Pascal Bitot-Panelli au sujet du sabotage de la SNCF impactant près de 800.000 voyageurs : «La sécurité est une affaire de dosage».
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00:00Peut-être, sans doute, malgré, vous savez, c'est ce que je dis toujours,
00:04la sécurité, c'est une affaire de dosage.
00:06Là, on ne peut pas dire qu'on a été dans la sous-dose,
00:09puisqu'on est dans l'hyper-sécurité avec, bien sûr, un focus sur la plaque parisienne.
00:15Au-delà de tout ça, quel que soit le quantitatif des effectifs,
00:19il est impossible de mettre un policier ou un gendarme tous les kilomètres,
00:25sur 30 000 kilomètres de voie en France,
00:27dans une zone rurale en ce moment qui était un peu délestée des forces,
00:32évidemment, puisque beaucoup de compagnies de gendarmerie sont montées pour les Jeux Olympiques,
00:37et par ailleurs de nuit.
00:38Donc, dire qu'on aurait pu déployer un dispositif humain ou technologique qui est plus paré à ça...
00:44Impossible ?
00:46C'est très difficile, c'est le premier point.
00:48Le deuxième point, c'est la méthodologie.
00:51On constate qu'on a eu une préparation de ce sabotage,
00:57on a eu la constitution d'équipe,
01:02on a eu des repérages, sans doute avec des complicités,
01:06on a eu une phase action et une phase fuite, dissimulation.
01:10Donc, on est sur une action un peu commando de gens qui sont sur cette attaque depuis longtemps.
01:17Donc, il importe que l'enquête creuse et interpelle rapidement ces individus.
01:22Et oui, effectivement, c'est dit clair.