• il y a 4 mois
En larmes après sa 2e place sur la 18e étape du Tour de France, Mattéo Vercher est revenu sur sa course folle du jour.

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Transcription
00:00Théo, il y a énormément d'émotions, de frustrations, mais ce que vous avez réalisé aujourd'hui, c'est juste exceptionnel.
00:07Sur le coup, forcément, un compétiteur, il veut gagner, donc deuxième, c'est sûr que ça fait chier, mais si on regarde la journée, oui, c'est un bon résultat.
00:15Dans 2-3 heures demain, je serais content, mais là, sur le coup, faire deuxième, ça fait chier, putain, mais bon, c'est comme ça, c'est le jeu, c'est dommage.
00:23Qu'est-ce qui se passe dans les dix derniers kilomètres ? Vous vous retrouvez avec Campenart, Skiatowski, qui sont deux vieux roublards.
00:30Vous vous dites quoi ? Comment je vais réussir à les piéger ? Qu'est-ce qui s'est passé dans votre tête dans ces dix derniers kilomètres ?
00:35Déjà, avant d'arriver là, j'ai sauté à mi-course, mais je me suis accroché. Je voulais faire le boulot pour les mecs, donc quand je suis revenu, j'ai ramené les bidons.
00:43On s'était fait piéger, donc j'ai roulé. Je ne pensais vraiment pas que ça allait être pour moi aujourd'hui.
00:47Et après, dans la fin, j'ai suivi Victor Campenart, et du coup, on s'est retrouvé à l'avant.
00:50Et après, je n'étais pas sûr de mes canettes, donc je l'ai essayé de faire le cimerallet.
00:54Puis après, on s'est approché de l'arrivée, et j'ai essayé de ne pas penser sur le tour, et je pensais que c'était une course ordinaire.
01:00Et puis voilà, après, je suis battu par plus fort, donc ça fait chier.
01:05Et c'était dans les derniers mètres ? C'est quoi ? C'est les jambes ?
01:10Depuis la flamme rouge, c'est le tunnel. Je n'entendais plus rien, j'attendais juste la pancarte des 250 ou 200 pour lancer mon sprint.
01:18J'avais visé Kyatko, je pensais qu'il était plus rapide que Campenart, et puis du coup, on s'est fait prendre par l'arrière avec l'aspiration.
01:24Je suis battu de large, donc ça va passer. Si ça avait été d'une demi-route, on aurait pu se faire chier.
01:29C'est que partie remise, mais on est arrivé pour une victoire sur le tour, ce n'est pas tous les jours.
01:34Je suis content quand même de ce que j'ai fait, mais c'est dommage.
01:38J'aurais voulu concrétiser le travail de l'équipe, on avait fait une bonne course en étant quatre devant.
01:42Mais bon, c'est comme ça, c'est le jeu.

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