Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 26/07/2024.
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00:00Incroyable, wow, merveilleux, on va se souvenir de ces images toute notre vie, cette cérémonie
00:22d'ouverture des Jeux de Paris 2024 restera dans toutes nos mémoires.
00:28Bienvenue, on est heureux de vous accueillir dans l'équipe du soir pour partager cet immense bonheur,
00:32ces émotions qui vont nous marquer toute notre vie après ce à quoi on a assisté.
00:37Paris est magique, les Jeux de Paris seront magiques.
00:40On va en parler avec toute la bande, évidemment.
00:42Le président ce soir, Stéphane Guy, qui nous accompagne.
00:45Stéphane, bonsoir, on est sur une autre planète.
00:51On est encore dans l'émotion pure.
00:52Il y a des soirs et des moments dans la vie où on est fier d'être français.
00:57Et ce soir, c'est le cas.
00:58C'était magnifique.
00:59Il y a du monde qui a pleuré ce soir autour de cette table.
01:03Timothée était pas loin.
01:04Timothée, bonsoir.
01:07Non, effectivement, je dois admettre que j'ai vécu cette cérémonie avec des moments d'émotion par moment.
01:13Et je rejoins ce qu'a dit le président.
01:16Je pense qu'il y a des moments nécessaires pour recréer un sentiment de communauté française.
01:20Et ce soir, on fait partie.
01:22Elle a pleuré.
01:24Ça se voit un petit peu.
01:25Non, c'est vrai.
01:27Maquilleuse.
01:28Fanide.
01:29On le dévie, France.
01:30Non, on le dévie.
01:31Oui, mais c'est des belles larmes.
01:32C'est incroyable.
01:33Je suis épuisée.
01:34Je ne dis pas vous.
01:35Ces émotions.
01:36Faites l'émission sans moi.
01:38Je vous regarde.
01:39C'est une heure, France, pour débriefer et partager ces émotions parce que c'est ça.
01:43Elle a vécu des Jeux olympiques, mais elle n'a pas vécu de cérémonie d'ouverture.
01:46Marie Martineau, qui va nous accompagner également.
01:49Marie.
01:49Oui, avec grand plaisir, je vais vous accompagner.
01:52Je suis très heureuse d'être avec vous ce soir.
01:54Vous aussi, vous avez un peu pleuré.
01:55J'ai pleuré.
01:57Alors moi, ça m'émeut tout le temps.
01:58Les Jeux, c'est quelque chose qui me parle et qui m'émeut tout le temps.
02:02Mais je suis vraiment fière et hyper honorée qu'on puisse débriefer ensemble ce soir
02:05et de pouvoir avoir la parole ce soir sur une chaîne de sport pour pouvoir être les premiers
02:09à dire à quel point on a passé un beau moment.
02:12Je trouve ça vraiment chouette.
02:14Double médaillé olympique.
02:15Et merci d'être avec nous.
02:16Le professeur, Dave Apadou.
02:18Je n'ai jamais vu le professeur dans un état pareil.
02:21Il en a vécu des grandes soirées.
02:22Vos yeux, je ne les ai jamais vus comme ça, Dave.
02:24C'était incroyable.
02:25Franchement, c'était incroyable.
02:26Je pense que Stéphane a bien résumé un peu le sentiment.
02:29Je pense qu'on partage tout.
02:30Il y a des soirs, peut-être plus que d'autres, où effectivement, il y a un sentiment d'appartenance
02:35et de fierté.
02:36Et là, ce soir, franchement, ça fait longtemps que je n'avais pas vécu ça.
02:38Peut-être même jamais, en fait.
02:39Non, franchement.
02:40Exceptionnel.
02:41On va continuer de partager toutes ces émotions ensemble.
02:44Et tiens, Romain Aran.
02:45Bonjour.
02:46Vous avez quel âge, Romain ?
02:47J'ai 27 ans.
02:48Vous avez vécu une émotion pareille depuis que vous êtes né ?
02:50Pas dans le monde du sport, en tout cas, c'est sûr.
02:52Non, c'était une très, très belle soirée.
02:53Même toi.
02:54Je viens de voir vos yeux aussi.
02:55C'est vrai.
02:56C'est vrai.
02:57Je vous assure.
02:58C'est un cyborg.
02:59Non, je vous assure, c'était super.
03:0026 m quand même.
03:01Non, mais alors, voir des visages que vous connaissez, que vous avez l'habitude de voir
03:04se transformer et être différent, c'est la plus belle récompense qu'on pouvait avoir,
03:08Stéphane.
03:09Non, parce que c'est eux dont on a vécu des grandes émotions sportives.
03:12On était en 98, j'étais avec mon papa au stade.
03:14C'était un moment incroyable.
03:17J'ai pleuré pour leur mal au dos en 2004, au JGO d'Athènes, parce que je trouvais
03:21ça fascinant.
03:22Cette jeune fille qui était championne olympique en natation, dans une discipline aussi dure
03:25que le 400 m.
03:26Mais là, ça va au-delà d'une victoire ou d'une défaite.
03:30C'est un moment, effectivement, on sent qu'on est tous ensemble, qu'on est rassemblés,
03:34que toute la France, dans toute sa diversité, a été rassemblée ce soir par cette formidable
03:39cérémonie.
03:40Qu'on y a en plus eu l'élégance, y associer l'universel.
03:43Je demandais à Dave, mais je ne suis pas sûr que je n'ai jamais vu la flamme olympique
03:46portée par des athlètes étrangers à ce moment-là du chemin.
03:50J'ai fait quelques cérémonies d'ouverture, j'ai eu la chance d'être à Pékin, j'ai
03:53eu la chance de commenter Rio il y a 8 ans.
03:56C'était des très belles cérémonies aussi, mais là, il y a eu une dimension à la fois
03:59très française, cette certaine idée de la France qu'on a tous, qu'on a beaucoup d'entre
04:03nous, ou en tous les cas.
04:04Et puis, la dimension universelle de notre pays qui a été magnifiquement révélée
04:08par Thomas Joly, qui est un génie français.
04:11La générosité d'offrir ce moment-là à des athlètes étrangers, effectivement,
04:14ça fait partie de la particularité de cette soirée, soirée unique.
04:19La prouesse, on va y revenir également, ce show dans ces conditions-là, sur la salle,
04:23en dehors d'un stade, mais quelle prouesse, au-delà de tout ce qu'on peut imaginer,
04:27la prouesse d'avoir réussi ce show-là, franchement, exceptionnel, bravo à tous.
04:32Romain, l'équipe Connect pour que nos téléspectateurs puissent partager également leur impression
04:37sur cette soirée.
04:38Absolument, je vous remontre évidemment.
04:39Vous pouvez nous poser des questions, participer à des sondages, ou tout simplement nous
04:42laisser des messages.
04:43Ça se passe sur l'équipe Connect.
04:44Il y a le QR code qui s'affiche à gauche de votre écran, et sinon ça se passe sur
04:47l'application ou sur le site, dans l'onglet TV, vous en avez l'habitude désormais,
04:51n'hésitez pas.
04:52Et soyez nombreux à réagir, à commenter, avec ce sondage, est-ce que, je peux dire
04:57comme nous, parce que j'ai l'impression que tout le monde a aimé cette cérémonie
04:59autour de la table, le sondage, est-ce que vous aussi, vous avez aimé cette cérémonie,
05:04la cérémonie d'ouverture est-elle réussie ?
05:07Vous nous votez sur… On pose la question, et puis comme ça…
05:11Hier, on a été surpris lors des résultats du sondage, donc…
05:15Oui, mais avant, t'as toujours des mauvais coucheurs, par contre, je mets au défi les
05:18mêmes de dire, franchement, c'était AT2AZ, non franchement, je les mets au défi les
05:24mêmes.
05:25On attend le niveau du oui, franchement, pour être honnête, pour que ça monte très très
05:29haut.
05:30Cette émotion-là, qui nous submerge tous, pour la qualifier, pour en dire, France, vous
05:35diriez quoi de cette cérémonie ? Le sensationnel, le magique ?
05:39Une claque monumentale, c'est-à-dire que tous, on s'attendait à ce que ce soit l'aspect
05:42nouveau, la parité, les péniches, on voulait en prendre plein les yeux Paris, mais à ce
05:47niveau-là, on était à 50%, moi je ne m'attendais pas à ça, l'explosion, les fumigènes,
05:53la danse, les toits, le French cancan, Céline Dion sur la tour Eiffel, il y a tellement
05:57de chapitres et de plateaux, on n'arrivera jamais à tous s'en souvenir, je m'attendais
06:01à la moitié de ce que j'ai vécu ce soir, vraiment, j'étais clouée sur mon canapé.
06:04Et surtout, une cérémonie d'ouverture, moi je n'en ai pas vécu au stade, mais toujours
06:09devant ma télé, parce que je ne les rate pas, parce que c'est le coup d'envoi de ce
06:12qui fait peut-être de plus magique, il y a quand même un aspect, une fois qu'on est
06:15content d'être devant, il y a un aspect un peu long la plupart du temps dans les cérémonies
06:19d'ouverture, on l'explique pour les gens qui vivent peut-être leur première cérémonie
06:22d'habitude, c'est dans un stade, tout le monde défile, tout le monde est en randonnant.
