Alors que les postes clés de l'Assemblée - présidents, vice-présidents, questeurs, secrétaires, présidents des commissions - doivent être pourvus au cours des deux prochains jours, le flou demeure sur ces potentielles attributions en l'absence de majorité. Après plusieurs jours de tractations, le Nouveau Front populaire s’est mis d’accord sur le nom du communiste André Chassaigne pour une candidature unique à la présidence de l’Assemblée
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00:00D'abord un ouf, ça prouve que la nullité peut souffrir d'exception, parce que le spectacle qu'on donne sur le Premier Ministre est de cet ordre-là.
00:10La première chose à dire, c'est de dire salut André Chassaigne, qui est un grand républicain, personne n'en doute, et qui est quelqu'un qui a supporté des lois consensuelles
00:19dans l'Assemblée nationale, en cherchant des majorités au-delà du groupe communiste, je pense en particulier à la loi sur les retraites agricoles,
00:25où il a contribué à changer un peu la vie des gens en mieux dans nos campagnes. Et je salue quand même au passage Cyril Châtelain, la présidente du groupe écologiste et social,
00:33qui s'est retiré pour dire qu'on est une proposition claire pour présider l'Assemblée nationale. Maintenant, dire deux choses encore.
00:42Peut-être que d'abord, ça se passe mieux côté Assemblée que côté parti, et que peut-être le centre de gravité des négociations est à déplacer,
00:50non plus entre le cartel des partis, mais chez les députés de l'Assemblée nationale, qui sont capables ensemble de trouver des solutions.