• il y a 4 mois

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00:00Et bienvenue dans les informer des jeux, bonjour Cédric Guillaume, à nos côtés ce matin
00:12Jérémy Stravius, notre consultant natation, bonjour, Jordan Klein de France Télévisions,
00:17bonjour à vous, et Jean-Pierre Blimaud, bonjour, journaliste à la direction des sports de
00:21France Info, vous suivez notamment les parcours des équipes de France 2 Handball, ce qui
00:25nous donne une petite idée du programme.
00:27Exactement, on va évidemment commencer par la natation, par le phénomène Léon Marchand,
00:31Jérémy Stravius, vous étiez hier soir au centre aquatique de la Défense Aréna et
00:37on peut dire que vous avez vécu votre premier moment fort, votre premier moment magique
00:41de ces Jeux.
00:42Oui, énorme, c'était vraiment une ambiance énorme, c'était un peu entre guillemets
00:46prévu, il était tellement devant que voilà, c'était absolument incroyable avec tous
00:53ses supporters, on n'a jamais vécu ça, moi-même en tant que nageur, jamais vécu
00:56une telle ambiance, une telle ferveur pour un nageur.
00:58C'était un stade de foot en fait ?
01:00Oui, mais en fait cette proximité avec le public, c'est comme une arène qui résonne
01:04énormément et du coup ça donne de l'ampleur encore à cet événement, et que ce soit
01:09en France, c'est encore mieux.
01:11Et vous avez un peu crié, on va réentendre ça.
01:13Oui, je me suis un peu emballé, au début j'étais sur ma chaise et après j'ai remarqué
01:17que j'étais debout, ceux derrière se disaient « descendez, descendez », mais je me suis
01:20laissé emporter.
01:21Ça donnait ça.
01:23Les ordres qui ont été donnés, le coup de sifflet libérateur pour Léon Marchand,
01:27la première foulée de Léon Marchand qui ressort en tête déjà sur la première lénage
01:32de Papillon.
01:33Effectivement, à laisser la deuxième lénage maintenant le dos, il n'y a plus que deux
01:37nageurs dans cette finale, le japonais Daiyashito et Léon Marchand.
01:42Il prend presque 5-6 mètres d'avance Jérémy.
01:45Oui, au moins 5 mètres, c'est déjà énorme.
01:48Je pense que la course est déjà faite, sachant qu'on attaque le parcours de Brasse
01:51et que c'est le meilleur dans cette finale.
02:15Il y a encore les frissons Jérémy ce matin.
02:18Franchement, c'est des moments que moi-même, je n'étais pas stressé quand j'étais nageur.
02:24Je l'étais quand j'ai regardé Lormano Dou à la télé en 2004.
02:27Je retrouve ces émotions-là 20 ans après.
02:29Et franchement, ça fait du bien.
02:30Léon Marchand, sa trajectoire est incroyable Jordan.
02:33Il y a 2-3 ans, c'était un bon nageur, c'était un bon espoir.
02:36C'est une véritable star aujourd'hui.
02:37Oui, c'est une vraie star.
02:38En fait, ce qui lui a permis d'avoir cette ampleur désormais, c'est qu'il a été
02:42chercher un entraîneur, Bob Bowman, qui a été l'entraîneur de Michael Phelps.
02:46Il a été aux Etats-Unis pour être un peu cloîtré, pour éviter d'avoir toute cette
02:50émulation autour de lui qu'il aurait pu avoir en France.
02:52Et du coup, s'entraîner dans un bon environnement à Arizona State.
02:58Et on voit qu'il a réussi à passer clairement un cap grâce à lui.
03:02Forcément, quand on va chercher les meilleurs, on arrive à être les meilleurs quand on
03:06a forcément la capacité avant.
03:07C'est quoi la patte Bob Bowman justement, qui lui-même était scié hier en bord des bassins ?
03:12C'est ce qu'il a réussi à faire avec Michael Phelps.
03:15C'est-à-dire faire d'un très bon nageur, un nageur encore meilleur, comme c'est le
03:20cas désormais avec Léon Marchand.
03:23Et surtout, vous savez, Léon Marchand, il va mercredi, je crois, enchaîner deux potentielles
03:29finales.
