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00:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:31Le projet GTA franchit une étape importante. 95% des installations sont effectuées.
00:38L'exploitation va démarrer en quelques mois.
00:41À la rencontre de jeunes Sénégalais diplômés de l'Université d'Ottawa.
01:00Les résultats du premier tour commencent à tomber à Matam.
01:10Les taux de réussite varient entre 20 et 36%.
01:13Nous ferons le point avec Ibrahima Pabidjidjou.
01:17Nous irons dans cette édition à Angor, un des rares endroits où se pratique l'aquagym.
01:26Une activité thérapeutique qui commence à avoir beaucoup d'adeptes.
01:29En plus d'offrir un sport relaxant aux gens valides,
01:32l'aquagym offre aux malades victimes d'ABC l'opportunité d'améliorer leur santé.
01:37Le groupe Les Dauphins et Degors a découvert avec Mariem Biramba.
01:44Et c'est parti pour les JOJ Paris 2024.
01:47La cérémonie d'ouverture se poursuit et se déroule hors stade.
01:53Une rupture avec les précédentes éditions des JOJ.
01:56Une cérémonie originale qui va certainement marquer l'histoire olympique.
02:02Et nous allons certainement retrouver Ibrahima Pabidjidjou
02:06qui va revenir sur la particularité de cette parade fluviale.
02:12Bonsoir à tous.
02:13Le grand projet, le Grand Tortue à Meïm,
02:16devrait produire environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an.
02:21Il est en phase de finalisation avec des installations effectuées à 95%.
02:26L'exploitation va démarrer dans quelques mois.
02:29De jeunes Sénégalais, du Brésil et de l'Allemagne,
02:34de l'Institut national du pétrole et du gaz,
02:37sont fiers de faire partie de ce grand projet de production de gaz naturel
02:41qui est une aubaine pour le Sénégal et la Mauritanie.
02:44Ramat Adem.
02:55Nous allons certainement revenir à la cérémonie d'ouverture.
03:00Nous allons certainement revenir sur...
03:03Je suis technicien d'énergie.
03:05Je suis chef cuisinier au niveau du FPSO.
03:09Je suis spécialiste HSE à bord du FPSO.
03:13Je suis en charge de tout ce qui est de veiller à la santé et à la sécurité de nos collaborateurs sur site.
03:19Je suis HSE supervisor au niveau du FPSO GTA.
03:24Je suis technicien industriel.
03:26Je suis un chaudronnier technicien industriel.
03:30Ils sont de jeunes Sénégalais diplômés pour l'essentiel de l'INPG
03:35avec une certaine expérience du métier.
03:38Ils vont participer à ce grand projet d'exploitation du gaz
03:42et pourront ainsi écrire une page de l'histoire de leur patrie.
03:45Cette occasion s'est présentée ici au FPSO.
03:47Donc je l'ai saisi.
03:49Je l'ai saisi doublement parce que tout simplement c'est un honneur et privilège aussi
03:54de participer à ce projet qui est un grand challenge.
03:58C'est un projet Sénégalais.
04:01Je suis Sénégalais.
04:03Donc c'est un privilège et un honneur de participer à la réalisation de ce bijou-là
04:08et à l'exploitation du gaz qui sera bénéfique pour moi, pour ma famille et pour tous les Sénégalais.
04:12Pour le recueillement, c'est un recueillement normal.
04:15C'est très sélectif.
04:18C'est mon nom comme on dit au Sénégal.
04:22Mais tu postes, il y a des postes qui sont dispo.
04:25Tu postes ton CV et tu fais tout ton circuit.
04:28Il y a les suites de recueillement, il y a les contracteurs qui sont là.
04:31Ils font le checking, ils regardent les meilleurs profils.
04:34D'habitude, on travaille sur les centrales, sur les cimenteries.
04:37Orsen, il a de l'expérience sur ça.
04:40On a vécu là-bas à l'atelier.
04:43Il nous fait des formations.
04:45Il nous fait beaucoup de choses.
04:47Il fait beaucoup de choses sur le contenu local.
04:49Il fait des procédures sur la soudure.
04:52Sur l'expérience d'Oil in Gaz.
04:55Il fait beaucoup de choses.
04:57Les raccordements païpes, c'est les soudeurs sénégalais qui les font.
05:00C'est grâce à Orsen.
05:02Donc les Sénégalais, ils ont du talent.
05:04Les Sénégalais sont bien présents sur le FPSO GTA.
05:07Ils ont beaucoup travaillé sur la première phase du projet,
05:10à savoir les raccordements et installations,
05:13pour pouvoir démarrer l'exploitation officielle du gaz.
05:18Nous avons eu des discussions avec ces jeunes
05:21qui nous ont demandé de dire à l'ensemble de la jeunesse sénégalaise
05:26de se positionner dans ces métiers-là,
05:31dans ces métiers et sur toute la chaîne de valeur.
05:34Ça parle du contenu local.
05:37Pour que dans les années à venir,
05:39et raisonnablement, dans un nombre critique,
05:42mais raisonnable d'années,
05:44à toutes les positions de travail,
05:46que le Sénégal et la Mauritanie puissent avoir des représentants,
05:51des nationaux qui interagissent et qui travaillent dans le cadre du FPSO.
05:56Un appel lancé à la jeunesse sénégalaise
05:59qui doit s'approprier ce projet
06:01afin d'y jouer un rôle important pour sa réussite.
06:06Une centaine de chefs d'État et de gouvernements
06:09présents à Paris pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques 2024,
06:13des invités de marque,
06:15parmi lesquels le président Bassirou Djamalfaï,
06:17le chef de l'État, et ses homologues,
06:19ont été conviés à une réception officielle à l'Élysée
06:22par le président français Emmanuel Macron.
06:25Voyons tout cela avec nos envahis spéciaux,
06:27Mamadou Bellem et Oumanik.
06:29Sur le tapis rouge qui mène au perron,
06:32une centaine d'invités d'honneur,
06:34des chefs d'État et de gouvernement,
06:36parmi lesquels le président Bassirou Djamalfaï.
06:40En compagnie de son épouse,
06:42le président de la République est accueilli ici
06:45par le président français Emmanuel Macron
06:48et son épouse Brigitte.
06:50Le moment est à la fois solennel et convivial.
06:53Il s'agit pour les époux Macron
06:56de communier avec les chefs de délégation
06:59présents à Paris pour cet immense événement
07:02qui réunit le monde olympique.
