En 1953, Mamadou Touré tourne "Mouramani légende noire", le tout premier film réalisé par un cinéaste noir d'Afrique francophone. Depuis, toute trace de l'oeuvre s'est perdue. Ayant découvert l'existence de ce film pendant ses études de cinéma, Thierno Souleymane Diallo, documentariste guinéen comme son confrère, sillonne son pays à la recherche d'une copie de ce moyen métrage dont on ne sait rien ou presque. Au cours de cette quête qui le mènera jusqu'en France, le cinéaste dresse un état des lieux du cinéma en Guinée et, plus largement, en Afrique...
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00:00Pourquoi j'ai filmé ça le souci ?
00:04Parce que je suis à la recherche de quelque chose.
00:08Il y a trop de matériel là-dedans.
00:10Et là-bas, il y a des films.
00:12Moi, tu vois.
00:17Ça, c'est du porno.
00:19Moi, j'ai découvert que le premier film d'Afrique francophone noire,
00:24le titre s'appelle Muramani.
00:27On faisait sortir des documentaires.
00:29D'abord, ça, c'est la pluralité d'énergie.
00:43Du côté de la Guinée, tu ne trouveras rien du tout.
00:46Ils ont mis du carburant dessus, ils ont pris de l'eau.
00:49On n'a pas la culture des archives.
00:52La question qui peut se poser pour Muramani, c'est quelle signification il avait.
01:02Les nouvelles, toutes fraîches !
01:04Le 1955 !
01:06C'est comme si on allait au cinéma.
01:09C'est comme si on allait au cinéma.
01:12Sans salles de cinéma, c'est quoi l'avenir du cinéma ?
01:17Ce sont des stages de diffusion collectif.
01:19Il n'y a plus de cinéma.
01:21Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org