Lignes Rouge JO 2024 : Au Cœur Des Unités D'élite

  • il y a 3 mois
Dispositif de sécurité exceptionnel : Les JO 2024 nécessiteront un déploiement massif des forces de l'ordre et des unités d'élite pour assurer la sécurité de l'événement.
Unités d'élite mobilisées : Il est probable que des unités comme le RAID, le GIGN, et la BRI seront fortement impliquées dans le dispositif de sécurité.
Coordination interservices : Une collaboration étroite entre les différents services de sécurité (police, gendarmerie, armée) sera mise en place.
Technologies de pointe : L'utilisation de technologies avancées pour la surveillance et la détection de menaces est prévue.
Sécurisation des sites : Un accent particulier sera mis sur la protection des sites olympiques, du village des athlètes et des zones de forte affluence.
Gestion des foules : Des dispositifs spéciaux seront mis en place pour gérer les flux de spectateurs et prévenir les mouvements de foule dangereux.
Menaces potentielles : Les autorités se préparent à faire face à diverses menaces, notamment terroristes.
Formation spécifique : Les forces de l'ordre recevront probablement des formations spéciales en vue de cet événement majeur.

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Transcription
00:00C'est le début d'une mission de plusieurs mois pour ces hommes du RAID.
00:08Ce jour-là, à Marseille, ils doivent sécuriser l'arrivée de la flamme en France.
00:13En zodiac et jet-ski, ils se dirigent vers le Vieux-Port, où doit accoster le Bellem,
00:18qui transporte la torche olympique.
00:19On n'escorte pas le Bellem, nous on est là pour parer à toute éventualité en matière
00:34de contre-terrorisme et éventuellement tout autre événement qui se passerait à l'intérieur
00:40du Vieux-Port.
00:43Aujourd'hui, le président de la République et plus de 150 000 personnes sont attendus
00:49pour voir la flamme arriver.
00:51Une journée historique, avec un dispositif de sécurité exceptionnel.
00:565 000 policiers et gendarmes et plus de 70 membres du RAID sont mobilisés.
01:02Dans leur loco marseillais, le briefing est effectué par le patron du RAID.
01:09Il faudrait être pré-vigilant sur les façades, il y a des habitations, il y a des hôtels.
01:14Donc là, au niveau des THP, il faudra avoir une mission de renseignement, vraiment, qu'on
01:18puisse avoir de l'info qui nous remonte rapidement.
01:25Au cœur du dispositif donc, les THP, les tireurs haute précision, comme Sébastien,
01:32au RAID depuis 6 ans.
01:33Nous, en fait, on est un maillon de la chaîne d'intervention du RAID.
01:37Chacun a un rôle essentiel sur le dispositif.
01:41S'il y a un des maillons de la chaîne qui n'est pas efficient, l'opération ne peut
01:46pas se dérouler comme il faut.
01:49L'heure est à la vérification de son matériel dans l'armurerie.
01:55Donc là, on a notre fusil de précision.
01:57Ensuite, on va avoir tout ce qui est matériel d'observation, donc les jumelles, qui font
02:01également télémètre, qui vont nous permettre de mesurer une distance.
02:04Ensuite, ici, on a le spotter, c'est-à-dire que là, en fait, c'est une jumelle, donc
02:08monoculaire, qui va grossir 60 fois.
02:11Donc avec celle-là, on peut vraiment distinguer des toutes petites choses jusqu'à des très
02:15longues distances, 600, 700 mètres.
02:20C'est une très grosse opération et on n'en fait pas tous les jours comme ça, avec autant
02:25d'effectifs du service mobilisé.
02:27On se sent quand même investi d'une mission et une certaine pression aussi pour que tout
02:32se passe bien.
02:35Il est presque 14 heures.
02:38Bienvenue, si vous nous rejoignez, pour cette journée exceptionnelle.
02:42On suit le parcours du BELEM.
02:46Une approche surveillée de près par l'autre unité d'élite mobilisée pour l'occasion,
02:51le GIGN.
02:54Louis, Louis de Guzy.
02:58Oui, Louis de Guzy.
02:59Est-ce que tu peux me faire un point de situation sur la RAD Nord ?
03:02Actuellement, je suis à 150 mètres du BELEM, au début de la RAD, simplement sur zone.
03:07Ok, c'est reçu.