06:27Oui, tu as deux temps, tu as le spectacle, le spectacle s'arrête, et puis démarre
06:30et puis tu défiles les athlètes, et là tout était mêlé, il y a eu une alchimie,
06:35moi je crois que le mot Messaoud pour moi, c'était le mot je crois retenu pour la qualifier
06:39mais c'est révolutionnaire ce qu'on a vu, c'est quelque chose, c'est du jamais vu,
06:43c'est révolutionnaire.
06:44Et c'est ce que tu disais, bonne chance aux suivants.
06:45C'est L.A. mais bonne chance.
06:48Je ne sais pas si vous vous souvenez de la cérémonie d'ouverture d'Alberville en
06:5292 qui avait déjà été révolutionnaire dans son genre, c'était la première fois
06:56où il y avait vraiment justement un spectacle dansant et autant d'animation et c'était
07:00déjà une nouveauté et c'est la dernière fois qu'on a fait les Jeux en France, je
07:03crois qu'on a fait la démonstration au monde et aux français de qui on est, de qui nous
07:08sommes.
07:09Je crois qu'on a reconnecté les français avec un peu de fierté qu'on avait peut-être
07:12perdue aussi le mois passé et que ça fait du bien de se sentir, comme tu le disais,
07:17faire société, appartenir, être sur le même bateau si vous me passez l'expression.
07:22Et là où c'est costaud, pardon, j'ai beaucoup envie d'en parler ce soir, pardon non mais
07:27je vais l'expression, je vais lâcher la balle, il n'y a pas de souci, c'est-à-dire
07:32qu'il y a ce soir effectivement, je reprends l'expression de Stéphane sur le génie français,
07:37alors d'habitude il l'utilise pour un autre génie, mais là ce soir c'est vraiment l'expression
07:40du génie français mais j'ai trouvé sans arrogance, ce n'est pas une espèce de, on
07:46est arrivé, on a déjà vu des cérémonies d'ouverture, une espèce de démonstration
07:49de force.
07:50Pékin c'était ça.
07:51Exactement, voilà avec 3000 tambours, enfin je n'en sais rien, 15 000, il y avait un truc
07:56comme ça et effectivement ça sonne comme une démonstration de force, ça peut être
08:00spectaculaire dans leur genre.
08:01Là j'ai eu l'impression qu'en fait c'était Paris mais universel, c'est ça qui est fou,
08:06c'est-à-dire que même le plan de la tour Eiffel qui est profondément parisien, c'est-à-dire
08:10ce plan de fin là qu'on voit, mais en fait il est universel parce qu'il y a un rayonnement
08:15et Céline Dion et son interprétation était ça.
08:17J'ai compris l'idée extraordinaire d'accrocher cette cérémonie à la Seine avec ses bateaux,
08:22de ne pas les avoir, au début je me suis dit c'est bizarre, ils auraient peut-être pu
08:24maquiller un peu les bateaux, les coloriser, non, c'est les bateaux que tout touriste
08:29parisien, tout touriste qui vient à Paris emprunte et finalement la simplicité c'est
08:34des fois la meilleure idée.
08:35Les images de Paris, Corentin Roland, l'un de nos envoyés spéciaux à Paris qui raccompagne,
08:40vous le voyez, les spectateurs qui ont assisté à cette soirée unique, on retrouvera un
08:44petit peu plus tard, Anne-Sophie Bernardi qui a eu la chance d'assister à cette cérémonie,
08:48elle pourra dire qu'elle y était et elle témoignera dans quelques instants, voilà
08:51on rentre avec des images, des scènes dont on va se rappeler toute sa vie, c'est ça
08:57la beauté de la soirée qu'on est en train de vivre ensemble, Romain, vous avez une photo
09:01à nous proposer, oui, Stéphane, pardon monsieur mais avant on pouvait se dire ah j'étais
09:06au stade, j'étais pas au stade, ce soir, bon évidemment ça devait être formidable
09:10d'être sur place mais je pense que justement c'est un spectacle qui a été conçu aussi
09:14pour l'universel, qui a vraiment été pensé pas pour les gens du stade mais pour tous
09:18ceux qui étaient connectés à cette cérémonie.
09:21Nous français, on dit que c'est un milliard et demi de spectateurs dans le monde qui ont
09:28apprécié ce moment-là.
09:29Et qui ont tous zappé sur la chaîne équipe pour le débrief derrière, attention.
09:32Vous imaginez le monde, ça fait du monde au balcon, on en a hâte.
09:36Oui il va forcément y avoir des photos de légendes ce soir après tout ce qu'on a vécu,
09:40j'en ai une première à vous montrer, regardez elle a été publiée sur le compte X de l'équipe
09:43il y a quelques instants, regardez, Marie-Josée Perrec en bas à gauche et Teddy Ruenner qui
09:48ont allumé l'avasco olympique ensemble dans ce ballon dirigeable qui s'est ensuite élevé
09:53au-dessus du parc des Tuileries juste à côté du Louvre, c'était absolument somptueux.
09:56On montrera la preuve tout à l'heure, pour ceux qui ne nous font pas spécialement confiance
10:01mais on peut le dire, bravo à Timothée Mémon, hier, il avait vu juste.
10:07Je t'avais un peu aidé.
10:09A partir du moment où France a amené cette notion de parité, ça m'est apparu comme
10:16une évidence de dire, ça va être Marie-Josée et Teddy Ruenner.
10:19Une fois encore t'avais vu juste, la première fois t'avais vu juste.
10:23Bravo, on vous demandera tout à l'heure les moments, un moment particulier que vous
10:28avez retenu de cette cérémonie, vous avez traversé cette cérémonie et comment tout
10:32au long de la soirée, parce que 3h45.
10:34Moi j'ai changé d'avis un peu toutes les heures, c'est-à-dire que je me disais tiens
10:36ça c'est ça le moment de la cérémonie, je l'ai vu, je l'ai dit à l'heure après
10:40Je trouve que le dernier moment, je ne suis pas un connaisseur de Céline Dion, mais il
10:52y avait une émotion en conclusion, en se disant que cette dame n'avait pas chanté depuis
10:554 ans, qu'elle fasse ça avec ce talent, cette force, cette simplicité, dans ce lieu
11:03magique, ce ballon qui s'élève.
11:04On a tutoyé les étoiles jusqu'au dernier moment, vous vous dites mais Céline Dion
11:08elle est où ? On n'a pas encore vu Céline Dion.
11:10Et de l'avoir gardée jusqu'à la fin comme ça, c'est extraordinaire.
11:13Il y a eu des infos qui parlaient, on avait évoqué sur ce plateau l'autre soir qu'il
11:19y aurait Juliette Armanet, que Juliette Armanet chante Lady Gaga, et que Lady Gaga chante
11:31Zizi Jean-Mère, c'est ça la magie de ce moment.
11:36C'est la preuve que j'ai été embarqué dans cette cérémonie, c'est qu'au début,
11:42j'étais amer et déçu pour les organisateurs de voir la pluie s'abattre sur cette cérémonie.
11:49Et je ne cache pas que pendant la première heure, je me disais c'est pas possible, c'est
11:53pas possible, c'est pas possible, qu'est-ce que ce serait beau avec un ciel bleu, qu'est-ce
11:55que ce serait mieux si c'était comme si on avait le coucher de soleil.
11:57Et puis au fil du temps, ça m'est complètement sorti de la tête et j'étais totalement
12:02happé par l'émotion de la cérémonie elle-même.
12:05Ça n'a pas sublimé cette cérémonie.
12:07Il y a eu des passages.
12:08Ça a donné de la poésie, un côté épique.
12:11Exactement, ça a rajouté un côté épique.
12:12Je crois que c'est toi qui disais ça quand on regardait la cérémonie ensemble, il y
12:16avait un côté, on va aller jusqu'au bout peu importe, même la pluie, ses conditions
12:21etc.
12:22Je veux dire, le 26 juillet à Paris, il faut quand même le faire de te prendre une sauce
12:25pareille.
12:26Et ils vont au bout, et non seulement ils vont au bout, il n'y a pas une faute de
12:29quart, il faut le faire sur une cérémonie d'une telle longueur, d'une telle complexité
12:33avec tout ce que je ne peux même pas imaginer, tout ce à quoi ils ont dû réfléchir.
12:37Il n'y a pas une faute de quart et c'est vrai qu'il y a certains plans où je me disais
12:42mais c'est vrai que ça rajoute un côté dantesque, épique et ça a ajouté une forme
12:47de charme.
12:48Et effectivement, au début je me suis dit, un peu comme toi, oh mince, effectivement
12:52il y a la pluie.
12:53Il fallait comme bien qu'on célèbre un peu la Normandie et on se fait catapulter.
12:55Et bien voilà, c'est ça.
