Jean-Christophe Couvy, secrétaire national unité, revient sur le sabotage du réseau SNCF «Il pourrait être l’acte numéro 1 de ce qui nous attend à partir d’aujourd’hui et pendant les jeux».
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00:00En fait, déjà, c'est l'été de tous les dangers parce qu'on avait effectivement les Jeux olympiques.
00:04Et là, c'était le jour le plus long de cet été parce qu'on savait très bien qu'aujourd'hui,
00:10les yeux du monde entier sont fixés sur la France.
00:13On a toutes les délégations étrangères, on a des représentants des pays qui sont en France aussi.
00:19Et puis, c'est l'honneur de la France.
00:21Et là, aujourd'hui, il suffisait de voir ce matin la tête des hommes politiques et des personnes du gouvernement
00:27pour voir que c'était un coup dans l'estomac et que ça faisait très mal.
00:29Parce qu'effectivement, même si tout avait été soi-disant anticipé,
00:33si on avait tout anticipé, on aurait gardé des points névralgiques.
00:36Or, on ne l'a pas fait non plus.
00:37On aurait peut-être dû doublement surveiller.
00:39Donc, il y a eu cette alerte au mois de mai.
00:41On a attiré des conséquences, mais de là à avoir fait...
00:45On voit aussi qu'il y a une surprise de la coordination de cet acte.
00:49Oui, c'est ce qu'il y a à faire.
00:50Parce qu'il n'y a qu'une seule ligne qui soit couvrée et qui a un impact.
00:53En la rigueur, on peut le comprendre.
00:55On ne peut peut-être pas tout anticiper, mais là, c'était toutes les lignes en même temps.
00:59Au départ, c'était donc les quatre points cardinaux.
01:01C'était l'est, l'ouest, le sud et le nord qui devaient être paralysés.
01:05Donc, c'était toute la France qui était paralysée.
01:07Et est-ce que ce n'est pas l'acte numéro un de ce qui nous attend
01:09à partir d'aujourd'hui, dans le week-end et pendant les Jeux ?
01:12Oui, avec cette intention de provoquer une pagaille maximale,
01:15de toucher le maximum de personnes.