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André Masson, commissaire-priseur dans la célèbre maison de ventes Scottie’s, reçoit un jour un courrier selon leq | dG1fZkZ2U2lxblRSRU0
Transcript
00:00Un commissaire briseur, c'est comme un chirurgien esthétique, il faut lui faire confiance.
00:08Je suis maître Garman, elle demande une expertise pour authentifier un Egon Schill que possède un de ses clients.
00:1499% c'est un flou.
00:17Le garçon est ouvrier chimiste ?
00:19Ouais, c'est presque un gosse.
00:21Ils sont morts de trouille.
00:22Bonjour.
00:24Il est vrai.
00:26Vous l'estimez à combien ? Dix ?
00:28Douze millions.
00:31Maman !
00:33On le croyait détruit, il a disparu en 1939.
00:36Voilà à quoi ils ont passé leur belle jeunesse aux anciens propriétaires.
00:39Ils bossaient avec la police allemande.
00:43Il y a un mot qui explique tout, c'est dégénéré.
00:46L'art dégénéré.
00:48Moi, j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'art.
00:50C'est dégénéré.
00:51L'art dégénéré.
00:53Moi, je ne veux pas de ce tableau. Je ne veux pas avoir de sang sur les mains.
00:56Ce tableau, il l'a acquis en toute bonne foi. Il a droit à quelque chose.
00:59On va essayer ?
01:00Je suis sûre que vous pouvez faire mieux que ça.
01:03Que disent les héritiers ?
01:04Vous l'avez trouvé ?
01:05Ça me coûte la vie.
01:06C'est vrai.
01:08Je suis l'un des neuf héritiers légaux.
01:10Est-ce que votre jeune homme considère être le dixième ?
01:14Rochebourg, ce nom vous dit quelque chose ?
01:16Il m'a dit que le tableau va très mal se vendre, il ne faut pas qu'il aille aux enchères.
01:18Cette vente ne doit pas nous échapper, c'est crucial.
01:20Oui, c'est crucial.
01:21Mais c'est quand même à nous de décider de comment se vendre ce tableau.
01:27Nous allons démarrer pour ce tableau à 8 millions d'euros.
01:41Je veux bien du champagne.

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