Les Jeux Olympiques de Paris 2024 seront-ils à la hauteur des attentes ?

  • il y a 3 mois
A deux jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, on répond à toutes vos questions en direct sur notre chaîne Twitch, avec Laure Bretton, rédactrice en chef chargée du suivi des JO, et Sylvain Mouillard, chef du service Société.

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Transcription
00:00C'est Emmanuel Macron qui a foutu le bazar dans cette histoire de cérémonie d'ouverture.
00:03Ça n'a jamais été envisagé de mettre la cérémonie dans le stade de France.
00:06Les Jeux Olympiques de Paris 2024 seront-ils à la hauteur de nos attentes ?
00:10C'est un rouleau compresseur, les Jeux Olympiques.
00:11C'est 450 épreuves, c'est 10 000 personnes, c'est 15 millions de touristes attendus dans Paris.
00:18Où en est-on des promesses et des ambitions affichées pour ces Jeux ?
00:21Ils ont mis beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent,
00:231,4 milliard pour dépolluer la Seine et pour la rendre baignable.
00:27Ça a fait faire des progrès en biodiversité.
00:29Moins d'une vingtaine de sortes de poissons dans la Seine,
00:32tous ces efforts-là font qu'on est revenu à plus de 40.
00:34Actuellement, la Seine, ce n'est pas le problème de la qualité de l'eau,
00:37c'est le problème du débit.
00:39Pour les épreuves de nage en eau libre, évidemment, ça a un impact.
00:42Et quand tu demandes à des nageurs de remonter la Seine,
00:45c'est aussi le cas sur les épreuves de triathlon,
00:47quand tu es contre-courant, c'est plus compliqué
00:50quand le débit est important comme c'est le cas actuellement.
00:53Avec Sylvain Mouillard et Laure Breton, chargés du suivi des JO à Libération,
00:57on a répondu à toutes vos questions sur ces jeux, qu'elles soient extrasportives...
01:00J'y suis passé la semaine dernière,
01:03il y a eu une énorme opération de police un matin
01:05parce qu'il y avait un campement de tentes et de personnes migrantes.
01:09... ou sportives.
01:10Donc il y a des choses qui ont été mises en place pour le sport de haut niveau
01:12dans le cadre de ces JO-là.
01:13Il y a eu un programme qui s'appelait Gagner en Bleu.
01:15Eux, ils pensent qu'on peut carrément atteindre le top 3 cette année
01:20en jouant sur ce fameux Home Advantage,
01:22donc l'avantage de jouer à domicile,
01:24tout ce que ça peut faciliter, d'abord d'être devant son public,
01:27ou d'avoir pu s'entraîner dans des conditions, du carriage horaire...
01:30Qui peut aussi être une pression supplémentaire.
01:31Qui peut aussi être une pression supplémentaire.
01:32En général, ça joue en faveur quand même.
01:34Tous les pays hautes surperforment.
01:35Et les disciplines qui sont les plus pourvoyeuses de médailles pour la France,
01:37c'est les scrims, le judo, l'athlétisme même,
01:41si c'est vrai qu'on est plutôt dans une tendance pas très joyeuse pour l'athlétisme français.
01:45Pour ne manquer aucune de nos discussions et aucun de nos reportages,
01:49vous pouvez vous abonner à notre chaîne YouTube.
01:52Vous êtes dans quel état d'esprit par rapport à ces Jeux Olympiques
01:55qui vont enfin s'ouvrir ?
01:56Parce qu'on en parle depuis très très longtemps.
01:58Vous travaillez aussi dessus depuis quelques mois déjà.
02:01Comment vous vous sentez là ?
02:03Dans quel état d'esprit vous êtes du coup au moment de les voir enfin députés,
02:06ces Jeux Olympiques ?
02:07On est prêts déjà, et moi je suis très heureuse.
02:10On a une équipe qui fonctionne très bien,
02:13qui travaille effectivement depuis plusieurs mois.
02:15On a préparé énormément de choses.
02:17On a hâte maintenant de les voir,
02:18On a préparé énormément de choses.
02:19On a hâte maintenant de les voir se déployer,
02:23de voir les lecteurs s'en emparer.
02:24Moi j'ai très très envie de voir ces JO.
02:27J'ai très envie de voir cette cérémonie d'ouverture.
02:29Donc je suis plutôt heureuse.
02:31On va forcément en parler de cette cérémonie d'ouverture qui arrive.
02:33Et toi Sylvain, dans quel état d'esprit tu es ?
02:35Moi j'ai hâte de lire les articles de nos journalistes
02:37qui vont être sur les épreuves olympiques.
02:39Parce que je pense qu'ils vont faire un super boulot
02:41pour raconter des histoires attendues,
02:43des grandes histoires attendues,
02:44et puis toutes les histoires inattendues,
02:46parfois heureuses, parfois moins heureuses,
02:48qui vont se dérouler pendant les Jeux.
02:49On voit à chaque édition qu'il y a des trucs qui nous surprennent.
02:51Et c'est un peu ça d'être plongé dans cette surprise permanente
02:54qui me fait avoir envie d'y être, d'y être à samedi.
02:58Et puis même cet après-midi, en fait ça a commencé
03:00avec l'équipe de France de rugby.
03:02Antoine Dupont qui a commencé difficilement déjà par un match nul.
03:06N'hésitez pas dans la chatte évidemment à nous poser toutes vos questions.
03:09Par exemple, je les prendrai en direct.
03:11Et avant d'aller un peu plus sur le fond du sujet,
03:13j'ai oublié d'ailleurs déjà de rappeler vos rôles respectifs
03:16dans cette couverture d'AGO.
03:17Est-ce que vous pouvez rappeler chacun et chacune du coup
03:19son rôle dans la couverture aussi des JO à Libération ?
03:22On a le même en fait.
03:23On copilote la couverture olympique au sein de Libération
03:28avec huit accrédités pour le texte,
03:30avec une âne accréditée pour la photo,
03:32avec des pigistes de luxe qui vont nous aider sur certains sports aussi.
03:36Donc en tout, on est une équipe d'une quinzaine de personnes
03:40qui vont s'occuper exclusivement des Jeux olympiques
03:42pendant les 17, 19 jours, 18, je ne sais plus.
03:46Si on dit que ça va commencer aujourd'hui, une vingtaine de jours.
03:48Une vingtaine de jours qui viennent, les jours qui viennent.
03:51Pour commencer, pour ouvrir un petit peu ces Jeux olympiques,
03:54il y avait un premier rendez-vous, j'oserais dire,
03:56c'était dès hier soir avec Emmanuel Macron,
03:58le président de la République et l'invité de France Télévisions.
04:00Est-ce que vous avez regardé son interview sur France 2 ?
04:05Et qu'en avez-vous pensé ?
04:06Qu'est-ce qu'il fallait retenir un petit peu de cette intervention
04:08du chef de l'État à quelques jours de la cérémonie d'ouverture
04:12et à la veille du coup des premières compétitions de ces JO ?
04:15On a été bien obligés de le regarder,
04:16puisque cette interview a été la première
04:19depuis la dissolution et les législatives anticipées.
04:21Mais surtout, elle avait été annoncée en deux morceaux,
04:24c'est-à-dire la politique et les JO.
04:26Donc, effectivement, on était tous les deux devant notre télé
04:30et on a écouté le président, finalement, mêler un peu les deux sujets,
04:34tout en disant que lui ne faisait pas de politique avec les JO.
04:37Mais en annonçant aussi qu'il ne nommerait pas de Premier ministre
04:42avant le 15 août.
04:43Donc, il veut passer les JO avec la même équipe.
04:46Ça veut dire à Meliwood et à Castera au sport.
04:48Ça veut dire Gérald Darmanin au ministère de l'Intérieur.
04:52Et par ailleurs, sur les JO, il n'a pas dit grand-chose.
04:56Moi, j'ai trouvé personnellement qu'il adorait,
04:59comme un peu d'habitude, être au centre des regards.
05:01Donc, on lui a posé plein de questions sur la cérémonie.
05:02Ils lui ont posé plein de questions sur la cérémonie d'ouverture.
05:05Et il s'est fait un plaisir de ne pas y répondre
05:07et de laisser, d'entretenir le doute, de faire des petits sourires un peu.
05:11Moi, je sais, vous ne savez pas.
05:12Donc, voilà.
05:14Mais tout ça a été plutôt...
05:16Moi, j'ai trouvé le setting incroyable
05:19puisque c'était le studio de France Télévisions.
05:21Il y a eu une petite...
05:22Enfin, il y a eu une guerre entre les télévisions,
05:24une guerre des plus belles terrasses,
05:26des plus beaux rooftops dans Paris pour choper la meilleure vue.
05:30NBC, au-dessus du Théâtre de Chaillot
05:34et France Télévisions, qui est le diffuseur officiel en France,
05:36a eu la terrasse qui est juste en face au Musée de l'Homme.