03:09Là, il m'a dit qu'il est sur zone, que le BELEM est en RAD Nord.
03:12Deux Zodiacs sont en permanence autour du Trois-Mars et un hélicoptère prêt à décoller
03:17à tout instant.
03:19Ce que vous pouvez voir sur l'écran, notre embarcation tout proche, c'est le dispositif
03:23du GIGN avec un fond cartographique et un système de balises qui nous permettent de
03:28localiser nos effectifs qui sont aéroportés et nautiques en mesure d'intervenir en tout
03:34point de la RAD marseillaise.
03:40Le GIGN surveille donc les festivités en mer.
03:43Le RAID, lui, en est responsable sur terre.
03:47Deux forces d'intervention qui doivent se coordonner en cas d'attaque.
03:52On se répartit vraiment les secteurs, on se répartit si on doit intervenir quasi simultanément,
03:57on se répartit les conduites à tenir, qui va faire quoi, comment on s'organise.
04:00Donc il y a une coordination aussi entre les postes de commandement.
04:08Sur le vieux port, les spectateurs continuent d'affluer.
04:13Dans la plus grande discrétion, Sébastien, le sniper du RAID, s'installe sur un toit.
04:20Donc on met en place le spotter, moi je m'occupe du fusil sur le trépied.
04:28Nous, ici, on fait de l'anti-sniping.
04:31Donc en fait, nous, ça va être vraiment les fenêtres.
04:33Donc notre zone à nous, aujourd'hui, ça va partir de l'angle des bâtiments jusqu'à
04:37l'hôtel qui se trouve à peu près à l'hôtel Bellevue, vers là-bas.
04:40Donc en fait, là, on va surveiller essentiellement le toit, les fenêtres, pour tout tireur
04:45qui viendrait se présenter aux fenêtres pour tirer, soit sur la foule, soit sur une autorité.
04:52Samaritaine 160 mètres, Bellevue 280.
04:57APC laser d'Omega 4, mise en place terminée, RAS.
05:05Toute la zone est désormais quadrillée.
05:07Aucune fenêtre, aucun toit n'échappe à la surveillance des hommes du RAID.
05:12Sur une autre terrasse, ces agents, eux, sont prêts à intervenir en quelques minutes
05:17sur le vieux port, en cas d'attaque.
05:20On est à l'écoute radio permanente, et lorsqu'on reçoit l'appel, on va s'équiper
05:24directement, une fois qu'on est équipé, on descend, et on est en capacité d'intervenir
05:27sur la totalité de l'espace du vieux port.
05:32Donc fusil en 5.56, un casque balistique, notre gilet de protection balistique,
05:36avec tout le dispositif radio pour pouvoir discuter, communiquer entre nous et avec le PC.
05:45Aux alentours de 19h, une clameur populaire s'élève du vieux port pour l'arrivée du BLM.
05:51Les radios des hommes du RAID crépitent.
06:05Le président de la République vient d'arriver, nom de code Vega.
06:09C'est le moment le plus critique de la journée.
06:11Comment ça se passe ?
06:14Un peu d'artifice aux couleurs de l'OM, aux couleurs de la ville de Marseille aussi,
06:23pour cette entrée du BLM, alors qu'il s'approche de plus en plus de cette piste d'athlétisme.
06:29Des deux côtés du vieux port, la tension est maximale.
06:33Les hommes du RAID sont en tenue, prêts à intervenir à n'importe quel moment.
06:38C'est toujours un moment particulièrement sensible,
06:41quand le président de la République est sur place.
06:44C'est là que tout le monde doit redoubler d'attention pour s'assurer que tout se passe bien.
06:49Les festivités se poursuivent une partie de la journée.
06:52Les hommes de l'OM arrivent à l'arrivée du BLM.
06:55Le président de la République vient d'arriver, nom de code Vega.
06:58C'est le moment le plus critique de la journée.
07:01Comment ça se passe ?
07:03Un peu d'artifice aux couleurs de la ville de Marseille aussi,
07:06pour cette entrée du BLM, alors qu'il s'approche de plus en plus de cette piste d'athlétisme.
07:10Les hommes du RAID sont en tenue, prêts à intervenir à n'importe quel moment.
07:14C'est là que tout le monde doit redoubler d'attention.
