Marc Warnod : «L’absence de revendication me surprend»

  • il y a 3 mois
Le chef d'entreprise, Marc Warnod, réagit au sabotage alors que la SNCF a été visée juste avant l’ouverture des JO : «L’absence de revendication me surprend».

Category

🗞
News
Transcription
00:00Je le disais Marc Varnot, mouvement d'ultra-gauche,
00:03mouvement écoterroriste, on ne sait pas encore.
00:05En tout cas, la CGT avait promis de perturber la circulation des voix
00:08durant les JO, je le rappelle.
00:10Par contre, le point qu'on peut peut-être souligner,
00:12c'est que, exactement comme dans le cas de la Guerre de l'Est,
00:15on n'a pas de revendication.
00:17Et donc, l'absence de revendication,
00:19ce n'est pas dans l'ADN de la majorité des groupes d'ultra-gauche
00:22auxquels on peut penser,
00:23qui vont vouloir faire du média et du buzz
00:25et donc qui ont besoin de revendiquer pour ça.
00:27Donc ça, moi, c'est aussi un élément qui me surprend.
00:29C'est l'absence de revendication
00:31et le fait que dans au moins un sabotage précédent,
00:34il n'y avait pas eu de revendication non plus.
00:35Non, mais je ne vois pas un syndicat qui serait à l'origine de ça.
00:40Là, on parle de la CGT,
00:42parce que déjà, on ne casse pas l'outil de travail.
00:44Et puis, il y a eu un communiqué de plusieurs syndicats
00:47qui disaient justement qu'ils dénonçaient ces actes.
00:51Et puis, ce n'est pas dans l'intérêt de la nation non plus.
00:53Après, on sait des fois qu'il y a des mots
00:55pour essayer de faire réfléchir une politique.
00:57Mais de là à passer aux actes, là, c'est du sabotage.
00:59Je rappelle juste ce que disait le Premier ministre,
01:01c'est qu'il n'atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation.
01:04C'est un acte très, très grave.
01:05C'est un acte, comme je disais tout à l'heure,
01:07c'est presque la cinquième colonne
01:08qui est là pour saboter l'intérêt du pays.
01:12Quand vous avez toute une nation avec les services publics
01:14aujourd'hui qui sont sur la brèche
01:16pour organiser justement cette cérémonie,
01:18que tout se passe bien,
01:19qu'il y a la moitié de la population française
01:20qui va utiliser les transports en commun pour partir en vacances.
01:24Je vois les syndicats, je n'y pense même pas.
01:26Mais il est vrai que l'effet de déstabilisation
01:28est parfaitement atteint cet après-midi.
01:30On parle plus de ça que des JO, donc oui.
01:32Voilà, donc c'est une opération qui a été pensée.
01:34C'est une opération qui a été pensée pour être réalisée.
01:38On peut imaginer aussi qu'il faut des personnes de haut niveau
01:41pour organiser tout cela,
01:42ce type d'opérations coordonnées,
01:44capables de tout penser sans se faire repérer aussi
01:47par les services de renseignement qui sont sur le pied de guerre.
01:49Si vous prenez le sabotage Nord Stream, par exemple,
01:51en septembre 2022, souvenez-vous,
01:53les gazoducs Nord Stream 1 et 2 étaient sabotés.
01:56Ils s'étaient sabotés dans des profondeurs importantes
01:58dans la mer du Nord.
01:59Donc là, effectivement, il ne fallait pas non seulement
02:01des moyens importants, mais il fallait un savoir-faire,
02:03une technique.
02:04Tout de suite, on a pensé à un pays,
02:06puisque ce n'est pas le club de plongée du coin
02:08qui va aller saboter des gazoducs au fond de la mer du Nord.
02:11Là, il faut des renseignements.
02:12Mais une fois que vous avez le renseignement
02:14de mettre le feu à un poste d'aiguillage,
02:16j'allais dire, c'est quasiment à la portée de tout le monde.
02:18C'est ça, c'est-à-dire que l'incendie,
02:21c'est le moyen de saboter le plus sain.
02:23Il faut l'information.
02:25L'information, c'est de savoir où est le point névralgique.
02:27Une fois que le point névralgique est connu,
02:28malheureusement, ce n'est pas très compliqué.

Recommandations