03:30Il faut d'abord qu'il se qualifie.
03:31Déjà, c'est demain.
03:32Voilà.
03:33Mais après, il y aura la finale.
03:34Il faut qu'il se qualifie, évidemment.
03:35Et ça, il a toujours refusé Bob Bowman et Michael Phelps qu'ils puissent faire deux
03:39finales, forcément, parce que c'est un effort très violent.
03:41On en a parlé tout à l'heure.
03:44Et du coup, Léon Marchand lui a dit « moi, j'ai envie de faire ça ». Bob Bowman l'a
03:49craqué.
03:50Il lui a dit « tu peux y aller ». Et s'il y arrive, c'est-à-dire à décrocher deux
03:54médailleurs sur deux distances à une heure et demie de différence, ce sera un événement
03:59incroyable.
04:00Et ce qui est incroyable aussi, c'est l'attitude de Léon Marchand après la course.
04:04Déjà, on n'a pas l'impression qu'il vient de faire quatre minutes d'effort.
04:07Il sort tranquille de l'eau.
04:08Il salue le public.
04:09Et sur le podium, il sourit.
04:11On n'a pas l'impression qu'il soit gagné par l'émotion comme ça arrive parfois à
04:14certains sportifs.
04:15Lui, il a l'air cool.
04:16Genre « je suis content d'être là.
04:18J'ai réussi la première mission.
04:20Maintenant, on place à la deuxième ». C'est l'impression que ça vous a laissé aussi ?
04:23Oui, c'est l'impression.
04:24Et en même temps, je ne suis pas surpris.
04:25On est un peu tous comme ça quand on a un planning qui est quand même assez chargé
04:28dans la semaine.
04:29On y va étape par étape.
04:30Et donc, en fait, lui était vraiment concentré sur sa finale du 404.
04:33Et ensuite, une fois que c'est terminé, il était déjà plongé sur sa récupération
04:36pour être au meilleur de sa forme encore demain.
04:38Parce qu'il faut savoir que ça laisse quand même énormément de traces.
04:41Donc, l'heure ennemie qu'il aura demain entre sa première et sa deuxième demi-finale,
04:45il va falloir qu'il ait tout ça qu'il gère.
04:47Il ne pourra pas se laisser une demi-heure de médias, de télé, etc.
04:51Il ne devrait pas parler de toute façon après la cérémonie.
04:53Non, du tout non.
04:54De toute façon, on switche tout quand c'est comme ça.
04:56Et on va directement récupérer dans le bassin.
04:58Hier, il a eu un peu plus d'une heure et un quart sans rien faire.
05:00C'est-à-dire que pour la cérémonie protocolaire et tout, il a dû mettre du temps à finir.
05:06Il n'est pas inhibé, comme d'autres peuvent l'être, par le fait que ça se passe à la maison, à Paris.
05:12Ça tient à quoi, ça ?
05:14Après, il a toujours été écarté un petit peu de tous les médias depuis qu'il est avec Bob Boman.
05:19Donc, il est dans une bulle.
05:20Et il est coaché par Bob Boman.
05:22Donc, l'effet Michael Phelps, avant, l'expérience qu'il a eue, ça lui a servi.
05:26Et heureusement qu'il a bien géré ça.
05:28Parce que même moi, je me suis demandé comment il a fait pour supporter tout ça, d'avoir son image.
05:33Tout le monde parle de ça.
05:35Alors, Jordan parlait des deux épreuves qu'il va disputer demain, le 200 Bras et le 200 Papillon.
05:41Une heure, une heure et demie d'écart entre les deux manches.
05:45On parle tous de la récupération.
05:47Est-ce qu'il va réussir à récupérer ?
05:49Il a l'air en telle forme.
05:50Il a 22 ans.
05:51On a l'impression que rien ne peut lui arriver.
05:53Bien sûr qu'il va récupérer.
05:54Bien sûr que ça va être une formalité, non ?
05:56Oui, bien sûr.
05:57Après, une heure et demie, ce n'est pas quelque chose d'inédit.
05:59Pas dix minutes non plus.
06:00Non, voilà.
06:01Vous m'avez dit une demi-heure.