07:17Les festivités se poursuivent une partie de la nuit sur le vieux port,
07:21sans aucun incident à déplorer.
07:29Dès le lendemain matin, toujours à Marseille,
07:34une autre équipe du GIGN est sur le qui-vive.
07:37Ils doivent sécuriser le premier relais de la flamme.
07:41On n'est pas à l'abri, donc menace d'ordre public, c'était la menace principale.
07:44On a des jeunes qui veulent entraver, profitant de l'hyper-médiatisation de cet événement.
07:49C'est la menace qu'on retrouve sur tous les grands événements,
07:52et qu'on va retrouver sur les Jeux Olympiques à partir de la cérémonie d'ouverture.
07:55Et après, on n'est pas à l'abri aussi d'individus qui voulaient commettre un attentat,
07:59qui voulaient commettre une attaque, à base d'armes à feu, d'armes blanches,
08:03ou à part même de véhicules.
08:06La stratégie du chef d'escadron et de ses hommes aujourd'hui,
08:09est de rester le plus discret possible, se fondre dans le décor.
08:12Normalement, vous ne nous distinguerez pas dans le convoi,
08:15puisqu'on a des voitures qui sont pleinement intégrées dans le paysage.
08:18Ce sont les mêmes qui sont utilisées pour l'organisation,
08:21et l'esprit étant d'être au plus proche de la flamme,
08:24sans pour autant être identifié en tant que GIGN.
08:27C'est ce qu'il faut faire.
08:30C'est ce qu'il faut faire.
08:33C'est même un avantage pour nous, dans la mesure où on va être plus rapide,
08:36et surtout plus discret par rapport à une menace qui ne nous aura pas identifié.
08:39Les hommes du GIGN sont au coeur du dispositif,
08:42dans la bulle de sécurité,
08:45où seuls les relayeurs et les forces de l'ordre sont présents.
08:48Tout est prêt, la torche est allumée.
08:51On est parti, on est parti.
08:54On est parti, on est parti.
08:57On est parti, on est parti.
09:00La torche est allumée.
09:03C'est le point de départ pour deux mois et demi
09:06jusqu'à la cérémonie d'ouverture.
09:09Le cortège s'élance pour huit étapes à travers la cité phocéenne.
09:12Au bord de la route,
09:15des milliers de personnes à surveiller.
09:18Il y a du monde sur le virage là-bas.
09:21Il y a un peu plus de public.
09:24Et au moment d'arriver sur la corniche,
09:27un attroupement.
09:30Sur ma position, tu regardes sur le GPS,
09:3350 mètres après, il y a énormément de monde.
09:36Le prochain torchkiss, le relayeur, c'est Tony Parker.
09:39Jean-Philippe n'hésite pas à descendre du véhicule
09:42pour être au plus près de l'athlète à protéger.
09:45Cette torche de Tony Parker qui est en train de s'enflammer,
09:48vous voyez, il y a énormément de monde ici sur cette corniche.
09:51Ça s'est bousculé, vous l'avez vu sur nos images tout à l'heure.
09:54Quand on est dans les véhicules,
09:57on risque d'être moins réactifs
10:00et d'avoir moins de visuels sur ce qui pourrait se passer.
10:03Là, au moins, on est aux premières loges
10:06pour réagir le plus vite possible.
10:09Là encore, aucun incident à signaler aujourd'hui.
10:12Les équipes du chef d'escadron Jean-Philippe
10:15vont poursuivre leur sécurisation du relais de la flamme.
10:18Il n'y a pas d'accident.
10:21La mission a commencé à Athènes.
10:24Elle traverse 400 villes
10:27jusqu'à la cérémonie d'ouverture à Paris le 26 juillet.
10:30Une cérémonie voulue donc hors normes.
10:33Un trajet de 6 km sur la Seine d'est en ouest,
10:36en extérieur, à haut risque pour les forces de sécurité.
10:39C'est la 1re fois qu'une cérémonie n'a pas lieu
10:42dans un lieu circonscrit.
10:45Là, il y a toute une partie de la cérémonie
10:48qui est prévue dans le début du déroulement
10:51où ça se passe en milieu totalement ouvert,
10:54dans la ville, ce qui va faire un spectacle assez grandiose
10:57mais qui, en termes de sécurité, pose quelques difficultés
11:00auxquelles il a fallu qu'on s'adapte.