05:38Et donc, en fait, il y avait la vue sur la Tour Eiffel avec les anneaux.
05:41C'était quand même un peu...
05:42C'est un peu spectaculaire, quand même.
05:44Est-ce qu'il s'est montré confiant aussi, le président,
05:46pendant cette interview télévisée ?
05:48Dans quel état d'esprit est-il élu avant l'ouverture de ce studio ?
05:51Le sien, personnellement, je ne sais pas.
05:52Oui, ils vont montrer de la confiance.
05:53Toutes les autorités montrent de la confiance depuis des mois
05:56et puis encore plus dans cette dernière ligne droite.
05:59Heureusement, je pense qu'un gouvernement ne peut pas dire
06:01qu'ils sont très, très inquiets et que ça va mal se passer.
06:04Pour cause, ils ont quand même mis des moyens très importants
06:06au niveau des forces de l'ordre qui vont être déployées
06:08et qui sont déployées, d'ailleurs, dans Paris et pas que dans Paris.
06:11On le voit dans notre vie quotidienne.
06:13Il y a évidemment beaucoup plus de patrouilles de police
06:16ou de gendarmerie dans les transports en commun, dans les rues.
06:21Donc, le but, évidemment, c'est de limiter au maximum le risque
06:24d'un incident, d'un attentat, pire,
06:27pendant notamment la cérémonie d'ouverture.
06:29Mais ça va être un peu dans le quotidien,
06:31cette présence policière des trois semaines qui viennent,
06:34parce qu'évidemment, on ne fait pas un événement international
06:37comme celui-ci avec des centaines de milliers de personnes
06:39qui viennent dans Paris pour cet événement
06:42sans y mettre des moyens de sécurité.
06:44D'ailleurs, je serais curieux aussi de savoir le trait de votre état d'esprit,
06:46parce que je sais que lors des derniers streams
06:48qu'on a pu faire, notamment lors des Libescopes,
06:50certains se montraient assez inquiets par rapport aux JO
06:52et par rapport aussi à la cérémonie d'ouverture d'un point de vue sécuritaire.
06:54On aura l'occasion, évidemment, d'en reparler.
06:57Mais j'aimerais aussi qu'on parle d'une autre chose,
07:00d'un autre sujet qui pourrait ou pas avoir un impact sur les Jeux olympiques.
07:03C'est la situation politique, du coup, qui est assez complexe.
07:05En ce moment, on l'a déjà un petit peu dit.
07:07Est-ce que ça pourrait avoir un impact sur les JO ?
07:10Est-ce qu'on peut s'attendre à ce qu'il y ait des mouvements,
07:11même des mouvements de grève, par exemple,
07:14à certains moments, en réponse à la situation politique
07:16un petit peu complexe actuellement ?
07:17Ou est-ce que finalement, on peut s'attendre à des JO
07:19qui se déroulent sans impact majeur par rapport à la situation politique ?
07:22Les grèves, un des derniers points d'interrogation à qui il demeurait,
07:25c'était sur ces danseurs qui vont participer à la cérémonie d'ouverture.
07:28Leur préavis a été levé après que leur revendication
07:31était partiellement satisfaite.
07:34Et donc, c'était 200 personnes qui menaçaient
07:37de ne pas participer à cette cérémonie d'ouverture.
07:39La plupart des revendications de salariés au cours des derniers mois
07:42ont été satisfaites par les entreprises ou les pouvoirs publics.
07:47Les policiers, par exemple, avaient demandé des primes qu'ils ont obtenues.
07:50Donc, à ce niveau-là, je ne pense pas que...
07:52La RATP, la SNCF, il y a eu des revendications
07:54qui ont quasiment toutes été satisfaites au printemps, en fait.
08:00Et côté vie politique française ou irruption, je ne sais pas moi,
08:05du nouveau front populaire qui déciderait de lever la population
08:10pour s'insurger contre les JO,
08:11non, je ne pense pas que ça ne se produira absolument pas.
08:14Après, hier, on a su dès lundi soir qu'Emmanuel Macron parlait.
08:18Le ENFP aurait raté le coche et ils ne l'ont pas raté.
08:21Ils ont proposé le nom de leur première ministre,
08:23Lucie Castex, une heure avant l'émission.
08:25Ils voulaient évidemment essayer de secouer la situation politique.
08:29On a vu qu'il a enterré et le nom et l'idée de nommer un premier ministre
08:33avant mi-août.
08:35Je ne sais pas. Je ne sais pas ce que va faire le ENFP.
08:39Bon, normalement, il ne devrait pas se passer grand-chose.
08:42Et puis, c'est un rôle au compresseur, les Jeux olympiques.
08:44C'est 450 épreuves, c'est 10 000 personnes,
08:48c'est 15 millions de touristes attendus dans Paris.
08:51Voilà, je ne sais pas.
08:52Moi, j'ai l'impression quand même qu'il y a une sorte de...
08:55Sans aller vers la trêve olympique,
08:57il va y avoir une sorte de chape plutôt heureuse, à mon avis,
09:01une chape sportive, peut-être une fenêtre.
09:02Il y a certains politiques aussi qui disent que les Français en ont besoin.
09:06Peut-être que les politiques eux-mêmes en ont besoin aussi.
09:09En tout cas, sur les certitudes, Emmanuel Macron,
09:11ce qu'il a confirmé hier notamment,
09:13c'est que la cérémonie d'ouverture aura bel et bien lieu sur la Seine.
09:16Moi, je me rappelle que lorsque l'on en avait parlé il y a quelques mois ici,
09:20alors c'était déjà l'idée, mais sauf qu'on n'était pas non plus sûr à 100%.
09:23On se disait qu'il y aurait peut-être un plan B avec une cérémonie plus classique,
09:27au Stade de France, qui pourrait voir le jour,
09:29s'il y avait des risques autour de la cérémonie d'ouverture sur la Seine.
09:33Là, on est bon sur cette cérémonie d'ouverture ultra ambitieuse,
09:36ultra attendue sur la Seine ?
09:38En fait, le truc rigolo, c'est que c'est Emmanuel Macron
09:41qui a foutu le bazar dans cette histoire de cérémonie d'ouverture.
09:44Il est évident que si on avait eu une série d'attentats en juin,
09:48que si on avait eu une situation bien plus éruptive que la situation,
09:53qui était pourtant une situation d'une crise politique aiguë
09:55qu'on a eue à partir du 9 juin,
09:58la cérémonie d'ouverture aurait été annulée.
10:01La cérémonie d'ouverture, il y a besoin de « Je déclare les Jeux ouverts »
10:04et le serment olympique.
10:05Ça peut n'être que ça, une cérémonie d'ouverture.
10:08Et dans ce cas-là, ça aurait été tenu, je dis n'importe quoi,
10:10mais peut-être à l'Élysée, sur le pont du Trocadéro,
10:13dans la tribune officielle face à la...
10:15Mais jamais, jamais, le comité d'organisation, le COJO,
10:18jamais n'a organisé ou n'a pensé qu'il pouvait organiser
10:22la cérémonie d'ouverture, transférer les billets, ce n'est pas possible.
10:25Il y a 100 000, il y a 106 000 billets payants.
10:27Le Stade de France, c'est grand, mais c'est 80 000 personnes.
10:29Donc ça n'a jamais été envisagé de mettre la cérémonie dans le Stade de France.
10:32Encore une fois, si on avait été dans une situation sécuritaire critique,
10:35on annulait tout et on faisait un tout petit truc.
10:38Mais c'est Emmanuel Macron qui a dit oui, on pense à des plans B,
10:41on va pouvoir le mettre dans la cérémonie,
10:43on pourrait le mettre, par exemple, au Stade de France.
10:45En vrai, Laurent Nunez, le préfet de police, Gérald Darmanin,
10:48ils sont depuis, je ne sais pas, ça doit faire à peu près deux mois
10:51qu'ils n'arrêtent pas de dire qu'il n'y a pas de menace caractérisée.
10:54Donc effectivement, d'un point de vue sécuritaire,
10:56ils disent que cette cérémonie, elle va bien se dérouler.
11:01Après, c'est au prix, de mesure que les Parisiens n'aiment pas tellement.
11:06On est depuis le 18, la zone le long du passage est grillagée,
11:12il faut des QR codes.
11:13C'est vrai que c'est difficile à lire, en fait.
11:15Il y a quelques ponts ouverts et j'ai appris qu'aujourd'hui,
11:17un pont qui devait être ouvert, c'est-à-dire ne l'est plus.
11:21Donc ça fait un bazar, effectivement, ça fait un bazar très fort.
11:24Mais non, il n'y a plus aucun doute.
11:26C'est un miracle sécuritaire aussi de réussir à mettre en place
11:29cette cérémonie d'ouverture sur la Seine ?
11:31Oui, c'est un miracle.
11:32Je ne sais pas si c'est le mot miracle qui correspond à la situation.