12:56Et bien peut-être que c'était bien fait.
12:57Et bien il y a peut-être des choses qui ont été supprimées ou trappées à cause de
13:00la pluie mais on ne le sait pas puisqu'on était présent.
13:02Et les rampes de BMX, ça c'est vu, ils n'ont pas pu faire la…
13:06Et vous avez raison Marie, on peut même dire à nos téléspectateurs qui ont regardé
13:10la cérémonie, il y a des caméras qui n'ont pas pu être utilisées par l'organisation
13:13et donc pour la production de cette cérémonie à cause de la pluie.
13:16Donc peut-être parfois on a eu une sensation que certains plans étaient mieux mais…
13:21Nos confrères de France Télé, Messaoud, ont diffusé deux documentaires qui montraient
13:25les coulisses de la préparation de cette cérémonie sans rien dévoiler.
13:28D'ailleurs c'était très bien fait.
13:29Mais il y avait une crainte première dans tous les discours tout au long, c'était
13:33la pluie, la pluie, la pluie, la pluie.
13:34Et bien la pluie, la crainte première, ils l'ont eue et ils ont surmonté ça.
13:37Je ne cache pas que ma crainte première n'était pas la pluie avant le début de cette cérémonie
13:44et que je suis très heureux aussi qu'on en soit là ce soir et qu'on parle uniquement
13:48de l'émotion et de tout ce qui s'est bien passé.
13:50Et on reviendra sur le côté libérateur d'ailleurs de cette cérémonie.
13:52C'est bien Anne-Sophie qui est là ? Oui, c'est Anne-Sophie.
14:03Est-ce que vous avez… Est-ce que je vous pose la question ? Je connais la réponse
14:08normalement.
14:09Est-ce que vous avez pleuré ? J'ai pleuré bien évidemment et du coup
14:15je suis très en retard.
14:16Je vous prie de m'excuser mais quand j'ai entendu les premières notes de Céline Dion,
14:19je n'ai pas pu partir.
14:20Il était convenu que je rejoigne Charles-Antoine à 23h30 mais voilà, j'accepte toute punition
14:25mais ça valait tellement coup que je suis vraiment désolée d'arriver si tard à l'antenne
14:29mais je partage tellement tout ce qui est en train d'être dit, je ne sais pas quoi
14:32dire.
14:33En fait, c'est fou parce que c'est très difficile de vouloir débriefer quelque chose
14:37qui nous a tellement transcendés.
14:40Je lisais quelque chose dans la semaine qui disait parfois on essaye de tout expliquer
14:43nous les journalistes et en fait quand ça prend au cœur, on ne peut rien dire et je
14:48ne sais vraiment pas quoi vous dire ce soir, si ce n'est que c'était incroyable.
14:52La pluie bien sûr, nous a causé beaucoup de soucis à nous franchement.
14:56Au bout d'un moment, nous on suivait ça sur l'écran géant en tribune et au bout
15:02de beaucoup de bateaux, on commençait à ne pas en voir le bout et ce qui était vraiment
15:07fou c'est que nous on commençait un petit peu à s'affaisser sur notre siège, on était
15:10trempés et il y avait énormément de joie et ça, je me suis dit mais ils sont trop
15:16contents d'être là alors qu'ils se prennent des sauts d'eau, mais je ne sais pas si ça
15:20s'est beaucoup vu à l'écran mais on s'est pris une saucée de tous les diables et finalement
15:24puis toutes les surprises étaient bien gardées, enfin pardon je m'emporte, je ne sais pas
15:27quelle était la question, oui j'ai pleuré.
15:28Vous avez bien répondu et on va vous en poser d'autres des questions, vous avez fait
15:33de bonnes réponses Anne-Sophie, nous on a vu les visages de tout le monde qui étaient
15:38transformés par cette cérémonie ce soir, est-ce que vous aussi, les gens qui étaient
15:43autour de vous, vous-même, vous avez vécu ça aussi, de voir les gens transformés par
15:47cette cérémonie ?
15:48Oui complètement, parce que les craintes que vous exposez il y a quelques instants
15:53en plateau, évidemment tout le monde les avait, il y avait une ambiance un petit peu bizarre
15:57au début, certains étaient là très en avance, il y avait un flottement, Paris était désert
16:02vraiment, en arrivant au Trocadéro c'était ville fantôme donc je ne sais pas, il y avait
16:07un sentiment assez étrange et ce que Timothée disait à l'instant, bien sûr c'était dans
16:11tous les esprits aussi, on avait très envie que ça se passe bien et c'était peut-être
16:15une crainte aussi, je ne sais pas si ça a paralysé les gens mais en tout cas oui, il
16:19y avait d'autant plus de joie et on était d'autant plus libérés et puis en tribune
16:22j'étais avec plein d'étrangers et donc vraiment ça criait les noms des athlètes,
16:30les hymnes etc. dès qu'il y avait les drapeaux des différentes nations, dès qu'il y avait
16:35les délégations et je crois qu'on a eu besoin de quelques minutes pour prendre la
16:39mesure de ce qui est en train de se passer, au tout début quand on a vu les délégations
16:42avec leur nom en dessous, le nom des pays, on s'est dit oui bon ok c'est une cérémonie
16:46d'ouverture et petit à petit quand il y a eu de plus en plus de plans aériens, quand
16:50la nuit est tombée, quand il y a eu de plus en plus de flottes aussi peut-être, on s'est
16:53dit waouh mais ce qu'on vit en fait c'est beaucoup plus qu'une cérémonie d'ouverture
16:59et oui c'était incroyable le visage des gens autour de moi.
17:02Sophie, est-ce que vous aviez un regard sur les athlètes quand ils sont arrivés au Trocadéro,
17:06est-ce que vous avez pu observer leur réaction, est-ce qu'ils étaient dans la fête parce
17:10qu'on a vraiment aussi senti que cette cérémonie était centrée sur eux et Dieu merci.
17:14Alors au tout début, les premiers athlètes qu'on a vus, je ne sais pas si ça s'est
17:21vu à la télé mais dès que ça a débarqué des péniches, ils sont venus dans le stade
17:24et franchement on a vu certaines délégations décimer, il n'y avait qu'une poignée d'athlètes
17:29parce qu'il pleuvait vraiment énormément et ils avaient beaucoup beaucoup de temps
17:33à attendre, certains ont même fait demi-tour et quand on a vu l'équipe de France, oui
17:37il y avait énormément de joie, de joie d'être ensemble, on les a vus beaucoup rigoler, prendre
17:43des photos, des selfies etc. et beaucoup en fait être ensemble, c'est ce que j'ai senti
17:47quand Tony Astanguay a parlé, ils ont encouragé beaucoup Tony Astanguay quand ils ont vu Teddy
17:55sur l'écran, Teddy Rayner et Marie-Jo Perrecq prendre la flemme, ils ont hurlé, il y avait
17:59beaucoup de judoka aussi, ça explique sans doute ça et puis quand il y a eu Zinedine Zidane,
18:04il y a eu des zizous partout qui ont été surtout scandés par la délégation française
18:08donc oui, nos athlètes tricolores avaient des étoiles dans les yeux, en tout cas nous
18:12c'est ce qu'on a vu depuis les tribunes et j'espère que ça s'est ressenti également
18:14derrière la télé.
18:15Reprenez vos esprits Anne-Sophie, vous êtes avec nous jusqu'à une heure pour revenir
18:19sur cette soirée complètement à part et c'est vrai, la phrase qu'a prononcée Anne-Sophie,
18:23vous l'avez ressentie également, c'était plus qu'une cérémonie d'ouverture ce soir, Marie ?
18:27Oui, bien sûr, moi je suis un peu scindée en deux, quand les Jeux commencent, quels
18:32qu'ils soient et où que ça soit, je redeviens une Olympienne avant tout et avant d'être
18:37une Française, avant d'être une femme, avant tout, ça y est, je suis une Olympienne, je
18:41remets mon pin, je me souviens faire partie de cette famille mais je vous jure, ça me
18:45transcende, c'est dans moi, c'est inscrit dans mon ADN et depuis toute petite et cette
18:49cérémonie, je l'ai vécue en tant que Française quand même avec beaucoup de rapports à notre
18:55culture au travers des siècles et au travers de tout ce qu'on est et donc je me suis beaucoup
19:00retrouvée là-dedans et j'ai trouvé que c'était bien fait dans ça et en même temps, j'ai
19:05vu beaucoup d'Olympismes et de clins d'œil à l'Olympisme et à tout ce que ça peut
19:09représenter et comme je ne me le figure même peut-être pas encore en entier, je ne suis
19:13pas sûre d'avoir encore vraiment compris ce qu'est l'Olympisme dans toutes ses facettes
19:18et dans toute cette grandeur et humainement alors j'ai trouvé que c'était très réussi
19:23mais pour ces deux raisons, il y avait un mariage de la France et de l'Olympisme et
19:29je ne sais pas si vous, vous l'avez ressenti.
