caravane.
00:14:38Comme ils l'ont fait en 4 minutes dans le règlement.
00:14:40Il y a un petit changement a priori qui fait que les annonces arriveraient plus tard.
00:14:45Mais malgré tout, les discussions, c'est à cette période.
00:14:49Ce n'est pas encore le foot.
00:14:50Si j'arrive à trouver, je connais un très bon agent de coureur.
00:14:53On essaiera de l'inviter ici ?
00:14:54Dans le camion, demain ou après-demain ?
00:14:56Si ça t'intéresse Fabrice.
00:14:57Bien sûr.
00:14:58Ça tout nous intéresse.
00:14:59Parce que ce n'est pas le foot.
00:15:00Mais quand même, ça commence.
00:15:02C'est ce qu'on commence à voir en fait.
00:15:04C'est pareil quand tu vois un directeur d'équipe, un manager comme Madio qui dit
00:15:09« Regardez ce qu'il se passe.
00:15:10On ne peut plus trouver de jeunes.
00:15:11Ils partent tous.
00:15:12On ne peut pas se battre contre ça.
00:15:14»
00:15:15C'est qu'il se passe quelque chose.
00:15:16Il y a un changement.
00:15:17Après, l'école de formation, c'est comme l'équipe de France 88 de foot.
00:15:20On a eu toujours, comme la Vendée avec Jean-René Bernadotte.
00:15:22Il te l'a dit hier, Jean-René.
00:15:24Je crois que sur les 8, il y en a 6 qui sortent de son école.
00:15:27Après, c'est comme chez nous.
00:15:29Si Justin, le matin, on l'appelle pour présenter des foots, on va l'accompagner si tu veux.
00:15:34Voilà.
00:15:35Enfin, il n'aime pas le foot.
00:15:36Donc, c'est compliqué.
00:15:38Il y a un jour que ça ira pas avec nous.
00:15:41Il y a un moment où tu ne peux pas empêcher un jeune plein d'avenir, plein de talents
00:15:47d'aller dans une grande maison.
00:15:49En plus de ne pas prendre beaucoup d'argent.
00:15:51Ta durée de vie, elle a 10 ans.
00:15:5421, 22 ans jusqu'en 31, 32 ans.
00:15:56Si pendant 10 ans, tu peux aller chez Labora qui monte une grosse équipe
00:16:00ou Christophe Laporte qui est monté chez les Vismas et qui fait le job
00:16:04et qui le fait très bien, qui est champion d'Europe,
00:16:06qui a gagné quelques courses, notamment sur le Tour de France.
00:16:08Donc, voilà, tu peux t'exprimer différemment.
00:16:11Après, c'est comme en Formule 1, Verstappen, il choisit un vrai numéro 2.
00:16:15Ce sera plus compliqué chez Ferrari l'an prochain avec Hamilton et Leclerc.
00:16:18Mais c'est pareil.
00:16:19Est-ce que Diego Pérez, tu vois, est-ce que Sergio Pérez,
00:16:22il va préférer repartir dans une écurie du milieu de tableau
00:16:24plutôt que d'avoir la plus belle voiture du plateau ?
00:16:26Après, chacun choisit comme il l'entend.
00:16:28Mais je pense que pour des jeunes,
00:16:30si tu sais qu'il n'y a pas de façon de jouer la victoire,
00:16:32il tape tout de suite avec la FDJ.
00:16:34S'il y a vraiment le potentiel et qu'on te propose d'être chef dans une équipe
00:16:36où ils vont mettre plus de sous et que tu gagnes 4 fois plus,
00:16:39c'est très compliqué.
00:16:41Mais tu sais, l'instinct de famille dans cette histoire,
00:16:44tu choisis.
00:16:46Regarde-toi, t'as quitté la Visma pour venir chez Radio Sport.
00:16:49Oui, exactement.
00:16:50C'est un beau transfert, ça, non ?
00:16:52Oui, parce que t'es cher.
00:16:53Ça dépend pour qui ?
00:16:54C'est un beau transfert pour la Visma, ils se sont débarrassés de toi.
00:16:56Pas pour nous.
00:16:57Non, non, non.
00:16:59J'ai vu les gens de Visma, en Irlandais, ils m'ont dit...
00:17:03J'ai tout compris l'autre jour.
00:17:07En Irlandais ou parce que j'ai traduit ?
00:17:09Non, non, non.
00:17:10Il y a une phrase où tu as dit,
00:17:12faites attention, il y a du vent, que j'ai bien compris.
00:17:14En fait, le monsieur, il avait de la mèche au vent.
00:17:16Non, mais tu regarderas le refrain de cette façon.
00:17:18D'accord.
00:17:19Facile.
00:17:20Oui.
00:17:21C'est vrai que vous avez comme une langue très particulière.
00:17:23Non, non, non.
00:17:24C'est super beau.
00:17:25C'est très chantant.
00:17:26On ne comprend pas tous les refrains, mais c'est très chantant.
00:17:31Moi, ça me plaît.
00:17:33Dans la voiture, quand il chante, je peux te dire que...
00:17:36Même Jérôme se demande ce qu'il fait là.
00:17:38Il ne chante pas, il fait de la rythmique puisqu'il n'aime que les DJ.
00:17:41Non, il crie, il crie, il crie.
00:17:43Il fait du drum, non ?
00:17:45Non.
00:17:46Non, ça va.
00:17:47Moi, je m'abstiens.
00:17:49Au pire, sur le volant de la voiture, quoi.
00:17:52Au pire.
00:17:53Il reste, Justin, 23 kilomètres pour la tête de course.
00:17:58On rappelle qui sont les jeunes gens, qui sont encore jeunes, pour aller, pour l'instant,
00:18:05peut-être encore devant quelques kilomètres.
00:18:09Effectivement, c'est toujours le Quatuor, depuis une bonne centaine de kilomètres.
00:18:13Maintenant, Bob Jungels pour la Red Bull Borounds.
00:18:15Romain Grégoire pour la Groupama FDJ.
00:18:17Tish Benaud pour la Visma, l'Isabelle et Magnus Kortnissen pour la Unowix.
00:18:2023 secondes d'avance pour le Quatuor sur le duo Guillaume Martin et Valentin Madouas,
00:18:25qui continuent une petite quarantaine de secondes sur le reste des poursuivants.
00:18:29Ah, ils se font mal, les deux.
00:18:31Ils se font mal, les deux, je peux te dire, pour revenir.
00:18:33Quand t'es en plein milieu des deux, c'est compliqué.
00:18:35T'as 23 secondes et derrière t'as les poursuivants qui sont juste derrière toi.
00:18:38Il faut en avoir envie parce que tu vas t'attaquer le col du noyau derrière.
00:18:42Mais ils ont eu tout le temps pour se préparer à ça.
00:18:45C'est leur métier, monsieur.
00:18:47C'est ce qu'il faut se dire.
00:18:49Ça fait...
00:18:51On va pas se plaindre parce que s'ils raccordent, on a trois Français dans les six.
00:18:56Ce serait beau.
00:18:5850% de l'échappée, c'est bien.
00:19:00Mais c'est beau.
00:19:02C'est ce qu'ils disent sur la télé.
00:19:04Les gens avec des cartons disent mais c'est beau.
00:19:06Ah oui, c'est bien.
00:19:08Moi, pour mes pronos, j'en ai au moins un, tu vois.
00:19:12Non, je te jure, je te jure rien.
00:19:14On peut pas savoir pour l'instant.
00:19:16Ah si, on peut savoir.
00:19:19Dans les 4 plus 2, moi j'en ai un.
00:19:21Ça c'est un fait, monsieur.
00:19:23Oui, ça c'est un fait.
00:19:25Mais la course n'est pas terminée, monsieur.
00:19:27C'est fou, les néerlandais, vous avez du mal quand même.
00:19:29Je dis pas que c'est pas ce qui va arriver mais...
00:19:32On sait pas encore.
00:19:34Ce matin, vous aviez un invité
00:19:36de renom
00:19:38local de l'étape
00:19:40qui était dans la voiture de Christian Prud'homme aujourd'hui
00:19:43qui vient donner une info sur à quel moment s'allait attaquer.
00:19:46Sortie du bois.
00:19:48Alors, tu peux préciser pourquoi ?
00:19:50Oui, sortie du bois, effectivement.
00:19:52Parce que c'est là où ça grimpe le plus.
00:19:54T'as l'impression de serpenter
00:19:56et puis d'un coup, tu te prends la montée de Superdévolu
00:19:58pleine face
00:20:00et t'auras que du monde devant la route.
00:20:02T'auras plus un arbre pour te rafraîchir
00:20:04et c'est la délimitation, quoi.
00:20:06C'est la limite plus neige, tu vois, pour les skieurs.
00:20:08C'est un peu ça, quoi.
00:20:10Et quand tu vois le haut de Superdévolu, tu te dis bon,
00:20:12c'est maintenant mais c'est là où c'est le plus dur.
00:20:14Encore une fois, c'est pas des hors catégories, aujourd'hui.
00:20:16C'est une deuxième du premier et du premier.
00:20:20Mais d'ailleurs,
00:20:22c'est même une troisième catégorie pour Superdévolu.
00:20:24Oui, après,
00:20:26franchement, les trois derniers kilomètres,
00:20:28c'est plus qu'une troisième.
00:20:30C'est parce que c'est une troisième parce que
00:20:32ça arrive juste à 1500 mètres.
00:20:34C'est à Superdévolu, tu vois.
00:20:36C'est bizarrement fait, d'ailleurs.
00:20:38Il y a plein de parkings
00:20:40qui sont aérés avec une sorte de toit
00:20:42mais je ne sais même pas s'il n'y a pas de toit dessus.
00:20:45Et après, ce qui est très sympa,
00:20:47c'est qu'il y a une grande aire de jeu et des terrains de basket.
00:20:49Il y avait centaines d'enfants.
00:20:51Il y avait plein d'enfants
00:20:53dévoluiens.
00:20:55Dévoluiens.
00:20:57Des super dévoluiens.
00:20:59Des super dévoluiens qui vont devenir
00:21:01des supers basketeurs demain, je pense.
00:21:03Ils auront atteint trois points devant nous.
00:21:05Après, ils ne peuvent pas tous être au top.
00:21:07Il faut bien faire, justement,
00:21:09la sélection des futurs stars.
00:21:11Et tu parlais de Skyhard, il y a quelques instants,
00:21:13c'est l'équipe des moniteurs de ski qui est arrivée
00:21:15chaque année avec France Montagne.
00:21:17C'est l'ESF, l'école de ski français,
00:21:19qui réunit les meilleurs moniteurs à vélo
00:21:21et ils se font la montée tranquille,
00:21:23comme les grands.
00:21:25C'est pour montrer que quand on veut être bon à skier aussi,
00:21:27il faut rouler un peu l'hiver ou l'été,
00:21:29ça dépend des périodes.
00:21:31Les skieurs sont en train de repartir vers le Pérou
00:21:33pour s'entraîner vers la cordillère des Andes
00:21:35et revenir ensuite sur nos glaciers
00:21:37comme à Tignes où il y a encore de la neige
00:21:39en ce moment.
00:21:41On préserve le glacier Tignes les dernières semaines de juillet
00:21:43et les premières semaines d'août
00:21:45avant de fermer parce que maintenant, les conditions météo,
00:21:47malheureusement, il y a de moins en moins de neige
00:21:49là-haut à Tignes comme aux deux Alpes.
00:21:51Justin,
00:21:53excuse-moi,
00:21:55tu as l'œil sur les datas.
00:21:57Madouas, Martin,
00:21:59ils vont peut-être réussir la jonction,
00:22:01mais...
00:22:03Oui, c'est possible, ils sont revenus à une petite
00:22:05quinzaine de secondes du quarter de tête.
00:22:07C'est à quoi l'abord vient entre les deux français
00:22:09qui pourraient revenir sur le quarter
00:22:11dans le col
00:22:13du Noyer
00:22:15qui est quand même assez dur.
00:22:177,5 km à 8,1%
00:22:19et on sait notamment que les 4 derniers kilomètres
00:22:21sont vraiment les plus durs.
00:22:23Donc là, c'est l'écart
00:22:25qui oscille entre 10 et 15 secondes.
00:22:27Ça va dépendre
00:22:29de leur envie.
00:22:31C'est ce que tu disais, Christophe.
00:22:33Oui, je pense que là maintenant,
00:22:357 minutes 19, tu restes tranquille
00:22:37et t'attends les 3 derniers kilomètres
00:22:39pour faire des choses.
00:22:41On a l'impression de se la péter un peu
00:22:43sur Radio Sport.
00:22:45Tout le monde nous dit
00:22:47les meilleures analyses,
00:22:49l'expérience des professionnels
00:22:51autour de nous.
00:22:53Ils se rapprochent tellement
00:22:55que la jonction avec l'équator
00:22:57de tête est assez probable.
00:22:59Après, il ne faut pas oublier que derrière,
00:23:01ils se rapprochent également.
00:23:03Ils sont à plus de 44 secondes.
00:23:05C'est pas très loin non plus.
00:23:07Ça se trouve qu'on va avoir
00:23:09un grand groupe de tête
00:23:11avec le peloton à 7 minutes derrière.
00:23:13Quand tu travailles à la Bismarck,
00:23:15là tu arrives vite.
00:23:17Ça veut dire quoi ?
00:23:19Qu'il a besoin d'un ravitaillement ?
00:23:21Il y a plein de choses possibles.
00:23:23Soit il veut un ravitaillement.
00:23:25Sauf qu'en fait, pour cette équipe,
00:23:27c'est assez peu probable
00:23:29parce qu'il en a tellement
00:23:31au bord de la route
00:23:33que ça peut être aussi pour discuter
00:23:35de la stratégie.
00:23:37La stratégie de la galerie.
00:23:39Oui, alors il a dans l'oreillette.
00:23:41Mais sauf que s'il répond dans l'oreillette,
00:23:43il y a les autres qui l'entendent également.
00:23:45C'est peut-être pas l'objectif.
00:23:47Tout le monde écoute les autres ?
00:23:49On dirait Fabrice qui écoute.
00:23:51Il écoute Notre-Dame pour savoir ce qui se passe.
00:23:53Fabrice, il a l'oreille partout.
00:23:55Il a les yeux et les oreilles.
00:23:57Il a branché la fréquence de Bismarck.
00:23:59Imaginez à la maison pour vivre avec un homme comme ça.
00:24:01Vous savez que
00:24:03en parlant de fréquences,
00:24:05si vous avez une rencontre à faire intéressante,
00:24:07c'est l'ANFR, l'agence
00:24:09de la fréquence française
00:24:11qui est le gendarme des fréquences,
00:24:13qui surveille, qui parlait de piratage
00:24:15pour les fréquences.
00:24:17Il faut savoir que sur le Tour de France, il y a des fréquences allouées
00:24:19qui sont réservées par médias,
00:24:21par équipes et autres.
00:24:23Et on n'a pas le droit d'aller
00:24:25émettre sur les suivants.
00:24:27Et il y avait une époque
00:24:29où il y avait des gens qui pirataient les fréquences.
00:24:31C'est à Pau, je me souviens, d'avoir assisté
00:24:33à une arrestation.
00:24:35On touche le légal.
00:24:37Il peut y avoir des enquêtes
00:24:39et ça peut aller très très loin.
00:24:41Cette année-là, l'enquête avait été arrêtée
00:24:43parce que ça pouvait aller trop loin.
00:24:45On a dit qu'on allait devoir attendre la fin du Tour
00:24:47pour juste voir jusqu'où ça va.
00:24:49Ils avaient découvert que ça avait été mis en place
00:24:51sur d'autres courses.
00:24:53Ils avaient équipé un véhicule
00:24:55qui permettait d'écouter, d'espionner
00:24:57d'autres équipes
00:24:59avec un matériel spécifique
00:25:01pour pouvoir entendre ce que tu disais tout à l'heure.
00:25:03Les conversations entre les coureurs
00:25:05et leurs dirigeants
00:25:07dans les voitures.
00:25:09Et pour pouvoir anticiper sur les attaques,
00:25:11les stratégies.
00:25:13On ne s'y attend pas forcément,
00:25:15mais...
00:25:17On pourrait dire oui,
00:25:19mais aujourd'hui c'est diffusé à la télé
00:25:21des extraits de la radio.
00:25:23C'est ce qu'on veut.
00:25:25Oui, d'abord il y a ça,
00:25:27mais parfois ils parlent en langage codé
00:25:29quand ils veulent vraiment.
00:25:31Ils parlent des oiseaux qui quittent le nid ou des trucs comme ça.
00:25:33Mais surtout,
00:25:35ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que
00:25:37quand on voit des choses sur la radio
00:25:39des équipes,
00:25:41il y a toujours un petit écart.
00:25:43C'est toujours avec du retard que c'est diffusé.
00:25:45Jonction, messieurs.
00:25:47Très important, on va avoir trois Français en tête
00:25:49dans ce groupe de six.
00:25:51Je m'en veux de ne pas avoir vu toi reprendre la scène.
00:25:53Rien n'est joué,
00:25:55parce que comme je disais, le groupe des poursuivants
00:25:57revient aussi toujours
00:25:59sur le groupe des tatins.
00:26:01Donc leur écart n'est maintenant plus que de 37 secondes.
00:26:03C'était 45 tout à l'heure.
00:26:05Il n'y a pas trop de monde, on attaque le col du Manier.
00:26:07Oui, bien sûr, on va refaire un écrémage
00:26:09probablement là-dedans dans ce cas.
00:26:11Ils arrivent, ils sont à six kilomètres neuf.
00:26:13Est-ce que l'envie,
00:26:15la fraîcheur entre guillemets,
00:26:17la fraîcheur des deux qui viennent de les rejoindre,
00:26:19l'envie d'aller plus loin
00:26:21va rebooster ce groupe de quatre ?
00:26:23Le problème des poursuivants derrière,
00:26:25c'est que ça se détache de tous les côtés.
00:26:27Donc s'il y en a un par un, ça va revenir.
00:26:29Tu vois, il y a de la volonté derrière dans le groupe des poursuivants.
00:26:31Méfiance, méfiance, mon cher Thomas.
00:26:33Tout peut encore se passer
00:26:35effectivement dans cette étape
00:26:37où il reste encore des montées,
00:26:39il reste encore l'arrivée à super dévolu.
00:26:41Et voilà,
00:26:43on n'a pas course gagné pour l'instant
00:26:45pour le groupe des têtes.
00:26:47Et ça craque un peu derrière.
00:26:49C'est un gros vainqueur,
00:26:51qui a du mal.
00:26:53On se demande encore ce qu'il fait sur le circulier.
00:26:55Je suis méchant avec lui,
00:26:57mais ça fait un petit moment qu'il est en train de descendre.
00:26:59Ah, et ton préféré, Simon Yates !
00:27:01Il est là !
00:27:03C'était juste pour dire que j'ai joué Simon Yates
00:27:05et donc il m'a écouté.
00:27:07Il s'est dit, voilà,
00:27:09maintenant que les deux de Paco ont joué les jeux,
00:27:11je vais jouer le même.
00:27:13Donc lui s'est détaché du groupe de poursuivants
00:27:15pour aller rejoindre le groupe de six maintenant en tête
00:27:17pour dire, voilà,
00:27:19est-ce que moi aussi, je peux me joindre à vous ?
00:27:21On deviendra sept, peut-être qu'on sera encore plus forts
00:27:23avec trois coureurs
00:27:25avec de la fraîcheur.
00:27:27C'est bien de le voir là, parce qu'on s'en souvient.
00:27:29Surtout si vous suivez uniquement le Tour de France par exemple.
00:27:31L'an dernier, tu étais avec son frère.
00:27:33Il y est toujours, mais ils ne sont pas ensemble.
00:27:35Ils étaient tous les deux à la lutte à Bilbao
00:27:37pour la victoire d'étape.
00:27:39Et c'est le coéquipier de Pogacar,
00:27:41Adam Yates, qui s'était illustré.
00:27:43On a vu Adam à l'œuvre encore il n'y a pas si longtemps,
00:27:45à la montée de Salary.
00:27:47Et on n'avait pas vu le petit frère, Simon.
00:27:49Et là, je pense qu'on va le voir aujourd'hui.
00:27:51Aujourd'hui, il fallait jouer des Yates.