11:03Pour la 1re fois, la BRI, le RAID
11:06et le GIGN vont travailler ensemble.
11:09Chacune de ces unités aura un rôle précis.
11:12En tout, plus de 650 membres
11:15de ces forces d'intervention seront mobilisés.
11:18Le RAID sur la Seine, le GIGN dans les airs
11:21et la BRI sur terre.
11:24Sur les cérémonies d'ouverture, notre responsabilité,
11:27c'est la sécurité terrestre.
11:30Donc on va travailler sur tout le cheminement de l'armada.
11:33Notre autre responsabilité, c'est les lieux
11:36de la cérémonie en elle-même.
11:39Et aussi, on sera prépositionnés dans Paris
11:42pour éviter la menace classique.
11:45Nous serons en réserve d'intervention nautique
11:48sur le fleuve pour pouvoir intervenir.
11:51Le GIGN prend une réserve d'intervention
11:54en hélico, prêt à intervenir
11:57à n'importe quel point de Paris, voire même de l'île de France.
12:04Protéger les 10 500 athlètes sera aussi
12:07l'un des enjeux majeurs de ces Jeux olympiques.
12:11Depuis 1972, le Monde garde en mémoire
12:14les images des membres du groupe terroriste
12:17Septembre Noir, retenant en otages
12:20la délégation israélienne.
12:28Bilan, 17 morts, dont 11 otages israéliens.
12:33C'est un scénario de référence parce que c'est ce qui a créé
12:36le GIGN, en tout cas ce qui a conduit à sa création.
12:40On est aussi dans un contexte géopolitique
12:43où l'Israël vit un conflit actuellement.
12:51Exfiltrés des athlètes ou des membres d'une délégation officielle,
12:54ce sont des exercices que répètent constamment
12:57les membres du GIGN, comme ce jour-là
13:00dans leur centre d'entraînement.
13:03Il s'agissait là d'une autorité sur un rendez-vous assez classique
13:07pour représenter la France et au cours de ce déplacement,
13:10il y a un incident, il est pris à partie.
13:14Les hommes du GIGN doivent réagir très vite,
13:17les procédures sont votées.
13:24La priorité absolue de l'équipe de protection,
13:27c'est de garantir l'intégrité physique de l'autorité.
13:30Il y a tout un dispositif de protection individuelle,
13:33les gens mettent leur corps en travers
13:36entre l'adversaire et l'autorité,
13:39de façon à pouvoir l'extraire, l'amener dans un véhicule blindé
13:42et rapidement l'amener dans un lieu sécurisé.
13:49Je pense que beaucoup de personnes, s'il y a quelque chose,
13:52profiteraient de la vitrine médiatique que constitueront les Jeux olympiques
13:55et s'attaquer aux athlètes.
13:58Vu le dispositif qui va être mis en place, ça me paraît un peu compliqué.
14:04Parallèlement, les équipes de la brigade de recherche et d'intervention,
14:07la BRI, continuent d'inspecter tous les sites sensibles
14:10qui accueillent du public à Paris.
14:14Bonjour. Bonjour, commissaire.
14:17On se trouve dans la cour d'honneur du site
14:20où on accueille tous les VIP classiques
14:23pour tous les événements.
14:27Ce matin-là, le commissaire Lecauze,
14:30numéro 2 de la BRI Paris,
14:33accompagné de deux de ses agents,
14:36vient récupérer les plans d'une annexe de la BNF,
14:39la Bibliothèque nationale de France.
14:42Ça, c'est l'entrée principale ?
14:45Non, ça, c'est pas l'entrée principale, c'est l'entrée dérobée,
14:48qui est plutôt une entrée de service.
14:51Ensuite, l'entrée principale du public se trouve juste là, ici, sur le plan.
14:54Là, on est rentré par là, sauf que l'entrée principale, elle se fait là.
14:58L'objectif est de connaître les moindres détails du bâtiment
15:01pour intervenir toujours plus vite en cas d'attaque.
15:06Les questions les plus importantes pour nous,
15:09ça va être les questions des accès, du nombre d'accès possible.
15:12Ensuite, la question de savoir qui vont être nos contacts ici
15:17pour nous permettre de nous guider sur les lieux.