07:05La réception offerte par le président français
07:08à ses hôtes marque un temps fort
07:11qui précède la cérémonie d'ouverture
07:13des Jeux olympiques de Paris.
07:16La présence du chef de l'État est importante
07:19à ce rendez-vous parce qu'étant le président d'un pays
07:22qui va, après Paris, organiser les Jeux olympiques
07:25de la jeunesse en 2026.
07:28Dakar 2026 est d'ailleurs évoqué partout
07:32dans les prises de parole ici à Paris.
07:37La cérémonie des Jeux olympiques Paris 2024
07:40est en cours à Paris.
07:42Une cérémonie d'ouverture sur la Seine.
07:44Le Sénégal est présent dans ce rendez-vous
07:46avec onze à tête.
07:48Ils ont défilé, comme tout le monde,
07:50à bord d'une embarcation hissant
07:52au drapeau national.
07:54Nous allons certainement y revenir
07:56en cours du journal.
07:58Pour l'aspect de l'actualité,
08:00le comité de pilotage du projet
08:02d'Olel Admin s'est réuni ce jeudi à Dakar.
08:05Il s'agit de la première rencontre du genre.
08:07Le ministre de la Fonction publique
08:09et de la réforme du service public,
08:11en partenariat avec la GIZ,
08:13entend renforcer les capacités
08:15de l'administration.
08:17Le coût du projet est de 10 millions d'euros,
08:19soit plus de 6 milliards de francs CFA
08:21à main de dialogue.
08:23Olel Admin traduit le renforcement
08:25d'une administration inclusive
08:27tournée vers l'avenir.
08:29Le projet cherche à optimiser
08:31et professionnaliser les domaines
08:33d'intervention afin de répondre
08:35aux attentes des populations.
08:37La présentation du nouveau gouvernement
08:39du Sénégal en matière de réforme
08:41du service public, de modernisation
08:43de l'administration, de digitalisation
08:45du service public, de professionnalisation
08:47de la gestion des ressources humaines
08:49conforte le projet d'Olel Admin
08:51dans ses choix initiaux.
08:53Dans chacun de ces domaines,
08:55nous sommes parvenus avec nos partenaires
08:57à des acquis solides
08:59et nous avons une vision claire.
09:01L'Ukrainie soutient le Sénégal
09:03dans la mise en place d'une administration
09:05plus efficace et plus moderne,
09:07non seulement à travers
09:09le projet d'Olel Admin,
09:11mais aussi à travers
09:13la numérisation de l'administration
09:15et la réforme
09:17du coût financier par exemple.
09:19Les autorités étatiques font
09:21de la réforme du service public
09:23un marqueur fort de la nouvelle
09:25gestion publique.
09:27Ma conviction est qu'il nous faut
09:29sous réserve de l'onction
09:31de M. le Président de la République
09:33et de son Premier ministre, aller vers
09:35des concertations nationales
09:37sur la réforme
09:39du service public.
09:41Mais d'ores et déjà,
09:43j'invite l'ensemble des participants
09:45à réfléchir sur les nouvelles orientations
09:47stratégiques et arrangements institutionnels
09:49liés à l'alternance politique.
09:51Le projet d'Olel Admin,
09:53débuté en 2021,
09:55va se poursuivre
09:57jusqu'en 2025.
09:59Son but est de renforcer l'administration
10:01dans ses capacités à mettre en oeuvre
10:03les réformes économiques
10:05et la promotion de l'emploi.
10:07Le ministre de l'Education nationale
10:09et son collègue
10:11de la fonction publique et la réforme
10:13du service public ont signé une déclaration
10:15d'intention pour harmoniser
10:17leurs contributions dans la prise en charge efficace
10:19des préoccupations des enseignants
10:21et l'initiative entre dans le cadre
10:23de la transformation systémique
10:25de l'éducation bas de sec.
10:27Cette signature de déclaration d'intention
10:29entre le ministre de l'Education nationale
10:31et son collègue de la fonction publique
10:33et de la réforme du service public
10:35marque une nouvelle dynamique de rupture
10:37dans le traitement de la carrière
10:39des enseignants. L'objectif visé à travers
10:41ce partenariat est de contribuer
10:43à la prise en charge efficace
10:45des préoccupations des enseignants.
10:47Parce que nous adressons ici
10:49les
10:51trois quarts du personnel de l'Etat
10:53et
10:55qui viennent tous du ministère
10:57de l'Education nationale.
10:59Il était très important
11:01pour nous d'avoir
11:03un dialogue permanent avec le ministère.
11:05Vous avez en mémoire
11:07les premières déclarations
11:09du chef de l'Etat. C'était donc de
11:11moderniser le service public,
11:13de le rendre plus efficace,
11:15plus performant. Je crois que
11:17l'acte qui a été
11:19posé par mon collègue va dans le sens
11:21de la modernisation
11:23de la fonction publique.
11:25Nous profitons de l'occasion pour le féliciter.
11:27L'enseignant représente
11:29un maillon essentiel dans le processus
11:31de transformation systémique
11:33de l'éducation. Lors de la
11:35signature de la déclaration d'intention,
11:37les syndicalistes se sont félicités
11:39de l'initiative avant d'inviter
11:41les autorités à accélérer
11:43le processus. L'intention
11:45vaut l'action, oui, nous avons salué
11:47cette belle intention, mais nous avons tenu
11:49à rappeler que les deux
11:51ministères seront jugés à l'action
11:53et de ce point de vue, ils ont
11:55l'obligation d'aller
11:57vers des résultats probants pour
11:59une réforme de l'administration sénégalaise.
12:01Un comité va être mis
12:03en place très
12:05incessamment et il va
12:07démarrer le travail,
12:09va dégager toutes les
12:11grandes lignes de cette coopération-là.
12:13Conformément aux recommandations
12:15issues des assistes de l'éducation,
12:17les ministres de l'éducation nationale
12:19et celui de la fonction publique ont
12:21invité tous les acteurs de l'éducation
12:23à se joindre à cette solidarité
12:25gouvernementale pour la satisfaction
12:27définitive des préoccupations
12:29des enseignants.
12:31BFM 2024, dans la région
12:33de Matam, les résultats sont déjà
12:35connus à Renérou sur les
12:37110 qui ont composé
12:3985 qui sont admis d'office
12:41au CMAC Rabat,
12:43tout comme celui de Horso-Guich, les taux
12:45de réussite au premier tour varient
12:47entre 20 et 36%.