00:27:53Il fallait jouer du Cort Nielsen et un petit français à mon avis.
00:27:55C'est ça. Moi, quand je vois comment
00:27:57il a touché le trou avec une
00:27:59rapidité énorme, c'est impressionnant
00:28:01parce que là, il est déjà revenu
00:28:03sur le groupe de tête.
00:28:05Et les poursuivants sont effectivement pas loin.
00:28:07Donc là, le jump,
00:28:09il est beaucoup plus simple.
00:28:11Donc là, ils vont l'essayer tous, je pense, petit à petit.
00:28:13Il sera une dizaine à la montée.
00:28:15Après, on va revenir trop tard. Tu as raison.
00:28:17Parce que si tu reviens trop tard...
00:28:19Là, tu n'arrives plus à faire la jonction.
00:28:21Parce que le noyé, c'est là-haut. C'est 6 kilomètres.
00:28:23Sur les 17 restants,
00:28:25dans 6 kilomètres, tu as la plus grosse bosse du jour.
00:28:27Et donc, mon autre petit
00:28:29pari carapace,
00:28:31il est là, non ?
00:28:33Mais non.
00:28:35Tu aurais fait deux. Tu peux en avoir deux dans les trois.
00:28:37Je serais dégoûté.
00:28:39Je regrette de ne pas avoir joué Corkinsen.
00:28:41C'est pour ça qu'on dit,
00:28:43rien n'est joué et on ne peut pas savoir.
00:28:45D'accord. Ça, c'est les paris.
00:28:47Mais on savait aujourd'hui.
00:28:49Tu vois, tu en as déjà deux.
00:28:51Moi, j'en ai au moins un minimum.
00:28:53Parce que je m'en veux de ne pas avoir joué Corkinsen.
00:28:55Parce que c'est le genre de coureur qui peut à chaque fois partir.
00:28:57Et tu as raison.
00:28:59Ça fait 4-5 jours que tu me dis que Simon Yates,
00:29:01c'est le bonhomme à jouer.
00:29:03J'aurais rien fait à Lula.
00:29:05C'est l'information importante.
00:29:07On les a assez peu vus.
00:29:09L'information importante, c'est qu'en arrivant sur le groupe de tête,
00:29:11Simon Yates n'a pas du tout arrêté son effort.
00:29:13Il s'est dit,
00:29:15si je tentais tout seul.
00:29:17Il a fait ça ?
00:29:19Oui, il a fait ça.
00:29:21Il est devant. Il commence à creuser l'écart.
00:29:23Petit à petit, il va peut-être s'en aller tout seul.
00:29:25Il n'y a personne qui le juge serait une victoire extraordinaire pour Simon Yates,
00:29:27qui est un vrai leader.
00:29:29C'est le leader de cette équipe.
00:29:31C'est quelqu'un qui a du caractère aussi.
00:29:33Avec cette belle histoire, ils sont frères jumeaux sur la ligne.
00:29:35C'est difficile pour l'un que pour l'autre.
00:29:37Vainqueur ou perdant.
00:29:39Depuis qu'il est sorti de ce petit groupe,
00:29:41il a l'allure de Pogacar.
00:29:43C'est ça.
00:29:45Il s'est mis en mode contre la montre.
00:29:47J'ai rejoint le groupe de tête.
00:29:49Le groupe de tête n'allait pas à mon rythme.
00:29:51Je continue.
00:29:53Je me mets en mode contre la montre.
00:29:55Je dois tout donner
00:29:57pour boucler
00:29:59ces 17 derniers kilomètres.
00:30:01Pour rester devant.
00:30:03J'ai creusé un écart de presque 10 secondes.
00:30:05Tu as joué en premier, deuxième ou troisième?
00:30:07Deuxième. Premier, pardon.
00:30:09Tu vas faire le plein de points.
00:30:11Tu vas m'être jaloux.
00:30:13Allez les autres, bougez-vous.
00:30:15Ne laissez pas Néerlandais n'importe quoi.
00:30:17Merci.
00:30:19Tu étais bon sur le coup.
00:30:21Ça fait trois jours que tu m'en parles.
00:30:23Et en plus, il y a Carapaz.
00:30:25C'est ce que j'allais dire.
00:30:27C'est la totale.
00:30:29Tu vas pouvoir me donner une prime.
00:30:31Moi, j'ai joué français.
00:30:33Il faut jouer les vainqueurs.
00:30:35On n'est pas vainqueurs.
00:30:37Trois victoires de table.
00:30:39Ils sont où les Pays-Bas?
00:30:41De l'Irlande pour le Mécane peut-être?
00:30:43Une victoire.
00:30:45C'est tout.
00:30:47La Belgique n'est pas loin.
00:30:49Prends les Belges.
00:30:51J'annexe la Belgique.
00:30:53Prends l'île tant que tu es.
00:30:55Je l'annexe et je te laisse la Wallonie.
00:30:57Wallonie.
00:30:59Wallonie.
00:31:01Il m'aura tout fait sur ce tour.
00:31:03Tish Bennett,
00:31:05en rame de lancement, il peut arrêter de travailler?
00:31:07Oui, il pourrait.
00:31:09On va voir ce qu'il va faire.
00:31:11Comment ça va se positionner.
00:31:13Pour l'instant,
00:31:15les deux poursuivants,
00:31:17Carapaz et...
00:31:19C'est qui l'Israël?
00:31:21C'est Stephen Williams.
00:31:23Merci.
00:31:25Ils sont en train de se rapprocher
00:31:27de Simon Yates.
00:31:29Mais Simon Yates se dit
00:31:31qu'il continue.
00:31:33Pour l'instant, il est tout seul.
00:31:35Si il peut rester tout seul,
00:31:37ce serait très bien.
00:31:39Il est bon, Simon Yates.
00:31:41Ce n'est pas un inconnu.
00:31:43Ils l'ont vu.
00:31:45Il peut être repris.
00:31:47Une fois que tu vois le coureur,
00:31:49tu vois ta cible.
00:31:51C'est plus facile de boucher le trou.
00:31:53C'est ce que font Carapaz et Williams.
00:31:55Peut-être qu'on va se retrouver
00:31:57avec un petit trio de têtes,
00:31:59dont deux qui étaient sur ma liste.
00:32:01Simon Yates,
00:32:03on se souvenait de cette
00:32:05très belle histoire de famille.
00:32:07Il a été champion du monde
00:32:09sur des courses de vitesse
00:32:11avant d'être devant un cascail.
00:32:13Il a gagné une étape
00:32:15sur tous les grands tours.
00:32:17Il a gagné le Tour d'Espagne.
00:32:19Merci pour cette information
00:32:21que je n'avais pas forcément en tête.
00:32:23Il a gagné sur
00:32:25le Tour d'Italie,
00:32:27le Tour d'Espagne et le Tour de France.
00:32:29Tu es trop fort.
00:32:31C'est la mémoire.
00:32:33Franchement, c'est un sacré coureur
00:32:35comme Adam Yates.
00:32:37C'est une drôle de famille.
00:32:39Des jumeaux aussi forts.
00:32:41Des jumeaux qui ont
00:32:43chacun leur profil.
00:32:45Pour autant,
00:32:47on les voit tous les deux
00:32:49sur un Tour de France.
00:32:51Il s'illustre toujours.
00:32:53Nous, on n'a plus d'image.
00:32:55Ne vous inquiétez pas.
00:32:57C'est pour ça que vous parlez
00:32:59de la famille Yates.
00:33:01On va voir s'ils arrivent
00:33:03à dominer, si Carapaz revient
00:33:05pour terminer cette montée
00:33:07du col du Noyer.
00:33:09Pour l'instant, il reste
00:33:11toujours 4 secondes
00:33:13entre Yates et ses deux poursuivants.
00:33:154 secondes.
00:33:17Il faut vite retrouver le Noyer.
00:33:19Il va falloir le Noyer.
00:33:21Aucune blague tolérée
00:33:23sur le Noyer.
00:33:25Carapaz vient de
00:33:27récupérer 30 secondes
00:33:29sur les poursuivants.
00:33:31Ça tourne entre 25 et 35 secondes.
00:33:33C'est une belle sortie.
00:33:35Carapaz semble être tout seul.
00:33:37Il semble avoir déposé
00:33:39Williams.
00:33:41On verra ça quand on aura
00:33:43à nouveau des images.
00:33:45Pour l'instant, on ne voit pas
00:33:47ce qui se passe.
00:33:49On voit que Simon Yates
00:33:51creuse son écart sur Carapaz.
00:33:53Carapaz, vous vous rappelez l'histoire.
00:33:55Il s'est illustré.
00:33:57Il a pris le maillot jaune.
00:33:59Surtout qu'il était revancheur.
00:34:01L'an dernier, il avait accordonné
00:34:03dès la première étape.
00:34:05Il est tombé dans une descente
00:34:07au-dessus de Bilbao.
00:34:09Carapaz est un champion du monde
00:34:11en puissance.
00:34:13Un champion du monde
00:34:15Olympique.
00:34:17C'est 2021.
00:34:19Il y a 3 ans.
00:34:21C'est Tokyo 2020.
00:34:23C'est pour ça.
00:34:25C'est un sacré coureur.
00:34:27Il aime la compétition.
00:34:29Je pense qu'il avait peut-être
00:34:31coché cette étape en se disant
00:34:33s'il y en a une pour les barboudeurs,
00:34:35ce serait celle-là.
00:34:37N'oublions pas que sur les étapes précédentes,
00:34:39ils n'ont pas eu de chance
00:34:41et d'opportunité.
00:34:43Oui, c'est ça.
00:34:47Il fallait absolument tenter.
00:34:49C'était maintenant ou jamais.
00:34:51Ou demain, effectivement.
00:34:53Mais si on peut le faire
00:34:55dès aujourd'hui,
00:34:57c'est déjà ça.
00:34:59C'est une équipe qui n'a pas brillé
00:35:01depuis le début.
00:35:03C'est une très bonne question.
00:35:05C'est une équipe qui n'a rien fichu
00:35:07depuis le début.
00:35:09On a retrouvé quelques images.
00:35:11Simon Yates et Carapaz
00:35:13qui vont peut-être se jouer la victoire finale.
00:35:15Ça aurait été bon.
00:35:17Tu as regardé le classement ?
00:35:19Il va faire un boom.
00:35:21Et le troisième, c'est qui pour toi ?
00:35:23Moi, j'avais Illy.
00:35:25Donc lui, il n'est pas là.
00:35:27Carapaz revient quand même
00:35:29sur Simon Yates.
00:35:31Ma chance, c'est qu'il n'ait pas du aspect.
00:35:33Éventuellement, oui.
00:35:35C'est encore possible.
00:35:37Oui, mais c'est léger comme chance.
00:35:39C'est Patrick Mass.
00:35:41Il est sorti aussi ?
00:35:43Non, avec le groupe
00:35:45Mad West, Valentin, etc.
00:35:473,2 km, on le rappelle,
00:35:49avant le sommet de première catégorie
00:35:51dans ce Col du Noyer.
00:35:53Ah oui, tu as raison.
00:35:55Simon Yates qui a fait un beau trou
00:35:5727 secondes pour Williams derrière.
00:35:59Tu as le groupe Mass, bien sûr.
00:36:01Le peloton n'en parle même plus.
00:36:03Il est de plus en plus loin.
00:36:05C'est un peu ce qui nous a manqué
00:36:07depuis le début du tour.
00:36:09A chaque fois, c'était les favoris
00:36:11du classement général qui revenaient
00:36:13et qui prenaient la victoire d'étape.
00:36:15Là, c'est plutôt un scénario
00:36:17plus classique qu'on va voir.
00:36:19C'est devant que ça se bataillait
00:36:21pour la victoire d'étape.
00:36:23C'est derrière que ça se passe pour le classement général.
00:36:25Exactement, c'est ça.
00:36:27Mais oui, pertinent de dire ça.
00:36:29Y aura-t-il une attaque ?
00:36:31On va voir.
00:36:33Après, là,
00:36:35c'est pour dire qu'il y a un appui
00:36:37avec Tige Benote alors que tu es 8 minutes 10 derrière.
00:36:39Je ne vois pas trop l'intérêt.
00:36:49On a une vue sur le peloton, Fabrice.
00:36:51Ça roule en train de sénateur.
00:36:53Je te le dis tout de suite.
00:36:55En plus, c'est un petit peloton.
00:36:57Il y a du monde derrière.
00:36:59Ce soir, c'est un tout petit peloton.
00:37:01Je pense qu'il y a des combats
00:37:03qui vont arriver avec 15-20 minutes de retard aujourd'hui.
00:37:05C'est sûr.
00:37:07Il y a le champion de France dedans.
00:37:09Il y a le champion du monde.
00:37:13Le groupe Kevin Diche
00:37:15est à 11 minutes.
00:37:17Ils n'ont pas fait de moyens encore.
00:37:19Le groupe Mano Vert est à 9 minutes.
00:37:21Oui, c'est ça.
00:37:25Le peloton est à 8 minutes 30 à peu près.
00:37:27Oui, c'est ça.
00:37:29Lui, il est de 21 pour être précis.
00:37:31On va voir l'attitude du peloton.
00:37:33Je ne suis pas sûr que ça réagisse vraiment.
00:37:35Est-ce que Jonas Lundegaard
00:37:37veut tenter quelque chose ?
00:37:39Est-ce que tu crois qu'il est capable d'aller dans le noyau ?
00:37:41Honnêtement, si la stratégie
00:37:43est de dire qu'on met Tish Benoit devant
00:37:45pour que derrière, on ait un appui,
00:37:47il va falloir qu'il se fasse sacrément descendre
00:37:49pour être un vrai appui.
00:37:51Là, ils sont à 8 minutes 27.
00:37:53Je n'y crois pas à l'instant.
00:37:55En tout cas, pour l'instant, Pogacar fait rouler.
00:37:57Il fait rouler son équipe.
00:37:59Ils sont 4 casques jaunes devant.
00:38:03Il nous reste 15 kilomètres avant l'arrivée.
00:38:05Je ne vois pas faire redescendre
00:38:07quelqu'un pour supporter quelqu'un
00:38:09qui serait 8 minutes derrière.
00:38:11Ce serait suicidaire pour avancer ce coureur-là.
00:38:13Ce serait carrément de l'arrêt.
00:38:15Il faudrait qu'il soit quasiment à l'arrêt.
00:38:17Pour se faire attraper.
00:38:19Pour relancer, c'est...
00:38:21Effectivement, la UAE est très vigilante.
00:38:23Elle ne laissera rien passer.
00:38:25C'est la meilleure équipe sur ce Tour de France.
00:38:27Ils gèrent la compétition.
00:38:29On peut le comprendre aussi.
00:38:31On regarde les écarts avec des caméras différentes.
00:38:33Le deuxième groupe n'est pas si loin.
00:38:35Ce n'est pas loin.
00:38:37Ce qu'on peut déjà dire,
00:38:39c'est que le duo de tête,
00:38:41avec Simon Yates et Carapaz,
00:38:43ils sont bien partis.
00:38:45Ils continuent à creuser un écart.
00:38:47Ils sont à 35 à 40 secondes en ce moment.
00:38:49Ils sont bien partis pour la victoire d'étape.
00:38:51Ça peut tenir entre les deux.
00:38:5330 secondes seulement sur masse.
00:38:55Ils sont dans une période de pente
00:38:57où ils ne sont qu'à 6%
00:38:59et les autres à 10%.
00:39:01Ça explique aussi la différence de rythme.
00:39:03C'est sûr.
00:39:05Un de nos préférés de la première semaine
00:39:07qui coince un peu.
00:39:09C'est un sprinter.
00:39:11Quand ça grimpe,
00:39:13c'est un peu plus difficile pour un sprinter.
00:39:15Il décroche.
00:39:17On est dans la grosse difficulté du jour.
00:39:19Il ne faut pas se mentir.
00:39:21Les hommes de tête sont à 2 km du sommet.
00:39:23Avec Yates, c'est un des deux qui va tenter
00:39:25de faire l'effort pour aller basculer.
00:39:27Avec une petite avance,
00:39:29ils vont s'y rester ensemble.
00:39:31Il y en a un qui est meilleur descendeur
00:39:33que l'autre.
00:39:35Ça peut aussi se jouer là-dessus.
00:39:37Il y en a un qui essaie de se décrocher
00:39:39dans la montée.
00:39:41Ça va être probablement assez compliqué
00:39:43parce qu'ils sont tous les deux bons grimpeurs.
00:39:45Pour la descente, je ne sais pas te dire.
00:39:47C'est compliqué pour la descente.
00:39:49Je ne sais pas qui est le meilleur descendeur dans l'histoire.
00:39:51Il y en a deux qui attaquent.
00:39:53Il fallait bien qu'il y en ait deux qui attaquent.
00:39:55Carapace qui se montre plus fort pour l'instant.
00:39:57On voit qu'il y a du mal derrière
00:39:59à assurer le même tempo.
00:40:01Mais il s'accroche quand même.
00:40:03Il essaie de revenir.
00:40:05Ce n'est pas facile pour lui.
00:40:07Mais effectivement, il s'accroche.
00:40:09Il se dit que le Carapace ne va pas le laisser courir.
00:40:11Il y a quand même un petit trou qui se crée.
00:40:13Tu as l'impression que l'autre ne lâche pas.
00:40:15Oui, c'est ça.
00:40:17Il n'abandonne pas son effort.
00:40:19Tant que je peux rester proche,
00:40:21je sais que peut-être
00:40:23je peux revenir dessus.
00:40:25C'est peut-être là que la question va se poser pour la descente.
00:40:27Si jamais il bascule avant,
00:40:29ce n'est pas forcément grave.
00:40:31Si l'autre descend plus rapidement,
00:40:33il peut toujours le rattraper.
00:40:35Quand tu es derrière, tu peux voir la trajectoire.
00:40:37En fait, c'est ce que j'allais dire.
00:40:39Ce qui veut dire que ce n'est pas plus facile
00:40:41pour revenir dessus derrière.
00:40:43En revanche, ce qui est aussi plus facile,
00:40:45c'est de dire que tu me montres le chemin.
00:40:47Je n'ai plus qu'à suivre.
00:40:49Je ne prends pas de risque.
00:40:51Si jamais je te vois déraper...
00:40:53C'est une attaque désespérée pour Carapaz ?
00:40:55Non, je pense que c'était logique.
00:40:57Je pense que c'était volontaire.
00:40:59Maintenant, est-ce qu'il va réussir
00:41:01à creuser un écart suffisant
00:41:03pour qu'il ne soit pas repris dans la descente ?
00:41:05Ce n'est pas garanti pour l'instant.
00:41:07Que font les leaders du track
00:41:09à accélérer en début de poteau ?
00:41:11C'est une bonne question.
00:41:13Il y a quatre coureurs.
00:41:15Je ne vois pas trop pourquoi
00:41:17ils se posent au-delà.
00:41:19Ils veulent mettre un tempo.
00:41:21Est-ce qu'il y a un petit arrangement
00:41:23entre amis avec l'autre équipe ?
00:41:25Ça peut arriver dans le vélo.
00:41:27Je ne vois pas l'intérêt
00:41:29de durcer la course pour eux.
00:41:31Je ne vois pas pour qui ils le feraient.
00:41:33Il y a encore Chicon dedans.
00:41:35Prendre des points en montagne.
00:41:37Ça, c'est quand même
00:41:39quelque chose de tracté dans ce cas-là.
00:41:41Je ne cherche pas le pourquoi du comment.
00:41:43Tu as raison.
00:41:45Pendant ce temps-là, Carapaz
00:41:47commence à creuser son écart sur Simon Yates.
00:41:49Pour la bascule,
00:41:51il est fort probable qu'il arrive
00:41:53en premier au sommet
00:41:55de ce col du Noyer.
00:41:57Le col du Noyer.
00:41:59Yates va revenir à la menace
00:42:01d'Eric Mas.
00:42:03Tout à fait.
00:42:05Ce qu'il a mentionné par rapport à Simon Yates,
00:42:07c'est qu'il ne se dit pas.
00:42:09Carapaz a attaqué.
00:42:11Peine perdue, je baisse le rythme.
00:42:13Non, il continue.
00:42:15Surtout, il continue dans son propre rythme.