19:31Oui, c'est ça, c'est vrai que tu as mis le mot encore plus juste que celui que j'ai
19:35utilisé tout à l'heure, je parlais d'accueillir le monde avec tout ce qui fait Paris et la
19:41France d'une manière générale mais ce que j'ai dit sans arrogance, ce que tu dis en
19:44fait c'est ça, c'est l'Olympisme et là-dessus, ce dosage subtil, il a été vraiment très
19:50réussi, ce n'est pas facile en fait.
19:52Et le sport, le sport avait sa place, parfois ça oublie un petit peu le sport, on regarde
19:58les mérites d'un pays, les facettes d'un pays et là, et encore une fois par exemple
20:02le film, les clips qui ont été proposés lorsque les porteurs de drapeaux s'alignent
20:06et qu'on revoit toutes ces grandes images de l'histoire olympique, c'est extraordinaire
20:10quand on revoit Zlatopek, quand on revoit Nadeko Malicci, c'est un hymne pour répondre
20:17un peu, rebondir sur ce que disait Marie, c'est un hymne à l'olympisme aussi qui a
20:22été fait, ce qui n'était pas évident parce que Thomas Joly, je ne connais pas sa culture,
20:25je suis pas sûr que ce soit quelqu'un qui a une culture sportive et olympique très
20:29affinée mais c'est là où le duo Thomas Joly, Tony Estanguet, Thomas Joly a fonctionné
20:36et Tony Estanguet.
20:37Tu as les deux mondes qui se sont rencontrés ce soir, bravo, bravo, bravo monsieur d'avoir
20:43mené cette émission.
20:44Jusqu'à son discours qui était franchement, et je trouve pas, les discours ça peut être
20:49ennuyeux, c'est vrai, souvent aussi, ça peut casseplomber un peu sous la pluie etc.
20:54Et en fait, bien que le discours était évidemment écrit, je ne sais pas, il gardait, alors
20:59c'est peut-être aussi sa façon de le dire, il gardait de la spontanéité, de la fraîcheur
21:03son discours.
21:04Je ne sais pas comment l'expliquer mais moi j'avais l'impression qu'il parlait vrai,
21:07il vivait exactement ce qu'il disait quand il parlait de l'amour, quand il parlait du
21:11sport, on était vraiment dedans.
21:13Et je vous dis encore une fois, je ne suis pas très client moi de ce genre de discours,
21:15généralement effectivement c'est le moment où un peu on retombe etc. et là pas du tout.
21:18Il y a des réactions, pardon Thibaut Thé, après on ira voir les réactions avec Romain.
21:22Sur le discours, j'ai trouvé le discours de Tony Estanguet très intéressant mais
21:26paradoxalement moi j'ai été plus touché par celui de Thomas Barre, j'ai été plus
21:30touché par la profondeur en fait, celui de Tony Estanguet était parfait, certes avec
21:35une part de spontanéité, c'était à son image en fait, le discours, la profondeur
21:42du discours de Thomas Barre moi m'a un peu plus saviré.
21:45Romain, ça réagit ?
21:46Oui, ça réagit évidemment, la première réaction c'est celle du président de la
21:50République Emmanuel Macron qui était là ce soir et qui a déclaré l'ouverture de
21:53ces Jeux Olympiques à Paris, merci à Thomas Joly, donc Thomas Joly c'est le directeur
21:58artistique de Paris 2024, celui qui est à la base de toute cette cérémonie d'ouverture,
22:03merci à Thomas Joly et son génie créatif pour cette cérémonie grandiose, merci aux
22:07artistes pour ce moment unique et magique, merci aux forces de l'ordre et de secours,
22:10aux agents et bénévoles, merci à tous ceux qui y ont cru, on en reparlera dans
22:13100 ans, on l'a fait.
22:15Et là, c'est vrai, le côté artiste, parce qu'en fait le piège aussi de confier ça
22:22à quelqu'un qui n'est peut-être pas issu tout à fait du monde du sport, comme Thomas
22:25Joly, c'était que ça se transforme en un truc un peu…
22:27Après, juste les danseurs sportifs, plus que…
22:30Oui, l'ensemble, la patine, ça aurait pu être artistisant un petit peu, c'est-à-dire
22:35un truc où, parce que la France elle a beaucoup aussi cette fierté-là, elle n'est pas
22:40encore une fois pas tombée dans cette arrogance et cet excès.
22:42Très vite, Tony Estanguet, Thomas Barre, champions olympiques, champions olympiques,
22:47les hommes, ça c'est une leçon énorme, c'est 4 médailles d'or, un champion qui
22:51porte une organisation, ça peut faire la différence.
22:54Restez bien avec nous, on est de retour après une très courte pause et nos chroniqueurs
22:59vont devoir réussir un immense défi, choisir un moment marquant de cette soirée.
23:03Eh oui, il va falloir se mouiller et choisir, on est de retour juste après ça, à tout de suite.
23:09On est à Paris, les images en direct, on vous accueille, on est toujours sur notre
23:21petit nuage après cette cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques à Paris, absolument somptueuses,
23:26l'image de Corentin Roland, tous ces badauds qui rentrent chez eux ou qui vont faire la
23:30fête après avoir assisté à quelque chose d'unique, cette cérémonie donc, sur la
23:34Seine.
23:35Une première en dehors d'un stade, une cérémonie sensationnelle, les moments marquants
23:39avec tous nos chroniqueurs, Anne-Sophie Bernardi qui est assistée et qui va pouvoir témoigner
23:44également le président, Stéphane Guy avec Marie Martineau, Dev Apadou, Timothée Mémon,
23:49France Pierron et le petit, j'allais dire le petit Romarron, il n'est pas si petit
23:54que ça mais...
23:55Si vous voulez, il n'y a pas de problème.
23:56Le jeune.
23:57Le jeune, voilà.
23:58Le jeune, infectueux.
23:59Bien sûr.
24:00C'est sympa dans ce sens-là Romarron.
24:01Bien sûr, un peu de plaisir.
24:02Petit, petit non, justement, il n'est pas petit.
24:05Il n'est pas petit.
24:06On a l'impression comme ça.
24:07Je sais que vous avez échangé un petit peu pendant la pub.
24:10Vous avez fait la connaissance de Stéphane Guy, ça ?
24:12On peut dire ça.
24:15On n'éblue pas le sondage Romain, tiens, sur l'équipe Connect.
24:18Oui, exactement.
24:19On a déjà plusieurs centaines de votes et pour une fois, il y a quand même beaucoup
24:22de positifs, beaucoup plus de positifs qu'hier, il y a à peu près 80 % des gens qui ont
24:27trouvé que cette cérémonie d'ouverture était magnifique.
24:30Non, c'est vrai.
24:31Vous allez peut-être convaincre les 20 autres pour cent.
24:33C'est énorme quand même.
24:35On n'est pas au Qatar, on peut voter librement.
24:38Vous voyez Stéphane Guy est de retour.
24:40Dans deux secondes, il parle du PSG.
24:42L'esprit olympique.
24:45La trêve olympique sera un peu dernière.
24:50Cette cérémonie, sensationnelle.
24:51Jusqu'à quel point vous l'avez justement trouvée sensationnelle ?
24:53On était sur le coup de l'émotion tout à l'heure.
24:55Maintenant, peut-être sur le côté de la prouesse qu'on a réussie.
24:58Quelques années en arrière, on était encore en train d'imaginer.
25:01C'est un projet complètement fou.
25:02Il y a un moment ou un autre, on va leur dire
25:04c'était bien, c'était une super idée.
25:06Mais on ne va pas la faire.
25:07Finalement, elle a été faite et bien faite.
25:09Jusqu'à quel point elle était sensationnelle ?
25:11On commence par le président Stéphane.
25:12Oui, je l'ai dit.
25:13Pour moi, c'est révolutionnaire.
25:14Parce qu'effectivement, il y avait un scepticisme très français
25:17qui accompagnait la mise en œuvre de cette idée.
25:19L'idée, il faut le rappeler, c'est Thierry Reboul.
25:21Thierry Reboul, c'est un inconnu qui était un peu le chef
25:25de l'événementiel à Paris 2024.
25:27Et qui a ensuite trouvé l'idée de Thomas Joly.
25:30Et c'est lui qui a eu cette idée magique de se dire
25:33mais oui, c'est la Seine.
25:34On va sortir à la cérémonie du stade.
25:36Après, ça c'était la première idée.
25:38Puis après, où on va la mettre ?
25:39Et la Seine qui est effectivement, qui relie aussi
25:43c'est important, symboliquement, Paris et la Seine-Saint-Denis.
25:46Puisque la Seine, elle passe aussi près du Stade de France.
25:48Donc, il y avait cette idée, une idée merveilleuse
25:51qui va porter cette quinzaine.
25:53Puis ensuite, l'autre quinzaine qui nous attend
25:55avec la paralympique.
25:56Ça peut être souvent très long et très ennuyeux.
25:59On en a tous regardé.
26:00Sauf peut-être Londres.
26:01Ennuyeux, moi franchement.