11:35En tout cas, ils ont mis des moyens très importants
11:37en termes de force de l'ordre, on en a parlé.
11:40Ils s'appuient aussi sur les données des services de renseignement
11:42qui disent qu'il n'y a pas de menace caractérisée sur les jeux.
11:45Après, et l'actualité des dernières semaines l'a montré,
11:48il y a eu ce policier qui a été touché d'un coup de couteau
11:51sur les Champs-Elysées, ce militaire de Sentinelles
11:54qui a été aussi attaqué au couteau près de la gare de l'Est.
11:58Alors, ce ne sont pas des attentats, ce sont des gens qui sont parfois
12:02en proie à des problèmes psy assez lourds pour le cas de la gare de l'Est.
12:06Mais en effet, des représentants des forces de l'ordre
12:08ont été ces derniers jours attaqués.
12:12Honnêtement, c'est quelque chose qui s'est produit,
12:15qui peut se produire vendredi pendant les Jeux.
12:17Ça ne veut pas dire que ce sera une attaque terroriste,
12:20mais évidemment que le risque n'est pas nul.
12:24Et je ne pense pas que ça va dépendre de l'ampleur de la chose.
12:29Mais si ça reste des actes isolés comme ça,
12:31qui ne sont pas préparés avec des moyens très importants.
12:35Là, voilà, on est avec des gens qui ont des couteaux,
12:36qui sont très vite neutralisés parce qu'il y a une présence policière
12:40très importante, parce que les patrouilles, les agents ou les militaires
12:43ne sont pas seuls et ils réagissent très rapidement.
12:45Donc voilà, le risque zéro, évidemment, n'existe pas.
12:48Ils n'ont jamais dit qu'il y avait un risque zéro.
12:50Et clairement, ça va être un des stress, notamment de vendredi,
12:54parce qu'on va avoir 300 000 personnes entre les personnes sur l'Ikéau,
12:58l'Ikéba et puis tous les gens qui vont être dans les rues,
13:00dans les fan zones, dans Paris, jusque tard le soir.
13:03Voilà comment toutes ces personnes vont rentrer calmement chez elles
13:07à partir de minuit.
13:09C'est un enjeu sécuritaire important, oui.
13:11Je ne sais pas combien il y aura de personnes dans la rue,
13:13mais si on fait un rapport entre le nombre de personnes
13:16qui vont assister à la cérémonie d'ouverture,
13:18les payants, les pas payants, donc les Kéos et les Kébads,
13:21en parle Sylvain, on a 300 000 et on a 45 000 policiers et militaires.
13:25Donc c'est, je ne sais plus, je n'ai pas fait les maths,
13:29mais ça fait un pour huit.
13:31C'est énorme, c'est un ratio énorme.
13:34En fait, ils ont forcément des militaires en renfort.
13:37Ils ont même reçu, et ça fait assez marrer les Parisiens aussi,
13:40il y a 1800 policiers au titre de l'entraide internationale
13:43de policiers qui viennent d'autres pays.
13:45Donc, vous voyez passer des gens qui sont habillés
13:47avec l'uniforme de la guardia civile.
13:49Il y a des officiers et des officières du Qatar.
13:52Donc, c'est des officières voilées.
13:54C'est assez étonnant et les gens se baladent.
13:57Ces patrouilles-là font partie des patrouilles
13:59qui sont dans Paris actuellement.
14:01Est-ce qu'il y a aussi la menace aérienne
14:05qui était parfois pointée du doigt ?
14:06Comment est-ce que ça se passe, ça, sur la menace aérienne ?
14:08Comment est-ce qu'elle peut être un petit peu contrée
14:10ou comment ça se passe de ce point de vue-là ?
14:13Il n'y aura plus d'avions, déjà, dans le ciel de Paris,
14:15à partir de 18h, je crois, vendredi soir, jusqu'à minuit.
14:19Ensuite, dans la nuit, de toute façon,
14:21il y a très peu d'avions qui survolent.
14:22Donc, il y a interdiction totale.
14:23Ils appellent ça « no-fly zone ».
14:25Donc, ça, c'est pour éviter le risque, évidemment,
14:26du détournement d'un avion vers Paris-Centre.
14:30Ensuite, et évidemment, l'armée, notamment,
14:32a déployé tout un système de drones, de contre-mesures,
14:36de choses qui pourraient, qui permettraient d'arrêter un drone,
14:41par exemple, qui aurait des intentions hostiles.
14:44Sur la cérémonie d'ouverture,
14:45comment est-ce que ça va se dérouler, très concrètement ?
14:47Ce que l'on sait ou ce que l'on ne sait pas encore ?
14:49C'est quoi, des délégations qui, les unes après les autres,
14:51vont défiler sur la scène ?
14:53Est-ce qu'il y a des sortes d'happenings, aussi, qui sont attendus ?
14:56Alors, au chapitre de ce qu'on sait,
14:57c'est que ça fait à peu près quatre ans qu'ils bossent sur la scène,
15:02qu'avant de décider que la cérémonie se passerait sur la scène,
15:05il y a eu un an de réflexion technique avec une commission,
15:09Cojo, Mairie de Paris, Préfecture d'Île-de-France, Etat,
15:12pour savoir si c'était faisable.
15:13Une fois que c'était faisable, il a fallu sélectionner la personne
15:16qui allait mettre tout ça en scène, c'est Thomas Joly,
15:20le chef des cérémonies, mais le chef pas artistique,
15:22c'est un gars qui s'appelle Thierry Reboul,
15:24qui est allé chercher Thomas Joly,
15:26et il a fini d'écrire son scénario en juin 2023.
15:30Et après, ils l'ont passé encore à la moulinette,
15:34sécurité, est-ce que c'est faisable, est-ce que ce n'est pas faisable,
15:38et combien de bateaux.
15:41Donc, on est à un peu moins d'une centaine de bateaux
15:44qui ont des tailles très différentes.
15:45On a vu ça, c'était assez rigolo de voir ça lors des répétitions,
15:49les quelques répétitions qui ont pu avoir lieu à cause du niveau de la scène.
15:52Il y a des gros, gros bateaux.
15:54Le bateau de la France, il s'appelle le Paquebot,
15:57c'est le dernier qui partira du pont d'Austerlitz.
15:59Il fait 85 mètres de long et il aura pas les 571,
16:04mais il aura une partie de la délégation française.
16:07Le premier qui ouvre, c'est toujours la tradition qu'on soit dans un stade
16:10ou qu'on soit dans un bateau, c'est les Grecs, parce que c'est la tradition.
16:13Mais il y a des tout petits bateaux parce qu'il y a des toutes petites délégations.
16:16Donc, c'est assez disparate.
16:20Mais le spectacle, et ça, moi, j'ai mis un moment à le comprendre.
16:22Je pensais que le spectacle était sur les bateaux.
16:24En fait, pas du tout.
16:25Les bateaux sont pour les délégations.
16:26Le spectacle, il est sur les côtés et sur les ponts.
16:29Il n'y a pas...
16:31Alors, à moins qu'on nous ait caché encore beaucoup de choses,
16:34parce que tout ça est nimbé d'un secret incroyable.
16:38Et donc, il y a 3000 artistes, ça, on le sait.
16:42Dans ces 3000 artistes, 400 danseurs,
16:44mais dans ces 3000 artistes aussi, des pompiers gymnastes,
16:47parce qu'il y a une brigade de gymnastes au sein de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.
16:51Donc, eux, ils s'entraînent, ils participent à la cérémonie d'ouverture et de fermeture.
16:55Il y a des skaters, des BMX, puisque c'est les nouveaux sports.
16:59Donc, en fait, ils ont demandé à certains athlètes,
17:02mais plutôt à certains artistes, de faire des démonstrations sur les côtés.
17:07Si vous vous êtes baladé dans Paris,
17:08vous avez pu voir qu'il y avait des habillages qui ont commencé à apparaître un peu partout.
17:13Le pont d'Austerlitz, ça fait un peu peur,
17:15parce que quand on le regarde depuis le pont de Sully,
17:16il est habillé d'une sorte de vêtement très grand en lycra qui lui donne un côté dorure.
17:23Je ne sais pas ce que ça va signifier.
17:25En tout cas, il est marron avec des dorures.
17:28Tout le pont d'Austerlitz, qui est quand même un pont plutôt moderne d'habitude.
17:32Qu'est-ce qu'on sait d'autre ?
17:34Mais il y a encore beaucoup de mystères.
17:36C'est de plus en plus éventé,
17:37mais en même temps, absolument personne n'a dit rien.
17:40Il y a un mystère sur le dernier porteur de la flamme.
17:43Il y aura une trentaine de porteurs de flammes pendant toute cette soirée,
17:47qui va durer quand même presque quatre heures.
17:48Et effectivement, le dernier, c'est le grand mystère.
