Lopez reconnaît «une situation compliquée» - Foot - L2 - Bordeaux
Dans un entretien à l'AFP, le propriétaire des Girondins de Bordeaux Gérard Lopez se montre pessimiste sur l'avenir de son club, relégué en National à titre conservatoire pour raisons financières.
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00:00Pour Bordeaux en national, la vente annulée. Gérard Lopez, le propriétaire de Bordeaux, détaille les trois scénarios possibles pour les Girondins.
00:08Exactement. Après des mois de silence, Gérard Lopez est sorti, a pris la parole plutôt dans un entretien à l'AFP.
00:13Il a donné trois possibilités. La première, trouver un partenaire de dernière minute. On le rappelle, dans cinq jours, Bordeaux doit passer devant la DNCG en appel.
00:20La deuxième possibilité, la disparition du club. Mais il a assuré tout mettre en œuvre pour l'éviter.
00:24Et puis le troisième exemple, la troisième possibilité, c'est l'exemple de Strasbourg avec ce passage dans des divisions inférieures en se donnant deux à trois ans de pause, a-t-il dit, pour reconstruire.
00:31Alors, ça a marché pour Strasbourg et pour Bastia, par exemple. Ça n'avait pas du tout marché pour Le Mans ou pour Tours.
00:36Une chose est sûre, en tout cas, il ne veut pas visiblement remettre la main au pot les 40 millions d'euros qui lui manquent.
00:41Trois scénarios, personnellement, aucun ne me rassure. Mais je ne sais pas si vous le partagez aussi, mais les trois sont très inquiétants.
00:48Ils sont inquiétants, mais c'est quand même inéluctable. Il y a un truc qui se passe à Bordeaux qui n'est pas cool.
00:55Mais la troisième solution paraît malheureusement la plus saine des trois.
00:58J'ai l'impression que cette idée de chercher un partenaire au dernier moment, ce n'est quand même pas sur un gage de sécurité.
01:05La disparition d'un club tel que Bordeaux, ça embête tout le monde.
01:07Ça fait grosse tâche.
01:08Et je pense que malheureusement, on a vu, et sans faire un jeu au Mans ou à Tours, ce n'est pas non plus du niveau de Bordeaux.
01:14Mais quand on voit des clubs comme Strasbourg, ou tu l'as dit, Bastia, je crois de tête, réussir à faire ce qu'ils ont fait en quelques saisons,
01:20je pense que c'est un modèle qui peut permettre de faire d'un malheur bien.
01:24Mais bon, c'est toujours triste pour Bordeaux qui était quand même champion de France il y a 15 ans.
01:28Il n'y a pas de garantie de revenir, malheureusement.
01:32Non, bien sûr, mais tu as une base.
01:34Je veux dire, tu as des infrastructures, tu as une culture de foot quand même dans la région, tu as des spectateurs,
01:40tu as une histoire qui peuvent t'aider à passer ce moment un peu dur.
01:44Là où le Mans et les Tours, c'est plus compliqué peut-être, mais je ne dis pas que c'est idéal,
01:47mais dans les trois solutions, ça me paraît être la plus saine.
01:50Quand je vois un stade comme le stade qui…
01:53Ça arrive souvent, tu parlais de le Mans, tu parlais de tous les nouveaux stades,
01:57comme ça, si tu n'es pas prêt, sportivement et financièrement, et si tu fais des choix.
02:01Aujourd'hui, Bordeaux, ils payent leurs choix.
02:04C'est dramatique dans la gestion, dans les transferts, dans tout ce qui s'est passé.
02:09Aujourd'hui, tu prends ça de pleine face et peut-être le retour aux sources, on va dire,
02:15de reconstruire sur quelque chose, ça va être dur.
02:19Ça va être une période très difficile pour Bordeaux, mais en tout cas…
02:21Des mauvais choix, mais engendrés par des convenus sportifs.
02:25Parce qu'on parle beaucoup des erreurs de gestion, parfois même hubuesques de Gérard Lopez,
02:31parce qu'on a vu que malheureusement, il n'est pas à son coup d'essai à ce niveau-là.
02:35Mais à la base, ça part quand même d'un maintien raté en Ligue 1,
02:38où il avait déjà plus ou moins fait all-in, il est descendu.
02:41Ensuite, il a, dans une situation presque aussi complexe qu'aujourd'hui,
02:46trouvé le moyen de refaire all-in en Ligue 2 avec un budget très important pour monter tout de suite.
02:50Donc, c'est d'abord des défaites sportives qui ont entraîné des déconvenus, on va dire, administratifs.
02:58Donc, quand tu n'as plus rien à quoi te raccrocher, forcément, tu ne fais que descendre.