26:03Quand nous, quand même, nous on est des...
26:05Tu n'étais jamais ennuyé devant une cérémonie d'ouverture ?
26:07Nous, on vit pour le sport.
26:08Une cérémonie d'ouverture des JO, moi je trouve ça...
26:11Je ne les ai pas toutes vues.
26:12Mais depuis Los Angeles 1984, je n'ai pas ennuyé une seule fois.
26:16Non, je ne me suis jamais ennuyé.
26:18C'est vrai ?
26:19Je me suis déjà souvent ennuyée.
26:20Je ne les ai pas toutes vues non plus.
26:22Mais celle-là, il y a des moments...
26:24Cathy Freeman qui allume la flamme à Sydney.
26:27À Pékin, c'est effectivement très politique.
26:30Mais une démonstration de force.
26:31Mais là, il y avait une poésie.
26:34Mais c'est Paris.
26:35Je veux dire, voilà.
26:36Pourquoi elle sera unique et elle ne sera jamais répétée ?
26:39Parce que Paris, c'est Paris.
26:40Oui, mais France a la raison sur le côté.
26:42Un peu à l'image d'ailleurs de cette cérémonie qui avait lieu
26:45sur le fleuve, la Seine.
26:47C'est qu'en fait, tout le long, ça a coulé.
26:49Ça a continué en fait, cette cérémonie.
26:51C'est-à-dire qu'effectivement, tu vois,
26:52quand tu parles des JO de Sydney 2000,
26:54c'était à ça que tu faisais référence.
26:55Tu vois, il y a des moments.
26:56Effectivement, Cathy Freeman...
26:57Tu te souviens d'un instant clé dans la cérémonie ?
26:59Exactement.
27:00Atlanta, évidemment, c'est Mohamed Ali
27:02avec tout ce que ça représente et l'image qui est...
27:05Mais entre-temps, c'était un peu banal, entre guillemets.
27:07C'est ça que je voulais dire ?
27:08Non, c'est...
27:09Enfin, je sais, banal.
27:10Londres, 2012.
27:11Alors Londres, voilà.
27:12Et c'est là où c'est costaud.
27:13C'est que pour moi, j'ai longtemps placé,
27:15enfin jusqu'à ce soir, Londres comme une sorte de...
27:18Comment dire ?
27:19De référence un peu absolue.
27:20C'est-à-dire qu'ils avaient réussi une cérémonie d'ouverture pop,
27:23là aussi universelle parce que leurs références
27:26sont connues de tous.
27:27C'est-à-dire que James Bond, tu connais, tout le monde connaît.
27:29La Reine, j'en parle pas, etc.
27:31Et longtemps, je me suis dit,
27:32ça va être dur de faire mieux qu'eux, quoi.
27:34Les Anglais, ils sont forts.
27:35Et là, ce qu'on a fait, je pense...
27:37Tu vois, c'est la seule interrogation
27:39que j'ai eue pendant toute la cérémonie
27:40et que j'ai encore là.
27:41Et j'attends avec beaucoup d'impatience
27:43de voir demain comment ça va réagir à Los Angeles, à Londres.
27:46On peut vous aider, Stéphane.
27:47On peut vous aider, Stéphane.
27:48Parce que ça commence à réagir...
27:49On s'était persuadés.
27:50Eh bien, Romain, tiens,
27:51ça commence à réagir à l'international ?
27:52Oui, du côté de la presse étrangère,
27:54évidemment, tout le monde a suivi.
27:55Le monde entier a suivi les réactions...
27:57Enfin, le monde entier a suivi
27:58cette cérémonie d'ouverture.
27:59Plutôt, on va vous montrer plusieurs réactions.
28:02Là, c'est du côté du New York Times
28:04qui parle de Céline Dion et de son concert
28:06et qui revient aussi sur les problèmes
28:08qu'il y a eu dans les trains ce matin
28:10et notamment les opérations de sabotage.
28:12Dans le même titre, quand même.
28:13Oui, dans le même titre.
28:14C'est un petit peu dommage.
28:16Là, ce sont nos confrères de Der Spiegel
28:18qui montrent la photo, notamment,
28:20du ballon allumé, enfin de la vasque olympique
28:22allumée par Teddy Riner et Marie-Josée Perrec.
28:24Je ne parle pas allemand.
28:25Si quelqu'un parle allemand,
28:26autour du plateau, je veux bien.
28:28Ils ont allumé la flamme.
28:30Et les jeux sont ouverts.
28:32C'est très factuel.
28:34Oui, très factuel.
28:35Surtout à cette heure-là,
28:36un quart d'heure après la...
28:37The Australian, c'est aussi assez factuel
28:39avec tout simplement l'allumage du chaudron
28:41et les Jeux de Paris qui sont officiellement
28:43ouverts.
28:44J'ai vu aussi un quotidien indien,
28:46The Indian Post, France Days is World
28:49with Colorful Vibrant Olympics Ceremony.
28:51La France s'ouvre au monde
28:52avec une cérémonie d'ouverture au jeu
28:54colorée et vibrante.
28:55On pourrait le traduire comme ça.
28:56On va continuer.
28:57Il y en a pas mal et c'est vraiment...
28:59On y reviendra tout au long de la soirée.
29:01Il faut un peu de temps quand même
29:02pour que la pensée se construise.
29:04Bien sûr.
29:05Et là, c'est nos confrères Del Pais
29:07avec Nadal et Zidane, ça aussi,
29:08c'est une des images de la soirée
29:09quand Zinedine Zidane a transmis la flamme
29:11à Raphaël Nadal.
29:12On ira voir un de Sophie ensuite.
29:13On a vu que deux titres,
29:15il y avait celui du Guardian aussi,
29:17faisaient référence à ce chaudron olympique,
29:19à cette flamme, à cette vasque
29:21qui est tout à fait unique.
29:22Et en général, c'est quand même quelque chose
29:24qui reste dans la tête des gens
29:25parce que pendant 15 jours,
29:26on va l'avoir tous les jours,
29:27plusieurs fois par jour,
29:28en image de coupe, en plan de coupe.
29:30Et bravo à Mathieu Lehanner
29:31qui a été le designer et de la torche
29:34et de la vasque
29:35parce qu'il fallait avoir l'idée
29:37d'une flamme en suspension.
29:39Et ça aussi,
29:40là on est encore
29:41sur un truc complètement nouveau
29:42et qui va marquer
29:43l'esprit des gens ad vitame.
29:44Et qui est une référence aussi
29:45à la parisienne
29:46puisque les Frères Montgolfier,
29:47le premier vol,
29:48le premier vol,
29:49c'était à Paris.
29:50Et que l'on va pouvoir voir
29:51de partout dans Paris.
29:52Quasiment.
29:53Ça va nous offrir
29:54des images sublimes
29:55tous les jours effectivement.
29:56Vous prenez n'importe quelle photo au hasard
29:58et c'est une belle photo
29:59avec celle qu'on est en train de voir.
30:01Par exemple, Anne-Sophie,
30:02toujours en direct avec nous,
30:03elle a pu assister à la cérémonie
30:04tout à l'heure,
30:05on est en train de se demander
30:07jusqu'à quel point
30:08cette cérémonie
30:09elle était sensationnelle
30:10dans la manière dont
30:11elle a été réalisée.
30:12Vous, sur place,
30:13vous l'avez vécu comment ?
30:17Oui, sensationnelle,
30:18je pense que c'est un mot
30:19qui convient
30:20de par les surprises aussi.
30:21Ça a déjà été dit
30:22mais en fait,
30:23on a été surpris
30:24tout au long de la soirée
30:25et en fait,
30:26plus la soirée avançait,
30:27plus on est allé
30:28de surprises
30:29de plus en plus exceptionnelles.
30:30Alors, bien sûr,
30:31ça avait été monté
30:32en épingle
30:33les jours précédents
30:34mais les secrets
30:35ont été super bien gardés.
30:36On a eu Teddy Rayner
30:37hier en zone mixte
30:38au Club France.
30:39Franchement,
30:40s'il savait déjà
30:41parce qu'on a appris
30:42ce matin
30:43que l'allumeur
30:44de la Vasque
30:45ne le savait pas
30:46le matin même,
30:47s'il savait déjà,
30:48c'est un très bon monteur
30:49parce qu'il nous a
30:50vraiment mis le doute
30:51et on ne s'est pas imaginé
30:52qu'il pourrait le faire.
30:53Donc, je trouve
30:54que voilà,
30:55ces secrets bien gardés
30:56et le fait
30:57que le suspense,
30:58en fait,
30:59c'est la narration
31:00que je retiendrai
31:01de cette cérémonie
31:02qui a commencé
31:03doucement
31:04et s'est montée crescendo
31:05jusqu'à ces surprises
31:06au pluriel
31:07assez extraordinaires.
31:08Zinedine Zidane,
31:09bien sûr,
31:10qu'on avait vu au début
31:11mais c'était enregistré
31:12et on s'est demandé
31:13si on allait le revoir.
