Marc Rollang en direct sur CNews : «Il reste à pouvoir dater cet ADN-là»

  • il y a 2 mois
Marc Rollang, capitaine de gendarmerie et porte-parole de l’association Gendarmes et Citoyens, élucide sur l’affaire Lina et l’ADN retrouvé dans une voiture : «Il reste à pouvoir dater cet ADN-là afin de pouvoir la faire corroborer avec la présence de Lina dans ce véhicule-là pendant ou après le vol».

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Transcript
00:00prend un nouveau tournant.
00:02En tout cas, à défaut de prendre un tournant,
00:05je dirais qu'elle encaisse une avancée assez remarquable d'un point de vue scientifique,
00:10puisqu'effectivement, dans ce véhicule précisément,
00:13on aura trouvé de la matière, de la matière scientifique,
00:16de la matière humaine, issue de la sudation,
00:19issue du sang, issue des pleurs,
00:21un ADN de contact possiblement par le derme.
00:24Dans ce véhicule-là, ce qui établit formellement en lecture scientifique
00:28la présence à un moment donné, mais à quel moment précisément,
00:32de l'INA dans ce véhicule précisément.
00:34Donc effectivement, tout ce profil génétique qui a été retrouvé dans ce véhicule
00:40va être analysé.
00:41Quelle peut-être, à présent, la suite de l'enquête ?
00:45Identifier effectivement le profil génétique de l'INA,
00:48c'est consolider en procédure, puisque la preuve en est rapportée.
00:52Pour autant, on peut supputer qu'il y a d'autres profils génétiques,
00:56qu'il y a possiblement d'autres traces d'empreintes décalactilaires
00:59dans ce véhicule-là, poignée de vitesse, poignée de portière,
01:04rétroviseur intérieur, pare-soleil, volant,
01:07autant d'éléments qui sont exploités d'un point de vue technique et scientifique
01:11pour apporter la preuve de la présence d'un tiers d'occupants,
01:15de personnes dans ce véhicule-là.
01:17Reste à pouvoir, et ça c'est important pour l'enquête,
01:20reste à pouvoir dater cet ADN-là, ces traces papillaires,
01:25afin de pouvoir les faire corroborer avec, pourquoi pas,
01:28la présence dans ce véhicule-là de l'INA avant, pendant ou après le vol.
01:32Oui, effectivement, ça va être ça le point important.
01:35On peut le rappeler, des témoins avaient vu l'INA marcher sur une petite route
01:38en direction de la gare le jour de sa disparition, entre 11h15 et 11h30.
01:44Le téléphone de la jeune fille avait cessé d'émettre à 11h22,
01:48un téléphone qui n'a pas été retrouvé.
01:51Malgré l'importance battue les jours suivants,
01:53aucune trace de la fille n'avait pu être retrouvée.
01:56C'est le cas aujourd'hui, près d'un an plus tard.
01:59Cela montre aussi que les enquêteurs,
02:01grâce aux différentes avancées technologiques,
02:05aujourd'hui, il y a des raisons d'espérer pour les enquêteurs.
02:13Tout à fait. Ce qu'on peut imaginer, c'est qu'effectivement,
02:16il y a eu un ADN de l'INA en termes de référentiel
02:19qui a été intégré dans la base automatique des empreintes génétiques
02:23et que le travail de prélèvement et d'analyse a permis de faire matcher
02:27à la fois le prélèvement et les données déjà détenues dans le fichier.
02:30Ceci consolide donc la présence de l'INA dans ce véhicule-là.
02:33Et comme je le disais, il est très compliqué de pouvoir dater l'ancienneté d'un ADN.
02:39Restez avec nous, Capitaine.

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