15:20Et à l'approche des jeux,
15:23on s'est mis d'accord avec nos collègues du GIGN et du RED
15:26pour que nos dossiers soient compatibles.
15:28C'est-à-dire que quelqu'un du GIGN ou du RED qui récupère un de nos dossiers,
15:31il sait aller chercher les informations dont il a besoin et vice-versa.
15:35Très bien. Super, ouais.
15:40Cette annexe de la BNF accueille 2000 visiteurs par jour.
15:44Bonjour. Bonjour.
15:47Elle est surveillée par 200 caméras,
15:50un atout précieux pour les hommes de la BRI.
15:53Pour nous, c'est essentiel.
15:55Que ce soit le nombre de caméras et leur qualité.
15:57Quand les collègues arrivent en 2015 au Bataclan,
16:00ils ne savent pas si les terroristes sont encore là,
16:03ils ne savent pas combien il y en a,
16:05ils ne savent pas s'il y a des otages.
16:07Toutes ces données-là,
16:09elles sont essentielles à appréhender quand on arrive sur site.
16:16Le public est une des cibles potentielles pendant les Jeux Olympiques.
16:20Plus de 11 millions de visiteurs sont attendus à Paris,
16:23500 000 par jour dans les transports en commun.
16:26Une attaque chimique ou bactériologique dans le métro
16:29est un risque pris au sérieux par les autorités.
16:33C'est une année qui existe depuis longtemps.
16:35On sait que par le passé, il y a eu dans le monde
16:37des attaques avec des produits chimiques,
16:40les attaques au gaz sarin, par exemple, au Japon.
16:43Donc en fait, on se prépare à tous les scénarios.
16:47Pour s'y préparer,
16:49l'ABRI Paris s'entraîne toutes les semaines dans le métro.
16:52Ce soir-là, vers 2h du matin, c'est à la station Tourmobaud.
16:58Le scénario, en fait, c'est des individus
17:00qui vont rentrer dans le métro
17:03et qui vont prendre des individus en otage.
17:17Mais au moment de l'attaque,
17:19les premiers intervenants de la sûreté RATP
17:21se rendent compte de la présence d'un gaz suspect.
17:24Présence de fumée suspecte.
17:30Viens ici, viens ici, viens ici, je te dis.
17:32Va dans le balcon, dépêche-toi.
17:34Dépêche-toi, je te dis.
17:38Il y a un gars qui bouge.
17:40Il y a un gars qui bouge maintenant.
17:42Baissez la tête, baissez la tête.
17:45On voit qu'il y a une fumée non identifiée.
17:48Donc, on s'équipe.
17:50On a des masques qui nous permettent
17:52de gérer le plus gros des menaces.
17:55Et on peut aller avec un niveau au-dessus
17:57selon le type de la menace,
17:59avec un équipement complet, des scaphandres
18:01avec des combinaisons qui sont parfaitement étanches.
18:06Ça permet de filtrer les fumées nocives.
18:08Et donc, on peut travailler dans des environnements
18:10qui sont contaminés.
18:15Une contrainte de plus avec laquelle ils doivent opérer.
18:18La prise de contact négo négative, malheureusement.
18:22Donc, on va lancer un installé d'urgence.
18:24OK ?
18:26C'est bon pour vous ? Allez.
18:30Donc, de top à z1, donc, vers action.
18:32Vers action.
18:38On fait le choix d'avoir une colonne
18:40qui va être la première à s'engager au contact
18:42pour neutraliser les preneurs de charge.
18:56Alors, on fait des entraînements
18:58dans des lieux réels.
19:00Et l'entraînement sur le métro,
19:03c'est une des priorités.
19:05C'est un des savoir-faire particuliers de la Bairie.
19:07On est le territoire dans lequel il y a
19:09le plus de stations de métro et d'ERR.
19:11Donc, c'est un entraînement
19:13qui est quasi hebdomadaire.
19:15Qu'il s'agisse de métro, train,
19:17RER et bus.
19:21Aux côtés des hommes de la BRI,
19:23du RAID et du GIGN,
19:25près de 30 000 policiers et gendarmes
19:27seront mobilisés chaque jour
19:29pour sécuriser les Jeux Olympiques.
19:31Ce qui fait des Jeux de Paris
19:33les plus sécurisés de l'histoire,
19:35selon l'organisation.
19:41Sous-titrage Société Radio-Canada

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