31:14Raphaël Nadal,
31:15c'est star internationale
31:16également sur la scène
31:17et puis ensuite
31:18l'allumage de la Vasque.
31:19Céline Dion,
31:20on l'attendait
31:21sur la scène
31:22en dessous d'Emmanuel Macron
31:23finalement,
31:24elle est dans la Tour Eiffel.
31:25La narration,
31:26la façon dont ça a été raconté
31:27avec le fil rouge aussi
31:28du petit voleur de la flamme,
31:29j'ai trouvé
31:30que ça rendait ça sensationnel
31:31bien sûr,
31:32en plus du décor
31:33unique de Paris.
31:34Oui, Marie.
31:35Je crois que cette cérémonie
31:37est à la hauteur
31:38de toute la suite
31:39et de tout ce qui nous attend.
31:40Pour avoir visité
31:41Club France ce matin,
31:42s'il y en a parmi vous
31:43qui y sont allés aussi,
31:44c'est juste dinguerie.
31:45On y sera tous les soirs,
31:46Marie,
31:47d'ailleurs,
31:48dans l'émission.
31:49Anne-Sophie.
31:50Elle a bricolé hier,
31:51on l'a vu.
31:52Exactement,
31:53elle a bien bricolé,
31:54très visiblement.
31:55On vivra la fête
31:56de Club France
31:57tous les soirs
31:58et vous avez raison
31:59d'insister là-dessus.
32:00La Grand Halle de la Villette
32:01qui est juste un endroit
32:02où ils ont fait
32:03quelque chose d'extraordinaire.
32:04Les field of play,
32:05je veux dire,
32:07par les Jeux,
32:08pour le sport,
32:09pour la compétition,
32:10je crois que
32:11ce qu'on a vu ce soir,
32:12c'est vraiment
32:13le lancement
32:14de ce qui nous attend
32:15pour les 15 jours
32:16et c'est à ce niveau-là
32:17qu'ils ont été extraordinaires
32:18de se mettre
32:19au niveau de la suite.
32:20Je suis embarqué aussi.
32:21C'est vrai,
32:22je ne te mens pas.
32:23On va y passer du temps
32:24en Club France
32:25pour vivre tout ça.
32:26D'ailleurs,
32:27Marie,
32:28vous vous sentez comment
32:29ce soir ?
32:30Parce que là,
32:31il y a une immense fête
32:32et vous êtes impliquée
32:33dans 2030,
32:34les Jeux d'hiver 2030.
32:35Oui,
32:36je me dis,
32:37allez les grincheux,
32:38quand même,
32:39dites-moi,
32:40vous faites un petit pas
32:41vers nous ce soir
32:42parce que là,
32:43comment ne pas être embarqué
32:44vers tant de positivisme ?
32:45Beaucoup de membres
32:46de Semistan
32:47ont demandé
32:48l'asile politique
32:49ce soir,
32:50je crois.
32:51J'ai hâte de vous raconter
32:52mon moment préféré quand même.
32:53Eh,
32:54ça va venir
32:55dans quelques instants.
32:56On va vivre ça
32:57dans quelques instants.
32:58Chaque chroniqueur
32:59a choisi un moment
33:00et on a hâte
33:01de découvrir ça
33:02parce qu'ils étaient
33:03tellement nombreux.
33:04Justement,
33:05à chaque fois,
33:06Zizou,
33:07peut-être que ce sera
33:08votre choix,
33:09mais...
33:10Ah,
33:11il y a Zizou
33:12qui est là,
33:13tiens,
33:14hop là,
33:15avec son maillot,
33:16son numéro 10,
33:17il est fatigué.
33:18Il a passé
33:19une bonne soirée.
33:20Il a été efficace,
33:21franchement,
33:22sur cette soirée.
33:23C'est vrai
33:24que ce que disait
33:25Anne-Sophie
33:26sur la narration,
33:27à chaque fois,
33:28on cochait presque
33:29une case
33:30en se disant,
33:31bon,
33:32si on a vu ça,
33:33ça veut dire que peut-être
33:34qu'il y a eu un coup de feu
33:35tout au long de la soirée.
33:36Oui,
33:37c'est ça.
33:38C'est-à-dire que
33:39ce côté-là,
33:40effectivement,
33:41d'une narration,
33:42pas juste une succession
33:43comme ça,
33:44mais un truc comme ça
33:45au long cours.
33:46Mais encore une fois,
33:47je reprends,
33:48c'est la scène,
33:49en fait.
33:50C'est-à-dire qu'à l'image
33:51de la scène,
33:52il y avait quelque chose
33:53de lié à chaque fois.
33:54En plus,
33:55ils ont été assez malins.
33:56C'est-à-dire que
33:57dès les premières secondes,
33:58tu es pris au col
33:59parce qu'il y a Zidane
34:00qui apparaît
34:01dès les premières secondes
34:02qui prend la flamme
34:04avec du second degré.
34:05Oui, c'est ça.
34:06Avec ce qu'il faut
34:07de légèreté
34:08et d'humour.
34:09Et c'est vrai
34:10que ça a été
34:11vraiment bien fait.
34:12Et à chaque fois,
34:13il y avait quelque chose
34:14qui te relançait.
34:15Je ne dis pas que tu tombes,
34:16mais en fait,
34:17c'était suffisamment
34:18créatif,
34:19alerte,
34:20malin,
34:21divers,
34:22varié
34:23pour que tu n'aies pas
34:24l'impression,
34:25tu sais,
34:26un moment d'une espèce
34:27de monotonie
34:28quand bien même
34:29ce serait beau,
34:30mais parce que
34:31ce serait répétitif.
34:32Ça ne l'a jamais été,
34:33du second degré.
34:34J'appuyais dessus
34:35parce que
34:36les gens qui voyagent
34:37et je pense qu'autour
34:38de cette table,
34:39on en fait partie,
34:40on s'aperçoit
34:41à quel point les Français
34:42ont une image d'arrogance
34:43à l'étranger.
34:44C'est parfois un peu difficile
34:45et c'est parfois
34:46un peu mérité aussi.
34:47Surtout toi,
34:48je crois.
34:49Oui, surtout moi.
34:50Le point du doigt.
34:51Et j'ai beaucoup aimé
34:52qu'après 10 secondes
34:53de cérémonie,
34:54on voit une rame
34:55de métro
34:56qui s'arrête.
34:57Des rats.
34:58On voit des rats
34:59dans le métro
35:00et qu'on le prenne
35:01à la rigolade
35:02et c'est difficile
35:03de faire notre documentaire.
35:04Le crocodile,
35:05c'était bien aussi.
35:06C'était un peu trop.
35:07Moi, j'ai l'impression
35:08que rien n'était impossible.
35:09À tel point
35:10que je me suis laissée embarquer,
35:11je me suis dit
35:12le sous-marin des Mignons
35:13va ressortir dans la Seine,
35:14le parachute,
35:15la montgolfière,
35:16elle va atterrir.
35:17Je croyais à tout
35:18et n'importe quoi.
35:19Tellement tout était possible,
35:20j'étais prête à...
35:21T'as bien un cheval
35:22qui court sur nous.
35:23Je veux dire,
35:24t'as fait ça.
35:25Il y a un cheval
35:26qui va sortir dehors.
35:27C'est incroyable cette image.
35:28Je suis comme vous.
35:29Je ne connais pas
35:30le moment choisi
35:31par tous les chroniqueurs,
35:32donc je vais découvrir
35:33en même temps vous.
35:34Il y en avait tellement,
35:35il y a une sacrée prouesse
35:36que vous allez faire là.
35:37On va passer en revue
35:38votre moment préféré,
35:40choisi,
35:41le moment fort
35:42de cette cérémonie.
35:43On commence par qui ?
35:44Timothée,
35:45le moins arrogant de tous.
35:46Je sais pas, j'espère.
35:47J'essaye.
35:48Allez, Timothée,
35:49on découvre ensemble
35:50votre moment fort
35:51de cette cérémonie.
35:52Vous avez choisi quoi ?
35:53Moi, j'ai choisi
35:54La Marseillaise
35:55chantée par
35:56Axel Saint-Saëns
35:57et d'ailleurs
35:58tout l'ensemble
35:59du tableau
36:00de sororité
36:01qui allait avec,
36:02que j'ai trouvé splendide.
36:03Sur le toit du Grand Palais.
36:04Je ne connaissais pas
36:05cette cantatrice.
36:06Je l'ai trouvé sublime.
36:07Elle chante divinement bien.
36:08Le toit du Grand Palais
36:09qui est probablement
36:10le monument de Paris
36:11que je préfère.
36:12L'ensemble était
36:13à lui seul
36:14un tableau exceptionnel
36:15et à côté de ça,
36:16c'est pour ça que je souligne
36:17aussi les sororités,
36:18je trouve que l'idée
36:19de faire sortir,
36:20de statufier
36:21des grandes femmes
36:22qui ont fait
36:23l'histoire de la France
36:24et en partie,
36:25pour certaines,
36:26l'histoire du sport.