12:49On fait le point avec l'épreuve pas habituée.
12:51Numéro 71,
12:53Amodou Diop,
12:556,
12:57SEM Urosugi.
12:59Numéro 108,
13:01Khalidou Souleimania,
13:03SEM Urosugi,
13:052.
13:07Des cris de joie, mais aussi
13:09des pleurs et des
13:11crises.
13:13Au CM de Urosugi,
13:15l'attente a été très longue pour les candidats
13:17au BFM.
13:19Pour défaut de réseau dans la compilation
13:21des résultats, ces derniers
13:23sont rendus publics finalement
13:25ce vendredi.
13:27Les admis expriment
13:29leur joie.
13:31Du courage aux autres qui n'ont pas réussi.
13:33Je suis très content
13:35d'avoir réussi.
13:37J'ai pas eu peur.
13:39Je savais que j'allais réussir.
13:41Je lui dirais merci.
13:43Cette candidate,
13:45quant à elle, attend avec confiance
13:47le second tour.
13:49Je félicite les candidats qui ont
13:51au premier tour.
13:53Du courage aux
13:55à journer.
13:57Bonne chance pour l'OS.
13:59Comment tu comptes aborder le deuxième tour ?
14:01Apprendre.
14:03Dans ce jury numéro 1,
14:05le taux de réussite au premier tour
14:07est de 20,51%.
14:09Sur les 156,
14:11il y a 32 qui sont admis au premier groupe.
14:13Au second tour, on a également
14:1574 candidats.
14:17Au jury numéro 2, le taux de réussite au premier tour
14:19est de 36,44%.
14:2151
14:23pourront le second tour.
14:25Au CM Cireba
14:27de Matam, sur les 104
14:29qui ont composé,
14:3166 candidats sont admis
14:33d'office. Les préposés au second
14:35tour sont au nombre de 33.
14:37A Raneru, sur les 110
14:39candidats ayant composé,
14:4185 ont réussi au premier
14:43tour. 21
14:45auront une seconde chance.
14:49Et puis les épreuves du deuxième
14:51tour sont prévues sur le
14:5329 juillet 2024.
14:55Et cette bonne nouvelle pour les producteurs
14:57d'oignons, de carottes et de
14:59pommes de terre, des hangars
15:01d'environ 200 000 tonnes
15:03seront bientôt mises à leur disposition.
15:05L'objectif est de réduire
15:07les pertes post-récoltes et diminuer
15:09l'importation de ces produits qui
15:11s'élèvent à 66 milliards d'offensifs
15:13par an.
15:1535%, soit
15:1748 milliards de dollars
15:19par an, ce sont les pertes
15:21post-récoltes en Afrique.
15:23Ce consat alarmant fait par la FAO
15:25est à l'origine de ces réflexions
15:27sur le stockage et la conservation
15:29de ces produits agricoles
15:31comme l'oignon, la carotte et les pommes de terre.
15:33Toutes ces dernières années-là,
15:35on a eu la production, mais il y a eu
15:37toujours beaucoup de pertes post-récoltes.
15:39Et on a appris
15:41des réflexions, on a su qu'on est
15:43en retard sur la conservation.
15:45Avec l'arrivée de M. Mabuba,
15:47il a un packaging
15:49qui va nous mener vers
15:51le développement de
15:53la conservation au Sénégal.
15:55On a estimé qu'il nous faudrait à peu près
15:57200 000 tonnes de stockage
15:59pour résoudre
16:01complètement
16:03non seulement ces problèmes
16:05de pertes
16:07post-récoltes, mais aussi
16:09d'accompagner les filières
16:11pour un meilleur calibrage
16:13et pour un meilleur contrôle
16:15de qualité. Pour mieux accompagner
16:17cette filière afin d'atteindre
16:19les 200 000 tonnes de stockage,
16:21l'État préconise un partenariat
16:23public-privé. On est en discussion
16:25sur l'affaire des propositions,
16:27sur le financement,
16:29sur la qualité des produits.
16:31Les acteurs sont de concert avec lui.
16:33Maintenant, il reste le suivi
16:35et la réalisation
16:37des projets d'installation minimum
16:39de 100 stockages de 200 000 tonnes
16:41à travers le pays.
16:43L'État et le secteur privé
16:45veulent envisager
16:47un partenariat public-privé
16:49où ce sont les privés qui vont investir
16:51pour créer
16:53ces 200 000 tonnes de stockage,
16:55mais avec l'accompagnement de l'État.
16:57Le projet d'Undalsouf est de réduire
16:59l'enveloppe d'importation qui s'élève
17:01à 10 070 milliards par an,
17:03dont 66 destinées à importer
17:05347 000 tonnes
17:07de fruits et légumes.
17:09L'utilisation des biofertilisants
17:11et biopesticides en agriculture
17:13conventionnelle, les acteurs de la
17:15vallée à travers le projet d'Undalsouf
17:17engagent la réflexion. Elle a permis
17:19de mesurer les rendements agricoles
17:21en plus de la préservation
17:23de l'environnement.
17:25La gestion intégrée de la fertilité
17:27des sols, un ensemble de pratiques
17:29qui visent à accroître le rendement des
17:31producteurs agricoles grâce à une
17:33utilisation agronomique efficiente des minéraux
17:35tout en évitant la dégradation des sols
17:37et la pollution de la nappe phréatique.
17:39C'est dans ce sens que le projet d'Undalsouf,
17:41financé par l'USAID,
17:43met à la disposition des agriculteurs
17:45des biofertilisants et les biopesticides.
17:47Ce cadre de réflexion
17:49qui réunit les différents acteurs de la vallée
17:51ouvre une réflexion détaillée
17:53sur leurs avantages écologiques.
17:55Pas mal de sols
17:57actuellement sont épuisés
17:59du fait de l'utilisation
18:01intensive de ces sols-là
18:03mais aussi de l'utilisation des engrais chimiques.
18:05L'utilisation des engrais de qualité
18:07et des techniques de fertilisation comme la microdose
18:09et le placement profond de l'urée
18:11représentent un investissement à moindre coût
18:13qui augmente les revenus des producteurs.
18:15Le placement profond de l'urée
18:17concerne plus spécifiquement
18:19le riz, mais
18:21la microdose concerne le maraîchage.
18:23Ce sont des producteurs qui ont été éprouvés
18:25depuis le début du projet
18:272019-2020
18:29et que les producteurs ont fini de s'approprier.
