François Piquemal (LFI-NFP), ainsi que plusieurs autres députés du même bords politiques, ont refusé de serrer la main de l'assesseur Flavien Termet (RN), au moment de déposer son bulletin de vote dans l'urne pour l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale
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00:00— Écoutez, moi, je viens d'une ville qui s'appelle Toulouse, qui a l'antifascisme chevillé au corps, où les électeurs ont eu beaucoup de soulagement au fait que le RN n'est pas de majorité.
00:09Je crois que c'est un des contrats électoraux que nous ont donnés les Françaises et les Français, c'est de faire barrage au RN. Alors oui, moi, j'assume de préférer le chifoumi à porter des casquettes nazies.
00:20— Mais il n'y a pas de courtoisie républicaine pour vous ? — Mais si vous voulez, la courtoisie républicaine dans notre histoire politique, pour ce qui nous concerne,
00:28elle est faite de la résistance. C'est pas du régime de Vichy. Et aujourd'hui, je pense à beaucoup de résistantes et de résistants qui, à mon avis,
00:37auraient eu la même attitude. C'est pas méchant. Vous avez vu... — Est-ce que vous pensez que ce Benjamin de l'Assemblée nationale et du RN est comptable du régime de Vichy ?
00:44— C'est un représentant d'un parti fondé par des collaborationnistes. Oui, je vous le dis. Et par ailleurs, je tiens à dire qu'il y a beaucoup de collègues
00:52qui ont refusé de serrer la main, et pas que du Nouveau Front populaire. Mme Pannier-Runacher l'a fait également. Et vous pouvez observer que d'autres l'ont fait.
01:01Ils ont le sens de la République.