«Le déni de réalité d’Emmanuel Macron continue» selon François Kalfon. Le député européen PS n'est pas satisfait de voir le président remettre à mi-août la constitution d'un nouveau gouvernement.
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00:00Oui enfin la base quand même c'est tout simplement de considérer, je n'ai pas dit
00:04de nommer immédiatement, personne ne répond à une injonction, mais de
00:10considérer une candidature qui est celle d'une majorité relative, avec le statut
00:14de majorité relative. Il n'a même pas eu ces égards-là, il a renvoyé d'un
00:18revers de main finalement comme si, parce que pardon, comme si la majorité encore
00:25en exercice, ce gouvernement exécutant les affaires courantes,
00:31c'était sa propre famille politique. Alors sa propre famille politique, pardon de
00:35dire, mais elle a perdu trois fois les élections et elle est la troisième force
00:41à l'Assemblée nationale. Donc là on est quand même dans ce, plus qu'une, il sort de
00:45son rôle de président, mais de façon, là il était un jour, et il devient une sorte de
00:50militant finalement, s'accrochant au pouvoir. Il a d'ailleurs indiqué qu'il ne
00:56démissionnerait jamais. Oui le pouvoir, loin du peuple, ça a du bon, et puis vous
01:02savez il y a une formule célèbre, le peuple est mauvais, le peuple a tort, et bien
01:08il faut dissoudre le peuple. Et bien à défaut de dissoudre l'Assemblée nationale,
01:14après un échec aux élections européennes, le voici avec une Assemblée qui ne
01:19convient pas, le déni de la réalité continue, où le coup de force est selon.