• il y a 4 mois
#musique #indie #paraphrase #expérimentation

Un album caché mais brillant

Kurt Vile tente de minimiser l'importance de son nouvel album, "Back To Moon Beach", en le présentant comme une simple collection de chansons enregistrées au fil des années. Pourtant, ce disque de neuf chansons d'une durée de 52 minutes se révèle être bien plus qu'un simple EP.

Une ballade paisible pour commencer

L'album débute avec "Another Good Year For The Roses", une ballade décontractée où Vile chante d'une voix apaisée. Cette chanson donne le ton du reste de l'album, qui dévoile des mélodies douces et dépouillées. Parfois, un piano se fait entendre en arrière-plan, comme sur "Another Good Year For The Roses" ou "Blues Come For Some". D'autres fois, l'ambiance devient acoustique et légèrement éthérée, comme sur "Touched Somethin (Caught A Virus)".

Des morceaux contemplatifs et marquants

Certains morceaux de l'album se démarquent par leur beauté et leur caractère contemplatif. C'est notamment le cas de "Touched Somethin (Caught A Virus)", écrit avant la pandémie mais étrangement prophétique. Cette chanson, parmi les dernières où l'on peut entendre la guitare de Rob Laakso, membre des Viola­tors et ami de longue date de Kurt Vile, est l'une des plus marquantes de l'album. Laakso est décédé d'un cancer en début d'année, et ces enregistrements sont comme un dernier hommage à leur collaboration.

Entre douceur et expérimentation

L'album oscille habilement entre des pistes douces et des essais plus psychédéliques. On retrouve ainsi des titres étranges et un peu expérimentaux, comme le morceau-titre "Back To Moon Beach", une déambulation hallucinée de huit minutes où Vile murmure sur des arpèges de guitare envoûtants. Et puis il y a l'épopée fantastique de "Tom Petty's Gone (But Tell Him I Asked For Him)", qui évolue progressivement en une jam cosmique et hypnotique. Ces côtés excentriques font tout le charme de cet album, qui alterne entre belles chansons et explorations audacieuses.

Des reprises surprenantes

Avant de se conclure avec une nouvelle version légèrement plus clinquante de "Cool Water", déjà présente sur l'album "Watch My Moves" (2022), cet album nous réserve deux reprises étonnantes. La première est "Passenger Side" de Wilco, tirée de l'album "A.M." du groupe de Chicago. Vile en fait une version fidèle et touchante. L'autre est "Must Be Santa", une reprise minimaliste de la surprenante chanson de Noël de Bob Dylan, enregistrée par l'auteur lui-même avec ses fill

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Transcription
00:00Courteville tente de minimiser l'importance de son nouvel album, Back to Moon vivant le présentant comme une simple collection de chansons enregistrées au fil des années.
00:08Pourtant, ce disque de 9 chansons d'une durée de 52 minutes se révèle être bien plus qu'un simple P.
00:13L'album débute avec un auteur Goody or For the Rose une balade décontractée où il chante d'une voix apaisée.
00:19Cette chanson donne le ton du reste de l'album, qui dévoile des mélodies douces et dépouillées.
00:23Parfois, un piano se fait entendre en arrière-plan, comme sur un auteur Goody or For the Rose ou blues comme For Some.
00:30D'autres fois, l'ambiance devient acoustique et légèrement éthérée, comme sur Tatsaminkot Avirus.
00:35Certains morceaux de l'album se démarquent par leur beauté et leur caractère contemplatif.
00:40C'est notamment le cas de Tatsaminkot Avirus écrit avant la pandémie inétrangement prophétique.
00:45Cette chanson, parmi les dernières où on peut entendre la guitare de Rob Laxo,
00:49membre des Violators et ami de longue date de Courtville, est l'une des plus marquantes de l'album.
00:54Laxo est décédé d'un cancer en début d'année et ses enregistrements sont comme un dernier hommage à leur collaboration.
01:00L'album oscille habilement entre des pistes douces et des essais plus psychédéliques.
01:04On retrouve ainsi des titres étranges et un peu expérimentaux, comme le morceau-titre Back to Moonbeam.
01:10Une déambulation hallucinée de 8 minutes où Ville murmure sur des arpèges de guitare envoûtant.
01:15Et puis il y a l'épopée fantastique de Tom Petty's Gone But Tellin' I Ask For Him,
01:19qui évolue progressivement en une charme cosmique et hypothique.
01:22Ses côtés excentriques font tout le charme de cet album, qui alterne entre belles chansons et explorations audacieuses.
01:28Avant de se conclure avec une nouvelle version légèrement plus clinquante de Cool Road,
01:32déjà présente sur l'album Watch Me Move 2022, cet album ou réserve de reprises étonnantes.
01:38La première est passée en G-Side de Will Koo, tiré de l'album M, du groupe de Chicago.
01:43Ville en fait une version fidèle et touchante.
01:45L'autre est Nast Dissanta, une reprise minimaliste de la surprenante chanson Donald de Bob Dylan,
01:51enregistrée par l'auteur lui-même avec ses filles.
01:53Ces reprises apportent une touche spéciale et viennent agrémenter les bling tests de fin d'année.

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