18:31À travers des techniques
18:33qui sont la microdose
18:35et le placement profond,
18:37on arrive à augmenter significativement
18:39les rendements
18:41mais également
18:43à amoindrir les coûts de production
18:45mais également à agir
18:47respectivement au niveau de l'environnement.
18:49Reste désormais
18:51la sensibilisation à grande échelle
18:53pour l'adoption de telles pratiques
18:55d'agricoles.
18:57L'idée, c'est vraiment de convier
18:59les représentants de ces acteurs-là
19:01pour qu'ils puissent savoir maintenant
19:03que c'est quelque chose qui existe
19:05et comment faire maintenant pour qu'il soit accessible à tout le monde.
19:07En plus de la vallée du fleuve Sénégal,
19:09le projet Doundou Souf intervient dans d'autres zones
19:11agroécologiques comme la Casamance,
19:13le Sénégal oriental,
19:15la zone des Nyaïs et le bassin
19:17à Rassoudier.
19:19Et justement dans le sud du pays,
19:21les femmes qui s'activent dans la filière huître
19:23ont bénéficié d'une formation
19:25sur les nouvelles techniques d'élevage
19:27et de valorisation des huîtres,
19:29de nouvelles pratiques qui visent à améliorer
19:31la qualité, l'hygiène et la rentabilité
19:33de la production.
19:35La rencontre s'est tenue au centre de dégorgement
19:37de la région.
19:41Katakalous a accueilli les femmes
19:43de la coopérative des transformatrices
19:45de huîtres de la Casamance.
19:47Elles viennent suivre une formation
19:49de capacitation en élevage
19:51de huîtres. L'objectif
19:53est de donner une valeur ajoutée
19:55à ce produit halieutique.
19:57Aujourd'hui nous sommes là à Katakalous
19:59pour montrer
20:01aux différentes actrices
20:03de la région
20:05les différents
20:07processus que l'huître doit subir
20:09pour pouvoir au moins
20:11la valoriser à l'état frais.
20:13Et pour cela, les huîtres doivent
20:15passer d'abord par
20:17un processus de dégorgement
20:19qui consiste à mettre les huîtres
20:21dans les bassins de dégorgement
20:23pour permettre ces huîtres-là
20:25d'enlever toutes les impuretés contenues
20:27dans leurs coquilles.
20:29Parce qu'on sait que l'huître c'est une espèce filtreuse.
20:31Les femmes se félicitent
20:33de l'allègement des travaux
20:35et profitent de cette journée
20:37pour lancer un appel à l'état.
20:39Ça nous va nous permettre de vendre
20:41les huîtres crues.
20:43La douzaine surtout.
20:45On le vendait dans des bassins,
20:47dans des paniers
20:49à 5 000 francs aujourd'hui.
20:51La bassine
20:53qui se trouve aujourd'hui quand il fait le décompte
20:55des huîtres qui se trouvent
20:57dans cette bassine-là,
20:59ça fait plus de 100 douzaines.
21:01Et la douzaine aujourd'hui
21:03est vendue à 2 500
21:05dans des îles.
21:07Et jusqu'en même à 6 000 francs
21:09c'est de l'économie qui est là.
21:11Si Allah le veut bien, l'année prochaine,
21:13dès que la saison va commencer,
21:15nous allons continuer à accompagner les femmes.
21:17Parce que n'oubliez pas que le dégozoir-là
21:19c'est pas seulement pour le village
21:21de Ouran, mais ça concerne
21:23toute la région
21:25de la Casamance.
21:27L'huître est un produit très prisé par les touristes.
21:29Ces braves dames veulent aller
21:31vers la culture de ce crustacé
21:33sur toute l'année.
21:35Pour plus de revenus
21:37avec une bonne qualité.
21:41Célébration ce vendredi
21:43de la Journée internationale de la mangrove.
21:45Occasion pour les acteurs
21:47d'évaluer les efforts de conservation
21:49et la mise en place de la stratégie nationale
21:51des écosystèmes de mangroves.
21:53Un pas crucial vers la préservation
21:55de ces habitats.
21:57Reportage, Mariam Bengsam.
21:59Les mangroves, avec leur rôle écologique
22:01et économique essentiel,
22:03sont des ressources précises pour les communautés
22:05locales qui dépendent de leurs nombreux bienfaits.
22:07C'est des zones de frayères
22:09donc les poissons se reproduisent dans ces zones
22:11avant d'aller
22:13dans la mer.
22:15Mais également, on y trouve
22:17des fruits de mer
22:19que les populations
22:21viennent aussi collecter.
22:23Et en même temps,
22:25dans les mangroves,
22:27on arrive aussi à produire du miel.
22:29Cependant,
22:31ces écosystèmes vitaux sont gravement menacés
22:33par l'urbanisation galopante
22:35et les variations climatiques.
22:37L'une des causes de dégradation des mangroves
22:39qu'on peut évoquer, c'est justement
22:41cette baisse de cette pluviométrie-là
22:43qui a des conséquences,
22:45notamment l'augmentation
22:47de la salinité.
22:49Et cette salinité-là,
22:51elle devient quasi pérenne dans ces écosystèmes-là.
22:53Et quand cela se passe,
22:55ça plombe complètement la croissance
22:57de la plante.
22:59Les femmes occupant une place centrale
23:01dans la population des mangroves
23:03sont également des piliers de leur conservation.
23:05Dans tous les pays où on travaille,
23:07que ce soit en Afrique de l'Ouest ou en Afrique de l'Est,
23:09vous voyez que les femmes dépendent des mangroves
23:11pour la survie de leur famille,
23:13ce qui fait que la dégradation des mangroves
23:15va affecter tout le monde,
23:17mais plus particulièrement les femmes.
23:19Et les femmes s'impliquent
23:21dans la conservation des mangroves.
23:23En cette journée mondiale de mangroves,
23:25il est crucial de réévaluer et renforcer
23:27la gestion de cet écosystème
23:29et d'en oeuvrer la stratégie nationale
23:31de gestion des écosystèmes
23:33des mangroves au Sénégal.
23:35C'est la fin du procès en appel
23:37de la tuerie de Bofa Bayot.
23:39À l'issue des débats,
23:41le procureur général de Ziguechor
23:43a demandé la confirmation de la peine de perpétuité
23:45prononcée en première instance.
23:47Le verdict est attendu le 29 août prochain.
