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Transcription
00:00Si on le dément aussi, on ne peut pas croire ce qu'on croit ou ce qu'on ne croit pas.
00:05Les Sénégalais n'ont jamais fait ce travail.
00:08Les Sénégalais n'étaient jamais là-bas, comme médecins, infirmiers, administratifs, biologistes.
00:13Tous les Sénégalais sont là-bas.
00:15Je pense que cela va faire mal aux malades.
00:18Le problème, c'est qu'on dit qu'il y a des malades qui ont désisté.
00:25Je ne sais pas pourquoi, mais on dit qu'il y a eu des dégâts.
00:36Bonjour à tous, aujourd'hui, on a l'occasion de parler avec Professeur Alain Ndoye.
00:47Beaucoup de gens sont venus défendre l'opération RENAL.
00:52C'est une opération très compliquée, surtout ici au Sénégal.
00:57C'est la quatrième opération qu'on va faire ici, dans l'hôpital militaire de Wakam.
01:04Avant de venir ici, on a parlé de la première opération.
01:10On a parlé de la première à la troisième opération.
01:15Il y a des informations que l'on doit véhiculer.
01:19Comme le dit le professeur, on va vous présenter les internautes.
01:27Merci.
01:30Je suis le professeur Alain Ndoye.
01:34Je suis le président du comité technique du consortium HMO d'Antec.
01:41Je fais des transplantations.
01:44Je fais les transplantations en groupe.
01:49Les gens de l'association de médecins font les transplantations en groupe.
01:53Beaucoup de gens de l'association de médecins ont entendu parler de cette opération.
01:59C'est la quatrième fois que l'on a fait cette opération.
02:02Qu'est-ce qu'on peut savoir sur l'opération et sur les dossiers?
02:07On sait qu'il y a beaucoup de problèmes au Sénégal.
02:12On va sélectionner les malades et les couples.
02:18On va les sélectionner dans les analyses.
02:22L'analyse la plus importante est l'analyse histocompatibilité.
02:27Comme groupe sanguin, on va sélectionner les couples pour qu'ils aient des immunités.
02:35Pour qu'ils n'aient pas d'infections.
02:38Pour cela, il faut faire des radios et des analyses.
02:43Pour savoir sur quel côté on va les sélectionner.
02:52On va aussi voir les vaisseaux pour savoir s'il y a des difficultés dans l'opération.
03:01Tout cela, il faut le savoir avant d'aller dans leur programme.
03:05Pour la compatibilité, est-ce qu'on peut sélectionner les couples?
03:10Que ce soit les hommes ou les femmes.
03:12Ou est-ce qu'on peut sélectionner les deux cousins sanguins?
03:19C'est ce que le loi dit.
03:21Il faut qu'on soit compatibles.
03:23Les femmes peuvent se marier comme les hommes peuvent se marier.
03:28Si c'est des couples.
03:30Si c'est des frères et sœurs, il faut qu'on soit compatibles.
03:34Le problème, c'est qu'on l'a encadré dans une loi.
03:40C'est pour éviter le trafic d'organes.
03:43C'est pour éviter le trafic d'organes.
03:45Par exemple, on peut prendre quelqu'un pour discuter avec lui.
03:50C'est ce qu'on veut éviter ici au Sénégal.
03:53Il y a des choses à dire.
03:55Surtout à l'échelle de l'Europe et de l'Asie.
03:57On entend qu'il y a des gens qui veulent se marier.
04:00C'est aussi un taux de criminalité.
04:04Parce qu'on peut se marier sans consentement.
04:08Exactement.
04:10Avant de se marier, on doit aller au juge.
04:14C'est le juge qui décide.
04:16Avant de se marier, on doit avoir l'autorisation.
04:18On peut se marier en liberté.
04:21C'est la même chose pour ceux qui sont autorisés par la justice.
04:25C'est ce qu'on encadre au Sénégal.
04:29Personne ne peut faire ce qu'il veut.
04:32C'est ce qu'il y a dans la loi.
04:34La procédure ne peut pas durer longtemps.
04:37Il y a beaucoup de gens qui veulent se marier.
04:41La procédure dépend.
04:43Il y a un temps qu'on doit attendre.
04:49En tout cas, on doit patienter.
04:51C'est la préparation qui est reçue.
04:55Souvent, on doit la normaliser avant de partir.
05:00Mais à partir de là, la procédure ne dure pas longtemps.
05:05Tout est disponible sur la radio.
05:10La procédure dure.
05:12Le problème, c'est la disponibilité des moyens.
05:17On peut dire qu'il y a des salles d'opération qui ne sont pas dans les normes.
05:29Est-ce qu'on peut aller à l'hôpital militaire?
05:33Oui, on peut aller à l'hôpital militaire de Wacam.
05:36C'est un consortium HM.
05:39On parle de l'accréditation.
05:42C'est ce que le CNDT, le conseil national du don d'Angleterre et de la transplantation.
05:48C'est un organe commun au ministère de la santé.
05:52On inspecte les installations, le personnel, les employés, leurs diplômes.