17:52Parce que là, je vois dans le chat aussi,
17:53c'est deux choses qu'on a vu circuler sur les réseaux sociaux,
17:55autour de certaines stars,
17:56une chanteuse qui se représente là.
17:59Pour le coup, dans le chat, on parle beaucoup de Lady Gaga.
18:00Mais on a parlé aussi de Céline Dion sur les réseaux sociaux.
18:02Qu'est-ce qu'on sait ?
18:03Céline Dion, c'est le domaine de Sylvain, en fait.
18:06C'est très lâche.
18:08Est-ce que c'est sûr qu'elle...
18:11Non, mais tu ne vas pas nous forcer à faire une réponse à la Emmanuel Macron.
18:14Oui, parce qu'en fait, on sait, mais on ne peut pas vous le dire.
18:18En fait, on ne sait rien.
18:18On va vous dire qu'on ne sait rien.
18:21On a beau bosser dessus depuis des mois, on ne sait rien.
18:23En fait, on ne sait rien de sûr.
18:26On peut connecter des points et essayer d'inventer des trucs.
18:29Mais en vrai, il y a quand même un truc à dire
18:31et qu'on a appris tous hier ou avant-hier.
18:34C'est que, ouais, alors le Parisien,
18:37ils ont carrément mis quelqu'un au bourget pour voir atterrir les jets
18:40et pour savoir qui sont les stars qui descendent des jets
18:42pour dire, ah, il y a un machin.
18:43Et c'est comme ça qu'ils ont vu Lady Gaga et Céline Dion.
18:45Sauf qu'on a réalisé un truc,
18:46c'est que France Télévisions, c'est le diffuseur en France.
18:49Le plus gros autre diffuseur, c'est NBC.
18:52Et c'est historique.
18:53NBC, ils viennent de payer 7 milliards d'euros
18:56pour avoir le droit de diffuser les JO entre maintenant et 2032.
19:00C'est énorme.
19:00C'est le plus gros truc que le CIO a jamais,
19:02parce que c'est évidemment le CIO qui engrange ce genre de droit.
19:06Et bien, NBC, ils font leurs propres soirées
19:08et ils ont leurs propres invités.
19:10Et donc, quand on voit arriver Lady Gaga,
19:12on ne sait pas si elle vient pour Thomas Jolie ou si elle vient pour NBC.
19:15Il y avait un autre, Ariana Grande,
19:17qu'ils ont vu atterrir au Bourget.
19:19Bah, ça semble plutôt logique qu'elle aille chez les Américains plutôt que chez nous.
19:23Donc, voilà.
19:25Oui, d'accord, tout le monde parle de Céline Dion.
19:29Tout le monde parle de qui d'autre ?
19:31Moi, j'avoue que j'ai surtout vu Lady Gaga et Céline Dion.
19:33Ouais, on verra si Lady Gaga est dans le truc français.
19:36Qu'est-ce qu'il a dit, le président ?
19:38Il a dit des stars internationales et françaises.
19:40En parlant du président, ça crée un chat qui dit
19:42Emmanuel Macron en dernier porteur de la flamme.
19:46Ça n'a jamais été fait de mettre des politiques.
19:47Ils ont toujours mis des athlètes avec plus ou moins de succès.
19:50Puisque je ne sais pas si vous vous souvenez,
19:51mais en France, pour des JO d'hiver, on avait mis Platini en dernier porteur de la flamme.
19:55Ça avait un peu fait polémique.
19:56Ce n'était pas un mec qui...
19:58Mais il était dans les instances internationales.
20:01C'était un basketeur à Pékin.
20:05C'était Cathy Freeman, une coureuse de 400 mètres à Sydney.
20:08C'était Mohamed Ali à Atlanta en 1996.
20:11C'était un tireur à l'arc à Barcelone.
20:14Le mystère entier là-dessus, ça devrait être un sportif.
20:17Oui, il n'y a pas de risque.
20:21Ils ne prendront pas le risque de prendre un politique.
20:23Mais il y a juste un truc qu'on sait, c'est qu'ils sont très attentifs.
20:27Je ne sais pas si vous avez un tout petit peu suivi le relais de la flamme depuis le 8 mai.
20:31Ils ont fait un choix.
20:32Il y aura eu à la fin 11 000 porteurs.
20:34Et ils ont fait un choix, je ne sais pas qui a fait le casting,
20:37très important, de parité, d'inclusion, de diversité.
20:44Donc, on peut quand même imaginer que dans les images,
20:46regardées par un milliard de téléspectateurs,
20:49les dix derniers en tout cas, ça sera des gros stars.
20:53Et on fera attention à quel sport ils représentent,
20:55quel pays ils représentent, quelle couleur,
21:01quel handicap, quel poids.
21:03C'est un truc qui doit être un peu pensé.
21:07Il y a une autre question plutôt sur le volet sécurité.
21:09Alors, c'est, désolé Nuage à Lille, je crois que c'est à ton pseudo,
21:12mais je n'arrive pas à bien le lire, qui nous dit,
21:14je sais que ça peut paraître complotiste,
21:16mais est-ce que les policiers et militaires étrangers
21:19pourraient organiser un acte violent ?
21:21Et il nous dit ça par rapport à ce qu'il poursuit ensuite sa question
21:23en parlant des tensions internationales qu'il peut avoir,
21:27notamment avec Israël.
21:28Et il dit du coup, est-ce que sous pression,
21:30il pourrait y avoir des choses ou pas comme ça ?
21:31Est-ce que c'est imaginable ou est-ce que ça paraît un peu...
21:33C'est hautement improbable, je pense.
21:35Et puis, par ailleurs, ce n'est pas des policiers
21:37qui sont dans des missions critiques.
21:40Enfin, c'est des gens qui font des patrouilles,
21:42notamment dans le métro,
21:44qui sont avec, souvent accompagnés d'ailleurs de policiers français.
21:50Donc, c'est plus de la visibilité, de faire en...
21:53Il y a deux raisons qui sont souvent avancées
21:55pour la présence de ces policiers pendant les Jeux,
21:57les délégations invitées, on va dire.
21:59C'est que ça rassure les pays, les délégations visiteuses
22:05d'avoir des policiers de leur pays.
22:06Bon, je pense que c'est un peu de la com',
22:08je ne suis pas sûr qu'ils soient très rassurés
22:09par la présence de la guardia civile dans le métro parisien.
22:12Et puis aussi, c'est une sorte d'affichage,
22:15de diplomatie qui fonctionne.
22:17Après, qu'un jour, quelqu'un pète un plomb
22:20et décide qu'un policier, qui soit étranger ou français,
22:22décide de commettre un acte violent,
22:26on ne peut jamais complètement l'écarter.
22:27Mais ce n'est pas des gens qui ont accès à des choses
22:30à l'importance décisive.
22:33Désolé, le chat, je viens de voir vos remarques sur mon micro.
22:35Donc là, normalement, maintenant,
22:37mon micro fonctionne parfaitement bien.
22:38Désolé de l'avoir vu un petit peu tard.
22:41Bon, vous entendiez les réponses,
22:42peut-être pas toujours les questions.
22:43Le principal reste d'entendre les réponses.
22:47Concernant les portes drapeaux,
22:49donc en France, ce sera les portes drapeaux Florent Manodou et...
22:53Melina Robert-Michon.
22:54Comment est-ce que ça a été décidé, ces portes drapeaux ?
22:58C'est un savant équilibre entre...
23:01Vas-y.
23:01Non, pour la première fois, on a copié les Américains.
23:05Ils ont été élus.
23:07Ils ont été élus par leur père.
23:08En fait, ils ont fait campagne.
23:09C'est assez rigolo.
23:12D'habitude, c'est...
23:13Je ne sais pas, d'ailleurs, d'habitude, c'est au bon vouloir,
23:15j'imagine, du Comité national olympique.
23:17Mais cette année, ils ont pris le même modèle
23:19qui fait qu'on a atterri sur la délégation américaine.
23:22On le sait aujourd'hui.
23:23On savait les Brown James et on sait le basketeur.
23:26Et maintenant, on sait que c'est Coco Gauff,
23:28la joueuse de tennis pour la délégation américaine.
23:32Ils sont élus par leur père.
23:33Et donc, en fait, ils ont fait acte de candidature.
23:36Ils ont fait des petits clips.
23:37On les voyait sur TikTok, sur Insta.
23:40Et ils ont été élus, en fait.
23:42Donc, il y avait...
23:44Je crois que c'était deux par fédé.
23:45On pouvait se présenter deux par fédé.
23:46Alors ça, peut-être que les fédés avaient limité
23:48ou avaient dit qui était celui qui représentait
23:51la fédé de natation en l'occurrence.
23:53Je ne sais pas s'il y avait un concurrent dans la fédé de natation.
23:55Il fallait évidemment un homme et une femme.
23:57C'est obligatoire qu'il y en ait deux, un homme et une femme,
23:58parce que c'est notamment une question qui est dans le cadre.