23:49Abdoulaye Sinkaré.
23:51Les débats du procès en appel
23:53de la tuerie de Bofa Bayot
23:55ont pris fin le jeudi soir.
23:57Selon l'audience, l'avocat de la défense,
23:59maître Cyric Ledorly, s'est réjoui du déroulement
24:01et du fait que le tribunal n'ait pas retenu
24:03les chefs d'inculpation de sorties régulières
24:05de correspondance et de participation
24:07à un mouvement insurrectionnel.
24:09Un motif d'espoir pour lui
24:11quant à l'acquittement de ses clients.
24:13Dans son réquisitoire, le procureur général
24:15a maintenu les autres chefs d'inculpation,
24:17notamment l'association de malfaiteurs
24:19et la complicité d'assassinats.
24:21En première instance,
24:23René Capin-Bassène et Omar Ampoui-Bodian
24:25avaient écopé au même titre que le chef de guerre
24:27César Atout-Badiat
24:29de la réclusion criminelle en perpétuité.
24:31Après deux jours de procès,
24:33l'affaire est mise en délibéré
24:35pour le 29 août prochain.
24:37Survenu en 2018, la tuerie de Bofa Bayot
24:39a fait 14 morts et 7 blessés
24:41dans la forêt classée du même nom.
24:45Et nous quittons le sud pour le nord du pays
24:47où le gouverneur de Matem
24:49est au cheveu des blessés du tragique accident
24:51survenu ce jeudi au croisement
24:53de la rue nationale n°2.
24:55Mohamed Mokhtarouat est porteur
24:57d'un message du chef de l'état
24:59et du premier ministre au centre hospitalier
25:01régional de Ourosugi.
25:03Les blessés sont bien pris en charge.
25:05Nous retrouvons Matem Ibrahima-Pabitidjou.
25:09Au centre hospitalier régional de Ourosugi,
25:11le gouverneur de région
25:13a pu s'enquérir
25:15de l'état de santé des blessés.
25:17Il s'est même entretenu
25:19avec plusieurs d'entre eux.
25:23Je me sens mieux.
25:25J'ai pris le bon jeu de pouvoir sortir d'ici
25:27ainsi que tous les autres blessés.
25:33Ils étaient au nombre de 6
25:35qui sont transférés
25:37au niveau du service d'orthopédie.
25:39Il y a une patiente qui a déjà été opérée
25:41qui a été opérée. Elle est stable.
25:43Ensuite, il y a
25:45deux patients qui attendent
25:47leur opération. Ils sont stabilisés.
25:49Donc, il y a juste
25:51une fracture mandibulaire.
25:53Tous les patients ont
25:55un pronostic. Le pronostic vital
25:57de ces patients n'est pas en jeu.
25:59Cet accident n'a pas laissé indifférent
26:01les plus hautes autorités du pays.
26:03Elles ont donné des instructions
26:05pour une prise en charge
26:07correcte des blessés.
26:09Elles nous ont demandé également
26:11de se rendre au chevet des blessés
26:13pour s'enquérir
26:15véritablement de leur situation.
26:17Donc, vous comprendrez qu'aujourd'hui,
26:19je suis l'auteur du message
26:21du président de la République,
26:23M. Basirou Dioumaï Diaharfaï,
26:25mais également du Premier ministre
26:27Ousmane Sonko.
26:29Lorsqu'on s'est rendu ici au niveau de l'hôpital,
26:31on s'est rendu compte de la prise en charge
26:33correcte parce qu'en dépit
26:35véritablement des moyens limités,
26:37on a senti une très grande volonté
26:39du côté du personnel soignant
26:41qui a fait de son mieux.
26:43Je peux vous dire qu'au jour d'aujourd'hui,
26:45l'ensemble des blessés
26:47ont été pris en charge ici
26:49et aucun n'a été référé, donc, en dehors
26:51de la région de Matam.
26:53Six personnes ont perdu la vie
26:55sur le coup dans cet accident.
26:57Le non-respect du code de la route
26:59serait la principale cause.
27:01Et puis, cet atelier
27:03de formation sur les questions
27:05liées au genre, il a réuni pendant
27:07deux jours des journalistes spécialisés
27:09sur la question. L'objectif
27:11est de renforcer leur capacité sur le
27:13traitement dans l'information
27:15statistique axée sur le genre d'amsila.
27:17Cet atelier vise à
27:19renforcer les capacités des professionnels
27:21de l'information sur le traitement
27:23de l'information statistique genre relative
27:25aux articles d'actualité
27:27et activités médiatiques.
27:29Les statistiques, c'est au-delà de simples chiffres
27:31parce qu'elles racontent
27:33des histoires, des réalités vécues
27:35par des hommes et des femmes,
27:37mais elles nous permettent également de voir les disparités
27:39qui existent dans tous les secteurs de la vie,
27:41aussi bien chez les hommes
27:43que chez les femmes, mais également
27:45permettre de mesurer, de rendre visible
27:47les progrès qui sont faits.
27:49Cette rencontre de deux jours a aussi permis
27:51aux participants de s'engager sur les enjeux
27:53liés aux statistiques de genre
27:55dans le traitement des articles.
27:57Elles révèlent des inégalités
27:59ou disparités souvent invisibles
28:01et nous permettent de mesurer
28:03les progrès réalisés ainsi que
28:05les défis qui restent à relever.
28:07En tant que professionnels des médias
28:09ou de l'information tout court,
28:11nous avons la responsabilité de rendre ces chiffres
28:13accessibles et compréhensibles
28:15au grand public tel que décliné
28:17dans les objectifs du projet.
28:19L'Association des professionnels de l'information
28:21sur le genre a également pris part
28:23à la rencontre. Ses capacités
28:25dans le traitement des articles,
28:27activités médiatiques ou toute autre activité
28:29liée aux statistiques de genre
28:31ont été renforcées.
28:33En choisissant en tant que journaliste
28:35de prendre en compte la thématique genre
28:37dans nos productions,
28:39nous ne faisons que participer à la marche
28:41d'une société juste et équitable
28:43où les préoccupations
28:45de toutes les couches de la population
28:47sont prises en compte.
28:49Hommes,
28:51femmes et garçons.
28:53Avec une approche intégrée
28:55combinant la théorie et la pratique,
28:57les participants sont bien initiés
28:59au terme des deux jours sur les notions
29:01des statistiques de genre.