06:02Oui, voilà.
06:03Mais c'est déjà arrivé.
06:04Il y a beaucoup de nageurs qui font ça.
06:05Surtout quand il y a des relais à la fin, des sessions.
06:07Michael Phelps l'a déjà fait, parce que lui, il faisait beaucoup de relais aussi.
06:10Donc là, le temps est quand même assez énorme.
06:13Une heure et quart, une heure et demie, c'est beaucoup.
06:15Il aura encore plus de temps pour ses demi-finales et ses séries.
06:18Donc en soi, il n'a que…
06:19Comment on récupère en natation ?
06:20On va nager un petit peu, tranquille ?
06:22Oui, c'est ça.
06:23On fait des étirements ?
06:24Alors, c'est ça.
06:25Il y a un peu de tout.
06:26Déjà, on va récupérer au moins un kilomètre dans l'eau.
06:27Ensuite, il y a tout ce qui est étirement, assouplissement.
06:30Si on peut faire du bain chaud, bain froid.
06:32Et ensuite, il y a les massages.
06:34Parce qu'on a mal partout ?
06:35C'est ça, c'est ça.
06:37Mais ça prend énormément de temps.
06:39Il faut se mouiller un petit peu.
06:40Bon, c'est normal avec la natation.
06:42Il va faire les quatre médailles.
06:43Est-ce qu'il va faire les quatre médailles d'or ?
06:45On rappelle que Léon Marchand dispute sur ses Jeux quatre épreuves individuelles
06:49et une épreuve par équipe.
06:50Est-ce qu'il va gagner quatre médailles d'or en individuel ?
06:53Alors moi, je vous dirais…
06:54Je vous dirais quatre médailles, oui.
06:57Après, en or, pour moi, ça me paraît un peu compliqué.
06:59Et sachant qu'en fait, on ne sait pas l'état de forme des autres nageurs.
07:02C'est-à-dire que sur le 200 bras, ce Chinois a montré qu'il n'était pas forcément en forme.
07:05On attend de savoir comment va nager l'Hongrois, Milak.
07:08Parce qu'il est vraiment au-dessus des autres sur le 200 bras,
07:11comme peut l'être Léon, sur le 404 nage.
07:13Et le 204 nage…
07:14Sachant que sa distance de prédilection à Léon Marchand,
07:16sa discipline de prédilection, c'est la brasse.
07:19C'est la brasse.
07:20Alors si on ne prend qu'une nage, c'est la brasse.
07:22Mais si on prend globalement, c'est le quatre nages.
07:23T'es un peu comme vous, hein ?
07:25Oui.
07:26Moi, ça va. J'étais plus trois nageurs, on va dire.
07:28Jordan Klein ?
07:29Jordan, il va aller faire les quatre médailles d'or ?
07:31J'espère, on l'espère trop.
07:32Moi, je pense qu'il va y arriver.
07:33Mais effectivement, il y a quand même des concurrents qui peuvent éventuellement lui passer devant.
07:37Mais moi, ce que je veux dire, c'est que Léon Marchand, il est presque énervant au final,
07:40parce qu'il est fort partout.
07:42C'est-à-dire que moi, je me rappelle à l'époque Usain Bolt,
07:45il avait quand même un défaut.
07:46C'était son départ.
07:47C'est qu'il ne nageait pas bien.
07:48Voilà. Déjà, il ne nageait pas bien.
07:49Et puis surtout, il avait son départ qui était…
07:52Voilà, il était toujours un peu en retard.
07:53Et là, avec Léon Marchand, il est en tête partout.
07:55Physiquement, il est bon.
07:56Techniquement, il est bon.
07:57Il a peut-être un défaut, je pense que c'est plus à vous de le dire, au crawl, je pense.
08:01On a trouvé un défaut à Léon Marchand.
08:04Et il est presque énervant au final, parce qu'on se dit, mais il va dominer partout, quoi.
08:08On espère qu'il va dominer partout.
08:10Donc les séries demain matin, les demi-finales demain soir,
08:14et puis les finales éventuelles, enfin les finales mercredi.
08:17Et j'ai regardé, Cédric, l'équivalent masculin de la sirène, c'est un triton.