24:00Pourquoi est-ce qu'il y en a deux ?
24:01Alors, c'était quoi leurs critères ?
24:03Il fallait qu'ils aient un passé déjà olympique.
24:05Donc, ça ne pouvait pas être un nouveau.
24:07Il fallait qu'ils n'aient pas d'ennuis avec la justice.
24:10Il fallait qu'ils n'aient pas été déjà porte-drapeau.
24:12Donc, ça excluait, par exemple, Clarisse Agbenenou et Teddy Riner.
24:17Voilà.
24:18Mais du coup, c'est des gens qui se sont un peu élevés
24:21contre ces conditions.
24:22Pas le fait qu'ils votent, mais ces conditions.
24:24Parce que ça voulait dire, par exemple,
24:26qu'un Léon Marchand ou qu'un Wemba Nyama ne pouvaient pas postuler.
24:30Mais c'était une élection.
24:32D'accord.
24:33Il y a une question aussi de DG Romanoff dans la chatte.
24:35D'un point de vue environnemental,
24:36est-ce que ces Jeux tiennent leur promesse ?
24:43En effet, le Cojo vante les Jeux les plus écolos de l'histoire.
24:49Ils vantent aussi l'héritage pour défendre l'impact environnemental.
24:53C'est-à-dire qu'on a construit ex nilo très peu d'infrastructures
24:58complètement nouvelles pour les Jeux.
25:00Il y a des infrastructures éphémères,
25:02comme au Grand Palais, Concorde, sous la Tour Eiffel.
25:05Mais en fait, la crise de l'olympisme ou les difficultés de l'olympisme,
25:11notamment pour trouver des villes hautes,
25:14c'est ce qu'on appelle les éléphants blancs,
25:16c'est-à-dire ces infrastructures qu'on construit spécifiquement pour les Jeux.
25:19Il y en a eu beaucoup à Athènes, beaucoup à Rio,
25:21qui coûtent évidemment énormément.
25:23Et qui ne servent que pendant quatre semaines,
25:26le temps des JO et des Jeux paralympiques.
25:28Là, pour Paris, il se trouve que depuis une vingtaine d'années,
25:32quand même, la plupart, enfin Paris et beaucoup de grandes villes en France
25:35ont énormément investi dans les infrastructures sportives.
25:38Il y a les arénas, il y a des stades qui existent.
25:41Bon, le Stade de France, ça fait une trentaine d'années désormais.
25:44Donc, ces infrastructures en dur, elles sont déjà importantes.
25:47Ils ont rajouté les infrastructures éphémères et ils disent que du coup,
25:51l'investissement le plus important,
25:53ça n'a pas été fait pour des trucs qui vont durer qu'un mois.
25:56Ensuite, ils habillent aussi la chose avec ce que les JO
25:59et le déclencheur de Paris a permis de sécuriser en termes de transports en commun.
26:07Alors certes, ça avait été acté avant le Grand Paris Express,
26:09mais il y a quand même un effet d'entraînement,
26:11un effet sur l'accélération des travaux, etc.
26:16Donc, on en avait parlé lors du premier tchat.
26:17Pour le coup, sur ces JO, il y a une ligne qui est vraiment effective
26:22et qui est une ligne importante.
26:24C'est le prolongement de la ligne 14 qui fait que le métro,
26:26désormais, arrive à l'aéroport d'Orly.
26:28Mais les jeux, alors ils vont être livrés en retard, tous ces métros,
26:31mais les jeux ont aussi contribué à sécuriser
26:33tout un tas d'autres lignes de transports en commun,
26:37notamment les lignes 15, 16, 17.
26:39Donc, c'est ce métro hors Paris
26:42qui va en gros relier la banlieue à la banlieue de manière circulaire.
26:46Donc, ça, sur les chantiers de mobilité,
26:49disons de transports en commun, ça, tout a été fait.
26:51Tout est lancé, en tout cas, oui, ils percent.
26:55Non, mais après, au moment où on est candidat,
26:58les premiers, les prémices de la candidature, c'est 2014, 2015, 2016.
27:04Et pour obtenir les jeux, on fait toujours un dossier
27:06ou qui est beaucoup trop beau.
27:07La marée, elle est vraiment beaucoup trop belle.
27:08Du coup, ils avaient mis 14, 15, 16.
27:10Ils avaient mis plein, plein, plein de trucs.
27:12En réalité, ça fait très longtemps qu'on savait que,
27:14effectivement, la seule qui serait vraiment prête, c'est la ligne 14.
27:16En revanche, elle est comme ça.
27:18Elle va jusqu'à Saint-Denis et il y a le village olympique.
27:21Donc, en fait, c'était mieux de se concentrer sur celle-là et d'essayer de la faire.
27:25Mais il y a d'autres choses, en fait, eux et on insiste.
27:28Ils insistent beaucoup sur la notion d'héritage.
27:31C'est qu'en fait, par exemple, ils ont mis beaucoup, beaucoup,
27:35beaucoup d'argent, un milliard quatre pour dépolluer la Seine
27:38et pour la rendre baignable.
27:39Alors, ça a été le feuilleton.
27:41On en parlait déjà, effectivement, lors de la précédente émission.
27:44Mais ils sont en train d'y arriver, pour le coup.
27:46Et ça, ça peut faire des progrès.
27:49Alors, ça fait énormément de communication.
27:52Tout le monde a vu Oudéa Castellar plutôt glisser dans la Seine
27:56sur une péniche horrible et Anne Hidalgo
28:01ressortir avec son petit peignoir ville de Paris.
28:04Tout était très, très bien organisé.
28:06Mais surtout, ça a fait faire des progrès en biodiversité.
28:09On avait, je n'ai plus les chiffres en tête, mais on avait, je ne sais plus,
28:12un truc comme plus que 13 ou en tout cas moins d'une vingtaine de sortes
28:16de poissons dans la Seine.
28:18Et tous ces efforts-là fait qu'on est revenu à plus de 40.
28:21Donc, voilà, ça, c'est leur gros, gros truc.
28:23Après, il y a un point noir, enfin, pas un point noir,
28:27parce que mais ils avaient dit pas de climatiseur.
28:30Je ne sais pas si vous vous souvenez,
28:31ils avaient dit pas de climatiseur dans le village olympique.
28:33C'était un gros engagement, pas de climatiseur parce qu'ils ont fait
28:35des bâtiments qui étaient créés avec un système de géothermie.
28:39Et donc, en fait, tu récupères le chaud quelque part.
28:42Tu produis du froid quelque part, en fait.
28:44Et ça, ils ont créé un village olympique qui, sans les climatiseurs,
28:48dans les chambres, on est à, quoi qu'il arrive, 6 degrés de moins qu'à l'extérieur.
28:52C'est quand même, je ne sais pas où vous habitez,
28:55mais 6 degrés de moins, c'est déjà très, très appréciable.
28:59Et moi, j'ai pu l'expérimenter.
29:01Ils ont ouvert le Media Center pour les journalistes dans le centre de Paris.
29:04Tu t'en rends pas compte, tu crois que c'est climatisé
29:07parce qu'il fait 26 dehors, mais il fait 20 dedans, en fait.
29:09Oui, c'est sans climatiseur.
29:11Tout ça, c'est sans climatiseur.
29:12Donc, ils pensaient que ça marcherait.
29:13Et donc, ça voulait dire une super démarche écolo.
29:16Et au dernier moment, c'est à dire que c'était, je pense, fin juin.
29:20Il y a des grosses fédérations et des gros pays qui ont dit
29:22en fait, ça ne va pas être possible.
29:23Il nous faut des climatiseurs.
29:25Donc, il y a 5000, à peu près 5000 chambres au village olympique
29:29et ils ont commandé 2500 climatiseurs à la demande
29:32et avec l'avis négatif du Cojo et de la mairie de Paris.
29:36Mais ils ont accédé aux demandes des fédérations et des pays
29:39de mettre des climatiseurs dans certaines chambres.
29:41Donc, il y aura 2500 climatiseurs alors qu'ils s'étaient engagés.
29:43Est ce qu'il n'y en a pas sur la baignabilité de la Seine
29:45que tu mentionnais il y a quelques instants?
29:46C'est vrai qu'on en avait déjà parlé il y a quelques mois.
29:48Je me rappelle d'ailleurs que tu disais que tu étais assez critique
29:51sur le fait qu'il n'y avait pas eu de plan B qui avait été prévu
29:54pour les épreuves de nage en eau libre.
29:57Là, est ce qu'on est sûr que ça va pouvoir bien se dérouler ou pas dans la Seine?
30:01Se dérouler, oui, bien.
30:02Je pense que pour les nageurs, si tu leur demandes, c'est ça.
30:05Parce qu'en fait, là, actuellement, la Seine,
30:06ce n'est pas le problème de la qualité de l'eau, c'est le problème du débit
30:11avec les pluies importantes qu'il y a eu au cours des derniers mois.