36:27J'ai trouvé l'ensemble
36:28vraiment vibrant.
36:29C'est peut-être
36:30le moment
36:31qui m'a scotché
36:32et mis en silence
36:33devant mon public.
36:34J'appuie.
36:35Moi, je n'ai jamais été
36:36aussi ému
36:37par une Marseillaise.
36:38C'est notre hymne.
36:39On l'a vécu
36:40dans des moments
36:41incroyables,
36:42parfois même
36:43tragiques aussi.
36:44Et là,
36:45franchement,
36:46j'avais des frissons
36:47honnêtement
36:48et c'est plein
36:49d'émotions
36:50et c'est plein
36:51d'émotions
36:52et j'avais des frissons
36:53honnêtement
36:54et c'est vraiment
36:55pas mon genre.
36:56Et vous le savez,
36:57en plus,
36:58j'ai partagé
36:59quelques soirées
37:00ici,
37:01après des grands moments.
37:02J'avais de la buée
37:03dans les yeux.
37:04Cette Marseillaise
37:05interprétée,
37:06comme tu le dis,
37:07avec ce côté
37:08presque saint-tableau.
37:09C'est un tableau
37:10en majesté comme ça
37:11qu'elle offre là encore
37:12non seulement à Paris
37:13mais au monde
37:14parce que je me dis
37:15à l'autre bout du monde
37:16tu vois ça
37:17mais là encore,
37:18tu es pris,
37:19tu es happé.
37:20J'avais les poils.
37:21Et le réalisateur
37:22sur France Télévisions
37:23expliquait qu'elle
37:24ne l'avait pas dit
37:25à sa famille.
37:26Oui.
37:27Je ne m'y avais pas
37:28imaginé.
37:29La fierté incroyable.
37:30Incroyable.
37:31Atiel Saint-Cyrelle.
37:32Les premières larmes.
37:33La tenue,
37:34elle était extraordinaire.
37:35Oui.
37:36Sa tenue était fantastique.
37:37Ça rappelait un peu
37:38la tenue de Marie-José Pérec
37:39quand elles ont fait
37:40le défilé Place Vendôme
37:41très sobre
37:42et la grande voile
37:43bleu-blanc-rouge
37:44tricolore
37:45et d'une pureté
37:46d'une élégance
37:47parisienne.
37:48Un petit peu française
37:49mais disons.
37:51Cette élégance
37:52dans tout.
37:53Et puis on a découvert
37:54le deuxième couplet
37:55de La Marseillaise
37:56qui est quand même
37:57assez intéressant.
37:58On l'a quand même
37:59très rarement.
38:00C'est vrai.
38:01Moment partagé
38:02par tout le monde.
38:03Bravo.
38:04On vous l'a piqué.
38:05France, c'est à vous.
38:06Ça, c'était le premier
38:07grand moment d'émotion.
38:08Moins de larmes
38:09mais une claque.
38:10Aya Nakamura
38:11qui reprend Charles Aznavour.
38:12C'est-à-dire que
38:13tout le tableau
38:14à ce moment-là.
38:15Souvenez-vous,
38:16le voleur masqué
38:17il met la flamme au sol
38:18qui illumine toute l'allée.
38:19L'Institut de France.
38:20L'Institut de France, pardon.
38:21Sublime.
38:22Ça explose.
38:23Et là arrive
38:24sur un chemin doré
38:25dans un costume de plumes
38:26tout en or.
38:27Aya Nakamura
38:28qui nous chante
38:29plap plap plap
38:30Pouky
38:31et qui enchaîne
38:32avec Charles Aznavour.
38:33Elle a tué le game
38:34comme on dit clairement.
38:35Toutes les critiques
38:36là, elle a éteint
38:37tout le monde.
38:38Elle a mis tout le monde d'accord.
38:39Et de manière générale
38:40la playlist
38:41j'ai trouvé
38:42de toute la cérémonie
38:43c'est hyper important
38:44parce que ce qui tient en haleine
38:45du début à la fin
38:46on a eu du clo-clo,
38:47on a eu du sérone,
38:49on a eu du clé,
38:50de la photo là.
38:51Elle n'est pas finie.
38:52Avec les choeurs
38:53de la garde républicaine
38:54que je n'ai pas oublié.
38:56Merci.
38:57Non c'était sublime.
38:58L'ensemble du tableau.
38:59Elle finit,
39:00moi je trouve l'image
39:01incroyable cette image.
39:02Ce nom
39:03qui a été
39:04l'un des tout premiers
39:05lancés depuis un an
39:06elle finit au garde à vous
39:07avec la garde républicaine.
39:08Elle danse.
39:09Tu as tout là dedans.
39:10La garde républicaine
39:11Il ne la garde pas de mots.
39:12Les mots ne servent à rien.
39:13La garde républicaine
39:14qui danse
39:15avec Aya Nakamura
39:16et qui l'accompagne.
39:17La garde républicaine
39:18Charmé Saoud, ils sont assez joyeux, assez joueurs, on les voit souvent se mettre un
39:22peu en danger comme ça dans différentes situations.
39:25L'association ? Là c'était extraordinaire.
39:27Et le tableau en fait ? Et puis derrière il y a l'Institut de France,
39:31c'est-à-dire l'Académie française, l'Académie des Beaux-Arts, c'est la France quoi.
39:37Ce mariage-là il est extraordinaire, l'image offerte à ce moment-là c'est extraordinaire.
39:41Oui et puis c'est un beau pied de nez à tout ce qu'on a pu entendre aussi récemment,
39:45ça fait du bien.
39:46C'est aussi ça par rapport à la réponse que tu as raison.
39:47Et le Charles Aznavour en Yannick Amoura, ça passe très très bien, j'ai dansé.
39:51Pour parler de la playlist, moi je n'ai pas tout aimé, mais il y a des choses que
39:57j'ai aimées et en fait au fur et à mesure je me suis dit, mais ça c'est assez excluant,
40:01je ne cache pas par exemple que l'interprétation de Philippe Catherine, le métal, j'ai trouvé
40:05ça assez excluant, je me dis si je suis à Bouilloumboura et que je vois ça, je pense
40:08que je tombe un peu des nues.
40:09Mais il y a des choses qui me plaisaient et je me suis dit au final il doit y en avoir
40:13pour tous les goûts, ce n'est pas les miens mais pour tous les goûts et en cela c'est
40:16sûrement réussi.
40:17C'est des artistes français pour la plupart d'ailleurs et c'est ça, le métal c'était
40:21artistes français.
40:22Sauf les Daft Punk.
40:23Originaire des Landes d'ailleurs, Gojira.
40:24Gojira qui sont a priori connus dans le monde entier.
40:26Je crois que l'intérêt c'était d'avoir Gojira à la conciergerie, c'était aussi
40:31cette histoire de toujours un peu se remettre en question sur notre capacité à bien prendre
40:37soin de nos monuments et à les laisser à leur place dans des lieux où il faut respecter
40:44une étiquette.
40:45Et moi j'aime bien qu'on vienne un peu chatouiller la culture et ces endroits et qu'on vienne
40:48dire qu'on peut se les réapproprier autrement, mais ça j'ai trouvé ça chouette.
40:52Le choix de France avec Ayana Kamoura et la garde républicaine, on va aller voir France
40:56d'ailleurs.
40:57France, Anne-Sophie qui souhaite rebondir là-dessus.
41:00Bientôt.
41:01Ça a mis le feu en tribune tout simplement Ayana Kamoura comme tout le monde devant
41:09sa télé je pense et globalement quand même les gens ont pas mal dansé et sur tout le
41:13tableau avec Ayana Kamoura, là je trouve encore une fois qu'on est allé de surprise
41:17en surprise.
41:18Au début, on s'est mis à se dandiner, ah oui ces tubes c'est trop bien.
41:21Puis après on a vu la garde républicaine l'entourer, on a dit waouh mais c'est trop
41:25bien.
41:26Et quand on a vu qu'ils se dandinaient, on s'est dit non mais le cœur de la garde
41:29républicaine, puisque visiblement il faut faire attention à le dire comme ça, là
41:32on s'est dit waouh c'est génial et je trouve que tous les tableaux à chaque fois
41:37ça allait crescendo et au début on s'est juste entre guillemets levés pour danser
41:42un petit peu et à la fin on était tous en folie sur ce tableau-là à chanter et
41:46danser Ayana Kamoura.
41:47Ayana Kamoura, Anne-Sophie, à chaque fois qu'on entend Anne-Sophie on se dit on aurait
41:52bien aimé y être aussi pour vivre tout ça.
41:54Elle a l'enthousiasme pour raconter des choses, non mais ça prouve bien combien ça devait
41:58être fort.
41:59C'est extraordinaire.
42:00On continue.
42:01Elle a une petite nature aussi, vous la connaissez mieux qu'elle.
42:02Anne-Sophie ?
42:03Oui.
42:04Elle est très pénible.
42:05Elle est enjouée.
42:06Elle a que le son Anne-Sophie, donc faites attention.
42:11Faites attention en France.