08:20Donc il semble qu'on ait un triton dans l'équipe de France de natation.
08:24On va sortir de l'eau, on va quitter les bassins pour les parquets de Handball dans une minute.
08:28Après le Fil Info, de 9h20, Claire Chescagny.
08:33La moitié sud écrasée par la chaleur.
08:3539 départements en vigilance orange en raison de la canicule.
08:39À partir de midi, le seuil des 40 degrés sera dépassé dans le Tarn et Garonne,
08:43le Gard, les Roux et la Nouvelle-Aquitaine.
08:45Tennis, le match des légendes.
08:47Raphaël Nadal contre Novak Djokovic.
08:49L'Espagnol affronte le Serbe pour le deuxième tour des Jeux de Paris
08:53et la 60e fois de sa carrière.
08:55Les footballeuses tricolores trébuchent face au Canada.
08:58Des fêtes 2 à 1.
08:59But décisif des tenantes du titre dans les toutes dernières secondes de la rencontre.
09:03Mais rien n'est perdu pour les Bleus.
09:05Possibilité encore de se qualifier mercredi en quart face à la Nouvelle-Zélande.
09:10Des vols à destination de Beyrouth annulés ou retardés.
09:13La compagnie Middle East Airlines fait valoir des problèmes d'assurance.
09:17Depuis samedi, les tensions entre l'US, Bollin et Israël sont exacerbées.
09:21Un tir de roquette a tué une douzaine d'enfants et d'adolescents israéliens sur le plateau du Golan.
09:27France Info
09:31Les informés. Cédric Guilloux, Marie Bernardo.
09:37Bonjour donc avec vous Cédric, Jean-Pierre Blimeau, Jordan Klein et notre consultant natation Jérémy Stravius.
09:43En parlant de balle Cédric là.
09:44En parlant de balle. Est-ce que vous aviez, lorsque vous étiez athlète, le temps de voir ce qui se passait ailleurs lors d'une Olympiade ?
09:51Est-ce que vous vous intéressiez à d'autres sports Jérémy ?
09:53Alors on suit à la télé pendant nos épreuves et la deuxième semaine quand on a terminé les nageurs on va voir.
09:58Moi j'allais plus vers le handball.
09:59Ah ça tombe bien. Bonne transition.
10:02Jean-Pierre Blimeau, vous suivez le handball pour France Info durant cette Olympiade parisienne.
10:07On va parler des hommes dans un instant.
10:09Les filles ont été plutôt rassurantes hier.
10:11Jean-Pierre, 32-28 face aux Pays-Bas, ça fait deux victoires en deux matchs.
10:14Oui deux victoires assez probantes même si la première a été plus poussive.
10:19On avait quand même vu quelques prémices avec notamment une très belle partie de la capitaine Esthélène Zeminko en deuxième période face à l'Hongrie.
10:26Et puis hier il y a eu vraiment un autre match face aux Pays-Bas.
10:29Et c'était un match face à la formation qui a priori était la meilleure de ce groupe de qualifications.
10:34On avait une équipe de France qui jouait beaucoup plus vite, beaucoup plus précise et surtout avec beaucoup plus de transition vers les ailes.
10:40Et alors une joueuse qui a vraiment marqué beaucoup c'est Chloé Valentini qui est une joueuse de Metz,
10:45qui est franco-ontoise à l'origine et qui a marqué 10 buts en 12 tentatives.
10:48C'est important pour une équipe de handball.
10:52Et puis la gardienne Atadou Sakho qui est la deuxième gardienne de l'équipe de France,
10:56qui est encore entrée en deuxième mi-temps et qui a réalisé 10 arrêts.
10:59Ce qui est aussi assez conséquent pour une équipe de handball.
11:02Jordan Klein peut aller loin cette équipe ?
11:04Oui je pense qu'elle peut aller loin et on s'inquiétait aussi pour les hommes.
11:07Je pense que les deux équipes à la fois les hommes et les femmes arrivent forcément avec une type dans le dos.
11:11Les hommes sont champions olympiques, les femmes le sont aussi.
11:14Les hommes sont champions d'Europe, les femmes sont championnes du monde.