00:42:17En se disant peut-être que
00:42:19dans la descente, ça peut se rejoindre à nouveau.
00:42:21Et qu'après, il ne reste plus
00:42:23que le super dévolé à monter
00:42:25qui est beaucoup plus facile
00:42:27et qui pourrait éventuellement l'avantager.
00:42:29C'est la course annoncée aujourd'hui,
00:42:31mesdames, messieurs, sur Radio Sport avec les échappées.
00:42:33On attendait des joueurs, des joueurs de coureur surtout,
00:42:35qui ne sont pas complètement nouveaux.
00:42:37Tu peux rigoler.
00:42:39Juste avant, nos amis d'ASO,
00:42:41on a refait Espagne-Angleterre, si tu veux.
00:42:43On a beaucoup parlé des joueurs
00:42:45et de l'arrivée d'une personne qui s'appelle Kiki, je crois,
00:42:47qui vient de Mbappé devant 80 000 personnes.
00:42:49Quand même pas mal.
00:42:51Quand tu as 80 000 personnes qui viennent te voir
00:42:53pour te voir jongler deux secondes avec un ballon.
00:42:55Oui, c'est sympa.
00:42:57C'est un peu toi quand tu rentres
00:42:59dans une boîte de nuit.
00:43:01Tout le monde s'écarte.
00:43:03Exactement.
00:43:05Et là, tout le monde s'écarte pour Carapaz pour l'instant
00:43:07parce qu'à moins d'un kilomètre du sommet,
00:43:09il a creusé l'écart sur Yates
00:43:11jusqu'à 15 secondes.
00:43:13Magnifique.
00:43:15Evidemment, cette montée vers le Col de Nuit,
00:43:17un des célèbres cols après le Col de Bayard
00:43:19sur le Tour de France depuis des années
00:43:21et cette montée impressionnante de deux hommes en tête.
00:43:23Pour l'instant, Yates qui s'accroche
00:43:25derrière la route Carapaz. Formidable coureur.
00:43:27Depuis le début du Tour, ne le déçois pas.
00:43:29Non, clairement. Effectivement, il est là.
00:43:31Il honore ses rendez-vous
00:43:33et son rendez-vous aujourd'hui,
00:43:35c'est clair. Il n'était pas pour rien
00:43:37dans les pronos.
00:43:39Cette étape est
00:43:41potentiellement faite pour lui.
00:43:43Maintenant, il reste Carapaz
00:43:45devant pour l'instant.
00:43:47L'écart n'est pas énorme. On va voir ce que ça va donner
00:43:49dans la descente
00:43:51et dans ce qui suit encore la dernière petite étape.
00:43:53Et on ne sait pas comment ça se passe derrière Masque non plus.
00:43:55Parce que là, tu vois les écarts
00:43:57qui sont à 18 secondes, 10 secondes derrière.
00:43:59Tu vois à peu près comment ça se passe.
00:44:01Les poursuivants ont explosé
00:44:03parce qu'après, le peloton est loin. Il est à 9 minutes.
00:44:05Où sont nos Français ? On en avait trois.
00:44:07Ils sont quelque part intercalés.
00:44:09Mais ce n'est pas trop haut.
00:44:11Il est possible que, comme ils ont fourni
00:44:13des efforts pendant un certain temps,
00:44:15qu'ils soient petit à petit en train de descendre
00:44:17non pas vers le peloton
00:44:19parce qu'il reste beaucoup de temps
00:44:21entre eux et le peloton,
00:44:23mais qu'ils n'arrivent plus à faire la jonction
00:44:25avec la tête de la course.
00:44:27On maintient bien l'écart. Evidemment, Yates a
00:44:29en visu un lacet plus haut.
00:44:31Carapaz, qui va tourner dans ce virage,
00:44:33va monter au-dessus de lui. Il se dit
00:44:35je vais essayer de rester dans la roue
00:44:37et tenter une descente de folie
00:44:39pour revenir parce qu'après, derrière,
00:44:41il n'y a plus que masse qui peut rentrer.
00:44:43On rappelle qu'on n'arrive pas sur du plat.
00:44:45On arrive en altitude ici.
00:44:47Il reste 300 mètres avec l'écart
00:44:49qui reste relativement échangé.
00:44:51Il donne tout.
00:44:53Carapaz, effectivement, il essaie de creuser l'écart encore.
00:44:55Il regarde quand même derrière lui
00:44:57pour dire qu'est-ce qui se passe.
00:44:59Est-ce que je prends du temps ou pas ?
00:45:01En bébé, tout ce qu'il peut.
00:45:03En se mettant d'un seul sur la dernière portion
00:45:05de montée, c'est qu'effectivement,
00:45:07il essaie de passer
00:45:09avec un écart suffisant pour que
00:45:11derrière, il puisse rester devant
00:45:13et potentiellement prendre la victoire
00:45:15de cette 17ème étape.
00:45:17Ça va descendre très vite après
00:45:19pour remonter sur le super dévolu.
00:45:21On va enregistrer les temps. Justin,
00:45:23regarde bien, il y a du bonus aussi.
00:45:25Pour le général, ça ne sert pas à grand-chose.
00:45:27Mais bon, on rappelle qu'il y a un petit bonus
00:45:29ici au sommet.
00:45:31Il vient de le prendre, Carapaz.
00:45:33Les 8 secondes, mais effectivement,
00:45:35pour le classement général, ça ne changera pas grand-chose.
00:45:37Maintenant,
00:45:39l'écart sur Yates n'est plus que de 13 secondes
00:45:41au sommet.
00:45:43Même 12-13 secondes
00:45:45au sommet de cette montée.
00:45:47Donc, il a
00:45:49limité les dégâts.
00:45:51Il s'est accroché.
00:45:53Il n'a pas abandonné ses efforts.
00:45:55On va voir, là, dans la descente.
00:45:57Henrik Maas, il va passer avec
00:45:5936-37 secondes.
00:46:01Un petit peu moins.
00:46:0337 secondes, effectivement.
00:46:05Là, je pense que Yates
00:46:07va tout donner dans la descente
00:46:09pour dire est-ce que je peux revenir sur Carapaz
00:46:11et est-ce que je peux lui faire une petite surprise
00:46:13telle qu'il me l'a fait, mais dans la montée suivante
00:46:15pour finalement
00:46:17prendre la victoire d'étape ici à super dévolu.
00:46:19Et pour le peloton, on se demande toujours pour qui roule
00:46:21Little Trek.
00:46:23Toujours devant, effectivement.
00:46:25On revient, pardonne-moi de te couper,
00:46:27mais on arrive au sommet de Noël. Je regarde si nos Français sont là.
00:46:29En quatrième et cinquième position,
00:46:31qui va passer au sommet ?
00:46:35Non, c'est l'heureuse de plus.
00:46:37C'est Ang Lee.
00:46:39Ang Lee.
00:46:41Youh !
00:46:43Cinquième.
00:46:45Ça veut dire que t'as craqué.
00:46:47Oui, effectivement. Je pense que t'es allé
00:46:49presque trop loin.
00:46:51Oui, il s'appelle Ang Lee.
00:46:53Stop !
00:46:55On arrête le petit déj.
00:46:57Donc,
00:46:59les écarts.
00:47:01Pour l'instant, dans la descente,
00:47:03c'est Carapaz qui semble mieux descendre
00:47:05que Yates parce qu'il creuse à nouveau
00:47:07son écart sur Simon Yates.
00:47:09Et nos Français dans tout ça ?
00:47:11Tu les cherches toujours.
00:47:13Là, il y a un Guillaume Martin qui vient de passer
00:47:15le sommet à l'instant.
00:47:17Ça fait bien que Guillaume Martin se plaigne
00:47:19de la domination de Pogacar.
00:47:21Mais sur une étape comme celle-ci,
00:47:23tu ne vas pas dire qu'il y a dix coureurs
00:47:25qui sont plus forts que les autres.
00:47:27C'est l'instant T. C'est le sens de la course.
00:47:29En plus, il y avait une coalition française.
00:47:31Martin, qui sera bientôt à la FTG,
00:47:33il était avec Madras.
00:47:35Il était collègue.
00:47:37Quand tu avais Romain Grégoire en France d'appui,
00:47:39c'est à toi de y aller, mon garçon.
00:47:41Arrête de te plaindre et de dire que les autres sont meilleurs.
00:47:43Oui, effectivement. Il n'a pas raison de le plaindre.
00:47:45Ils étaient plus forts que lui
00:47:47ou plus stratèges que lui à ce moment.
00:47:49Simon Yates et Carapaz...
00:47:51Ils ont mis du temps à aller les chercher.
00:47:53Tout à fait.
00:47:55Maintenant, le jump de Carapaz
00:47:57était quand même fort.
00:47:59Le jump de Simon Yates également.
00:48:01Ils sont allés les chercher.
00:48:03Ils ont plutôt attendu
00:48:05dans cette montée du noyer.
00:48:07Maintenant, c'est eux qui sont devant.
00:48:09Ça va se jouer entre eux.
00:48:11Pour l'instant,
00:48:13à l'avantage de Carapaz.
00:48:15Mais Simon Yates ne se donne pas du tout
00:48:17gagné pour l'instant.
00:48:19Il reste encore 4 kilomètres de descente environ
00:48:21pour attaquer le sérieux coup de cul.
00:48:23Je parle comme ça, mais c'est comme ça que ça se dit.
00:48:25Ce n'est pas une montée de 18 kilomètres.
00:48:27Il faudra être très fort, garder de la force
00:48:29après la descente.
00:48:31Yates est obligé de faire l'effort, même s'il n'a que 19 secondes.
00:48:33Il faut qu'il le récupère en bas.
00:48:35Demain, on l'a vu, il n'a pas réussi
00:48:37à combler les 10 secondes de retard.
00:48:39Pour l'instant,
00:48:41Carapaz continue
00:48:43également son effort.
00:48:45Il se dit que, comme tout à l'heure,
00:48:47Simon Yates me met en mode
00:48:49contre un montrant individuel.
00:48:51J'ai qu'un objectif en tête.
00:48:53C'est de traverser cette lignée blanche
00:48:55en haut du Superdéveloppement, en premier.
00:48:57Ainsi, de remporter cette étape.
00:48:59Quelque part,
00:49:01c'est l'étape qui lui était presque promise.
00:49:03Tout comme Simon Yates.
00:49:05Ce sont de bons candidats
00:49:07pour cette étape.
00:49:09C'est des combattants tous les deux.
00:49:11Il a perdu quelque chose.
00:49:13Je ne sais pas ce qu'il a perdu.
00:49:15Tu me diras si tu me revois une image.
00:49:17Il a perdu quelque chose.
00:49:19Ce n'est pas un bidon.
00:49:21Un élément aérodynamique.
00:49:23Très bizarre.
00:49:25Il a perdu une sorte de scotch.
00:49:27Je ne sais pas si tu l'as vu.
00:49:29La marque de la selle, c'est l'étiquette de dessous de selle ?
00:49:31Ce n'est pas celle-ci. Elle est encore collée sur les fesses.
00:49:33Il y avait une autre sur le côté.
00:49:35Il a dû gicler dans cette descente.
00:49:37Il va trop vite.
00:49:39C'est peut-être ça.
00:49:41Pour l'instant...
00:49:43Il y a le moteur qui est parti.
00:49:45Ce n'est pas beau.
00:49:47Sa meilleure place
00:49:49dans les étapes du Tour de France
00:49:51pour l'instant, c'est la 15ème étape
00:49:53où il était 9ème.
00:49:55Sur ce Tour de France.
00:49:57Sur ce Tour de France, je parle.
00:49:59Si il peut à nouveau
00:50:01prendre la victoire d'étape ici,
00:50:03ce sera pour
00:50:05Richard Carapaz
00:50:07quelque chose
00:50:09de génial.
00:50:11C'est une question que nous a posée.
00:50:13Vous avez parlé à l'instant de moteur.
00:50:15On nous a demandé si on savait
00:50:17si l'enquête du FBI,
00:50:19la personnalité qui était au FBI
00:50:21avant, qui maintenant
00:50:23est déléguée
00:50:25par l'UCI pour faire
00:50:27des recherches et autres, si ça porte ses fruits.
00:50:29Il y a eu
00:50:31des gens qui posent des questions en disant
00:50:33oui, auxquelles pages
00:50:35on peut bien croire qu'ils ne prennent pas de choses
00:50:37et autres, mais les vélos, on commence à se poser
00:50:39des doutes.
00:50:41On sait qu'ils prennent, mais ça ne veut pas dire de prendre quelque chose.
00:50:43Ils ont une préparation
00:50:45minutieuse. Tu le vois dans tous les sports,
00:50:47que ce soit le ski de fond qui est très exigeant,
00:50:49que ce soit de l'automobile avec les méta-bloquants.
00:50:51Dans tous les sports,
00:50:53il y a une enquête,
00:50:55l'autre jour, en équipe, on parlait,
00:50:57on a fait référence à cet article, sur le bicarbonate
00:50:59mélangé avec des gels alimentaires.
00:51:01Il y a des petites techniques de récupération
00:51:03aujourd'hui. On voit bien qu'on pèse tout,
00:51:05tout est millimétré, qu'il y a 14 diététiciens,
00:51:07que ça a changé. Le matériel,
00:51:09on en parlait ce matin avec Christophe Prudhomme, tout change.
00:51:11On a juste envie d'y croire. Quand les performances
00:51:13sont trop énormes, comme la dernière fois,
00:51:15la montée, on va plus vite que Pantani,
00:51:17avec des vélos assez extraordinaires,
00:51:19mais il n'y a pas que Pogacar qui dynamise tous les temps.
00:51:21Remco, pour son premier Tour de France,
00:51:23il va plus vite que les anciens,
00:51:25à une époque qui était peu glorieuse.
00:51:27Aujourd'hui, on va dire qu'ils sont tous bien préparés
00:51:29dans des équipes qui sont
00:51:31déjà bien travaillées par la génétique,
00:51:33et après, tu peux améliorer
00:51:35en mangeant un peu plus, en mangeant un peu moins,
00:51:37laisser le minéraux,
00:51:39ajouter du bicarbonate.
00:51:41Chacun a sa méthode,
00:51:43comme les questions hyper-bares,
00:51:45pour récupérer peut-être plus d'énergie à un moment.
00:51:47C'est ce que j'allais dire. On peut jouer aussi bien
00:51:49sur la préparation.
00:51:51Pogacar qui attaque !
00:51:53Dans cette montée,
00:51:55il veut montrer qu'il est le plus fort,
00:51:57et qui le suit ? Il n'y en a qu'un.
00:51:59C'est Jonas Vingegaard ? Non,
00:52:01il n'y en a pas qu'un qui suit. Il y a Remco Evenepoel
00:52:03qui tentait également de boucher le trou
00:52:05derrière et qui y arrive plutôt bien.
00:52:07Là, c'est Pogacar,
00:52:09Vingegaard et Evenepoel.
00:52:11Mesdames, Messieurs, vous avez le podium !
00:52:13Ce Tour est magnifique ! Si on évite de penser
00:52:15à mal, le Tour de France
00:52:17est formidable !
00:52:19Tu as les trois meilleurs du classement qui sont détachés
00:52:21dans le col du Noyer. Bravo ! Chapeau !
00:52:23Après, c'est exactement ce qu'on disait tout à l'heure.
00:52:25C'est que là,
00:52:27la course pour le maillot jaune se joue derrière.
00:52:29Ils ne seront pas là pour jouer la victoire d'étape.
00:52:31Mais Pogacar
00:52:33s'est dit que peut-être
00:52:35que je peux prendre encore... Oh, les motos qui gênent !
00:52:37Encore une fois, Pogacar, ce n'est pas possible.
00:52:39Mais c'est incroyable. On nous demande de faire des efforts
00:52:41et personne ne fait l'effort.
00:52:43Personne n'a vu que Pogacar attaquer. C'est scandaleux.
00:52:45À chaque fois, c'est scandaleux. Il y avait une voiture à Stana
00:52:47qui n'avait rien à fiche en marche arrière
00:52:49et tu as une moto qui se plante juste devant
00:52:51et que c'est pour l'échappement. Je vais mettre le monoxyde de carbone.
00:52:53Oui, mais bon,
00:52:55ce n'est pas très bien dans l'effort.
00:52:57Malgré tout, Pogacar...
00:52:59Regardez-vous la moto !
00:53:01Oui, elle est toujours là en train de jeûner.
00:53:03Mais Pogacar, malgré tout, il arrive à se détacher
00:53:05pendant que Carapace
00:53:07fait de même sur Simon Yates
00:53:09parce qu'il a toujours 20 secondes.
00:53:11Il est passé aux 20 secondes
00:53:13qui est plutôt stable depuis tout à l'heure
00:53:15d'écart sur Simon Yates.
00:53:17Est-ce qu'on va reprocher encore une fois à Pogacar de faire preuve
00:53:19de pas lâche ? Nous, non.
00:53:21Nous, les observateurs, on a envie de voir ça.
00:53:23On a envie de savoir qui est le plus fort.
00:53:25Est-ce que c'est Wingard qui a une chance d'en venir ?
00:53:27Est-ce que c'est Pogacar qui peut assommer le Tour de France ?
00:53:29Là, clairement, c'est ce qu'il est en train de faire.
00:53:31Il est en train de montrer
00:53:33que si je suis en maillot jaune,
00:53:35si je suis en combi jaune, ce n'est pas pour rien.
00:53:37C'est moi qui peux gagner le Tour de France
00:53:39parce que je suis le plus fort de ce Tour.
00:53:41Il y va. Il n'a pas envie de revivre l'épisode du Granon.
00:53:43Et il passe, Pogacar, au sommet bonus
00:53:45au Col du Noyer.
00:53:47Il est là et il est passé très vite.
00:53:49Ça faisait déjà 8 minutes qu'il était passé ?
00:53:51Je ne l'ai pas vu passer.
00:53:53Carapace, déjà depuis 8 minutes, il était passé là-haut.
00:53:55C'est incroyable.
00:53:57Ça va tellement vite quand on parle ensemble.
00:53:59Oui, c'est ça.
00:54:01Un grand roman d'amitié qui commence.
00:54:03Tout devant, Carapace
00:54:05avec Simon Yates.
00:54:07Quelques poursuivants perdus dans la nature.
00:54:09Et derrière,
00:54:11Pogacar qui va tenter
00:54:13de prendre encore 10-15 secondes
00:54:15à ses deux principaux rivaux.
00:54:17Il y avait 3'09 ce matin
00:54:19et 5'19 sur Evenpool.
00:54:21Là, effectivement,
00:54:23ce qu'il est en train de faire,
00:54:25c'est de dire que j'ai utilisé mon explosivité
00:54:27dans la montée
00:54:29pour faire la différence.
00:54:31Et maintenant, je vais essayer de pousser dans la descente
00:54:33en prenant peut-être un petit peu de risque.
00:54:35On connaît les gabarits de deux courants.
00:54:37Ce n'est pas le même poids.
00:54:39Vous voyez un peu nos gabarits ?
00:54:41D'un côté,
00:54:43je peux te dire que c'est très simple.
00:54:45Toi, avec Wingard,
00:54:47c'est une demi-portion.
00:54:49Moi, je fais trois Wingard.
00:54:51C'est ça ? D'accord.
00:54:53Donc, il s'est mis derrière
00:54:55Evenpool, plus calibré.
00:54:57Moi, je vais dire comme un descendeur.
00:54:59Il s'est mis à l'abri du vent.
00:55:01Et Pogacar, lui, il ne laisse pas les relais.
00:55:03Il y va. Il est à fond.
00:55:05Il récupère les poursuivants, un par un.
00:55:073 kilomètres, début de la montée pour
00:55:09Richard Carapace.
00:55:11Allez, ça, c'est pour la victoire finale.
00:55:13C'est bien parti pour Carapace.
00:55:15Après le jeu, on a vu ton état, Paul.
00:55:17Effectivement, on n'a plus forcément les écarts
00:55:19avec Simon Yates.
00:55:21A priori, ça se stabilise toujours.
00:55:23Ça monte même un petit peu.
00:55:25A priori, l'écart serait
00:55:27presque passé à la demi-minute.