30:14Et du coup, un débit bien plus important qu'accoutumé,
30:17qu'un été classique, on va dire.
30:20Et du coup, pour les épreuves de nage en eau libre,
30:22évidemment, ça a un impact.
30:23Et quand tu demandes à des nageurs de remonter la Seine,
30:26c'est aussi le cas sur les épreuves de triathlon.
30:29Quand tu es contre courant, c'est plus compliqué
30:32quand le débit est important, comme c'est le cas actuellement.
30:35Mais a priori, oui, ça va se dérouler.
30:37L'incertitude qu'on avait, c'était en septembre, notamment sur
30:40sur la qualité de l'eau.
30:42Il y avait des infrastructures qui sont entrées en service, un déversoir,
30:46notamment vers Austerlitz, qui évite que des eaux usées
30:49soient envoyées dans le fleuve et donc le polluent.
30:52Donc, ces infrastructures manifestement font taf.
30:56Après, voilà le petit truc auquel personne n'avait vraiment pensé.
31:00C'était qu'il allait pleuvoir pendant les six derniers mois
31:03autour de Paris et que le fleuve allait être beaucoup plus haut que ce qu'on pensait.
31:07Là, ça se peut, par exemple, qu'au dernier moment,
31:09s'il pleut énormément, tout d'un coup, que ce soit annulé ou modifié.
31:15Pour le triathlon, ils n'ont pas dit qu'ils avaient un problème.
31:16En revanche, pour le marathon de nage libre,
31:18donc les dix kilomètres de nage, ils ont dit qu'ils pourraient le délocaliser
31:22sur le stade nautique qu'ils ont construit et réhabilité
31:25pour les épreuves d'Aveyron, de Canoë et tout ça.
31:29Mais pour le triathlon, ils ne nous ont pas dit.
31:30Ils ont dit que ce serait parce que c'est moins long, le triathlon aussi.
31:34Mais le triathlon, c'est le 3 et le 4 août, je crois.
31:36C'est ça ? Non.
31:37Bon, bref. Et la nage, c'est un peu plus tard.
31:40Donc, ils ont un plan B pour le marathon de nage libre.
31:46Et donc, ça veut dire qu'après les JO,
31:49en tout cas, est-ce qu'on sait déjà quand la Seine pourrait être baignable
31:53pour tout le monde ou est-ce que ça, on n'a pas encore trop de dates
31:56et est-ce qu'on n'est pas encore trop sûr ou est-ce que si, c'est bon ?
31:58C'est clair qu'après les JO, ce sera possible.
32:00Tout de suite après, je pense.
32:01Non, c'est 2025.
32:02C'est 2025 et il y aura 5 points pour nager.
32:05Parce que d'abord, il y a les paralympiques et il y a du paratriathlon
32:09et il y a du marathon de nage libre pour les paralympiques.
32:12Donc, en fait, jusqu'au 11 septembre, quoi qu'il arrive, on ne pourra pas y aller.
32:15Et après, ils vont installer.
32:16On ne va pas pouvoir sauter depuis le Quai Bas.
32:19Il va y avoir des endroits.
32:21Il y aura cinq endroits où il y aura des pontons.
32:22Je ne sais pas si vous avez vu justement la baignade d'Anne Hidalgo
32:26ou je ne sais pas si vous avez déjà baigné.
32:27Vous êtes déjà baigné dans le bassin de l'ourcq ou dans le bassin.
32:31Oui, c'est l'ourcq, le canal de l'ourcq, le canal de l'ourcq.
32:34Et bien, en fait, il y aura des endroits qui seront un peu signifiés.
32:37L'eau passe quand même, mais protégé par une sorte d'endroit en bois.
32:42Quand même, tu ne peux pas nager comme tu veux et te faire ton marathon de nage libre.
32:46Ça sera surveillé quand même.
32:48Et ça, donc, il faut les installer.
32:49D'accord, mais donc ce sera possible normalement d'ici 2025, en 2025.
32:52Ils ont dit que c'est ouvert au printemps 2025.
32:54D'accord, OK.
32:56Il y a quelques mois aussi, quand on parlait de ces Jeux Olympiques,
32:58on avait parlé du sujet du nettoyage social,
33:01ce qui pouvait être appelé nettoyage social par par certaines associations,
33:05c'est à dire le fait d'exclure certaines catégories de population en dehors de Paris.
33:10Qu'en est il par rapport à cela?
33:12Est ce que ça se poursuit?
33:14OK, ça se poursuit.
33:16C'est en effet très des moyens importants,
33:21humainement contestables, des policiers très présents,
33:25notamment dans des zones au nord de Paris, Canal de l'Ourcq,
33:28vers la Porte de la Villette, vers le Canal Saint-Denis.
33:31En fait, il y avait eu un effet déjà ces dernières années de personnes,
33:34de campements de migrants qui étaient de plus en plus repoussés en dehors de Paris,
33:38parce que ça tient aussi des fois à la mobilisation de riverains,
33:41de gens qui ont la capacité de se mobiliser.
33:43Donc, ces gens étaient déjà renvoyés dans des marges, en quelque sorte,
33:46des lieux, notamment le long du Canal Saint-Denis,
33:49qui est entre friches industrielles, pas vraiment forcément beaucoup d'habitations.
33:52Donc, ils étaient.
33:53J'y suis passé la semaine dernière et une énorme opération de police un matin
33:57parce qu'il y avait un campement de tentes et de personnes migrantes.
34:02Et donc là, qu'est ce qui se passe?
34:03La police arrive, présente une opération d'évacuation avec,
34:08puisqu'ils y sont tenus des propositions de relogement.
34:10Donc là, le modèle, c'est ce qu'ils appellent des SASS.
34:14Donc, c'est des lieux dans des villes un peu partout en France
34:17qui doivent servir d'hébergement temporaire deux semaines
34:20avant de redispatcher les gens et qu'ils soient pris en charge
34:23par des structures d'hébergement.
34:25Ça ne marche pas très bien parce que les gens, souvent quand ils habitent,
34:29quand ils sont à Paris, ils y sont depuis plusieurs mois, plusieurs années.
34:31Ils ont là des fois du travail au black,
34:35des fois de la famille, des réseaux de solidarité.
34:39Et ils n'ont pas forcément envie de partir un beau matin direction Besançon,
34:42direction le sud de la France.
34:45Et donc, ils ne montent pas dans les bus ou alors ils reviennent 48 heures après.
34:49Et aujourd'hui, en effet, ces gens sont beaucoup moins visibles
34:52parce que la police les déloge, parce que la police détruit les campements,
34:56détruit les tentes.
34:57Mais bon, je peux à peu près prendre le pari que mi-septembre,
35:02dans certaines zones qui ont été très ciblées par les forces de l'ordre,
35:06on aura un retour à la normale, à la triste normale en l'occurrence.
35:10Il y a des SASS qui ont essayé de se mobiliser pour essayer de faire du bruit
35:14par rapport à ça, par rapport à ces exclusions.
35:15Est-ce que ça a pu fonctionner ?
35:17Est-ce que ça s'est bourrité ou pas tant que ça, finalement ?
35:19Est-ce que ça a eu un impact aussi sur l'image de ces jeux ou pas vraiment ?
35:22Alors sur l'image, c'est dur à mesurer.
35:25Pour le coup, après, oui, elles ont évidemment essayé d'alerter.
35:29Le problème, c'est qu'on part de tellement du néant en matière de prise en charge
35:33des personnes qui habitent dans ces bidonvilles.
35:35C'est que le fait de proposer une solution de relogement,
35:41en soi, ce n'est pas une mauvaise politique.
35:46Le problème, c'est de considérer que les gens n'ont pas forcément
35:50d'attache à Paris ou en région parisienne,
35:51qu'on peut du jour au lendemain leur dire d'aller ailleurs.
35:54Et en gros, souvent, la solution, ça consiste à les renvoyer
35:58à des endroits où ils sont moins visibles des caméras
36:01et où il y a moins de mobilisation possible des habitants.
36:06Pour en revenir à l'aspect plus sportif de ces Jeux Olympiques,
36:09on le disait, les Jeux ont commencé dès cet après-midi avec le rugby notamment.
36:14Est-ce qu'on peut dire ou pas que les Jeux n'ont pas très bien commencé
36:17d'un point de vue sportif pour la France avec ce match nul ?
36:21C'est ça, oui, ça aurait pu mieux commencer, en effet.
36:24Oui, c'est l'équipe d'Antoine Dupont, donc Rugby A7.
36:26Le Rugby A7, ce qui est particulier, c'est que c'est un tournoi très ramassé.
36:29C'est à dire que ça commence aujourd'hui, mercredi, et on a la finale samedi.
36:33C'est pour les hommes.
36:34Les femmes, la finale aura lieu mardi prochain.
