"Je n'ai pas d'autre choix": malgré un naufrage, des rescapés s'accrochent au rêve anglais
"Bien sûr que j'ai peur, mais je vais réessayer quand même", déclare Dargie, lors d'un rassemblement à Calais en hommage aux victimes après une série de naufrages meurtriers dans la Manche, dont lui-même est rescapé.
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00:00Il y a eu près de 65 personnes, c'était très difficile.
00:07Le bateau s'est cassé à cause de l'éloignement.
00:31Pour moi, je n'ai pas de choix.
00:34Par exemple, si j'ai une meilleure opportunité à traverser la frontière, je l'accepterai.
00:39Parce que je suis un être humain.
00:41Je peux m'améliorer, je peux apprendre, je peux chercher de bonnes choses.
00:44Je peux même contribuer à l'économie, à la politique et à tout autre aspect d'un pays européen.
00:50Mais ils ne veulent pas qu'on le fasse.
00:52Parce que nos cas d'éloignement nous affectent principalement à traverser la frontière.
00:58Aujourd'hui, ces personnes meurent à cause d'un bout de papier qui n'est pas le bon.
01:03Et en fait, ça, c'est pas entendable.
01:05On est à une heure en voiture de Lille, à deux heures et demie en voiture de Paris.
01:10On est sur le sol français et là, les gens meurent pour des raisons politiques.
01:14C'est dramatique.
01:27C'est incroyable.