00:55:29Carapace, qui a été bloqué dans l'équipe Ineos par de grands champions
00:55:31et qui a décidé de partir ailleurs,
00:55:33il a bien fait. Il avait gagné notamment pour Ineos
00:55:35comme il est mort. C'est le tour d'Italie.
00:55:37Yates, c'est le tour d'Espagne.
00:55:39Chacun son tour.
00:55:41Tu vois bien que ces champions-là
00:55:43ont déjà gagné. Ils ont déjà de l'expérience
00:55:45quand on commence à critiquer les performances.
00:55:47Ils n'arrivent pas nulle part.
00:55:49Aujourd'hui, c'est une course de géants, de champions.
00:55:51Tu vois, aujourd'hui, tout simplement.
00:55:53De l'autre côté, Pogacar,
00:55:55il veut montrer que c'est son tour de France.
00:55:57Après le Giro, c'est six victoires d'étape.
00:55:59Il veut assommer ce tour de France
00:56:01et il veut piéger Wingergaard.
00:56:03Depuis ce matin, il sent que la Jumbo
00:56:05veut faire quelque chose, que la Visma,
00:56:07les E-bikes. On l'a senti.
00:56:09Bien sûr. Il a vu.
00:56:11Maintenant, on connaît presque tous par cœur
00:56:13qu'en fait, effectivement, quand ils placent
00:56:15un homme devant, c'est qu'il a une raison
00:56:17et qu'ils vont chercher quelque chose.
00:56:19Maintenant, cette quelque chose,
00:56:21ce n'est pas eux qui vont le chercher finalement.
00:56:23C'est Pogacar qui est passé à l'attaque
00:56:25et il a déjà creusé
00:56:27dix secondes sur
00:56:29Evenepoel et Wingergaard.
00:56:31Il se retourne souvent. Il est accompagné
00:56:33d'un coureur qui va faire la lune de l'actualité pour lui.
00:56:35Il aura ses photos avec Pogacar.
00:56:37On ne l'a pas vu depuis le début du tour. C'est Zimmermann
00:56:39qui va quand même prendre un relais.
00:56:41Derrière, Remco prépare le contrôle amont de Nice.
00:56:43C'est déjà parti. Sachant que
00:56:45Wingergaard a trouvé un appui de
00:56:47Christophe Laporte.
00:56:49Il n'est plus derrière uniquement
00:56:51Evenepoel, mais il a son coéquipier.
00:56:53Devant, il a encore
00:56:55Tisj Benot et ils sont de cette façon
00:56:57petit à petit en train de
00:56:59revenir sur Pogacar.
00:57:01Un champion du monde, un champion d'Europe, ça revient,
00:57:03mais à une vitesse et un double vainqueur du tour.
00:57:05Je pense que Pogacar, il leur a montré
00:57:07qu'il fallait toujours compter sur lui,
00:57:09qu'il n'était pas prêt à se faire surprendre et qu'il
00:57:11pouvait surprendre tout le monde.
00:57:13C'est ce que j'allais dire. Je pense que c'est presque
00:57:15le fait de dire
00:57:17soyez prêts aussi à tout le monde, parce que moi, je peux
00:57:19vous surprendre. Ce n'est pas fini.
00:57:21Je ne suis pas épuisé.
00:57:23J'ai pourtant fourni plein d'efforts,
00:57:25mais ce n'est pas aujourd'hui que vous allez me battre.
00:57:27Là, ça va rentrer dans l'ordre. Vous allez voir, ça va rentrer
00:57:29tranquille. L'orgueil du champion.
00:57:31Est-ce que Wingergaard va attaquer dans les 3 derniers
00:57:33kilomètres pour montrer qu'il est plus fort ?
00:57:35C'est une question de fierté. Et devant,
00:57:37ça roule tout seul pour Carapaz.
00:57:392 kilomètres, ça va être compliqué de venir
00:57:41le chercher dans la montée, parce qu'il excelle.
00:57:4340 secondes déjà de l'écart sur Yates.
00:57:45D'accord. C'est fini alors.
00:57:47L'équatorien. Sur les 2 secondes,
00:57:492 kilomètres, ça ne va plus se faire.
00:57:51C'est effectivement course gagnée pour
00:57:53Carapaz. Je pense que Yates va
00:57:55craquer et que Mass va peut-être pas revenir.
00:57:57Mais je te félicite déjà
00:57:59pour ton départ. Dans le top 3,
00:58:01je suis pas mauvais. 2 sur 3 aujourd'hui,
00:58:03c'est pas ou deux.
00:58:05Sachant que ce matin, je disais encore,
00:58:07c'était un peu de la roulette russe.
00:58:09Visiblement, j'ai visé juste mieux
00:58:11que celui qui a visé.
00:58:13Ça va, c'est bon.
00:58:15Non, mais ça ne va pas, non.
00:58:17Ils ne sont pas bien, ces Néerlandais.
00:58:19C'est un élément particulier.
00:58:21On a revu l'attaque tout à l'heure de Pogacar,
00:58:23qui est parti complètement sur le côté gauche.
00:58:25Et heureusement qu'il était vigilant.
00:58:27Oui, parce qu'il était presque coincé,
00:58:29mais il arrive à se défaire.
00:58:31Il arrive à se défaire
00:58:33de ce qui était devant lui
00:58:35pour venir le suivre.
00:58:37Et même si dans un premier temps,
00:58:39il a été décroché, ils sont à nouveau ensemble.
00:58:41Donc là, comme tu dis,
00:58:43Zimmermann, c'est ça ?
00:58:45Zimmermann, on l'a oublié maintenant.
00:58:47Et l'attaque de Remco,
00:58:49c'est sûr qu'un des deux,
00:58:51on pensait que ce serait Vingegaard qui ferait preuve de fierté.
00:58:53Et là, c'est Remco comme une petite nouche.
00:58:55Sachant que Pogacar, il n'arrête pas de regarder
00:58:57derrière lui où se trouve Vingegaard.
00:58:59Il attend encore une petite attaque.
00:59:01Avec ce qu'il a fait,
00:59:03il sait qu'il va s'en prendre une.
00:59:05T'as attendu la joue ?
00:59:07Voilà, mais non, tu frappes là.
00:59:09C'est incroyable.
00:59:111,2 km pour Carapaz qui va gagner
00:59:13cette étape de prestige sur le Tour de France.
00:59:15Comme toujours, la plus grande épreuve du monde.
00:59:17Le Tour de France et Carapaz qui a été maillot jaune
00:59:19au début de Tour. On va connaître à nouveau
00:59:21les joies du podium.
00:59:23Le courant d'éducation first.
00:59:25Sous la flamme rouge
00:59:27pour la victoire d'étape ici.
00:59:29C'est encore roulé vite, tu me diras tout à l'heure Justin.
00:59:31On ne s'est pas ennuyé aujourd'hui.
00:59:33C'est clair.
00:59:37Du coup,
00:59:39je vais avoir besoin de notre traduction tout à l'heure.
00:59:41Parce que l'espagnol,
00:59:43c'est pas ma langue.
00:59:45T'inquiètes pas, on traduira par-dessus.
00:59:47On aura roulé plus vite que la moyenne haute
00:59:49donnée par l'organisateur.
00:59:51Comme d'hab, non ?
00:59:53Non, pas comme d'hab, non.
00:59:55Il reste 800 mètres pour Carapaz
00:59:57qui a totalement course gagnée.
00:59:59Avec 35 secondes devant Simon Yates.
01:00:01Il relance, il relance.
01:00:03Il est devant le fameux toit du parking.
01:00:05Il n'arrête pas pour autant.
01:00:07Il s'est dit, même si
01:00:09j'ai gagné cette course, il faut que j'en sois
01:00:11totalement sûr.
01:00:13Il y a encore un grand virage pour lui sur la droite,
01:00:15un deuxième petit virage encore à droite
01:00:17pour arriver juste devant nous dans quelques secondes.
01:00:19Yates qui avait lancé les hostilités,
01:00:21qui avait permis au poursuivant de revenir
01:00:23sur le 4-6. Et Mas qui n'a jamais réussi.
01:00:25Éric Mas, courant d'expérience
01:00:27de la Movistar, qui n'a pas réussi.
01:00:29Il pendouille toujours entre les deux,
01:00:31entre les deux hommes de tête
01:00:33et le groupe, mais il n'a jamais
01:00:35réussi à faire la jonction.
01:00:37Et donc là, Carapaz,
01:00:39il n'a plus qu'à boucler les derniers mètres
01:00:41pour se dire, ça y est, ça y est,
01:00:43je l'ai cette étape sur le Tour de France 2024.
01:00:45Va-t-il le temps de remonter son maillot ?
01:00:47Pour bien montrer son sponsor ?
01:00:49Pour l'instant, ça n'a pas l'air d'être
01:00:51sa première préoccupation.
01:00:53À la fin, ça peut vraiment
01:00:55le devenir, effectivement, parce que
01:00:57EF Education First, je pense qu'il s'y tienne.
01:00:59Et puis, il sait qu'il a gagné.
01:01:01Là, il n'a plus qu'à se relever pour remettre son maillot.
01:01:03Il se mouche avant et il remonte le maillot.
01:01:05Et voilà !
01:01:07Et tout va bien, il va passer la ligne correctement.
01:01:09Pour la photo.
01:01:11Il s'est même mouché avant.
01:01:13Et oui, exactement. Et donc, le public devient fou
01:01:15parce qu'il voit Carapaz débarquer
01:01:17et Carapaz,
01:01:19bizarrement, il continue à regarder derrière lui
01:01:21alors qu'il sait qu'il a connu la course.
01:01:23Et voilà, démonstration
01:01:25d'être heureux.
01:01:27Très content. Quel champion !
01:01:29On l'avait découvert sur Angiro.
01:01:31Une grosse équipe, une équipe INEOS.
01:01:33Il est parti EF Education First. C'était champion olympique, effectivement,
01:01:35il y a trois ans. Et là, il s'est imposé
01:01:37avec la meilleure parce que décroché Simon Yates
01:01:39comme il l'a fait sur les deux derniers kilomètres
01:01:41du noyé et gardé ses 10-15 secondes.
01:01:43Chapeau !
01:01:45C'est trop fort.
01:01:47Simon Yates, il s'est dit
01:01:49est-ce que je n'ai pas lancé mon attaque trop tôt ?
01:01:51Est-ce que j'ai des regrets ?
01:01:53Mais bon, même la deuxième place, c'est une belle deuxième place.
01:01:55Maintenant, deuxième place, plus personne
01:01:57n'en parle demain. C'est un problème.
01:01:59En revanche, pour la deuxième place au général,
01:02:01je pense que Remco Evenpool va encore
01:02:03embêter, comme les Wingard, les deux à pouvoir.
01:02:05Il va essayer. Je pense qu'on ne va pas tarder à le revoir.
01:02:07Voilà, effectivement.
01:02:09Il a créé un petit coup.
01:02:11Oui, automatiquement. On l'avait vu l'attaquer une première fois.
01:02:13Il a remis une deuxième. Et Pogacar,
01:02:15ce qu'il faut faire, c'est réagir ou rester dans le sillage
01:02:17de Wingard.
01:02:19Là, pour l'instant, ça n'a pas l'air de le préoccuper.
01:02:21Maintenant, Wingard, c'est lui
01:02:23qui doit boucher le trou sur
01:02:25Evenpool. C'est à lui de faire
01:02:27le travail. Et ça arrange les affaires
01:02:29de Pogacar.
01:02:31Carapaz, Yates,
01:02:33Mas et les rescapés de la grande échappée.
01:02:35Et d'ailleurs, la bagarre pour le podium.
01:02:37Evenpool, tu calcules bien,
01:02:39il est à quoi ? 5-19 ?
01:02:413-09. Il a 2-10 de retard.
01:02:43Donc, s'il lui prend
01:02:45quelques secondes,
01:02:47il ne sait jamais.
01:02:49Il peut être très bon vainqueur.
01:02:51Il peut effectivement
01:02:53se rapprocher. Bravo champion.
01:02:55Bravo gamin. Bravo maillot blanc.
01:02:57Et il crie. Il dégage à la moto.
01:02:59Ah oui, il a le dégâts. Mais il a raison.
01:03:01C'est insupportable.
01:03:03C'est vraiment insupportable.
01:03:05Il retrouve son coéquipier.
01:03:07Il retrouve son coéquipier pour lui dire
01:03:09vas-y, emmène-moi. Relance-moi.
01:03:11Et comme ça, j'ai encore un petit appui
01:03:13pour gagner encore quelques précieuses secondes.
01:03:15Superbe, l'attitude du champion.
01:03:17Et d'ailleurs, on va s'accrocher côté
01:03:19groupe AMA-FDJ. On y va.
01:03:21On tente encore de prendre 10-20 secondes.
01:03:23Vas-y, je suis parti. Et si j'arrive
01:03:25à lui prendre 20-30 secondes sur les 2 minutes qui manquent,
01:03:27ce sera toujours ça. Parce qu'après,
01:03:29demain, je peux retenter quelque chose.
01:03:31C'est vendredi-samedi, il faudra que je reste dans les roues.
01:03:33Là, aujourd'hui, le grand perdant,
01:03:35c'est clairement Jonas Wengergaard.
01:03:37Il n'a pas pu attaquer comme il le voulait le leader.
01:03:39Et il se fait dépasser sur l'étape.
01:03:41Par celui qui est juste derrière lui.
01:03:43Il va perdre du temps.
01:03:45Il se tâche comme ça.
01:03:47Il perd du temps et il se dit
01:03:49j'ai beau avoir retrouvé
01:03:51un Wout van Aert, ça ne me suffit pas.
01:03:53Et chacun a son lieutenant. Tu as remarqué sur la fin d'étape.
01:03:55Les 2 grosses équipes
01:03:57ont chacun et chacune un coéquipier.
01:03:59Ils ont positionné leur pion et qu'ils le retrouvent maintenant.
01:04:01Mais c'est tactique ça, monsieur.
01:04:03Mais oui, c'est ça la tactique, monsieur.
01:04:05Ça, c'est le vrai vélo comme on l'aime en tout cas.
01:04:07Bravo à Remco Evenepoel d'enflammer ce tour de France
01:04:09alors qu'on avait l'impression que tout était terminé.
01:04:11C'est quasiment terminé peut-être
01:04:13si tu es rationnel et logique.
01:04:15Mais d'avoir quelqu'un qui va attaquer
01:04:17et qui sait que la dernière étape
01:04:19elle est pour lui, même si c'est Jordan Pogacar,
01:04:21avec son potentiel en contre de la montre,
01:04:23on peut dire qu'à 90%, c'est le favori.
01:04:25C'est le favori à Remco.
01:04:27Et qu'il peut aller prendre 30 secondes à Wengergaard ce jour-là.
01:04:29C'est ça.
01:04:31S'il en prend 30 ce soir,
01:04:33messieurs, ça va être très intéressant
01:04:35pour la place de dauphin du roi soleil.
01:04:37Messieurs, une petite surprise tout à l'heure.
01:04:39Un invité qui va venir se connecter.
01:04:41Sextuple champion de France.
01:04:43Quel discipline ?
01:04:45Le football ?
01:04:47Le cyclo-cross, ça vous parle du cyclo-cross ?
01:04:49De boules lyonnaises ?
01:04:51De cyclo-cross.
01:04:53Personne ne regarde le cyclo-cross.
01:04:55Personne ne regarde le cyclo-cross.
01:04:57Le principe étant d'avoir l'œil
01:04:59d'un cycliste professionnel
01:05:016 fois champion de France,
01:05:03c'est ce que nous faisons cette année.
01:05:05Clément Venturini va nous rejoindre tout à l'heure.
01:05:07D'ici quelques minutes.
01:05:09Ah, le vrai ?
01:05:11Non.
01:05:13C'est impossible.
01:05:15Tu sous-estimes Fabrice.
01:05:17Franchement, c'est impossible.
01:05:19Christophe, je suis blessé.
01:05:21Je vais peut-être vous laisser.
01:05:23Je vais prendre un café.
01:05:25Je vais finir ma journée tranquille dans mon coin.
01:05:27Là, tu m'impressionnes.
01:05:29Allez, Remco.
01:05:31On voit que Remco continue son effort.
01:05:33Il est derrière son coéquipier.
01:05:35Il est dans la bonne position.
01:05:37Il est dans la bonne position.
01:05:39Il est dans la bonne position.
01:05:41Il est dans la bonne position.
01:05:43Il est dans la bonne position.
01:05:45Il est dans la bonne position.
01:05:47Si je creuse un tout petit peu,
01:05:49pour l'instant, j'ai 19 secondes
01:05:51sur Jonas Vingegaard.
01:05:53Sur les 2 minutes 10 que j'avais avant,
01:05:55ça me fait passer en dessous des 2 minutes.
01:05:57Ils ne sont pas loin.
01:05:59Pour l'instant, il a 19 secondes.
01:06:01Si tu prends même 20 secondes, c'est bien.
01:06:03Moralement.
01:06:05Après, il l'a répété.
01:06:07Remco l'a dit
01:06:09pour aller chercher
01:06:11Bogacar. Ça va être compliqué.
01:06:13Mais à la deuxième place, je peux le faire.
01:06:15Il a raison de tenter.
01:06:17Et pourtant,
01:06:19chacun a un coéquipier, notamment
01:06:21un certain vous de Van Aert.
01:06:23Pour le cyclo-cross.
01:06:25Ça peut aider notre invité.
01:06:27Van Aert.
01:06:29Il protège Vingegaard.
01:06:31Et on est protégé côté UAE.
01:06:33Il ne bougera plus.
01:06:35Quoique.
01:06:37Soit il attend, soit il se dit
01:06:39qu'il passe encore à l'attaque.
01:06:41Pourquoi pas.
01:06:43Maintenant, Remco Evenepoel
01:06:45ne sait pas gagner.
01:06:47Il va prendre beaucoup d'avance.
01:06:49Mais il est bien parti pour en avoir un peu.
01:06:51Van Aert décroche.
01:06:53Il laisse faire maintenant.
01:06:55Il y a Tige Benote.
01:06:57Oui.
01:06:59Ils ont fait le relais.
01:07:01C'est du tableau noir.
01:07:03C'est de la musique.
01:07:05Le fait d'avoir placé
01:07:07Benote dès le début,
01:07:09ça sert quand même dans le final.
01:07:11Dans la stratégie, c'était sans doute
01:07:13quelque chose qui était prévu.
01:07:15Comme ça, tu as un, deux infus.
01:07:17Ça peut t'aider.
01:07:19Et Bogacar, ça l'est bien.
01:07:21Il a mis son proune dans la montée.
01:07:23Il reste bien dans ses 4 pieds.
01:07:25Il a raison.
01:07:27Remco Evenepoel a perdu son poisson pilote
01:07:29vers cette dernière montée.
01:07:31Je pense qu'il s'en fiche.
01:07:33Il lui reste quelques centaines de mètres.
01:07:35Je crois qu'il reste 600 mètres là où il est.
01:07:37Le travail sur les reins, tu le vois.
01:07:39Il est à fond.
01:07:41Il va faire ses affaires tout seul.
01:07:43Il va réussir à prendre du temps
01:07:45sur les deux égards.
01:07:47Il est en préparation du monaconisme.
01:07:49Rien que dans la tête,
01:07:51de prendre ce temps
01:07:53sur Jonas Vingegaard,
01:07:55ça va lui faire du bien psychologiquement.
01:07:57Déclenche sur les chronos.
01:07:59Dans quelques secondes,
01:08:01le passage sur la ligne
01:08:03de celui qui est 3e du Tour de France.
01:08:05Le meilleur jeune pour l'instant.
01:08:07Futur énorme coureur depuis l'âge de 16 ans.
01:08:09Lui qui a commencé par le football
01:08:11et qui continue de nous impressionner
01:08:13et qui a un caractère pas des moindres.
01:08:15Il sait s'exprimer et dire les choses.
01:08:17C'est ça.
01:08:19Je pense qu'on peut le dire.
01:08:21Il nous a réservé pas mal de surprises.
01:08:23Celle-ci, c'est un étumel.
01:08:25On se disait tous que Remco Evnepoel
01:08:27allait être bien.
01:08:29Maintenant, est-ce qu'on s'attendait
01:08:31à ce qu'il soit à la 3e place
01:08:33et qu'il aille chercher du temps
01:08:35pour se rapprocher de la 2e?