42:13Le deuxième degré.
42:14Le retour de bâton.
42:15Anne-Sophie c'est un bonheur.
42:17L'équipe Biathlon évidemment, les coups de touille, elle va réagir aux autres choix
42:22peut-être.
42:23Bah c'est le Président.
42:24Tiens Stéphane.
42:25En dernier.
42:26En dernier ?
42:27J'ai pas shippé une...
42:28Marie alors on tourne.
42:29A moi ?
42:30Marie Ouest, à vous.
42:32Alors, moi j'ai été très émue très très tôt, c'est lorsque le bateau des réfugiés
42:38est arrivé.
42:39Et on a vu ces réfugiés sur le bateau et juste derrière il y a eu un plan de Thomas
42:44Barr qui était en larmes.
42:45Et ça me touche encore maintenant, l'essence même de l'olympisme c'est la solidarité
42:51olympique.
42:52Et peu de gens l'observent, il y a énormément d'argent distribué et de manière très efficace
42:58par le CIO dans ce cadre de la solidarité olympique qui consiste à essayer de faire
43:03valoir les valeurs du sport dans des pays où les gens ne vivent pas comme nous et
43:07n'ont pas la chance ni d'être en démocratie ni de pouvoir vivre la manière dont nous
43:11on vit.
43:12Donc voir ce bateau des réfugiés m'a beaucoup touchée et voir que l'idée par un président
43:18que ça touchait encore plus que moi puisqu'il était vraiment en larmes, je me suis dit
43:22chouette, chouette, je ne me suis pas trompée de famille en fait.
43:25Donc voilà, j'ai trouvé que c'était chouette et ça faisait un petit peu écho à la chanson
43:29de Juliette Armanet qui nous a chanté Imagine, you may say I'm a dreamer but I'm not the
43:37only one.
43:38Vous pourriez penser ou dire que je suis un rêveur mais je ne suis pas la seule et ça
43:41finit par I hope someday you'll join us.
43:44J'espère qu'un jour vous nous rejoindrez et je crois que c'est là le message vraiment
43:49de l'olympisme.
43:50Le sport n'étant qu'une excuse au baron Pierre de Coubertin pour essayer de rêver
43:56de paix.
43:57Je suis une grande utopiste mais Thomas Barre l'a repris dans son discours.
44:00Exact et je sais que c'est pour ça, j'imaginais très vite que c'était pour ça qu'on avait
44:04touché.
44:05Je crois que cette chanson, si je ne me trompe pas, elle est dans les dernières cérémonies
44:07d'ouverture.
44:08C'est comme un hymne.
44:09C'est systématiquement reprise d'une façon ou d'une autre, je crois.
44:11C'est ça Stéphane, effectivement, c'est devenu comme un hymne pour ces cérémonies-là.
44:15Merci Marie pour ce choix-là, ça nous touche parce que très vite, et je vous donne la
44:21parole d'Eve avant Stéphane, mais le mot réfugié.
44:25Quand on voit les Ukrainiens, les Palestiniens, les réfugiés sur des bateaux à ce moment-là
44:30de notre ère, on regarde ça autrement évidemment.
44:35Dave, allez votre choix vous.
44:38Évidemment, je rejoins tout le monde sur déjà tout ce qui a été dit.
44:41On a parlé d'une narration tout à l'heure et un peu c'est comme dans un film ou un livre,
44:46c'est qu'il faut que ça commence bien et pour que ça reste, même si tout a été
44:50très bien, il faut que ça finisse bien.
44:52Il faut que ça finisse bien, dans le sens de manière forte.
44:55Et là, ça a fini en apothéose.
44:57C'est-à-dire que, moi je l'ai dit, je ne l'ai pas caché, non seulement je ne me suis
45:01pas ennuyé une seule seconde, mais plusieurs fois j'avais été ému en me disant, effectivement
45:06un petit peu comme disait Stéphane, à chaque fois je remettais à jour mon « ah ben non,
45:10c'est ça le moment fort », « ah c'est ça le moment préféré », etc.
45:13Et puis, en fait, ça aurait pu être tout ça, tout ce qui a été dit, et puis je me
45:17dis mais tout ça a été en plus bien conclu de manière magistrale par l'interprétation
45:21de Céline Dion, d'un morceau de piaf, et en majesté sur la tour Eiffel, là encore
45:28en offrant, et elle aussi avec une histoire particulière.
45:31C'est un miracle.
45:32Exactement.
45:33Et en plus je le dis, moi je ne suis pas un fan de la première heure de Céline Dion,
45:35ce n'est pas la musique que j'écoute, ce n'est pas une artiste qui fait partie
45:38de mon chant à moi.
45:40Mais là, compte tenu effectivement de ce qu'elle a traversé, de ce qu'elle incarne
45:44aussi, je me suis dit, waouh, c'est la fin parfaite.
45:47La renaissance.
45:48La renaissance, exactement.
45:50Et du coup je me suis dit, c'est le point d'exclamation finale à tout ce qui a été
45:56déjà réussi par avant.
45:57Ce n'est ni mieux ni moins bien, c'est juste que ça finit parfaitement tout ça.
46:01Donc c'est pour ça que je le retiens, parce que je pense que ça, ça va aussi faire le
46:04tour du monde.
46:05Elle n'avait plus chanté depuis 4 ans, Céline Dion.
46:07Exactement.
46:08Et il y avait beaucoup de rumeurs sur quel rôle elle va tenir, effectivement, il y
46:12avait plein de choses comme ça, et rien n'avait flûté là encore.
46:16Pour rebondir sur ce que tu dis, cette femme, elle n'a pas chanté depuis 4 ans.
46:21Elle est au premier étage de la tour Eiffel, elle a le monde devant elle, avec son brin
46:27de voix.
46:28Et elle en vient.
46:29On était tous là, autour du plateau, tous saisis.
46:31Avec la chanson qui va bien.
46:33Et on a applaudi, il faut le lire.
46:35On a tous applaudi.
46:36C'est d'une force incroyable.
46:40Moi je me suis posée la question, est-ce que c'est elle qui offre ça à Paris, aux
46:45Français et au monde ? Ou est-ce que finalement c'est le monde, Paris et les Français qui
46:49lui offrent ce moment-là ? Il y avait une espèce de réciprocité.
46:54Et puis on l'attendait.
46:55Jusqu'à la dernière minute, on se dit, elle est prévue, quand est-ce qu'elle arrive,
46:58c'est quand ?
46:59C'est le moment où il se termine.
47:00C'est le moment où il ne se passe pas.
47:01Et puis là, à un moment, elle apparaît.
47:02Et on peut le lire.
47:03Et ça se transforme.
47:04Elle n'était même pas sur place.
47:05Et on a applaudi.
47:06On a applaudi à la fin de son incendie.
47:07C'est sa performance.
47:08C'est un moment suspendu, comme on le dit, le temps suspendu.
47:11Et on en a profité tous avec cette émotion de Céline Dion et de cette cérémonie.
47:15Stéphane, c'est vous qui concluez ? Alors soit vous donnez un point à l'un des choix
47:20et vous dites, je n'avais jamais choisi ça.
47:27Je prends tout ce qui a été dit avec délectation.
47:30Moi je vais rester sur l'image de la flamme, de la vasque.
47:35C'est quand même toujours l'interrogation qu'on a avant la cérémonie.
47:38Comment ça va se terminer ? Qu'est-ce qu'ils vont nous trouver ?
47:41Alors j'avais lu ce matin dans un journal que ça se terminerait au Tuileries.
47:44Donc je me disais, c'est un choix bien.
47:46Moi j'avais été persuadé, je ne sais pas pourquoi, que ce serait sur Notre-Dame.
47:50Je m'étais dit, il va y avoir un truc avec Notre-Dame.
47:52Ils vont nous mettre la flamme là-haut.
47:54Et puis non, c'était bien au Tuileries.
47:55Donc l'information de nos confrères de la presse était bonne.
47:58Mais comment ?
47:59Et là, la Mangolfière, l'image, ce que disait Timothée tout à l'heure,
48:05où Marie, pendant 15 jours, 3 semaines, c'est l'image qui va...
48:07Et puis même d'ailleurs, je ne sais pas s'il est pareil,
48:10il change la flamme ou si c'est la même qui...
48:13Là j'avoue que je dis mon...
48:15On va demander à Maëlle Serreur, qui est en régie,
48:17notre guide absolue, et on lui répondra dans quelques instants.
48:20Au moins pendant les deux semaines qui viennent,
48:21c'est l'image qui va nous accompagner.
48:22On l'aura en finale.
48:23Cette image-là, elle est incroyable.
48:24Est-ce que c'est la même vasque que les paralympiques ?
48:27Je pense qu'on va moins retenir, et Dieu sait si on vénère Marie-José Pérec
48:31et Teddy Riner, mais on va moins retenir eux
48:34et la cohorte de champions français qui les a accompagnés
48:36que cette image d'élévation de la flamme dans le ciel de Paris.
48:39Marie-José Pérec et Teddy Riner.