36:37Donc, les Français ont fait un petit match nul contre les Etats-Unis
36:40en n'étant pas loin de perdre.
36:41Donc, c'est une poule de trois.
36:43Ils jouent à 20 heures.
36:44Dans quelques minutes, ils vont jouer leur deuxième match contre l'Uruguay.
36:47Autant dire que oui, il vaut mieux gagner contre l'Uruguay
36:49pour ne pas déjà avoir des titres ce soir sur Antoine Dupont à la maison.
36:52Oui, parce que ça fait partie de l'une de nos chances de médaille,
36:56l'équipe de France de Rugby A7.
36:57Oui, en fait, c'est incroyable parce que c'est un petit peu...
37:01On n'a pas arrêté de faire des papiers pour dire qu'Antoine Dupont
37:03dopait l'équipe de Rugby A7 depuis qu'il est avec eux en préparation.
37:07Ils n'arrêtent pas de gagner.
37:08Ils ont gagné un titre, je ne sais plus où, aux Etats-Unis.
37:10Et puis, voilà, ils jouent au Stade de France et ça ne se passe pas si bien que ça.
37:16Je salue Sylvain dans le chat qui demande jusqu'à quelle heure il y a le live.
37:19Alors c'est jusqu'à 20 heures avec Sylvain et Laure.
37:21Et après, je continuerai aussi seul pour vous donner un peu le programme,
37:25notamment de nos prochains streams olympiques et vidéos olympiques aussi qui arriveront.
37:28Et puis d'autres vidéos également.
37:30Et j'en profite aussi pour prendre la remarque de Jules Graff dans le chat
37:32qui, là, on parlait rugby, mais parle aussi de foot, qui disait
37:35Pour le foot, Macron n'a rien pu faire.
37:37Non, Mbappé, mais pas qu'eux, en fait, la plupart des gros clubs professionnels
37:44ont dit niet à l'idée d'envoyer leurs meilleurs joueurs.
37:47En plus, il y avait une autre difficulté pour le foot olympique, c'est qu'il y avait un euro.
37:51Donc, il y a des joueurs qui ont fini l'euro début juillet.
37:55L'idée d'enchaîner sur des JO qui les auraient menés potentiellement jusqu'à fin mi-août.
38:01Evidemment, les clubs pros qui rémunèrent ces joueurs, ils disent niet.
38:05Ça fait partie aussi de change de médaille par l'équipe de France de foot,
38:07ou alors elle est trop diminuée pour les filles.
38:09Oui, je voulais rajouter le rugby à 7.
38:11On est les championnes du monde en filles.
38:13Donc, on va aller tout de suite après le tournoi masculin.
38:19Et ça revient à.
38:20Est-ce qu'il a pu être envisagé de mettre la cérémonie d'ouverture dans le Stade de France?
38:23Non, parce qu'actuellement, s'il déroule le rugby à 7
38:26et qu'il y a des joueurs qui ont fini l'euro,
38:28non, parce qu'actuellement, s'il déroule le rugby à 7
38:31et qu'ensuite, il faut configurer le Stade de France en athlétisme
38:34et on passera le 1er août en athlétisme.
38:36Tout ça, c'est des prouesses un peu techniques.
38:38Donc, en plus, mettre une cérémonie d'ouverture là-dedans, ce n'était pas possible.
38:41C'est quoi notre objectif de médaille pour la délégation française?
38:45Le bon est celui officiel.
38:48Officiel, ils disent une cinquantaine.
38:50Et d'être surtout, c'est de passer.
38:52Ce qui serait plus que notre record.
38:54Le record, c'est 43 au JO de Pékin en 2008.
38:57Et de passer dans le top 5 mondial.
38:59On était 8e à Tokyo.
39:01Et je ne sais plus si on avait parlé de ça en janvier.
39:04Mais des moyens qui ont été mis pour le sport de haut niveau,
39:07pour sécuriser les athlètes.
39:09Parce qu'on parle souvent des méga stars
39:11qui n'ont évidemment aucun problème pour s'entraîner,
39:13bénéficier des meilleures infrastructures.
39:15Mais il y a énormément d'athlètes olympiques
39:17qui gagnent quelques milliers d'euros,
39:19qui ont l'obligation de faire la chasse aux sponsors,
39:21qui parfois sont obligés de faire des cagnottes
39:23pour financer des stages,
39:25financer de l'encadrement médical, technique.
39:27Et donc un des gros axes de travail
39:31de Claude Onesta,
39:33c'est l'ancien sélectionneur de l'équipe de France de handball,
39:36qui est chargé du haut niveau à l'Agence Nationale du Sport.
39:39Et donc lui, son travail, c'était
39:41d'identifier les forts potentiels,
39:44c'est-à-dire les athlètes qui peuvent ramener des médailles,
39:46et de faire en sorte qu'ils aient
39:48le meilleur encadrement, la meilleure rémunération possible,
39:50qu'ils soient sécurisés dans cet objectif
39:52de haute performance et de médailles à Paris.
39:54Donc il y a des choses qui ont été mises en place pour le sport de haut niveau
39:56dans le cadre de ces JO.
39:58Il y a eu un programme qui s'appelait Gagné en bleu.
40:00On est quasiment à la promesse d'Emmanuel Macron,
40:04pour une fois, qui était qu'il n'y ait pas d'athlètes.
40:08Il y a une liste établie par le ministère des Sports
40:10et par les fédérations qui s'appelle la liste de sportifs de haut niveau,
40:13le SHN. Et donc dans ces listes de sportifs de haut niveau,
40:16ils avaient dit qu'il n'y aurait, il ne fallait,
40:18pour les JO de 2024, personne en dessous du SMIC.
40:21Donc c'était le cas avant.
40:23Apparemment, il y a dû avoir deux ou trois trous dans la raquette,
40:26mais on parle de peut-être 1 500 ou 2 000 personnes
40:29qui ont essayé de se qualifier.
40:30À la fin, il y en a 571.
40:32Et donc ils avaient mis ce programme.
40:34Ça leur permet d'être un peu tranquilles,
40:36parce que les stars, elles ont des énormes sponsors,
40:38mais les petits ou les gens qui sont méritants
40:40ou dans des sports qu'on ne regarde pas trop,
40:43le water polo, le hockey sur gazon,
40:45c'était hyper important qu'il y ait des gens qui soient soutenus.
40:49Et donc ils ont fait ça.
40:52On parlait de l'objectif des médailles.
40:55Je ne sais pas si vous avez vu.
40:57Je ne sais pas si vous connaissez.
40:58Moi, je ne connaissais pas.
40:59Mais il y a un institut pour toutes les Olympiades
41:03qui s'appelle Grace Note
41:04et qui fait chaque fois ses pronostics de médailles.
41:08Alors, eux, ils pensent qu'on peut carrément
41:11atteindre le top 3 cette année
41:13en jouant sur ce fameux home advantage,
41:16donc l'avantage de jouer à domicile.
41:17Tout ce que ça peut faciliter,
41:19d'abord d'être devant son public
41:20ou d'avoir pu s'entraîner dans des conditions
41:22sans décalage horaire.
41:23Qui peut aussi être une pression supplémentaire.
41:25Qui peut aussi être une pression supplémentaire.
41:26En général, ça joue en faveur quand même.
41:27Tous les pays autres sur terre forment.
41:29Et donc, eux, ils disent qu'on pourrait être
41:31carrément juste après les Etats-Unis et la Chine.
41:34Le Parisien, ils ont craqué
41:35parce qu'ils ont fait leur tableau.
41:37Ils ont dit qu'on pourrait avoir 111 médailles,
41:38ce qui serait quand même quasiment fois 3
41:40par rapport au record de Pékin.
41:42Mais nous, on en espère le plus possible.
41:44Mais d'autant plus qu'on sort
41:46des derniers Jeux Olympiques d'été.
41:49On n'avait pas été si bons que ça.
41:51On était 8ème.
41:52Dans notre terme de médaille.
41:54Notre poids de forme.
41:55Mais du coup, si imaginons,
41:57on tape sur une cinquantaine de médailles,
41:58ça pourrait potentiellement nous placer
41:59dans le top 5 des nations.
42:01Ce qui était l'objectif,
42:02notamment impliqué par Emmanuel Macron,
42:03il me semble.
42:04Tout à fait.
42:05Mais ce qui est, du coup,
42:06un objectif qui semble réalisable.
42:07Ça semble réalisable, oui.
42:09Quels sont vos pronos, d'ailleurs, le chat ?
42:11Je ne vous ai pas demandé ça tout à l'heure.
42:13Mais est-ce que vous avez des petits pronos, vous,
42:15sur nos positions potentielles
42:16lors de ces Jeux Olympiques
42:17en termes de médailles ?
42:19D'ailleurs, on pourrait aussi évoquer
42:21les Jeux Paralympiques
42:22qui vont se tenir juste après ces JO.
