Bruno Megarbane, chef du service de réanimation à l'hôpital Lariboisière : «Il faut anticiper lorsqu'il ne s'agit pas d'une consultation urgente».
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00:00Tout à fait, je dois être assurant, effectivement, la totalité des services de soins seront
00:05assurés et accessibles, comme tout était pendant les Jeux Olympiques.
00:11Néanmoins, de façon ponctuelle, effectivement, lorsque des épreuves de route se dérouleront
00:15à côté de certains hôpitaux, l'accès pourra être plus difficile dans le périmètre
00:20immédiat.
00:21C'est pourquoi il faut, bien sûr, anticiper lorsqu'il ne s'agit pas d'une consultation
00:27urgente.
00:28Mais, de façon globale, tous les accès se feront sans passe-jeux.
00:33Et donc, en théorie, il ne devrait pas y avoir de problème.
00:37On n'est pas forcément au courant, il y a potentiellement des personnes qui s'inquiètent
00:40de ne pas avoir effectué de QR code, tout simplement parce qu'ils ne pensaient pas se
00:43rendre dans la capitale, qui sont contraints pour problème de santé, que ce soit pour
00:47eux ou pour un proche, et qui se posent la question « est-ce que je vais pouvoir accéder,
00:52je n'ai pas de QR code, on est dans une zone rouge ou grise ? ». Donc ça, vous nous
00:56assurez qu'il n'y aura pas de problème de ce point de vue-là, je pense notamment
00:59aux téléspectateurs qui nous regardent.
01:00Alors, ce ne sera pas aussi facile que d'habitude, mais en tout cas, ce sera possible d'accéder
01:06à la totalité des services, notamment en situation d'urgence.
01:09Ce qui va être un peu plus compliqué, ce sont les transferts, par exemple, inter-hospitaliers.
01:14Donc, les hôpitaux ont la consigne, en cas de nécessité d'hospitaliser un patient
01:19qui viendrait aux urgences d'un hôpital, de le garder in situ, dans les murs, sans
01:25le transférer, car effectivement, la circulation des ambulances sera compliquée.
01:29Et ça, bien sûr, en fonction de la disponibilité des lits, ça peut être plus ou moins facile
01:34à faire.