01:08:37Moi, j'ai dit chapeau.
01:08:39Est-ce que Pogacar va rester
01:08:41dans les roues de Vingegaard?
01:08:43On va déclencher la vidéo.
01:08:45Pogacar qui attaque.
01:08:47Vingegaard, mon garçon, c'est la 2e joue.
01:08:49Après la 1re, c'est la 2e.
01:08:51Là, c'est 3 secondes peut-être.
01:08:53Mais bon, c'est pareil.
01:08:55Psychologiquement, c'est 3 secondes.
01:08:57Deux fois, il a attaqué. Deux fois, il a gagné.
01:08:59C'est ça.
01:09:01Pas mal.
01:09:03Il était bon au pronom,
01:09:05mais je peux dire qu'il a mal au ventre.
01:09:07Quand tu vois Vingegaard se faire taper
01:09:09deux fois, je peux te dire
01:09:11que le nez irlandais de la Bismarck
01:09:13a disparu.
01:09:15Il était juste derrière Vingegaard.
01:09:17Il ne se méfie pas.
01:09:19Il était coincé derrière Benoît.
01:09:21Comme beaucoup de coureurs,
01:09:23je l'amène dans un fauteuil.
01:09:25C'est un tire-fesse à super dévolu.
01:09:27Il est sur le télécharge tranquille.
01:09:29Mais quand tu connais Pogacar,
01:09:31même s'il reste 10 mètres à prendre,
01:09:33il y aura sur les 10 mètres.
01:09:35Pogacar a attendu le moment
01:09:37où Benoît décroche.
01:09:39C'est maintenant qu'il va y avoir
01:09:41un petit flottement pour Vingegaard.
01:09:43Rapaz, vainqueur d'étapes
01:09:45devant Yates, devant Mass.
01:09:47Je n'ai pas le reste du classement.
01:09:49Pour le maillot jaune,
01:09:51grand numéro de Pogacar.
01:09:53Une belle conclusion de Remco Evenpool
01:09:55qui va se rapprocher au général
01:09:57du deuxième Kevin Vingegaard.
01:09:59J'ai vu l'arrivée de notre invité,
01:10:01mais il n'a pas allumé la caméra.
01:10:03Il est en train de...
01:10:05Je vais le laisser tranquillement.
01:10:07Il est connecté.
01:10:09Donne-nous les classements.
01:10:11Justin, tu peux en profiter.
01:10:13Victoire de Richard Carapaz
01:10:15qui entre dans le cercle fermé
01:10:17des vainqueurs sur les 3 grands tours.
01:10:19Le 110e de l'histoire.
01:10:21Devant Simon Yates et Henrik Maes
01:10:23qui complètent le podium.
01:10:25L'OM 2+, 4e devant Oscar Only.
01:10:27Guillaume Martin, 6e,
01:10:291er français devant Magnus Kortnissen
01:10:31et Woodpools.
01:10:339e de l'étape, Jordan Gégat
01:10:35pour la TotalEnergie.
01:10:3710e, Alex Armbrou.
01:10:39On attend le général.
01:10:41Il faut attendre encore un peu.
01:10:43Avec impatience.
01:10:45On est les premiers.
01:10:47On sait que...
01:10:49On sait que...
01:10:51Evidemment, Remco va se rapprocher un tout petit peu.
01:10:53Il lui a repris combien ? 20 secondes à peu près ?
01:10:55Il a repris 12 secondes
01:10:57à Ignace Vingegaard.
01:10:59Pas mal.
01:11:01Et Pogacar a dû reprendre
01:11:03sur Jonas 3 secondes, 12 secondes.
01:11:05C'est ça.
01:11:07Il lui donne combien ? 2 ou 3 ?
01:11:09Oui, c'est ça.
01:11:112 secondes.
01:11:13Il est à 3,11 au classement général.
01:11:15Remco Venepool est revenu à
01:11:175,09.
01:11:195,09 et 3,11.
01:11:21Jérôme aussi est revenu dans le peloton.
01:11:25Oui, pardon ?
01:11:27Jérôme aussi est revenu dans le peloton.
01:11:29Notre Jérôme Armand.
01:11:31Mais non ! Il a réussi à manger ?
01:11:33Il est dans le coin.
01:11:35J'ai un message.
01:11:37Je ne peux pas
01:11:39lui écrire.
01:11:41Il a déconnecté. En fait, il a un problème de réseau,
01:11:43notre ami Clément.
01:11:45Je ne sais pas s'il nous entend.
01:11:47C'est très léger ici.
01:11:49Il peut valider son
01:11:51micro turn on.
01:11:53Je viens de le voir.
01:11:55Bonjour. Si jamais tu as une caméra,
01:11:57on est preneur également, mais sinon on va faire avec le son.
01:11:59Bonjour Clément Venturini.
01:12:01Six fois champion de France.
01:12:03Cette année, vous avez même fait
01:12:05un deuxième Paris Camembert.
01:12:07Oui, c'est ça.
01:12:09Entre autres.
01:12:11Le Tour de France, vous le regardez différemment
01:12:13quand on fait du cyclocross en général
01:12:15ou vous êtes passionné
01:12:17parce que vous faites du vélo quoi qu'il arrive ?
01:12:19Oui, voilà. Je reste passionné.
01:12:21C'est mon métier, mais c'est ma passion avant tout.
01:12:23Je supporte
01:12:25mes coéquipiers. Je regarde ce qui se passe.
01:12:27Et ça occupe les après-midi durs.
01:12:29On parle de vos équipiers.
01:12:31Vous êtes dans l'équipe Arkea
01:12:33BNB Hotel.
01:12:35Quand on est
01:12:37dans une curie comme celle-ci,
01:12:39on les regarde pendant le tour en se disant
01:12:41ça ne passe pas ou en se disant je souhaite que ça passe.
01:12:43Comment on le vit ?
01:12:45On espère tout le meilleur pour eux.
01:12:47Et en l'occurrence,
01:12:49notre tour a été réussi
01:12:51pour l'équipe avec la victoire de Kevin Vauclin.
01:12:53C'est sublime.
01:12:55Après, on espérait des beaux sprints d'Arnaud.
01:12:57Ce n'est pas loin
01:12:59par moment.
01:13:01Le tour d'Arkea est
01:13:03plutôt bien réussi.
01:13:05Christophe ?
01:13:07Oui, j'écoutais avec attention.
01:13:09Quand tu vois le travail de Remco, il a dû être impressionné
01:13:11par le coup de force, encore une fois,
01:13:13peut-être de Pogacar. Qu'est-ce qui t'a le plus impressionné aujourd'hui ?
01:13:15C'est Pogacar qui en met deux
01:13:17ou c'est Remco qui montre qu'il peut faire deuxième ?
01:13:19J'étais déjà surpris
01:13:21qu'ils s'attaquent. Je pensais qu'ils allaient un peu se neutraliser
01:13:23en vue des grosses étapes qui leur attendent.
01:13:25On voit qu'ils ont
01:13:27beaucoup d'énergie.
01:13:29Chaque opportunité
01:13:31est bonne à prendre.
01:13:33Ça s'annonce
01:13:35musclé, cette fin de tour.
01:13:37C'est bon pour le vélo en général ?
01:13:39Je disais que depuis quelques saisons,
01:13:41le cyclocross, on ne le regardait pas souvent.
01:13:43Mais grâce à des Van Der Poel et des Van Aert
01:13:45au niveau mondial et avec toi,
01:13:47au niveau national, tu as envie de regarder
01:13:49des étapes différentes et le vélo différemment.
01:13:51Le vélo est devenu tellement tendant. Tu es d'accord avec ça ?
01:13:53Oui, c'est sûr
01:13:55que le cyclocross en attendant n'est pas parlé.
01:13:57Je passe le mot,
01:13:59c'est plutôt grâce à Mathieu et à Wout
01:14:01qu'on n'en parle plus.
01:14:03Ça dérange moins les équipes de pratiquer
01:14:05cette discipline. C'est plutôt bien.
01:14:07Malheureusement, en France, ce n'est pas assez
01:14:09médiatisé.
01:14:11En France, ça reste limité.
01:14:13Mais au niveau
01:14:15international, bien évidemment,
01:14:17quand on franchit la frontière,
01:14:19on se rend compte de l'effervescence.
01:14:21Il y a des milliers de spectateurs
01:14:23au bord du circuit.
01:14:25Bien sûr, ça attire de nombreuses foules.
01:14:27Toi, tu te mets
01:14:29sur la route aujourd'hui dans une étape comme ça.
01:14:31Tu fais combien ?
01:14:33Je suis dans le groupe étau.
01:14:35Dans le groupe étau, tu es sûr ?
01:14:37Non, il faut être lucide.
01:14:41Ça roulait extrêmement vite.
01:14:43Aujourd'hui, c'est une étape de moins de montagne.
01:14:45On veut voir les dégâts.
01:14:47Là, on ne se rend pas compte.
01:14:49Mais c'était juste dingue.
01:14:51Avec le départ qu'ils ont eu,
01:14:53il va y avoir de la viande grillée ce soir.
01:14:55Tu m'étonnes.
01:14:57Tu as raison. J'adore ton expression.
01:14:59Oui, Fabrice ?
01:15:01Je réagis à viande grillée, effectivement.
01:15:03On imagine très bien
01:15:05ce que ça va donner.
01:15:07Je peux poser une question ?
01:15:09Thomas, tu peux.
01:15:11Non, pas le néerlandais.
01:15:13Clément, j'espère que tu acceptes
01:15:15ma question et que tu sois moins méchant
01:15:17avec moi qu'à Paco.
01:15:19Clément, toi, tu as participé au Tour de France
01:15:21il y a 4 ans.
01:15:23Quand tu vois le Tour aujourd'hui,
01:15:25avec la vitesse avec laquelle ils roulent
01:15:27et la façon dont les leaders
01:15:29écrasent la course, est-ce que tu penses
01:15:31qu'il y a des choses qui ont changé
01:15:33depuis que tu as participé ?
01:15:35Non, je ne pense pas.
01:15:37Je me rappelle déjà
01:15:39d'une vitesse folle
01:15:41en 2020.
01:15:43Après la COVID,
01:15:45il y a eu
01:15:47quelque chose qui a tourné
01:15:49et tout va plus vite.
01:15:51Toutes nos courses sont rapides
01:15:53et sont d'un niveau extrêmement haut.
01:15:55C'est le Tour de France
01:15:57mais c'est toutes les courses
01:15:59qui se courent à un niveau fou maintenant.
01:16:01Il n'y a plus de petites courses.
01:16:03Comment ça s'explique
01:16:05de ton point de vue ?
01:16:07Le matériel, bien sûr,
01:16:09est carrément plus performant.
01:16:11On a des vélos hyper aéros.
01:16:13Tout est optimisé.
01:16:15La nutrition,
01:16:17les entraînements
01:16:19sont hyper calés.
01:16:21Maintenant, il n'y a rien
01:16:23qui est laissé au hasard.
01:16:25C'est pointu à tous les niveaux.
01:16:29Christophe ?
01:16:31Pardon, j'ai écouté attentivement
01:16:33par rapport au matériel.
01:16:35C'est un long débat.
01:16:37On ne va pas pousser le débat jusqu'au bout.
01:16:39À chaque fois,
01:16:41on sait que le Tour de France
01:16:43a été qualifié avec une commission d'agence
01:16:45spécialisée sur le dopage.
01:16:47Des contrôles sont faits.
01:16:49Tu parlais de l'agent du FBI
01:16:51sur les petits moteurs dans les vélos.
01:16:53Depuis le Covid,
01:16:55il y a tellement de choses
01:16:57qu'on peut évoluer.
01:16:59Ça va du matériel, l'aéro,
01:17:01la nutrition.
01:17:03Il y a des équipes qui sont très fortes.
01:17:05Il y a des vrais champions dans chaque équipe.
01:17:07C'est des gens qui te portent.
01:17:09Est-ce qu'ils font autant d'efforts qu'avant
01:17:11pour faire la différence ?
01:17:13Aujourd'hui, tu le vois.
01:17:15C'est tout travaillé, tout planifié.
01:17:17Il y a ces équipés qui sont placés là où il faut.
01:17:19Tu ne te retrouves pas, ni à Evenepoel,
01:17:21ni à Pogacar, sans personne
01:17:23pour terminer cette étape aujourd'hui.
01:17:25C'est impressionnant.
01:17:27Il y a tout qui rentre en compte.
01:17:29On a parlé aussi de l'internationalisation
01:17:31du cyclisme
01:17:33avec des pays qu'on n'avait pas l'habitude de voir.
01:17:35Clément, toi également,
01:17:37dans ta discipline,
01:17:39cette internationalisation, tu la ressens
01:17:41avec des jeunes qui débarquent.
01:17:43On le rappelle, tu fais partie maintenant
01:17:45des moins jeunes.
01:17:47Pour certains,
01:17:49tu ferais jeune sur les tours de France il y a 40 ans.
01:17:51Aujourd'hui, tu ferais quasiment vieux.
01:17:53Tu n'as que 30 ans, je le rappelle.
01:17:55Tu le vois sur le cyclocross aussi,
01:17:57ces jeunes qui débarquent et qui ont envie de tout gagner.
01:17:59Après, le vélo reste
01:18:01plutôt européen.
01:18:03Il y a des phénomènes
01:18:05d'Amérique du Sud, d'autres,
01:18:07qui se passent plutôt en Europe
01:18:09pour le vélo.
01:18:11Après, je pense
01:18:13que ça a toujours été le cas.
01:18:15Les Colombiens étaient toujours là auparavant.
01:18:17Il y a certes
01:18:19une internationalisation,
01:18:21mais ça n'a pas non plus
01:18:23été bouleversé.
01:18:25On se rappelle 2017,
01:18:272018, 2019, 2021,
01:18:292023, 2024, champion de France
01:18:31de cyclocross. Tu veux continuer ?
01:18:33Oui, je prends plaisir
01:18:35à pratiquer cette discipline l'hiver.
01:18:37C'est toujours un plus.
01:18:39C'est aussi un très bon complément en vue de la route.
01:18:41Après, j'avais
01:18:43plutôt orienté mes saisons
01:18:45de cyclocross avec Cofidis à l'international.
01:18:47Ces derniers temps,
01:18:49je remets un peu le pied
01:18:51dedans, mais en arrivant
01:18:53un peu tard, c'est un peu court en forme,
01:18:55même si j'arrive un peu à peser au mois de janvier.
01:18:57Mais cette année, peut-être
01:18:59que ça sera différent.
01:19:01On va peut-être orienter un petit peu plus de cyclocross
01:19:03dans mon programme,
01:19:05mais rien n'est fait.
01:19:07Ton programme là, on est en juillet,
01:19:09c'est quoi ? C'est vacances, c'est entraînement ou c'est courses ?
01:19:11Il y a eu
01:19:13une petite période de vacances,
01:19:15mais c'est beaucoup d'entraînement et c'est les
01:19:17courses qui vont reprendre dès la semaine prochaine autour
01:19:19de Wallonie, après la Pauly-Normande,
01:19:21autour du Limousin, Grand Prix de Chloé.
01:19:23On a un programme bien chargé.
01:19:25Donc, les vacances au mois d'août, c'est foutu ?
01:19:27Les vacances, c'est au mois d'octobre.
01:19:29Au mois d'octobre ? Bon, on va avec le bouton de son.
01:19:31Merci beaucoup d'avoir
01:19:33passé une tête chez nous. On sait que
01:19:35tu as roulé aujourd'hui, ça explique
01:19:37certaines choses.
01:19:39On te remercie grandement.
01:19:41Je ne sais même pas ce qu'on peut te souhaiter, parce qu'en fait,
01:19:43quand on est six fois champion de France, à part faire encore une barrière
01:19:45de plus, Christophe...
01:19:47Gagner des courses.
01:19:49C'est un plaisir de gagner. On te souhaite alors de gagner
01:19:51des courses. Tu connais l'adresse
01:19:53maintenant, tu viens quand tu veux nous faire
01:19:55un petit coucou. Tu seras toujours le bienvenu.
01:19:57Merci pour l'invitation.
01:19:59Toi, Christophe, je t'avais dit,
01:20:01il y a des surprises.
01:20:03On parle aussi.
01:20:05On atteint les sommets du vélo.
01:20:07C'est ça.
01:20:09Aujourd'hui, Christian Prud'homme en ouverture,
01:20:11le patron, on termine
01:20:13avec... On n'a pas encore terminé en plus, avec Clément,
01:20:15avec ses titres de champion de France.
01:20:17Tu m'as régalé.
01:20:19Comme la course du jour.
01:20:21Et là, je remercie
01:20:23Clément qui va pouvoir libérer la place
01:20:25pour notre amateur éclairé qui est en attente
01:20:27derrière pour
01:20:29prendre le relais sur l'explication.
01:20:31Lui, il va donner son avis
01:20:33sur l'étape du Tour, sûrement
01:20:35l'étape du jour.
01:20:37Je rappelle, nous sommes le mercredi 17
01:20:39juillet.
01:20:41C'est l'étape 17 du Tour
01:20:43de France. Qu'est-ce qu'on peut dire
01:20:45sur cette étape, Christophe ?
01:20:47Pétard, comment l'appelez-vous ?
01:20:49Non, non, oui, oui, c'est exactement
01:20:51le scénario. Hier, on savait que ça serait
01:20:53un sprint, ça serait long en Occitanie.
01:20:55Et on savait qu'aujourd'hui et demain, c'était
01:20:57enfin place aux baroudeurs.
01:20:59Ils se plaignent depuis le début.
01:21:01Ils ont leurs deux étapes.
01:21:03C'est quand même bien dessiné le Tour de France,
01:21:05ça ne s'est pas fait n'importe comment.
01:21:07Tu as des vainqueurs au sprint, tu as Philippe Seine et Germain,
01:21:09ils partent trois fois. Tu as des belles échappées,
01:21:11tu as un Vauclin qui est l'avenir pour nous,
01:21:13tu as un Bardet qui est juste en train
01:21:15de partir maintenant, de s'échapper
01:21:17vers d'autres objectifs. Lui qui va
01:21:19terminer le Tour de France, son dernier Tour de France.
01:21:21Voilà, je crois qu'une étape
01:21:23comme celle-ci aujourd'hui, tu savais qu'il y aurait
01:21:25de la bagarre pour une très belle échappée des coureurs
01:21:27qui ont tellement envie, à l'image de Carapaz,
01:21:29de Yes, tu as posé des questions très pertinentes.
01:21:31Quelles sont les équipes qui doivent encore réussir
01:21:33leur Tour ? Demain, tu remets une pièce sur
01:21:35AG2R, tu remets une pièce sur
01:21:37même la FDJ, tu vois,
01:21:39côté français, et tu mets une pièce
01:21:41sur Israël aussi, des équipes qui n'ont
01:21:43rien fichu depuis le début, ou presque, avec
01:21:45leurs moyens, qui font ce qu'ils peuvent.
01:21:47Et aujourd'hui, tu as une vraie course en deux parties.
01:21:49La victoire d'étape, magnifique pour
01:21:51Carapaz, Justin l'a précisé, c'est sa
01:21:53première victoire sur le Tour de France,
01:21:55lui qui a gagné sur l'Espagne, qui a gagné sur la Volta,
01:21:57qui a gagné sur le Giro, et puis tu as Pogacar
01:21:59qui nous illumine, comme à chaque fois.
01:22:01Alors, est-ce qu'il en fait trop ? On va voir ce qu'en pense
01:22:03notre amateur, j'imagine, éclairé ?
01:22:05Oui, on va l'accueillir, Julien Sauvignier.
01:22:07Thomas, tu es toujours prioritaire,
01:22:09tu es en ligne d'arrivée avec les interviews,
01:22:11n'hésite pas à nous haller dès que tu as
01:22:13le besoin. Julien,
01:22:15merci de nous rejoindre.
01:22:17Tu as regardé la course, tu as couru
01:22:19ce matin avant d'aller bosser,
01:22:21on a discuté un petit peu,
01:22:23tu m'as dit, de toute façon, il faut rouler, il faut rouler
01:22:25pour exceller, il faut rouler.
01:22:27Ils ont bien roulé aujourd'hui ?