42:24Concernant l'objectif de médaille,
42:26comment est-ce qu'on se situe
42:28dans ces Jeux Paralympiques ?
42:30C'est quoi l'objectif ?
42:31On l'a eu en interview,
42:33la présidente du Comité Paralympique français.
42:35Je suis honteuse parce que je ne me souviens pas.
42:37Elle a fiché son objectif aussi.
42:39Et je crois que c'est top 3,
42:41pour le coup, la France.
42:42Je crois qu'elle a dit top 3.
42:44Il faut expliquer aussi
42:49qu'il y a énormément plus de catégories.
42:51Il y a énormément plus de médailles,
42:53proportionnellement,
42:54qui sont distribuées aux Paralympiques.
42:56Les épreuves sont divisées
42:59selon le degré de handicap.
43:01Je vais dire n'importe quoi
43:04parce que ce n'est pas moi la spécialiste.
43:05Mais on a, selon un handicap physique,
43:09selon le handicap visuel,
43:11ça fait plus de médailles.
43:12Le chiffre va être plus important.
43:13Mais le chiffre des autres pays en Paralympique
43:15sera aussi plus important.
43:16Il faudra regarder la proportion
43:18et la progression par rapport aux autres Paralympiques.
43:20Il y a Camillette qui est optimiste,
43:21qui nous dit que la France peut avoir 50 médailles ou plus.
43:24On l'espère.
43:25Quelles sont les disciplines, les épreuves
43:29qu'il ne faudrait surtout pas manquer ?
43:30Les grands rendez-vous très attendus.
43:32Ceux qui arrivent dans un premier temps, en tout cas.
43:35Ce week-end, ça va être assez dense tout de suite.
43:37Il y a la superstar des Jeux.
43:39J'espère qu'on ne va pas lui porter malchance.
43:41Mais celui qui va éclater, je pense, au regard des Français,
43:46c'est Léon Marchand, le nageur,
43:48qui est en lice dès dimanche soir
43:50pour une médaille d'or, on espère.
43:52Il y a du VTT.
43:54Il y a deux femmes, deux Françaises
43:56qui font partie des meilleures mondiales en VTT dès dimanche.
44:00Pauline Ferrand Prévost et Loana Lecomte.
44:02Il y a de l'épée, des samedis.
44:06Il y a du judo, évidemment.
44:10Les disciplines qui sont les plus pourvoyeuses de médailles pour la France,
44:14c'est les scrims, le judo, l'athlétisme même,
44:18si c'est vrai qu'on est plutôt dans une tendance
44:20pas très joyeuse pour l'athlétisme français.
44:22Et le judo, en fait, tous les jours, quasiment.
44:24Si vous regardez les judo 4 françaises,
44:26tous les jours, elles font partie des meilleures mondiales.
44:28Et elles ont potentiellement la possibilité d'aller chercher l'or.
44:32Pour ceux qui se demandent,
44:34sur les méga stars du judo français,
44:36le rendez-vous à ne pas manquer, c'est vendredi.
44:38Pas de la cérémonie d'ouverture.
44:40Le vendredi 3, si je ne me trompe pas.
44:42Ce jour-là, on a sur les tatamis,
44:44Teddy Riner et Clarisse Agbé-Nenou
44:47qui vont concourir pour l'or.
44:50Il y a aussi dans le chat, on nous parle du skate et du surf
44:54comme discipline à ne pas manquer également.
44:56Il y a des chances françaises ?
44:58Le skate, c'est dès ce week-end.
45:00Le skate, c'est dès ce week-end.
45:04Et c'est à la Concorde puisque tous les sports urbains sont installés.
45:07Je ne sais pas si vous êtes déjà passé près de la place de la Concorde.
45:13Il y a 4 stades qui ont été installés.
45:15En skate, on n'a pas forcément des chances de médailles.
45:18Mais en tout cas, on a une super génération qui arrive
45:20avec deux gamines qui ont 14 ans.
45:23Ceci dit, en skate féminin,
45:25les trois médailles or-argent-bronze à Tokyo
45:29avaient toutes moins de 15 ans.
45:30Elles étaient toutes japonaises, ceci dit.
45:32Donc c'est surtout des japonaises.
45:34En surf, on a 4 sélectionnés.
45:37Ça se déroule à Tahiti.
45:39Ce qui est bien, c'est que dans les 4 sélectionnés,
45:42il y a deux Tahitiens.
45:43C'est une vague complètement incroyable
45:45qui a été sélectionnée comme lieu,
45:48qui s'appelle Teahupo.
45:50On a l'avantage à domicile.
45:52Il est assez énorme parce que c'est une vague
45:54que certains surfeurs n'ont jamais surfée,
45:56qui fait partie des vagues les plus dangereuses,
45:58en tout cas les plus mythiques.
45:59Il y en a deux qui sont nées sur la plage juste à côté.
46:02Ils la connaissent très très bien.
46:04Mais ça, c'est un tout petit peu plus tard.
46:06Les finales sont au milieu de la semaine prochaine.
46:09Dans le chat, il y a aussi Cristalgr qui veut
46:12apprécier l'équitation à Versailles,
46:14juste pour le cadre et la beauté du site.
46:16Et puis il y a aussi Lune Virtuelle
46:17qui nous parle de l'escalade.
46:18L'escalade, est-ce que c'est une nouvelle discipline
46:20ou pas l'escalade pour les Jeux Olympiques ?
46:21Non, il y en avait déjà deux.
46:22Et c'est quoi les nouvelles disciplines, Varonski ?
46:24Il y a des nouvelles disciplines, non,
46:25avec ces Jeux-là ?
46:26BMX, skate, breakdance.
46:29Breakdance aussi, c'est ça.
46:31Et le breakdance, c'est sa seule apparition.
46:33Los Angeles ne l'a pas repris.
46:34Donc Los Angeles, les prochains Jeux d'été,
46:36le breakdance redisparaîtra.
46:38Un peu comme le karaté qui était apparu à Tokyo
46:41et que la France n'a pas gardé.
46:43Ah ouais, mais comment c'est possible ?
46:45Chaque période s'adapte un petit peu.
46:47Ah oui, le période peut décider de…
46:48D'accord.
46:49Et donc Los Angeles, ils ont mis le baseball
46:53et le softball.
46:55Une sorte de truc entre le hockey sur gazon
46:59et le soccer.
47:01Il y a Nico Prady V dans le chat
47:03qui demande si le basket à trois,
47:04c'est nouveau ou pas comme discipline.
47:05Ah oui, le basket à trois, c'est nouveau.
47:07C'est nouveau sur ces Jeux.
47:08Oui, oui.
47:09Eh bien voilà, tu as ta réponse, Nico Prady.
47:12Merci, Laure et Sylvain,
47:14d'avoir été avec nous ce soir
47:15pour prépasser un petit peu, du coup,
47:17l'Olympique qui arrive,
47:18cette fois pour de bon.
47:19Ça fait tellement longtemps qu'on en parle,
47:20on peine presque à croire que c'est enfin réel
47:23avec notamment cette cérémonie d'ouverture
47:25dans Paris qui est très attendue vendredi.
47:27Merci à vous, le chat, d'avoir été avec nous
47:29et de nous avoir relayé vos questions.
47:30J'ai essayé.
47:31Normalement, je n'en ai pas trop laissé passer.
47:33Parfois, ça allait un peu vite,
47:34donc désolé si je n'ai pas pu les reprendre.
47:36Si jamais je n'ai pas pu les reprendre,
47:37on va pouvoir en reparler juste après.
47:39Restez avec nous puisque je reviens avec vous
47:41pour faire un petit point.
47:42Je libère Laure et Sylvain
47:43et je reviens dans quelques instants.
47:44Un petit mot.
47:45Ce vendredi, justement,
47:46cérémonie d'ouverture sur le site de Libé,
47:48on va tenir un live toute la soirée.
47:49Vous pouvez évidemment venir nous lire,
47:51lire nos envoyés spéciaux
47:52qui seront dans le périmètre
47:55de la cérémonie d'ouverture
47:56et puis plein de gens à la rédac
47:57qui participeront à raconter,
47:59à essayer de raconter
48:00en quoi cette cérémonie est ou non exceptionnelle.
48:03D'ailleurs, j'en profiterai juste après avec vous,
48:05le chat, pour vous réexpliquer aussi
48:07toute la couverture de Libé
48:08pendant ces Jeux olympiques
48:09parce qu'il y a notamment un papier
48:10qui dévoilait un petit peu
48:13tout ce qu'on va pouvoir faire aussi
48:14ici à Libération pendant ces Jeux olympiques.
48:15Je vous en parlerai dans un très court instant,
48:17le chat.
48:18A tout de suite et merci à vous,
48:19Sylvain et Laure,
48:20d'avoir été avec nous ce soir.
48:21Salut.
48:22Bonne soirée.
48:26Sous-titrage Société Radio-Canada

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