11:18Donc forcément ce sera les deux équipes à battre.
11:21Les femmes elles ont l'air vraiment déroulées, elles montent en puissance.
11:25Elles ont eu une petite quart d'heure face aux Hongroises où ça a été un peu compliqué.
11:29Elles sont vite rentrées dans le match.
11:31Elles ont fait un match moyen pendant ce premier match.
11:33Moi ce que je trouve intéressant c'est que quand on fait un match moyen et arriver à gagner,
11:36c'est toujours beaucoup plus facile que quand on fait un match très bien et arriver à gagner.
11:40C'est bon parce qu'il faut sortir de ses tripes et arriver à marquer des buts etc.
11:44Mais c'est vrai que le match d'hier arrivait à être aussi précis et même en contre-attaque,
11:50elles ont réussi quasiment toute leur contre-attaque face aux Pays-Bas.
11:52C'est quand même incroyable et je pense qu'elles vont aller très loin.
11:54Vous faites oui de la tête Jérémy Stravius ?
11:56Oui je pense que c'est peut-être un mal pour un bien le fait d'avoir pris aussi peut-être une petite claque par nos Français,
12:03de rebondir derrière.
12:04On l'a vu par exemple par Renaud Rubimène, la première défaite face au Vigie.
12:07Derrière on a su rebondir.
12:09Est-ce que ça va leur faire du bien ?
12:11Derrière aussi, je n'ai pas forcément saisi l'ambiance qu'il y avait,
12:15mais ça ne peut qu'être positif d'avoir tous les supporters français.
12:18Ils ont quand même pris 37 buts Jean-Pierre contre les Danois et les Français.
12:22Est-ce que ça ne passe pas déjà par un petit resserrement de la défense,
12:25le fait de retrouver un peu de sérénité ?
12:27Alors on parle des filles qui ont gagné leurs deux matchs.
12:30Effectivement les garçons ont perdu leur premier match face aux Danois.
12:36C'était la finale des JO 2021, la finale des JO 2016.
12:40C'était aussi la finale du Mondial 2023 et c'était la finale de l'Euro.
12:44Et si les Français les rencontrent de nouveau, ce sera en finale d'ailleurs Jean-Pierre.
12:47Voilà et donc on s'attendait à un match vraiment très très serré.
12:49D'ailleurs c'est un match que les Français ont clairement raté,
12:52ils sont passés à côté.
12:53Est-ce qu'on doit s'inquiéter ?
12:55Alors oui d'un point de vue du jeu,
12:58parce que c'est vrai que les Français ont été peut-être un peu trop bruyants,
13:01notamment en attaque.
13:02Les individualités ont essayé de forcer la décision toutes seules.
13:05Il n'y a pas vraiment eu le collectif qu'on a pu voir en face par rapport au Danemark par exemple,
13:10qui a joué beaucoup plus collectif.
13:12Et puis cette équipe de France,
13:14elle n'était pas sur la même longueur d'onde que ce qu'elle a montré à l'Euro 2024.
13:21En revanche, là où il ne faut pas forcément s'inquiéter,
13:24c'est que c'est un effectif qui peut rebondir,
13:26qui a les moyens de rebondir et qui a les armes pour ça,
13:28à condition évidemment de jouer plus collectif et d'être plus efficace.
13:32Et c'est un effectif, Jean-Pierre, vous parliez des faits d'armes,
13:34des Français depuis quelques années,
13:36qui a l'habitude de s'auto-gérer, même quand ça ne va pas.
13:40Il n'y a pas besoin d'un coup de gueule du sélectionneur pour remettre l'équipe à l'endroit.
13:43Oui, parce qu'il y a des joueurs qui sont très expérimentés.
13:46C'est là-dessus aussi qu'on peut avoir de l'espoir,
13:48parce que vous avez Guillaume Gilles, le sélectionneur,
13:50qui lui-même est champion olympique évidemment.
13:52Vous avez des joueurs multimédaillés,
13:56vous avez des joueurs très expérimentés et qui se connaissent bien.
14:00En revanche, ce qu'il va falloir faire,
14:02c'est surtout battre la Norvège ce soir,
14:04parce qu'une deuxième défaite en deux matchs,
14:06ce serait plutôt embêtant.