29:03Il faut un nouvel organe
29:05de régulation des médias qui prend en compte
29:07le numérique. C'est la recommandation
29:09phare du rapport sur le projet
29:11de révision et de régulation de la communication
29:13audiovisuelle et numérique.
29:15Il a été présenté lors d'un panel
29:17à l'honneur du journaliste Babacar Touré,
29:19parrain de la Maison de la Presse,
29:21lié de la rencontre.
29:23Mamadou Sakine.
29:25Babacar Touré disparaissait le 26 juillet 2020.
29:27Journaliste,
29:29il fut un militant de la liberté de la presse
29:31et de la démocratie.
29:33Ce panel portant sur l'impératif
29:35en Afrique et au Sénégal
29:37de la régulation de l'audiovisuel et du numérique
29:39est organisé à son honneur.
29:41Quand on parle de régulation,
29:43donnons
29:45à l'intelligence artificielle
29:47les éléments qu'il faut
29:49pour pouvoir filtrer
29:51et bloquer toute communication nocive.
29:53Nous devons nous en servir
29:55aujourd'hui et maintenant
29:57pour réguler. Le Sénégal veut faire
29:59du numérique le moteur de la croissance
30:01de la nécessité de procéder
30:03à une régulation du secteur
30:05mais des questions substantielles
30:07sont à régler.
30:09On a une certaine souveraineté numérique
30:11à travers ce point d'échange.
30:13Cela devrait permettre, en utilisant les opérateurs
30:15nationaux qui sont implémentés
30:17au Sénégal, avec des
30:19données qui sont
30:21aussi localisées au Sénégal,
30:23de pouvoir, même en cas de coupure
30:25du réseau international,
30:27pouvoir
30:29consommer nos propres contenus.
30:31Les résultats du rapport réalisé
30:33par la maison Daray Semben Ousmane
30:35sur la révision et la régulation
30:37de la communication audiovisuelle
30:39et numérique de 1994
30:41à 2024
30:43fait des recommandations.
30:45Nous appelons
30:47à la réforme
30:49du code de la presse dans nos
30:51recommandations.
30:53Nous appelons également,
30:55les panélistes aussi appellent,
30:57également
30:59à la mise en place
31:01d'un nouvel organe
31:03de régulation de l'audiovisuel
31:05qui prend en compte
31:07le numérique.
31:09L'éducation aux médias s'impose aussi
31:11face aux dérives multiples
31:13sur les réseaux sociaux,
31:15notamment la protection des jeunes
31:17contre les contenus nuisibles.
31:19Allons à présent
31:21à la découverte du groupe
31:23Les Dauphins d'Angorre. Ils pratiquent
31:25l'aquagym presque tous les jours,
31:27une activité thérapeutique qui commence
31:29à avoir beaucoup d'adeptes, des centaines
31:31de personnes atteintes d'AVC
31:33se sont soignées sur la plage d'Angorre.
31:35Même les personnes du 3e âge
31:37ne se font pas prier pour y participer.
31:39Marie Biramba.
31:41Il est 7h ce samedi matin
31:43à Angorre.
31:45La plage grouille de monde,
31:47une ambiance inhabituelle
31:49pour les non-ministres.
31:51Dans ce groupe,
31:53Aya Fatsisi ne croule pas
31:55à ce poids de l'âge,
31:57malgré ses 90 ans.
31:59Aujourd'hui,
32:01elle est une véritable adepte
32:03de l'aquagym.
32:07Cela fait bientôt 6 années
32:09depuis que j'ai commencé
32:11à venir ici.
32:13Je remercie le Ciel,
32:15car si je n'étais pas venue à la mer,
32:17je n'aurais plus marché.
32:21Tout comme elle,
32:23une enseignante à la retraite.
32:25Elle a soufflé aujourd'hui
32:27ses 75 bougies.
32:29Avant, j'avais des problèmes
32:31à la poitrine,
32:33aux articulations.
32:35Mais depuis que je suis là,
32:37c'est de temps en temps
32:39que je les ressens.
32:41Je demande à toutes les dames
32:43de venir essayer.
32:45Ce n'est que du bonheur.
32:47C'est la santé.
32:49Les gens s'aiment.
32:51Il n'y a pas de stress ici.
32:53C'est une grande famille.
32:55C'est le meilleur sommeil que vous avez.
32:57En cette période de vacances,
32:59les enfants sont de la partie.
33:01Leur coach,
33:03après 37 ans
33:05passé chez les sapeurs-pompiers,
33:07ce maître nageur,
33:09sauveteur, spécialiste
33:11des interventions aquatiques
33:13et subaquatiques,
33:15s'est consacré à l'aquagym.
33:17J'ai débarré avec 10 personnes.
33:19Les 60 % sont envoyés
33:21par les médecins
33:23et les instituts de santé
33:25qui sont à Dakar.
33:27Au niveau du Sénégal,
33:29je reçois des personnes
33:31de la sous-région.
33:35Quand je suis venue,
33:37j'étais séduite.
33:39L'accueil est bon,
33:41les gens sont sympas.
33:43C'est un peu la déformation
33:45du journaliste.
33:47C'est un hôpital
33:49à ciel ouvert.
33:51Il y a des médecins
33:53qui viennent,
33:55qui amènent leurs malades.
33:57L'aquagym,
33:59une discipline aux nombreuses vertus.
34:01Dans l'eau,
34:03en moyenne,
34:05on perd 2 tiers de son poids.
34:07Si on fait 100 kg sur terre,
34:09dans l'eau,
34:11on est en sorte d'apesanteur
34:13et le poids est divisé par 3.
34:15En plein air,
34:17on arrive à les faire dans l'eau.
34:1930 minutes dans l'eau,
34:21ça représente 1h30 de marche.
34:231h30 de marche,
34:25c'est l'équivalent
34:27de 6 à 8 à 10 km.
34:31À 8h,
34:33un autre groupe se prépare.
34:35Des personnes qui ont eu
34:37des antécédents d'AVC,
34:39avec des séquelles neurologiques,
34:41des déficits moteurs.
34:43La mobilité réduite.
34:45Certains
34:47récupèrent progressivement
34:49grâce à l'aquagym.
34:53En 3 mois,
34:55j'ai commencé à m'en sortir,
34:57grâce à Dieu.
34:59Pour mes collègues imams,
35:01il y en a qui viennent en Cannes,
35:03d'autres avec des béquilles.
