Noémie Halioua, journaliste et essayiste, sur les perturbations provoquées par les sabotages qui ont touché la SNCF : «Il y a eu des drames qui se sont joués hier».
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00:00Oui, on peut peut-être aussi avoir un mot pour les cheminots qui ont oeuvré toute la nuit
00:03pour que le trafic puisse reprendre.
00:05Eux, ils n'ont pas eu droit à la cérémonie d'ouverture en direct.
00:08Ils ont travaillé toute la nuit pour que le trafic puisse reprendre,
00:11pour que les gens puissent reprendre leur trajet, si vous voulez.
00:15Il y a eu des drames qui se sont joués hier.
00:17On a entendu tout à l'heure sur cette antenne des témoignages
00:19de gens qui n'avaient pas pu prendre leur train.
00:21Ils ont dû dormir à l'hôtel.
00:23Ils se sont arrangés.
00:23Il y a 800 000 utilisateurs de trains qui ont été impactés,
00:28certains plus que d'autres.
00:30Certains ont dû prendre un hôtel, ce n'est pas si grave,
00:31mais il y a eu aussi des drames.
00:32On a entendu, j'entendais hier le témoignage d'un homme
00:35qui n'avait pas pu assister au dernier instant d'un proche
00:37parce qu'il n'avait pas pu prendre son train.
00:39Donc, si vous voulez, il y a eu des drames aussi qui se sont joués.
00:41Et ces sabotages, eh bien, il faudra que l'enquête avance.
00:44On a entendu qu'il y avait 50 enquêteurs qui étaient sur le coup
00:46pour essayer de déterminer quelle était la piste privilégiée
00:50pour savoir qui a fait ça.
00:51Mais ce qui est certain, c'est que ces personnes-là,
00:53elles devront, d'une façon ou d'une autre,
00:55payer pour ce qu'elles ont fait.