01:22:29Oui, je pense qu'on peut dire,
01:22:31j'ai écouté ce que disait Clément
01:22:33un petit peu avant, oui, je pense que c'était une étape qui
01:22:35était très dure.
01:22:37Il commence à faire très chaud, on est en troisième
01:22:39semaine, je pense que
01:22:41là, ils sont taquets
01:22:43à tout point de vue.
01:22:45Non, je suis un peu
01:22:47déçu que les Français n'aient pas pu être
01:22:49mes bons Carapace, Yates,
01:22:51Mass, c'est quand même des gars qui, il y a quelques années,
01:22:53voire très peu de temps,
01:22:55étaient sur des podiums de Grand Tour,
01:22:57ou pouvaient l'être, donc
01:22:59ils sont à leur niveau, et c'est vrai que la course était belle
01:23:01parce qu'on avait deux cliquets, on avait le cliquet de l'échappée
01:23:03devant, et on avait un peu la surprise
01:23:05parce que c'est ce que disait Clément, moi je pensais pas
01:23:07forcément que les
01:23:09leaders du Général allaient faire
01:23:11un peu la guéguerre, même s'il n'y a pas eu des gros
01:23:13écarts, ils font la guerre à chaque
01:23:15fois, dès qu'ils peuvent, ils s'en mettent
01:23:17une comme des gamins qui vont rouler
01:23:19le midi pour savoir qui est le plus fort à la fin,
01:23:21c'est ça qui est assez beau, en tout cas pour le spectacle.
01:23:23Cours d'école ?
01:23:25Non mais c'est comme à l'école, tu as raison,
01:23:27mais ça fait du bien,
01:23:29c'est rafraîchissant, parce qu'avec tout ce qui se passe
01:23:31quand tu es sur le Tour de France, je te garantis que c'est
01:23:33pesant l'atmosphère, c'est pesant.
01:23:35Ce matin j'ai rencontré Christian Prudhomme, je crois qu'il y en a
01:23:37ras-le-bol qu'on lui pose la question en lui demandant
01:23:39« Mais dites-moi, ils vont pas un peu trop vite devant ? »
01:23:41Ouais.
01:23:43Après, aujourd'hui,
01:23:45je pense que l'étape,
01:23:47ils ont fait la course sur les deux derniers kilomètres,
01:23:49enfin les deux derniers cols, pardon.
01:23:51Ouais mais t'as vu d'entrée quand même ?
01:23:53D'entrée, ta vigueur, tu étais dans les
01:23:55troisième position, il y avait le vent,
01:23:57tu ne sais jamais ce qui peut se passer.
01:23:59Non, non, c'était encore
01:24:01une belle étape et je pense que
01:24:03ils vont finir en apothéose
01:24:05et je vois bien Remco
01:24:07prendre la deuxième place
01:24:09après le chrono,
01:24:11c'est une ligne de garde pétée.
01:24:13Je vois bien péter à Remco.
01:24:15Tu penses que ça y est ?
01:24:17Non mais je pense qu'il n'a pas le foncier,
01:24:19c'est un peu comme Pogacar l'année dernière,
01:24:21il n'a pas le même foncier qu'il avait
01:24:23parce qu'il en a fait moins,
01:24:25parce qu'il était inapte,
01:24:27il était à l'hôpital, il faut le rappeler,
01:24:29et je pense que c'est là en troisième semaine où c'est de la fatigue
01:24:31qui s'accumule donc il y a peut-être une moins bonne récupération.
01:24:33C'est ce qu'on disait au début,
01:24:35il y a une dizaine de jours,
01:24:37il récupère un petit peu moins bien que d'habitude
01:24:39par rapport à ça.
01:24:41Et après Remco, je pense qu'en revanche,
01:24:43il a fait un dauphiné
01:24:45où il s'est fait un peu chahuter,
01:24:47où on a pensé qu'il était
01:24:49un peu surcoté,
01:24:51mais comme beaucoup qui se font
01:24:53un peu fesser
01:24:55sur le dauphiné, sur le tour,
01:24:57s'ils ont bien géré leur truc,
01:24:59ils arrivent en pic sur la troisième semaine.
01:25:01C'est un peu ce qui semble se passer.
01:25:03C'est-à-dire pas mal Remco quand même.
01:25:05Il l'a dit de toute façon,
01:25:07j'adore ces coureurs qui annoncent la couleur.
01:25:09Par exemple, Bogacar, intouchable,
01:25:11mais en revanche, si je ne peux pas aller me chercher
01:25:13la deuxième place
01:25:15à la place de Vingegaard, je ne vais pas me gêner.
01:25:17Demain, tu as encore une étape
01:25:19très particulière, ça bosse de tous les côtés.
01:25:21Tu crois qu'il va tenir Remco sur
01:25:23Isola et la Couiole ?
01:25:25Pour avoir fait
01:25:27l'étape du tour,
01:25:29je ne parle pas de l'étape
01:25:31de la bonnette. L'étape de la bonnette,
01:25:33c'est un col très long, je ne sais pas.
01:25:35Je pense que c'est un col très particulier.
01:25:37Est-ce que c'est vraiment un col long ?
01:25:39Ce n'est pas la hauteur,
01:25:41ce n'est pas 2008.
01:25:43L'Iseran, quand on vient de la vallée
01:25:45de Bourg-Saint-Maurice, c'est long,
01:25:47mais c'est des faux plats. En revanche, la bonnette,
01:25:49ça va être 2008 sur un col
01:25:51qui va se monter quand même
01:25:53et qui est peut-être le plus long qu'on puisse faire plus ou moins
01:25:55en France en termes de durée, je parle.
01:25:57Là, j'ai un aller. En revanche, je pense que
01:25:59sur l'étape de Nice, je pense que Remco
01:26:01ne pétera pas parce que c'est des cols
01:26:03plutôt pour lui, c'est du 6-7%,
01:26:05ce n'est pas des cols de pur grimpeur,
01:26:07très léger, et je pense qu'il sera même
01:26:09avantagé par rapport à Vinogarde.
01:26:11Après, c'est que mon avis.
01:26:13Si son équipe Yelanda
01:26:15est forte,
01:26:17et après, le lendemain, il a le chrono, et je pense que là, en revanche,
01:26:19il est quand même favori.
01:26:21Oui, même si c'est le terrain de jeu
01:26:23de Tadej Pogacar.
01:26:25Je pense que
01:26:27Remco, il va...
01:26:29Non, pas pour l'instant.
01:26:31On négociait justement
01:26:33à ce que Carapaz revienne et qu'on pose
01:26:35la question en anglais et qu'il nous répondra en anglais.
01:26:37Je vous interromps.
01:26:39En anglais, d'accord.
01:26:41Sachant que Remco...
01:26:43La question, elle sera en anglais, la réponse sera
01:26:45en espagnol, je vous la laisse.
01:26:47Alors, Jérôme, prépare-toi.
01:26:49Oui, Julien. Remco,
01:26:51il a quand même bien repéré le chrono, ne serait-ce
01:26:53après Paris-Nice.
01:26:55Moi, je l'avais vu le repérer, j'étais là-bas
01:26:57à l'époque, et il l'avait repéré et je pense qu'il
01:26:59l'a fait qu'une fois, et je pense qu'il l'a en tête
01:27:01bien comme il faut.
01:27:03Même si c'est chez Poggy, tout ce qu'on veut.
01:27:05Oui, bien sûr.
01:27:07Non, non, il peut faire
01:27:09un beau truc.
01:27:11Est-ce qu'il a fait la preuve ?
01:27:13C'est son entraînement, tu vois.
01:27:15Tant mieux.
01:27:17Messieurs, je vous quitte et je vous dis à...
01:27:19Je vous dis à demain, messieurs,
01:27:21peut-être avec du retard ou je sais pas trop,
01:27:23parce que je serai en transit,
01:27:25dirons-nous.
01:27:27Très bien. A demain.
01:27:29Passez une bonne journée. On remercie Julien
01:27:31comme tous les soirs, qui vient nous donner
01:27:33son avis sur l'étape
01:27:35du jour. Son avis très éclairé
01:27:37quand même. On n'est pas dans...
01:27:39Juste, on n'est pas à Radio Bistrot
01:27:41sur ce coup-là.
01:27:43On est bien du...
01:27:45Je garde
01:27:47les oreilles sur les
01:27:49différents points, mais...
01:27:51Oui, on vient de voir passer, Justin,
01:27:53tu me confirmes, il reste 20 minutes de délai,
01:27:55il reste 42 coureurs en course,
01:27:57mais le maillot vert est passé.
01:27:59Oui, tout à fait, le maillot vert est passé, c'est le plus important
01:28:01pour lui, on le rappelle, qui va devoir maintenant
01:28:03survivre jusqu'à Nice,
01:28:05pour aller
01:28:07cuire et confirmer
01:28:09ce maillot vert qu'il a sur les épaules.
01:28:11Oui. Et les sprinters vont arriver
01:28:13tranquillement en groupe et tout,
01:28:15et c'est l'image que tu auras pendant 3 jours.
01:28:173 jours, tu te demandes ce qu'ils font encore
01:28:19là, les sprinters. Surtout que là,
01:28:21normalement, sur le délai qu'il y avait,
01:28:23ils doivent passer sans problème.
01:28:25Oui, normalement, il n'y a aucun problème.
01:28:27Parce que ça leur laisse un délai de 50 minutes,
01:28:2919h33, il reste 22h27,
01:28:31voilà, il y avait largement,
01:28:33pour moi...
01:28:35Je crois qu'au Cavendy, je passe, là.
01:28:37J'ai cru voir au Cavendy, je passais.
01:28:39Tu as entendu les pompiers passer, c'est pour ça ?
01:28:41Voilà, il y a l'ambulance...
01:28:43Ça, c'est chez moi.
01:28:45On sait que c'est chez toi qu'il y a le feu.
01:28:47Généralement.
01:28:49Quand tu rentres en boîte de nuit, oui.
01:28:51Ah là là, c'est Thomas.
01:28:53Il faut le surveiller.
01:28:57Ici, à Superdévolu,
01:28:59il a plein d'adresses.
01:29:03On surveille Romain Grégoire,
01:29:05le plus combatif,
01:29:07qui est un petit peu plus loin,
01:29:09et qui va se rapprocher petit à petit.
01:29:11C'est bien, c'est bien de le voir.
01:29:13Évidemment, le plus combatif.
01:29:15Et Jérôme Armand, vous l'avez retrouvé ?
01:29:17Il a mangé ?
01:29:19Il a fini son piquetage ?
01:29:23Allô ?
01:29:25Excusez-moi, je suis en train d'écouter une interview
01:29:27en même temps d'un Français,
01:29:29de l'Avisma.
01:29:31Christophe Laporte, c'est ça ?
01:29:33Et qui dit
01:29:35qu'on verra à la tour,
01:29:37on se finit à Nice.
01:29:39Il ne faut pas tirer de conclusion
01:29:41avec cette bosse du jour.
01:29:43Oui, on attendait un coup de mou
01:29:45de Pogacar, et pour l'instant,
01:29:47il a été giflé.
01:29:49Il a beau être tenant du titre,
01:29:51il a beau dire qu'il va attaquer, on attend toujours.
01:29:53Mais bon, le tour est encore long.
01:29:55Ce qu'on disait,
01:29:57c'est par rapport aux tours et aux équipes,
01:29:59tout à l'heure on a essayé de regarder ça avec Justin,
01:30:01combien d'équipes sont réellement taillées
01:30:03sur les 22 qui sont présentes sur le Tour de France
01:30:05pour gagner le Tour de France ?
01:30:073-4 quand même.
01:30:09A la base, t'avais 4 fantastiques,
01:30:11donc t'as 4 équipes déjà.
01:30:13Et aujourd'hui, pour finir,
01:30:15l'état des équipes ?
01:30:19Je pense que UAE est toujours devant.
01:30:21On a perdu des éléments d'un côté comme de l'autre.
01:30:23Il y a un petit avantage
01:30:25pour l'instant pour l'équipe de Pogacar.
01:30:27Moi, j'aime bien l'équipe de Remco,
01:30:29qui est quand même bien groupée,
01:30:31bien compacte autour de son leader.
01:30:33Moi, je mettrais la Jumbo en 3 presque.
01:30:37Après, c'était la Bora.
01:30:39Et la cinquième équipe, c'était Ineos.
01:30:41Mais quand t'es Ineos,
01:30:43ils font plus rien.
01:30:45Il y a un moment, ils vont se réveiller sur le Tour,
01:30:47c'est pas possible. Déjà l'an dernier,
01:30:49ils ont attendu la dernière minute pour en gagner une.
01:30:51Romain, étape difficile,
01:30:53comment ça se fait depuis l'échappée ?
01:30:55Hyper difficile aussi.
01:30:57Je pense qu'en se retrouvant
01:30:59qu'à 4 devant,
01:31:01les relais revenaient très très vite.
01:31:03En plus, il y avait des vraies bêtes à rouler
01:31:05comme on dit devant,
01:31:07donc j'avais beaucoup de mal
01:31:09à aller aussi sur le plat.
01:31:11Et arriver dans les bosses,
01:31:13le changement de braquet a été compliqué.
01:31:15Mais je pense que pour l'équipe,
01:31:17c'était quand même plutôt positif.
01:31:19On avait un coup d'avance
01:31:21en me mettant devant.
01:31:23Les autres pouvaient un peu mieux gérer la situation derrière.
01:31:25Mais encore une fois, on n'arrive pas à aller chercher
01:31:27cette victoire d'étape qu'on attend.
01:31:29Marc Maggio vous a passé un message
01:31:31lors du deuxième jour de repos.
01:31:33Est-ce que le fait que tu sois dans l'échappée,
01:31:35c'est le résultat de ça ?
01:31:37Non, bien sûr, il nous a parlé.
01:31:39Mais je pense que ça fait maintenant deux semaines,
01:31:41trois semaines qu'on est devant.
01:31:43L'état d'esprit chez Groupama et DJ,
01:31:45je pense qu'il est très très bon.
01:31:47Après, il nous manque peut-être un petit cran physique
01:31:49ou le petit cran de réussite.
01:31:51Je ne sais pas qui fait qu'on irait chercher
01:31:53cette victoire d'étape.
01:31:55Qu'est-ce qui fait la différence aujourd'hui
01:31:57avec un Jets ou un Carapace ?
01:31:59Physiquement, c'est quand même autre chose.
01:32:01Ce sont des top grimpeurs mondiaux.
01:32:03Ce n'est pas mon cas
01:32:05ni celui d'autres qui étaient à l'avant aujourd'hui.
01:32:07Après, on se doit d'essayer comme ça,
01:32:09de prendre des coups d'avance
01:32:11comme je l'ai fait avec les trois autres coureurs aujourd'hui.
01:32:13Il y aura sûrement des ouvertures
01:32:15un jour ou l'autre.
01:32:17J'ai tellement tout donné,
01:32:19je suis vraiment exténué en passant la ligne.
01:32:21Je n'ai pas de regrets.
01:32:23Je pense que même collectivement,
01:32:25le fait que je sois à l'avance,
01:32:27ça me permettait aux autres de moins rouler derrière.
01:32:29C'était plutôt positif pour l'équipe.
01:32:31Je n'ai aucun regret.
01:32:33Merci Romain.
01:32:35C'était Romain Grégoire, le plus combatif de l'étape.
01:32:37Il était donc dans l'échappée du jour.
01:32:39Pour la Groupe AMA,
01:32:41c'est bien de le voir là, Romain.
01:32:43C'est tout l'avenir du vélo français, messieurs.
01:32:45C'est un peu notre Justin, nous,
01:32:47dans l'équipe de Radio Sport.
01:32:49Moi, je trouve que c'est un peu dommage.
01:32:53Je pense que l'étape de demain lui aurait mieux convenu.
01:32:55Aujourd'hui, je pense que c'était trop dur
01:32:57pour un Romain Grégoire.
01:32:59Alors mon cher Justin,
01:33:01si tu es dans Radio,
01:33:03si tu es dans l'échappée qui se forme,
01:33:05tu envoies les garçons.
01:33:07Tu te rappelles qu'après,
01:33:09comme tout directeur sportif ou manager,
01:33:11tu passes à la caisse.
01:33:13Tu rentres à la maison,
01:33:15et tu t'aperçois que
01:33:17si tu veux avoir autant de budget,
01:33:19il faut quand même que tu aies des garçons qui commencent à gagner.
01:33:21D'où l'arrivée de Guillaume Martin l'an prochain.
01:33:23Après, c'est la course qui fait la différence.
01:33:25Si demain, tu n'as pas de course du tout
01:33:27et que tu te fais planter,
01:33:29tu n'as pas d'occasion.
01:33:31Il te reste aujourd'hui ou demain.
01:33:33Romain Grégoire ne va pas les gagner là-haut.
01:33:35Je sais, c'est pour ça.
01:33:37Sur le papier, en tout cas,
01:33:39l'étape de demain lui convient mieux
01:33:41que celle d'aujourd'hui.
01:33:45Je suis complètement d'accord avec toi.
01:33:47La course, c'est que tu es obligé d'y aller.
01:33:49Une nouvelle stat à ajouter dans vos petits carnets.
01:33:51Le vainqueur de l'étape du jour,
01:33:53Richard Carapace.
01:33:55Et le 110ème coureur à s'imposer
01:33:57sur les 3 grands tours.
01:34:01Pas mal, 110 quand même.
01:34:07Il a gagné le Giro, n'oublie pas.
01:34:09Alors que son dauphin, aujourd'hui,
01:34:11il a gagné la Vuelta.
01:34:13On rappelle l'année dernière,
01:34:15Carapace
01:34:17n'était pas venu au départ
01:34:19pour faire de la figuration.
01:34:21Non, mais il est tombé sur la première étape.
01:34:23C'est ça.
01:34:27Il doit avoir la niaque ou la rage.
01:34:29Je ne sais pas quel mot on peut mettre.
01:34:31En plus, c'est un champion olympique.
01:34:33C'est un champion qui a tellement de caractère.
01:34:35C'est encore un pays différent,
01:34:37plus dans la hiérarchie.
01:34:39On a parlé de l'Erythrée.
01:34:41À l'époque, c'était l'Afrique du Sud,
01:34:43à l'époque, c'était l'Australie.
01:34:45Quand on voit que les Chinois ont officialisé
01:34:47leur signature avec nos amis du Kazakhstan,
01:34:49on voit bien que ça évolue dans tous les sens.
01:34:51Ça n'arrête pas.
01:34:53Le vélo est en pleine révolution et c'est tant mieux.
01:34:55On verra de nouveaux visages
01:34:57et on verra encore des Tours de France exceptionnels.
01:34:59Après, pour arriver au niveau des Pogacar
01:35:01et des Vingegaard,
01:35:03tu as le classement général après la belle attaque de Remco ?
01:35:05Oui, absolument.
01:35:09Il n'a pas beaucoup changé
01:35:11pour les places du classement général.
01:35:13Taddeï Pogacar est toujours premier
01:35:15devant Jonas Vingegaard, 3 minutes et 11 secondes d'avance
01:35:17pour le Slovène.
01:35:193ème à 5 minutes et 09 secondes.
01:35:214ème place pour João Almeida, 12 minutes et 57 secondes.
01:35:23Mikel Landaï, 5ème à 13 minutes et 24 secondes.
01:35:25Devant Carlos Rodriguez,
01:35:27à 13 minutes et 36 secondes.
01:35:2916ème place pour Adam Jets,
01:35:31à 15 minutes et 41 secondes.
01:35:33Devant Julio Zucconi, 8ème,
01:35:35à 17 minutes et 51 secondes.
01:35:37Devant Darek Djinn, 9ème,
01:35:39à 18 minutes et 15 secondes.
01:35:41Et Santiago Boutrago complète le top 10
01:35:43à 18 minutes et 35 secondes
01:35:45de Taddeï Pogacar.
01:35:47Le premier français.
01:35:49C'est Guillaume Martin,
01:35:51toujours 16ème,
01:35:53à 33 minutes et 41 secondes.
01:35:55Il est remonté d'une place.
01:35:57Tu dis qu'il est combien ?
01:35:5916ème.
01:36:01Ah écoute,
01:36:03tu dis top 10 si c'est la fin du tour.
01:36:05C'est une question.
01:36:07Il est loin quand même.
01:36:09C'est la 10ème place.