35:05Mais au bout de 2, 3 et 4 mois,
35:07ils ont réussi à s'en remettre.
35:09Aujourd'hui,
35:11la plage d'Angor est prisée.
35:13Les bienfaits de l'aquagym en mer
35:15sont largement salués.
35:17Au premier rang,
35:19les professionnels de la santé
35:21envoient quotidiennement des patients
35:23au club des dauphins
35:25pour leur rééducation.
35:27Retour sur la cérémonie
35:29d'ouverture des Jeux Olympiques
35:31qui se poursuit à Paris.
35:33Une cérémonie d'ouverture
35:35sur la Seine.
35:37Le Sénégal est présent
35:39dans ce rendez-vous avec 11 athlètes.
35:41Ils ont défilé,
35:43comme tout le monde,
35:45à bord d'une embarcation.
35:47Ils sont au drapeau national.
35:49Pour en parler avec moi sur ce plateau,
35:51Ibrahim Oubou, bonsoir.
35:53Qu'est-ce qu'on peut retenir
35:55de cette cérémonie d'ouverture
35:57des Jeux Olympiques Paris 2024?
35:59La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques
36:01a démarré à 17h GMT.
36:03C'est une cérémonie qui va durer
36:053h45 minutes.
36:07L'innovation de cette année,
36:09c'est que cette cérémonie
36:11ne s'est pas déroulée dans un stade,
36:13mais sur la Seine,
36:15le célèbre fleuve
36:17qui traverse Paris.
36:19Toutes les délégations
36:21ont défilé à bord
36:23d'embarcations, de bateaux.
36:25C'est le cas du Sénégal.
36:27La délégation sénégalaise a défilé
36:29à 19h33 GMT
36:31avec les 11 athlètes
36:33en tenue traditionnelle
36:35portant le drapeau national.
36:37Ce qu'il faut retenir,
36:39c'est que cette cérémonie
36:41est organisée sur une distance
36:43de 6 km tout au long
36:45de la Seine.
36:47Tous les pays ont pu
36:49défiler et ce sont les
36:51plus grandes délégations qui ont terminé
36:53le défilé. L'Australie par exemple,
36:55les Etats-Unis et c'est la France
36:57qui a clôturé en tant que pays
36:59hôte de ces Jeux Olympiques
37:01de Paris.
37:03À côté de ce défilé,
37:05il y a eu
37:07des prestations
37:09d'artistes.
37:11On a vu
37:13la prestation d'Aya Nakamura
37:15malgré toutes les contestations
37:17qu'il y a eu
37:19venant des militants du Front national.
37:21Il y a aussi la prestation
37:23de Lady Gaga
37:25et ça a été dans l'ensemble
37:27un plateau artistique
37:29très riche.
37:31Historiquement, ce qu'il faut retenir,
37:33c'est que la cérémonie d'ouverture
37:35permet à la ville hôte
37:37de valoriser
37:39son patrimoine architectural
37:41et ça a été fait
37:43par Paris.
37:45C'est aussi un moment pour vendre
37:47la destination de Paris.
37:49Je pense que le comité d'organisation
37:51a relevé ce défilé
37:53et l'a réussi pour le moment
37:55mais ce n'est pas encore terminé.
37:57Dans les 45 dernières minutes
37:59de cette cérémonie,
38:01il y aura un discours
38:03du président Emmanuel Macron
38:05qui va lancer officiellement
38:07les Jeux olympiques et auparavant,
38:09il y aura le discours de Thomas Bach
38:11qui est le président du CIO,
38:13le comité international olympique
38:15et le discours aussi de Tony Estanguet
38:17qui est le président du comité d'organisation
38:19Paris 2024.
38:21On a eu droit à une prade fluviale
38:23extraordinaire.
38:25Vous avez parlé d'une cérémonie
38:27qui se déroule hors stade.
38:29Là, n'est-ce pas une rupture ?
38:31Oui, c'est une rupture.
38:33Depuis 1896, date des Jeux olympiques
38:35modernes, toutes les cérémonies
38:37d'ouverture ont eu lieu
38:39dans un stade. C'était risqué
38:41dans un contexte où le risque d'attentat
38:43a été élevé mais je pense que le comité d'organisation
38:45a pu prendre
38:47les devants pour que
38:49tout se passe comme
38:51prévu mais il faut oser le dire.
38:53C'était très risqué. En plus de ça,
38:55l'autre difficulté
38:57c'était la météo. La météo était
38:59très maussade sur Paris cet après-midi.
39:01Il y a eu même quelques gouttes de pluie
39:03au moment où certaines délégations
39:05étaient en train de défiler.
39:07Dans l'ensemble, je pense que ça a été
39:09une cérémonie d'ouverture réussie.
39:11Certains diront
39:13qu'il y a moins de chaleur humaine
39:15comparée aux cérémonies d'ouverture
39:17qui se sont déroulées dans les stades.
39:19Mais il y avait
39:21des supporters
39:23qui étaient sur les quais
39:25de la Seine. Certains ont payé
39:27des tickets. D'autres ont été
39:29invités par le comité d'organisation de Paris
39:312024. Et pour le programme
39:33des athlètes sénégalais, quand est-ce qu'ils vont
39:35entrer en lice ? Les premiers athlètes
39:37sénégalais vont entrer en lice
39:39demain. Déjà,
39:41à partir de 10h,
39:43on aura Ndeye Bintadjong
39:45en escrime
39:47dans l'épreuve de l'épée.
39:49À partir de 10h aussi, à 11h plus tôt,
39:51on aura Oumy Diop en natation
39:53pour le 100 m papillon.
39:55À partir de 15h, on aura
39:57Ibrahima Diou en individuel.
39:59C'est du tennis de
40:01table. Il y aura aussi Yves
40:03Boris en canéo et
40:05kayak dans l'épreuve du
40:07slam à 15h. Donc ce sont
40:09les 4 premiers athlètes sénégalais
40:11qui vont entrer en lice dans ces Jeux olympiques.
40:13Croisons les doigts
40:15pour eux, pour qu'ils puissent
40:17continuer l'aventure à Paris.
40:19Merci Ibrahima pour toutes ces informations.
40:21Certainement d'autres aspects de ces
40:23Jeux olympiques Paris 2024 à
40:25suivre avec le best sport de la RTS.
40:27Déjà, il y a
40:29le plateau fin de la
40:31cérémonie d'ouverture sur la 2.
