L'équipe de France féminine de hockey/gazon joue le premier match de son histoire aux Jeux Olympiques ce samedi 27 juillet. Les Bleues affrontent les Pays-Bas, la meilleure équipe mondiale. Six joueuses nordistes font partie du groupe. Parmi elles, la Lesquinoise Emma Ponthieu, qui est d'ailleurs la capitaine de l'équipe de France. Elle confie aborder la compétition avec une grande envie, comme elle l'a confié à Jean-Marc Devred, au Club France.
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00:00Alors Emma, même question qu'à Philippine, est-ce que là vous sentez la pression monter ?
00:05Alors je pense pas que c'est de la pression, plutôt de l'excitation que de la pression,
00:11parce que ça fait vraiment des années qu'on prépare l'événement,
00:16donc c'est vraiment de l'excitation et hâte de commencer et d'être sur le terrain samedi.
00:22Quand vous avez débuté l'hockey sur gazon à Lille,
00:26est-ce que vous pensiez un jour avoir la chance de jouer aux Jeux Olympiques ?
00:29Comme j'ai dit, je pense que pour tout sportif, le rêve ultime c'est les JO,
00:34donc on a toujours ça un peu dans un coin de la tête,
00:36mais c'est vrai qu'en faisant du hockey, on sait que c'est quand même un sport qui est peu connu,
00:40peu médiatisé, et puis comme on le sait,
00:44c'est la première fois que la Ligue de France féminine est représentée aux JO,
00:48donc c'était un petit peu un rêve inaccessible,
00:51et là ça fait quelques années qu'on se prépare pour ça,
00:55ça fait deux ans qu'on sait qu'on est qualifiés,
00:58donc ça devient un rêve qui devient réalité et qui va devenir réalité dans quelques jours.
01:04Vous êtes six joueuses nordistes dans le groupe,
01:07vous avez fait une grande partie de la préparation aux Crêpes de Boitigny ou à Cambrai,
01:11certains d'entre vous jouent en Belgique,
01:13est-ce que justement c'était une façon pour vous de mieux vivre,
01:18de mieux subir, enfin pas subir parce que vous l'avez fait avec plaisir,
01:21cette préparation qui a été quand même longue et intensive, le fait d'être à la maison ?
01:25C'est vrai que le fait d'être dans le Nord,
01:28forcément moi par exemple qui suis basée en Belgique,
01:31c'est plus proche que sur Paris,
01:33donc au niveau logistique et organisation, c'est plus facile,
01:36mais après comme vous l'avez dit, c'est vrai qu'il y a eu beaucoup de sacrifices,
01:41il y a eu beaucoup de moments qui étaient plus difficiles,
01:45que ce soit physiquement ou même mentalement,
01:47mais dans ces cas-là et dans ces moments-là,
01:50on essaye de se rappeler pourquoi on fait ça,
01:52et puis quand on est là aujourd'hui,
01:54on se dit qu'en fait tous les efforts et tous les sacrifices qu'on a faits,
01:57on les oublie un petit peu et puis on essaye de relativiser
02:00et de se dire que c'était pour une bonne cause.
02:02Merci beaucoup.
02:03Merci.