14:08Et on va voir justement si l'équipe de France a les moyens
14:10de rebondir assez rapidement dans ces Jeux olympiques.
14:12On ne s'inquiète pas, Jordan Klein ?
14:14Non, on ne s'inquiète pas, parce qu'en fait,
14:16je pense que les hommes sont en mission, tout comme l'est aussi les femmes,
14:18parce que c'est la fin de deux générations,
14:20d'abord Luca Carabatici pour les hommes,
14:22et l'entraîneur pour les femmes, Olivier Krombolch.
14:26J'ai toujours du mal avec son nom.
14:28Et donc forcément, quand on est en mission
14:30pour passer d'une génération à une autre,
14:32et forcément quand on est à Paris,
14:34on donne un supplément d'âme à nos matchs,
14:36et je pense qu'on va y arriver.
14:38Et surtout, je pense que l'équipe de France hommes,
14:42elle a son passé qui parle pour elle,
14:44c'est-à-dire que lors des derniers championnats d'Europe,
14:46vous vous souvenez, ils étaient littéralement
14:48dos au mur en demi-finale,
14:50et Eloïe Mprandi a sorti,
14:52tout le monde se souvient, ce tir en coufrant
14:54à la toute dernière minute
14:56pour aller décrocher les prolongations,
14:58et vous voyez que même dos au mur,
15:00ces Français, ces hommes,
15:02arrivent quand même à trouver une solution
15:04pour arriver à aller jusqu'en finale,
15:06c'était le cas en championnat d'Europe,
15:08et après gagner.
15:10Et Génération Carabatici,
15:12elle vous parle évidemment, Jérémy Strabis.
15:14Oui, énormément, j'ai beaucoup suivi,
15:16c'est vrai que moi le hand,
15:18je suis déjà depuis longtemps,
15:20je ne dis pas que j'aurais aimé faire ça,
15:22ça aurait été un deuxième sport,
15:24mais il s'est essayé,
15:26ça lui permet d'avoir une petite pause aussi,
15:28et de toucher un petit peu à des sports
15:30qu'on aime bien aussi,
15:32donc lui c'était le hand.
15:34Vous disiez tout à l'heure, Jérémy,
15:36en plus on a l'impression que cette équipe
15:38est portée par un public incroyable,
15:40Jean-Pierre, dans vos commentaires,
15:42depuis le début de ces JO,
15:44vous signalez à chaque fois,
15:46s'il y a quelque chose qui ne nous déçoit pas,
15:48c'est le public.
15:50Ah oui, sur tous les sites,
15:52sur le site de l'agriculture,
15:54là c'est transformé en une salle de handball,
15:56alors ce n'est pas une salle de handball reluisante,
15:58on se croirait dans une salle de pro B de basket,
16:00mais il y a une ambiance de feu,
16:02et même quand ce ne sont pas les Français qui jouent,
16:04les Françaises, il y a une ambiance de feu,
16:06je me souviens quand l'Angola a gagné son match contre l'Espagne,
16:08c'était absolument exceptionnel,
16:10alors quand les Français entrent en jeu,
16:12ils sont très soutenus,
16:14en revanche, ça passe aussi par les performances sur le terrain,
16:16et ce soir, si les Français,
16:18l'équipe masculine, retrouvent son handball,
16:20c'est le collectif, c'est aussi le collectif.
16:22C'est un tournant, à vous entendre, on a l'impression.
16:24C'est un tournant, c'est vrai, parce que sinon,
16:26ça va devenir assez compliqué à gérer quand même,
16:28même si les Français, je répète, ont les moyens,
16:30ont l'expérience, ont les hommes pour aller chercher
16:32au moins une deuxième médaille,
16:34il faut aussi rappeler que Guillaume G,
16:36le sélectionneur tricolore, avait eu le choix
16:38de son groupe de qualifications,
16:40c'est une spécificité du handball,
16:42et avait choisi, contrairement au sélectionneur des filles,
16:44le groupe le plus relevé pour les qualifications.
16:46Les handballeurs, les handballeuses qu'on suit,
16:48c'est le plus important, c'est le plus important.

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