Au lendemain de la réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée nationale, la désignation des autres postes clés se poursuivait ce vendredi. Une séance marquée par l'annulation du premier tour de scrutin pour les vice-présidences en raison de "dix enveloppes en trop" glissées dans les urnes.
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00:00Vous savez, les premiers qui se sont fait voler cette élection,
00:02c'est d'abord les électeurs du Nouveau Front Populaire,
00:04puisque ça ne vous a pas échappé.
00:05C'est le bloc politique qui est arrivé en tête au soir du 7 juillet dernier
00:08et qu'aujourd'hui encore, Emmanuel Macron refuse de reconnaître sa défaite,
00:14refuse de reconnaître la victoire du Nouveau Front Populaire
00:16et refuse de se tourner vers le Nouveau Front Populaire pour former un gouvernement.
00:20L'élection d'Yael Bourguignon privée, c'est un passage en force.
00:23On peut y arriver, ça j'entends.
00:25J'entends, mais il se trouve que nous avions un candidat commun
00:28à la présidence de l'Assemblée Nationale
00:30qui l'aurait dû remporter la présidence de l'Assemblée Nationale
00:33parce qu'on s'est retrouvé dans une situation ubiesque
00:36où on avait 17 ministres qui ont pris part au vote,
00:39niant totalement le concept de séparation des pouvoirs,
00:42première chose, et deuxième chose,
00:43un accord en sous-main avec les Républicains
00:47qui est vraiment, c'est les magouilles politiques dont on ne veut plus.
00:51Je te promets quelques postes en échange d'un soutien.
00:54Tout ça est dilué alors que l'objectif d'élection,
00:57normalement, en théorie, c'est de fixer un cap clair
01:00qui fixe une orientation politique et qui doit être respectée.
01:05Et là, à trois reprises, les macronistes ont perdu les élections,
01:09aux européennes et aux deux tours des élections législatives,
01:12et ils gouvernent encore.
01:13C'est pas normal.