40:33Pour tous ceux qui veulent
40:35regarder les derniers
40:37instants de cette cérémonie d'ouverture et puis
40:39demain dans nos différentes éditions,
40:41on reviendra plus amplement
40:43sur la cérémonie d'ouverture et
40:45également sur les réactions des athlètes sénégalais.
40:47Merci Ibrahima. Parlons
40:49basketball, la présent finale du
40:51championnat, la ville de
40:53Dakar va rencontrer le Dakar Université
40:55Club garçons et filles.
40:57Une finale inédite pour ces deux
40:59clubs qui ont dominé le championnat.
41:01Chaque formation prépare activement
41:03ces deux finales. L'heure est au
41:05dernier réglage pour cette finale prévue ce
41:07samedi au stadium à Marius
41:09Ndiaye, Abdulaziz Ban.
41:11Sur le parquet du stadium Marius Ndiaye,
41:13le club de Dakar Université Club prépare activement
41:15ces deux finales de championnat en garçons et filles.
41:17Bien qu'on a joué avec
41:19la VD quatre fois,
41:21elles nous ont gagné quatre fois,
41:23mais ce match-là
41:25c'est une finale et une finale
41:27c'est un match tout pour y arriver.
41:29Maintenant, mes yeux
41:31sont concentrés.
41:33L'IC ville de Dakar est favorite sur le papier,
41:35mais sur le terrain, ça va être
41:37un match à gagner et nous allons
41:39tout faire pour gagner.
41:41La ville de Dakar nous a battu
41:43une fois et nous aussi, nous les avons battu
41:45en retour, mais il ne faut pas
41:47se tromper d'objectif. La ville de Dakar
41:49est favorite car elle a dominé
41:51tout le championnat. Chez les garçons du
41:53duc, il s'agira de chercher un sixième
41:55titre après ceux de 2009,
41:572010, 2013, 2015 et 2021.
41:59Et pour les filles du duc,
42:01elles sont à la recherche de leur 16e titre
42:03en championnat après les cinq de 1986,
42:0592, 93,
42:0794, 95, 97,
42:0998, 99, 2001,
42:112002, 2003, 2005,
42:132007, 2012, 2013,
42:152014 et 2016.
42:17L'adversaire du Dakar Universe Club,
42:19en finale, l'IC ville de Dakar a établi
42:21ses quartiers au terrain de basket de la piscine
42:23olympique. Chez les garçons comme
42:25chez les filles, l'heure est au dernier réglage.
42:27Une finale, elle est toujours difficile, surtout
42:29face à une grande équipe comme le duc,
42:31mais on ne se fait pas d'illusions,
42:33on ne fait pas de questions,
42:35on va jouer à fond avec ce que nous savons faire,
42:37ce que nous avons fait jusqu'à présent.
42:39Nous préparons bien la finale,
42:41nous sommes motivés avec notre coach,
42:43nos supporters et dirigeants pour remporter la coupe.
42:45On le prépare normalement
42:47avec le staff et le coach
42:49avec beaucoup de rigueur et beaucoup
42:51de sérénité aussi.
42:53Même si chez les garçons, l'IC ville de Dakar
42:55n'a pas encore remporté le championnat,
42:57les filles de l'IC ville de Dakar sont à la recherche
42:59de leur cinquième titre après les cinq de 2019,
43:012021, 2022
43:03et 2023.
43:05L'IC ville de Dakar, Dakar Université Club
43:07en garçons et en filles, pour deux finales inédites
43:09ce samedi au stade de Marussinjaï.
43:11De chaque côté, on promet d'assurer le spectacle
43:13dans le plus grand fair-play.
43:15Et vous pouvez suivre
43:17les deux finales de basket
43:19sur la RTS2 à partir
43:21de 17h et les Jeux
43:23Olympiques sur la RTS1
43:25dont l'après-midi sera donc
43:27ce samedi. Et en prélude
43:29au tournoi préparatif de la coupe du monde
43:31de basket féminin, prévu en
43:332019, le nouveau coach
43:35était face à la presse, Otis
43:37Hadley Jr. est revenu sur ses objectifs
43:39et ambitions à la tête de la sélection
43:41féminine, François Seck.
43:43Pour sa toute première
43:45conférence de presse, le nouveau coach
43:47de l'équipe nationale féminine de basket
43:49affiche ses ambitions, l'objectif
43:51pour Otis Hadley Jr. est de
43:53ramener les Lyon sur la première marche
43:55du podium africain. Juste
43:57soyez patient, nous ne voulons
43:59pas uniquement gagner aujourd'hui,
44:01mais aussi gagner demain
44:03et le jour suivant.
44:09Et il est
44:11grand temps
44:13pour que le Sénégal gagne
44:15à nouveau. Et je suis juste
44:17content. Le bon Dieu m'a donné
44:19l'opportunité, l'occasion
44:21de travailler avec la fédération
44:23et faire partie des acteurs qui vont
44:25concrétiser et ramener la victoire.
44:27On va
44:29jouer. En prélude au tournoi
44:31préqualificatif de la Coupe du monde
44:332026, 26 joueuses
44:35sont présélectionnées pour la première
44:37phase de la préparation.
44:39Le Sénégal est dans un groupe C
44:41relevé en compagnie de la Hongrie,
44:43du Brésil et des Philippines.
44:45Même si les chances des Lyon sont
44:47minimes, ce tournoi est un objectif
44:49intermédiaire, selon le coach.
44:51N'ayez pas
44:53beaucoup d'attente de cette campagne.
44:55C'est juste ce qui nous
44:57intéresse, c'est juste la bonne pratique.
44:59Les bonnes performances.
45:01Les Philippines, ils ont
45:03battu la Chine pour la première
45:05fois en 70 ans.
45:07Ils sont très bons aussi.
45:09Mais il y a une chance
45:11pour gagner
45:13contre les Philippines. Il y a même
45:15une chance pour gagner tous les matchs.
45:17Au finish, 12 Lyon
45:19seront retenus pour le tournoi
45:21qui se déroulera à Kigali au Rwanda
45:23du 19 au 25
45:25août 2024.
45:27La délégation sénégalaise quitte Dakar
45:29le 15 août prochain.
45:31Et voilà, c'était tout
45:33pour cette édition.
45:35Merci à vous de l'avoir suivi.
45:37Je vous retrouve à 23h pour la dernière édition
45:39de la soirée. Bonne suite de
45:41programme sur la RT100. Au revoir.
45:55Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org