01:36:11Il est à 33 minutes et la 2ème place c'est à 18 minutes et 35 secondes.
01:36:13Je retire ce que j'ai dit.
01:36:15Il reste 4 étapes.
01:36:17Oui, oui.
01:36:19Mais il faut qu'il aille méchant dès le départ.
01:36:21Il faut qu'il aille en baroudeur dès demain
01:36:23et qu'il ne soit pas tout seul pour y aller.
01:36:27Je vois sur le podium
01:36:29notre ami Bini.
01:36:31Et Guillaume Martin est quand même là.
01:36:33Toujours là. Chapeau à lui après sa chute d'hier.
01:36:35Ça va être incroyable ce classement.
01:36:37Richard Carapaz qui arrive, messieurs.
01:36:39Très bien.
01:36:41Je vais juste vous dire qu'on surveillera le classement.
01:36:43Richard, félicitations.
01:36:45Quelle course.
01:37:13Richard, tu as essayé tant de fois cette année.
01:37:15Comment as-tu gardé la motivation ?
01:37:43C'était la première fois que nous sommes venus ici.
01:37:45Au final, c'était le premier objectif de l'équipe.
01:37:47Gagner une étape.
01:37:49Mais ensuite, sur le chemin,
01:37:51nous avons rencontré le Maillot d'Amarillo
01:37:53qui a été aussi
01:37:55l'une des choses les plus belles du tour
01:37:57que nous avons réussi ici pour moi
01:37:59et surtout pour l'équipe.
01:38:01Je crois qu'au final, nous savions que cette 3ème semaine
01:38:03nous savions que nous pouvions marquer une différence.
01:38:05Et c'est comme ça.
01:38:07Nous avons toujours gardé la calme
01:38:09et essayé les jours où nous savions
01:38:11que nous pouvions gagner.
01:38:13Et aujourd'hui, c'était un grand jour pour essayer.
01:38:15Et c'est comme ça.
01:38:17Et la victoire, qu'est-ce qui te manquait ?
01:38:19Au final, je crois que
01:38:21avec l'équipe, nous savions que nous pouvions l'essayer aujourd'hui.
01:38:23Et c'est comme ça.
01:38:25Pour moi, c'était une des choses
01:38:27que je voulais faire personnellement.
01:38:29Et l'équipe m'a beaucoup aidé pour cela.
01:38:31Nous savions que nous pouvions le faire.
01:38:33Et au final, il est arrivé.
01:38:35Et il est arrivé de la manière dont il devait être fait.
01:38:37Que penses-tu d'être
01:38:39le gagnant de l'étape sur les 3 grands tours ?
01:38:43Pour moi,
01:38:45au final, je l'avais toujours en compte.
01:38:47C'était une des choses que je manquais.
01:38:49Et je l'ai réussi.
01:38:51Je savais que je pouvais le faire.
01:38:53Je ne savais pas quand.
01:38:55Mais je savais que je l'avais dans les pieds.
01:38:57Et je crois que nous l'avons fait aujourd'hui.
01:38:59Et nous avons beaucoup apprécié le jour.
01:39:01Merci.
01:39:05C'était donc Richard Carapaz
01:39:07dont vous avez entendu
01:39:09la réaction en espagnol.
01:39:11J'ai compris le début.
01:39:13Mais peut-être que Jérôme a mieux entendu pour faire une petite traduction.
01:39:17Si vous m'entendez,
01:39:19Richard Carapaz est évidemment très heureux.
01:39:21Le début, il disait que
01:39:23l'équipe avait très bien travaillé.
01:39:25Il était placé au bon moment.
01:39:27Ce qui lui a permis de gagner.
01:39:29Il y a eu une question aussi.
01:39:31Il remercie l'équipe de l'avoir aidé.
01:39:33Il y a eu une question
01:39:35de savoir si
01:39:37c'était une belle victoire sur les 3 grands tours.
01:39:39Il a dit oui.
01:39:41Je savais que je gagnerais.
01:39:43Je ne savais pas quand.
01:39:45Mais effectivement,
01:39:47c'est une très belle victoire.
01:39:49Il a confirmé que c'était une étape très difficile.
01:39:51Il ne fallait pas
01:39:53passer en disant
01:39:55que c'était une petite étape de rien du tout.
01:39:57C'était une étape très difficile.
01:39:59Il était content. Il s'était placé.
01:40:01Il attendait le moment.
01:40:03Il attendait l'occasion.
01:40:05Merci Jérôme.
01:40:07Je trouve que c'est parfait comme traduction.
01:40:09Bravo Jérôme.
01:40:11Franchement, rien à dire Jérôme.
01:40:13Il a aussi dit que
01:40:15gagner l'étape, c'était déjà bien pour son équipe.
01:40:17Et qu'en plus, il avait le maillot jaune.
01:40:19Le maillot amarillo.
01:40:21C'est un tour complètement réussi.
01:40:23Oui.
01:40:25C'est pour lui un tour réussi.
01:40:27Écoute, je suis perdu.
01:40:29Je râle un peu.
01:40:31J'ai vu votre camion, mais je ne sais pas par où il rentrait.
01:40:33Par le Club Tour de France.
01:40:35Je râle surtout parce que
01:40:37j'étais à côté de tous les coureurs.
01:40:39J'étais à côté de Kevin Vauquelin.
01:40:41J'étais à côté de tas d'autres coureurs
01:40:43qui auraient pu nous confier leur réaction.
01:40:45Et puis finalement,
01:40:47il y a une zone qui s'arrête en fond de ligne
01:40:49avec des barrières.
01:40:51J'étais juste là.
01:40:53Mais j'avais mis un pied, un mètre.
01:40:55J'étais pas bon.
01:40:57Il y a du public de partout.
01:40:59On nous fait chier.
01:41:01Parce que je n'ai pas le brassard.
01:41:03On me dit qu'on ne peut avoir
01:41:05qu'un petit brassard
01:41:07par média.
01:41:09Je vois des tas de médias
01:41:11qui sont aussi gros que nous
01:41:13ou aussi petits que nous.
01:41:15Ou il y a plusieurs brassards.
01:41:17Je pense que...
01:41:19Ça, ça me met en colère.
01:41:21Je ne sais même pas si je vais retourner au camion.
01:41:23Je vais aller directement à la voiture.
01:41:25Vas-y.
01:41:27Il me reste quelque chose à manger, peut-être.
01:41:29Je vais manger une banane à midi.
01:41:31Ça me suffit, les gars.
01:41:33Quand je dis midi, c'est 15h.
01:41:35Si tu veux, je te récupère un petit saucisson.
01:41:37J'ai vécu...
01:41:39J'ai vécu une journée formidable
01:41:41que j'essaierai de vous raconter.
01:41:43C'est avec le gros Léon
01:41:45qui a déblayé
01:41:47la route pour cette belle victoire
01:41:49de Richard Carapaz.
01:41:51Qui est-ce qui avait dit dans les pronostics
01:41:53que Carapaz avait gagné ce soir ?
01:41:55Personne ?
01:41:57Si, si, Thomas.
01:41:59Je ne vois personne.
01:42:01J'ai entendu Richard Carapaz.
01:42:03Je ne t'entends pas.
01:42:05Je ne t'entends pas.
01:42:07Je vais te faire passer chez Chris
01:42:09pour vérifier ton audition.
01:42:11Il est trop fort.
01:42:13Il est trop fort, Maître Yoda.
01:42:15Il est incroyable.
01:42:17Ça me redonne le sourire.
01:42:19Je viens de croiser Alberto Contador
01:42:21qui était dans son téléphone.
01:42:23Je ne l'ai pas interrompu.
01:42:25Mais ça fait plaisir.
01:42:27Vas-y en espagnol.
01:42:29Non mais il est parti.
01:42:31Il m'a vu
01:42:33mais il a vu que je n'avais pas de brassard.
01:42:35Donc il a continué.
01:42:37Quelque chose de très sérieux.
01:42:39Jérôme qui va t'intéresser,
01:42:41toute l'équipe de Radiosport
01:42:43et surtout vous.
01:42:45Vous savez qu'on doit se peser à la fin du tour.
01:42:47Dimanche.
01:42:49Celui qui trouvera notre point idéal à 3
01:42:51c'est Yonas.
01:42:53Je n'ai pas remarqué.
01:42:55J'ai juste essayé d'attaquer
01:42:57et j'ai vu que j'avais de bonnes chances.
01:43:21Pour vous,
01:43:23on met de côté des cadeaux tous les jours.
01:43:25Tous les jours.
01:43:27Et là, j'ai récupéré le saucisson de Jérôme
01:43:29et le bob cochonneau.
01:43:31Yes, il arrive.
01:43:33Vous avez vu, je parle de saucisson.
01:43:35Qu'est-ce qui arrive ?
01:43:37J'avais mis le masque.
01:43:39Continue.
01:43:43Il est là, notre Jérôme Armand.
01:43:45Demain, si tu veux,
01:43:47il y a Skoda aussi.
01:43:49Je suis un peu frustré
01:43:51parce que j'étais proche des coureurs.
01:43:53Ils avaient envie de parler.
01:43:55Finalement, je me fais virer.
01:43:57C'est en direct.
01:43:59Oui, je suis en direct.
01:44:01Il y a des gens partout.
01:44:03Il y a du public partout.
01:44:05Il n'y a pas de masque.
01:44:07Et toi, on vient t'emmerder.
01:44:09Il y a des règlements.
01:44:11Oui, il y a des règlements.
01:44:13Pour certains.
01:44:15Ça, c'est dit.
01:44:19Je vous rappelle,
01:44:21vous êtes sur Radeau Sport.
01:44:23Et quelques minutes, on va rappeler.
01:44:25C'était le mercredi 17.
01:44:27On a eu quelques abandons aujourd'hui.
01:44:29Quelqu'un qui a souffert
01:44:31de devoir poser pied
01:44:33à terre de l'équipe Astana.
01:44:35Dur pour lui
01:44:37de monter dans la voiture
01:44:39de son équipe.
01:44:41C'est Alexey Lutsenko
01:44:43qui a fait partie des trois abandons
01:44:45pendant la course.
01:44:47Et le sprinter
01:44:49irlandais de la Decathlon G2R,
01:44:51Sam Bennett.
01:44:53Ils sont donc cinq en tout
01:44:55à avoir abandonné aujourd'hui.
01:44:57En plus, Elmar Reinders
01:44:59avant le début d'étape.
01:45:01Et également Phil Boros,
01:45:03le sprinter allemand de la Bahrein Victorius.
01:45:05Alors qu'on voit les images
01:45:07effectivement en zone
01:45:09d'interview.
01:45:11Ça devrait se rapprocher de toi,
01:45:13je pense, Thomas.
01:45:15On voit un Remco Evenepoel tout près
01:45:17et un Binyam Girmay un tout petit peu plus loin.
01:45:19Donc ça se rapproche.
01:45:21Génial.
01:45:23Même Pogacar a parlé 4 secondes 12.
01:45:25Ce qui est déjà un record.
01:45:27Pour lui, oui.
01:45:29On a eu une fois une vraie question,
01:45:31une vraie réponse. Là, c'était extrêmement rapide.
01:45:33Il se passe bien
01:45:35son tour de France à lui.
01:45:37Il n'est pas embêté.
01:45:39Il ne perd pas de temps avec les médias.
01:45:41Il y a deux, trois grands
01:45:43médias prioritaires par la force des choses
01:45:45qui investissent énormément.
01:45:47Il faut le rappeler à Fabrice.
01:45:49Notamment France Télévisions.
01:45:51Pour que ce soit,
01:45:53parce que j'écoute en même temps,
01:45:55je ne peux pas couper la parole à Thomas qui pourrait attaquer.
01:45:57Ça reste un événement mondial
01:45:59qui doit être couvert,
01:46:01qui coûte de l'argent pour pouvoir être retransmis
01:46:03correctement. Et ce sont les gros médias
01:46:05qui fournissent la plus grosse part
01:46:07du gâteau. Il y a des médias
01:46:09qui payent très cher.
01:46:11France Télévisions
01:46:13est un producteur différent.
01:46:15Ils sont diffuseurs officiels, mais ils produisent
01:46:17des images. C'est un travail qui est un peu différent.
01:46:19C'est pour ça
01:46:21qu'on parle
01:46:23de faisceau privatif.
01:46:25Par exemple, Eurosport a des caméras
01:46:27qui ne sont que pour eux,
01:46:29que l'autre n'ont pas. Ils ont des visions
01:46:31sur la course ou sur le hors-course,
01:46:33en zone départ ou en zone d'arrivée,
01:46:35que les autres n'ont pas. C'est justement ce type
01:46:37de produit qui coûte cher.
01:46:39Il y a des zones d'interviews
01:46:41qui sont ouvertes à la presse, mais
01:46:43il y a des réglementations, un, d'accès
01:46:45en termes de temps, c'est-à-dire qu'il faut faire ces demandes
01:46:47bien avant pour avoir des accès,
01:46:49et des accès qui sont réglementés par rapport à votre statut.
01:46:51Les médias radios,
01:46:53radios officielles, déclarées d'Etat,
01:46:55c'est-à-dire comme les radios que vous écoutez
01:46:57tous les jours, RTL, RMC,
01:46:59ou d'autres. Les télévisions qui ont pareil,
01:47:01des accréditations
01:47:03spécifiques avec l'ARCOM,
01:47:05parce qu'ils sont des vraies télévisions. Et après, ce qu'on appelle
01:47:07les nouveaux médias, comme nous,
01:47:09il y a la presse écrite qui n'a pas les mêmes accès,
01:47:11et tout le monde n'a pas
01:47:13les mêmes droits, et après, effectivement,
01:47:15il y a une hiérarchisation plus ou moins
01:47:17ouverte de ces accès.
01:47:19Mais effectivement, il y a
01:47:21des médias qui ont... Mais on prend les
01:47:23Australiens qui sont très très forts aussi sur la couverture du Tour de France,
01:47:25ils font souvent un plateau en ligne d'arrivée
01:47:27avec des moyens qui sont lourds,
01:47:29et ils ont très peu de coureurs
01:47:31australiens cette année, Justin.
01:47:33Il y a des Australiens sur le Tour, ils sont combien ?
01:47:35Il ne sont pas beaucoup, mais effectivement, il y en a.
01:47:37Je vais regarder dans mes fiches, parce que c'est quelque chose que je me suis noté.
01:47:39Il n'y en a pas beaucoup...
01:47:41Alors, je regarde, je regarde...
01:47:43Il y en a sept !
01:47:45On a Jusco et Venipaul qui arrivent pour une seule question.
01:47:47Jusco, quand est-ce que vous avez
01:47:49compris que Jonas n'était pas si bien
01:47:51aujourd'hui, et que ça vous donne
01:47:53l'idée d'attaquer ?
01:47:55Quand il n'a pas...
01:47:57Enfin, quand il n'a pas
01:47:59réussi à sauter sur la route de Tadej,
01:48:01que je suis allé au-dessus
01:48:03de lui, et que je l'ai lâché
01:48:05aussi, donc là, j'ai compris qu'il n'était pas sur sa
01:48:07meilleure journée. Et puis du coup,
01:48:09au pied de Superdévalu
01:48:11ici, je pense que
01:48:13Laporte, il a mis un rythme, mais pas
01:48:15très très vite, donc dans la voiture,
01:48:17ils m'ont dit, il y a Yannir qui t'attend, saute vers
01:48:19lui, et puis après, on verra.
01:48:21Donc, c'est ce que j'ai fait, et du coup,
01:48:23j'ai repris un peu de secondes,
01:48:25pas beaucoup, mais plus important que
01:48:27j'avais des bonnes jambes, et
01:48:29que j'ai mis encore un grand
01:48:31quart vers les gars derrière moi.
01:48:33Et les gars devant vous, en l'occurrence,
01:48:35vous le visez maintenant ?
01:48:37Non, pas du tout, non. Je pense
01:48:39qu'il y a encore deux minutes entre nous,
01:48:41c'est beaucoup...
01:48:43Il y a encore ces étapes qui doivent arriver, je pense que
01:48:45moi, je suis peut-être un petit peu meilleur que lui
01:48:47sur une étape comme celle-ci.
01:48:49Il y a encore ces montagnes qui
01:48:51arrivent, et c'est clair
01:48:53qu'ils auront
01:48:55des plans pour
01:48:57les deux étapes d'Alpes, et du coup,
01:48:59moi, je dois essayer de rester sur cette forme-ci
01:49:01avec ces jambes-là, et puis après,
01:49:03consolider la troisième place,
01:49:05je pense que c'est le plus important pour moi.
01:49:07Merci.
01:49:09Avec Remco,
01:49:11ce sera le dernier, parce que
01:49:13Binyam Girmay a visiblement
01:49:15plié les goals, il est parti.
01:49:17Du coup, avant de
01:49:19réagir sur Remco, sur Binyam,
01:49:21il disait qu'il se sentait bien
01:49:23sur le vélo, même si la nuit avait été difficile.
01:49:25Il était très bien sur le vélo
01:49:27aujourd'hui, et qu'effectivement, le petit
01:49:29point sur son
01:49:31dauphin au maillot vert,
01:49:33était aussi un coup
01:49:35de préception psychologique pour dire
01:49:37je suis là, je ne suis pas parti,
01:49:39et tu n'auras pas mon maillot, je suis encore là.
01:49:41Voilà, c'est ce que tu aurais pu avoir en direct.
01:49:43Ouais, peut-être
01:49:45Fabrice, je ne sais pas
01:49:47si tu as pu, mais on a peut-être
01:49:49une réaction de Simon Yates également.
01:49:51Alors là, tu me demandes de faire
01:49:53une chose sur le timing,
01:49:55on ne vous dérange pas.
01:49:57Ah mince !
01:49:59Si on pouvait l'avoir,
01:50:01on l'aurait fait,
01:50:03on l'aurait traduit en direct.
01:50:05Tu sais, quand tu me dis que ce n'est pas pour maintenant, ce n'est pas pour maintenant pour moi.
01:50:07Mais c'était
01:50:09pour après les interviews.
01:50:11Pour moi, si ce n'est pas maintenant, c'est pour après.
01:50:13Une quête de l'excellence
01:50:15avec Vélowire là,
01:50:17ça n'arrête pas.
01:50:19On le retrouvera, pour ceux qui souhaitent
01:50:21retrouver l'interview de Simon Yates,
01:50:23ça sera donc un petit peu plus tard ce soir.
01:50:25Oui, c'est qu'une question de secondes.
01:50:29Si c'est une question de secondes, on peut peut-être
01:50:31même le faire là.
01:50:33Mais on peut réagir sur Remco, j'ai vu Christophe
01:50:35t'as poussé le mou.
01:50:37Ben oui,
01:50:39on a tous envie, même notre amateur éclairé
01:50:41que Remco tente la chasse
01:50:43quand même au Wingard. En plus, demain,
01:50:45c'est posté, c'est comme il aime.
01:50:47C'est que la troisième catégorie.
01:50:49C'est vrai qu'il dit
01:50:51je ne vais pas la chercher, la deuxième place.
01:50:53Cette étape me convient mieux
01:50:55que la suite. Oui, d'accord.
01:50:57Mais pour autant, dans ce cas,
01:50:59pourquoi tu attaques aujourd'hui ?
01:51:01On n'a pas eu l'occasion de lui poser la question,
01:51:03mais il y avait quand même une raison derrière.
01:51:05Peut-être qu'il ne veut pas
01:51:07l'avouer aujourd'hui.
01:51:09Oui, mais je veux dire,
01:51:11il est jeune.
01:51:13Il se dit, moi la troisième place,
01:51:15déjà je m'en contenterai largement
01:51:17parce que ce sera une très belle
01:51:19troisième place pour un jeune coureur
01:51:21comme lui. Maintenant,
01:51:23s'il attaque aujourd'hui, c'est bien pour aller chercher
01:51:25des secondes. Il sait très bien qu'il est
01:51:27très fort. Il est probablement le plus fort
01:51:29dans le contre-aventure final
01:51:31entre Monaco et Nice.
01:51:33S'il va chercher ses secondes aujourd'hui,
01:51:35c'est peut-être en vue de
01:51:37quelque chose derrière quand même.
01:51:39Jérôme ?
01:51:41C'est un peu ce que disait Thomas.
01:51:43Il faut savoir lire entre les lignes.
01:51:45Je consolide ma troisième place,
01:51:47c'est déjà quand même pas si mal
01:51:49par rapport à son âge.
01:51:51Si une opportunité se présente,
01:51:53c'est ce qu'il a vu sur cette étape.
01:51:55Il y a eu un démarrage. Il a vu que Jonas
01:51:57n'était pas dans
01:51:59un bon jour, n'était pas dans les clous.
01:52:01Il a continué. Demain, après-demain
01:52:03et jusqu'au point
01:52:05qu'on la montre, il peut
01:52:07voir à un moment donné. Il savent analyser.
01:52:09Il peut voir que le gars n'est pas bien.
01:52:11Je consolide ma troisième place.
01:52:13S'il y a une occasion qui se présente, je ne la raterai pas.
01:52:15Oui, moi je pense.
01:52:17Peut-être que c'est de la toxe. Il fait semblant.
01:52:19Comme ça, ils se méfieront moins de
01:52:21Madame Isma.
01:52:23Il ne veut simplement pas l'avouer.
01:52:25Oui, mais en fait
01:52:27je serais lui, je n'irais pas
01:52:29non plus dire oui, effectivement, je cherche
01:52:31la deuxième place parce que s'il n'y arrive pas,
01:52:33il crée une déception.
01:52:35Alors que là, en fait, il peut rester sur le principe
01:52:37de la troisième place. Il peut dire
01:52:39je suis fort, j'ai la troisième place.
01:52:41Si jamais il a la deuxième, il va dire
01:52:43je ne suis juste pas fort, je suis méga fort.
01:52:45Thomas, ton fichier
01:52:47me paraît étrange parce qu'il me donne deux infos
01:52:49différentes. On va essayer de l'écouter.
01:52:51Il m'affiche 1 minute 42
01:52:53Attention, c'est rendez-vous galant.
01:52:55Attention, c'est le fichier rendez-vous galant.
01:52:57Non, non, c'est bien Simon normalement.
01:52:59Non, ce n'est pas ça, c'est qu'il m'affiche 1 minute 42 d'un côté
01:53:01et 6 minutes 51 de l'autre.
01:53:03Je ne sais pas comment ça va partir.
01:53:05On va tenter le coup.
01:53:07Mais je m'attends à une surprise.
01:53:09Simon, bien joué. C'était décevant pour toi.
01:53:11C'est décevant pour toi, bien sûr.
01:53:15Je n'ai pas vraiment
01:53:18beaucoup d'énergie au début, peut-être.
01:53:20J'ai beaucoup sauté au début, comme tout le monde.
01:53:22Mais ce n'était pas
01:53:24une étape facile.
01:53:26Crosswind au début.
01:53:28J'ai beaucoup sauté
01:53:30sur les routes plates.
01:53:32Ce n'est pas facile pour moi d'être là.
01:53:34J'ai fait de mon mieux.
01:53:36J'ai fait de mon mieux et
01:53:38voilà, c'est bien.
01:53:41Je suis deuxième, c'est dommage.
01:53:47C'est tout ce que j'ai pu faire.
01:53:57Quand Carapaz a bouché le trou sur toi,
01:53:59est-ce que tu as raté quelque chose
01:54:01et est-ce que tu aurais pu mieux faire ?
01:54:10Quand j'ai vu mon opportunité,
01:54:12je l'ai prise.
01:54:14Je préfère être seul devant
01:54:16plutôt que de voir
01:54:18un trou qu'on a sur d'autres
01:54:20se boucher petit à petit
01:54:22et ne plus être en tête.
01:54:26J'ai essayé,
01:54:28mais mes Carapaz étaient plus forts.
01:54:34J'ai essayé, mais mes Carapaz étaient plus forts.
01:54:40On va voir si les hommes du classement
01:54:42nous laissent une nouvelle opportunité
01:54:44dans les prochaines étapes.
01:54:46Si il y en a,
01:54:48je vais certainement essayer
01:54:50et on va voir peut-être
01:54:52qu'un jour j'y arriverai.
01:54:54Voilà la première réaction
01:54:56de Simon Yates
01:54:58qui a effectivement tenté.
01:55:00Il a été peut-être trop tôt
01:55:02dans son attaque
01:55:04avec Carapaz
01:55:06qui n'a pas réussi.
01:55:08Il a essayé ce qu'il a pu
01:55:10et il a tout donné.
01:55:12Forcément, on entend une déception
01:55:14dans sa réaction
01:55:16ce qui est tout à fait normal
01:55:18parce qu'il termine deuxième
01:55:20d'une étape dont il était en tête
01:55:22et dont on pouvait se dire
01:55:24que potentiellement il pouvait le gagner.
01:55:26Il a déjoué le pronostic
01:55:28de Thomas Ferkawan
01:55:30au profit de celui de Jérôme Armand.
01:55:32C'est la vie comme on dit.
01:55:34C'est la vie comme on dit.
01:55:36C'est la vie comme on dit.
01:55:38Jérôme, il est comme ça.
01:55:40C'est Maître Yoda.
01:55:42Il sait tout en avance.
01:55:44Tu ne l'attends pas et d'un seul coup
01:55:46il arrive exactement.
01:55:48C'est terrifiant.
01:55:50Moi, ça me fait peur de gens comme ça.
01:55:52Il t'a éloigné.
01:55:56Toi qui ne te rappelle plus
01:55:58d'avoir entendu ce matin.
01:56:00Ça a coupé.
01:56:02Je n'avais pas le brassard.
01:56:04Parfois, j'ai des problèmes de mémoire.
01:56:06Ce n'est pas bon de manger des bananes.
01:56:08Je t'ai ramené des saucissons.
01:56:10Je t'ai ramené des saucissons, Jérôme.
01:56:12Parce qu'on va les mettre dans le sac.
01:56:14Demain,
01:56:16dites-moi,
01:56:18depuis longtemps que certaines équipes
01:56:20préfèrent garder leurs coureurs au chaud.
01:56:22Demain, il faut absolument qu'on se pose.
01:56:24Ce sera jeudi pour te dire
01:56:26tout ce qu'on a pu récupérer.
01:56:28Le sport est de plus en plus populaire.
01:56:30Ce qui fait que les gens nous donnent
01:56:32de plus en plus de cadeaux.
01:56:34On ne sait plus où les mettre.
01:56:36Je vous avais dit de prendre un camion.
01:56:38Ils sont pour vous.
01:56:40Cadeau.
01:56:42D'ailleurs, Paco,
01:56:44sur tout le long de la route que j'ai fait avec Dédé,
01:56:46à chaque fois qu'on s'est arrêté,
01:56:48il me disait qu'il n'était pas avec moi.
01:56:50Vous êtes bien Radio Sport.
01:56:52Nous, on n'est pas comme toi,
01:56:54mais pas tous les agents immobiliers de France.
01:56:56Ça, c'est l'Amérique.
01:56:58On nous parle souvent.
01:57:00Ce n'est pas pour le faire rougir,
01:57:02mais on nous parle souvent de Fabrice.
01:57:04Tout le monde nous demande des nouvelles de Fabrice.
01:57:06Il a fait tellement de tours de France.
01:57:08Ah bon ? Jamais ?
01:57:10Il a fait tellement de tours de France
01:57:12qu'il est connu, évidemment.
01:57:14Et sur le village,
01:57:16souvent, les gens qui le connaissent...
01:57:18Regarde, Luc Leblanc nous a demandé de ses nouvelles.
01:57:20Mais pas que.
01:57:22Il y en a d'autres.
01:57:24Il y en a des tas qui regrettent.
01:57:26Mais on a d'autres échéances.
01:57:28Fabrice, sache que tu es aimé
01:57:30sur le tour de France et dans la caravane.
01:57:32C'est pour ça que je n'y vais plus.
01:57:36T'as peur d'avoir trop le succès, c'est ça ?
01:57:38On m'a dit qu'il fallait faire attention.
01:57:40Cette année, il y avait Thomas.
01:57:42Je ne voulais pas te faire de l'ombre.
01:57:44C'est gentil.
01:57:46On m'a dit qu'il fallait être gentil avec les gens de la volonté.
01:57:48Autrement,
01:57:50tu as eu un message personnel ce matin.
01:57:52De qui ?
01:57:54De Luc Leblanc.
01:57:56Le message a été diffusé.
01:57:58On a passé l'intégral.
01:58:00Sur les vidéos Youtube,
01:58:02il y a deux vidéos
01:58:04qui ont marché immédiatement.
01:58:06Je vais vous contrôler ça immédiatement.
01:58:10On ne va pas faire de bêtises.
01:58:16Sur mon Insta, c'est le mangeur de chips.
01:58:22Ce matin,
01:58:24on a vu immédiatement
01:58:28les réactions sur Christian Prudhomme.
01:58:32Luc Leblanc est largement passé en tête
01:58:34des réactions assez immédiatement.
01:58:36Dès qu'on dit que Luc Leblanc
01:58:38peut donner un peu son avis sur la course du tour,
01:58:40d'abord, il est nostalgique.
01:58:42On le rappelle, Luc Leblanc, champion du monde 1994,
01:58:44a fait 30 ans.
01:58:48Ça reste un personnage qui est aimé du public.
01:58:50Bien sûr.
01:58:52Vu que vous n'avez aucune dette,
01:58:54ça se passe bien.
01:58:58Il t'aime quand même, je crois.
01:59:02De loin.
01:59:04Je vous rassure, on a échangé.
01:59:06Il n'y a pas de soucis là-dessus.
01:59:08Effectivement, après,
01:59:10c'est les aléas des tours.
01:59:12Je n'ai aucun souci là-dessus.
01:59:14Je ne suis pas inquiet.
01:59:16On l'a remercié en direct tout à l'heure.
01:59:18L'histoire avec Luc Leblanc,
01:59:20d'abord, on a fait plusieurs tours de France ensemble.
01:59:22On a eu le temps de vivre.
01:59:24Ce qu'on disait, c'est que...
01:59:26Vous pouvez partager ça aussi.
01:59:28Le Tour de France, c'est une grande famille.
01:59:30C'est juste ça, c'est une grande famille.
01:59:32C'est pour ça qu'on explique
01:59:34que les équipes cyclistes ou les équipes de suiveurs
01:59:36vivent des moments plus ou moins difficiles
01:59:38suivant les périodes.
01:59:40On sait que les troisièmes semaines sont souvent compliquées
01:59:42parce qu'il y a le physique
01:59:44qui commence à pêcher.
01:59:46Et la chaleur,
01:59:48suivant les étapes, ça peut être plus compliqué.
01:59:50On sait aussi que le dernier jour...
01:59:52Alors là, à Nice, ça va être très particulier pour tout le monde.
01:59:54Le dernier jour, c'est aussi l'envolée de Moineau.
01:59:56Ce que j'appelle l'envolée de Moineau,
01:59:58c'est qu'on n'a pas le temps, en fait,
02:00:00de vraiment dire au revoir parce que tout le monde travaille.
02:00:02Et à la fin de l'arrivée, de l'étape,
02:00:04ça plie les gaules, ça range,
02:00:06ça s'en va.
02:00:08On se dit au revoir le samedi soir, nous, c'est pour ça.
02:00:10Et donc, effectivement...
02:00:12C'est très particulier.
02:00:14Le Tour de France est une étape...
02:00:16J'avais prévenu Jérôme la première année quand on l'a emmené.
02:00:18C'est une étape difficile,
02:00:20dure, émotionnellement parlant, ça peut être intense,
02:00:22dans le positif comme dans le négatif,
02:00:24parce que tout peut arriver, on peut se blesser.
02:00:26On parlait tout à l'heure de l'émotion du coureur
02:00:28qui a abandonné tout à l'heure.
02:00:30Quand on se prépare au Tour de France,
02:00:32quand on sait qu'on est sélectionné, quelles que soient les équipes professionnelles
02:00:34de cyclistes ou
02:00:36les suiveurs ou ceux qui travaillent,
02:00:38quand on sait qu'on fait le Tour de France, qui est un événement extraordinaire,
02:00:40troisième événement mondial, faut pas l'oublier,
02:00:42on le rappelle, c'est pas une course anodine.
02:00:44On s'implique,
02:00:46émotionnellement parlant, physiquement parlant,
02:00:48et le Tour de France est long.
02:00:50Messieurs, vous êtes partis déjà depuis quelques jours,
02:00:52on le rappelle.
02:00:54Et c'est long.
02:00:56Et si t'as suivi, Justin, parce que je t'ai piégé il y a deux jours,
02:00:58mais tu ne devrais plus être piégé maintenant,
02:01:00combien de kilomètres il nous reste pour arriver à Nice ?
02:01:02On en a fait 3000, tout pile,
02:01:04donc il en reste 548.
02:01:06Et voilà.
02:01:08541 même.
02:01:10Je comprends ce que tu dis, on va nous taper sur les doigts.
02:01:12Mais sans les transferts.
02:01:14Oui, sans les transferts.
02:01:16On est plutôt à 8000 kilomètres en moyenne pour les suiveurs.
02:01:18C'est à peu près la moyenne sur chaque Tour de France.
02:01:20Gap, Barcelonette,
02:01:22messieurs, c'est le menu de demain.
02:01:24Le menu de demain,
02:01:26on partira un petit peu tard,
02:01:28ça va être compliqué pour nous d'aller au départ, je vous le dis tout de suite,
02:01:30demain matin, puisque ce soir,
02:01:32nous dormons à 300 kilomètres,
02:01:34donc complètement dans l'autre sens.
02:01:36On va passer de super dévolu, si vous voulez nous voir en tournée,
02:01:38si vous voulez voir Thomas sur la place du village,
02:01:40nous serons à Rizoul ce soir.
02:01:42Donc Rizoul, c'est complètement l'opposé
02:01:44de la course de demain.
02:01:46Donc ne nous attendez pas demain matin au départ,
02:01:48on ne passera pas vous voir.
02:01:50Voilà, Gap, Barcelonette, parce qu'on part de Gap,
02:01:52on va remonter à peu près la même route
02:01:54qu'aujourd'hui, puisque
02:01:56la route qui était dédiée
02:01:58à ceux comme nous qui sont les 20 derniers kilomètres,
02:02:00on peut éviter la dernière montée pour arriver
02:02:02plus vite ici à l'arrivée, ça s'appelle le parcours
02:02:04hors course, on va le refaire demain
02:02:06avec le col du Festre,
02:02:08c'est que de la troisième catégorie demain,
02:02:10la côte de Cors, le col de Mance,
02:02:12la côte de Saint-Apollinaire,
02:02:14on va passer par le grand
02:02:16Savigne, le lac, le point de Savigne,
02:02:18le barrage de Saint-François,
02:02:20tout près d'Embrun, et après on va longer
02:02:22par Sausses-du-Lac, et on va monter Lubaille
02:02:24jusqu'à Barcelonette,
02:02:26bien sûr, terme de cette étape,
02:02:28avec une, deux, trois, quatre, cinq,
02:02:30six, cinq, six difficultés,
02:02:32pas plus, voilà. Je compte pas la fin,
02:02:34finalement. Cinq difficultés. Et après,
02:02:36c'est fini. Après ce sera chose
02:02:38sérieuse, col de la Bonatice de la 2000,
02:02:40col de la Couillole,
02:02:42et le grand contre la Monte le dernier entre
02:02:44Monaco et Nice, ça c'est pour Ravenpool.
02:02:46Bon, bah écoutez, bien sûr, on va vous
02:02:48laisser tranquillement ronger
02:02:50vos affaires, récupérer votre véhicule,
02:02:52les bananes pour Jérôme et les cochonous.
02:02:54C'est là, c'est prêt !
02:02:56On vous souhaite une bonne soirée, merci
02:02:58Christophe Pacot, merci Jérôme Armand,
02:03:00à retrouver le reportage
02:03:02déjà sur le pictage-cordage sur Internet,
02:03:04sur Youtube, vous retrouvez également
02:03:06toutes les coulisses,
02:03:08on va vous les retrouver déjà sur Youtube,
02:03:10et sur le site, ça arrive, il y aura des pages dédiées
02:03:12sur chaque rencontre, parce qu'on va pas tout dévoiler
02:03:14maintenant. Il y a le
02:03:16Tour de France d'un arrêté dimanche,
02:03:18Légio démarre dans
02:03:20la foulée, mais il reste quelques jours entre les deux
02:03:22pour se mettre un peu
02:03:24en route.
02:03:26Donc il y a quand même, oui, il faut...
02:03:28Bonne nuit les gars, vous savez, vous pouvez partir, on vous laisse,
02:03:30on a du travail, on a d'autres choses à faire.
02:03:32Après le Tour de France, on va se reposer un peu, trois jours.
02:03:34Non, vous, vous n'êtes pas loin, vous.
02:03:36Vous faites ce que vous voulez,
02:03:38mais vous ne vous reposez pas.
02:03:40Bonne soirée à vous, Thomas,
02:03:42j'ai coupé le sifflet, parce qu'il est dans la même pièce,
02:03:44il ne peut pas me parler,
02:03:46sinon ça résonne. Merci Thomas,
02:03:48bonne soirée, un petit message
02:03:50à Thomas, on m'a dit que ce serait bien si tu pouvais
02:03:52parler tout le temps en néerlandais dans l'émission.
02:03:54Avec plaisir,
02:03:56il n'y a pas de problème, je peux parler en néerlandais,
02:03:58alors je ne suis pas sûr que vous compreniez.
02:04:00Justement, c'est ça qui plairait aux gens,
02:04:02c'est de ne rien comprendre.
02:04:04Ah oui,
02:04:06parce qu'ils n'aiment pas ce que je dis,
02:04:08ou c'est quoi l'idée ?
02:04:10Est-ce que Justin va pêcher ce soir par exemple en néerlandais ?
02:04:12Mais ça va pas ou quoi ?
02:04:14Pêcher, pardon, pêcher, excuse-moi.
02:04:16Ah d'accord, ok, ok.
02:04:18Dans la Seine, comme tu sais...
02:04:20Oui, je vois, je vois.
02:04:22Est-ce qu'il va pêcher dans la Seine, Justin ?
02:04:24Je ne sais pas,
02:04:26est-ce qu'il va pêcher dans la Seine ?
02:04:28On est d'accord avec toi.
02:04:30D'ailleurs, tout à l'heure,
02:04:32on nous a mis sur le réseau que ce qui avait perdu
02:04:34le coureur, c'était peut-être sa batterie.
02:04:36C'était l'humour.
02:04:38Avec des smileys autour, attention.
02:04:40Très drôle, ça j'aime beaucoup.
02:04:42Je pense plus
02:04:44au boîtier de son oreillette,
02:04:46éventuellement, mais il y a une batterie dedans.
02:04:48C'est pour ça, c'est la batterie de l'oreillette,
02:04:50on va dire ça.
02:04:52On a l'œil quand même.
02:04:54Bonne soirée, Justin Baudot,
02:04:56merci à demain.
02:04:58Prochaine étape,
02:05:00on sera à la 13h, on fera pareil.
02:05:02Un peu de sport, un peu de musique, un peu de bonne humeur.
02:05:04On va essayer d'en mettre un peu plus, encore,
02:05:06tous les jours, de la bonne humeur.
02:05:08Il y a intérêt.
02:05:10Préparez-nous la liste, parce qu'il faut qu'on explique
02:05:12maintenant comment les gens, ils n'ont plus que 3 jours pour jouer.
02:05:14Parce que tout va se jouer sur la fin.
02:05:16Tout va se jouer sur le final,
02:05:18tout va se jouer dimanche.
02:05:20Tout va se jouer dimanche.
02:05:22Demain, Fabricin, on fait la liste, ok ?
02:05:24On te sort tous les cadeaux.
02:05:26Merci de nous suivre sur Radio Sport.
02:05:28Merci à ceux qui sont encore là, qui ont supporté nos blagues à la fin.
02:05:30Même s'il n'y avait plus de vélo à la fin.
02:05:32Je confirme sur les réseaux.
02:05:34Ben oui, il n'y a plus de vélo, mais nous sommes toujours là.
02:05:36Merci d'être fidèles, merci d'être de plus en plus nombreux.
02:05:38Bonne soirée à tous.
02:05:40Rendez-vous demain. Ciao.
02:05:52Sous-titrage ST' 501

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