06:00Après, on apporte l'accréditation.
06:03Lorsque l'on apporte l'accréditation, l'hôpital et les gens qui veulent être griffés,
06:07on respecte les conditions proposées par le ministère de la santé.
06:12Il y a une quatrième opération.
06:14Quelle opération sera-t-elle plus compliquée?
06:24La plus compliquée n'est pas la question.
06:27Même si l'opération n'est pas une transplantation, elle peut être compliquée.
06:32Ici, on est en santé.
06:34Il n'y a pas beaucoup de complications.
06:36Pour ceux qui l'ont fait, c'était un cas difficile.
06:41C'est un cas que l'équipe expérimentée a fait.
06:45Mais on leur a donné de l'expérience.
06:49Et ça s'est bien passé.
06:52Est-ce que vous allez regrouper l'équipe pour que vous puissiez faire ce que vous voulez?
07:00L'équipe a des membres.
07:03On les prépare.
07:04Notre souci, c'est qu'on n'a pas de transplantation.
07:09On forme des médecins, des chirurgiens, des nephrologues.
07:15Par exemple, si on regarde la formation urologue, la transplantation,
07:19on voit qu'ils subissent des chirurgies et qu'on doit les traiter systématiquement.
07:24Dans l'équipe, il y a des membres en formation.
07:28Il y a des internes.
07:30Il y a des membres en formation de spécialité.
07:32C'est comme nous, on fait notre quatrième transplantation ici au Sénégal.
07:36Parce qu'on est ensemble depuis le début jusqu'à la fin.
07:39Dans l'équipe, il y a des membres qui travaillent pour protéger la société.
07:44On entend des rumeurs qu'il faut faire des opérations pour la transplantation.
07:53Est-ce que vous pouvez nous donner des conseils par rapport à cela?
07:57Les maladies nephrologiques, c'est ce que nous suivons.
08:02Mais les gens qui ont été transplantés ici au mois de novembre,
08:08ils vont très bien.
08:10Ils font leurs activités.
08:12Ce qui est plus important, c'est qu'ils soient transplantés,
08:16qu'ils soient dialysés,
08:18qu'ils puissent faire ce qu'ils veulent,
08:20qu'ils puissent manger ce qu'ils veulent,
08:22qu'ils puissent rester dans leur régime, bien sûr,
08:24mais qu'ils puissent manger, qu'ils puissent faire des projets.
08:29Pour les gens qui sont ici,
08:32ils sont en train de se transplanter le 3ème jour.
08:38Pourquoi vous n'avez pas publiquement démenti ces gens-là?
08:42Ils ne vous ont pas envoyé des messages ou des informations?
08:46Si nous les démentions,
08:48on ne le croira pas.
08:51Je pense que nous devons démentir.
08:55Notre travail, notre déontologie,
08:58c'est d'exposer les malades.
09:00C'est d'exposer la vie d'un malade.
09:03Le problème, c'est qu'il y a des malades qui ont désisté.
09:10Je ne sais pas pourquoi nous l'avons dit,
09:14mais nous l'avons dit.
09:16Il y a eu des dégâts.
09:18Mais avec ce qui s'est passé samedi,
09:21le travail des Sénégalais,
09:23il n'y avait personne.
09:25Les Sénégalais étaient là-bas,
09:27comme médecins, infirmiers, administratifs, biologistes.
09:30Toutes les personnes étaient des Sénégalais.
09:32Je pense que cela va démentir les malades.
09:35C'est une grande demande.
09:38Parce qu'on sait que ce qui se passe dans ce pays,
09:42c'est tellement cher pour les Sénégalais.
09:47C'est vrai.
09:49Je disais que c'est l'État qui doit prendre en charge la transplantation.
09:53Mais ce qu'on doit savoir,
09:57et je l'ai déjà dit,
09:59c'est que si on prend la première année,
10:02la première année de dialyse et la première année de transplantation,
10:05ce sont les mêmes prix.
10:08Si on calcule le prix, il revient.
10:11Mais la deuxième année de dialyse,
10:14il y a un prix, tandis que la transplantation,
10:17il revient de 50%.
10:20Plus on avance, plus la transplantation est moins chère.
10:23Parce que la première année, c'est pour cela qu'on doit prendre des médicaments chers.
10:28Et l'opération, l'analyse radio, tout ce qu'on a,
10:32c'est le prix de la transplantation et de la dialyse.
10:35Mais la deuxième année, on sait que la maladie, c'est bon.
10:38On ne l'a pas besoin.
10:40Le prix revient de 50%.
10:42Et plus on y va, plus le prix revient.
10:44La première année de dialyse, il revient au même prix.
10:47La deuxième année de dialyse, c'est un traitement de suppléance.
10:52Tandis que pour la transplantation,
10:55on fait le travail.
10:58C'est pourquoi la transplantation,
11:01pour la maladie,
11:04c'est au peu près le résultat.
11:08La troisième année, c'est pour la maladie.
11:11La maladie doit être transplantée 3 fois par semaine.
11:14Elle doit rester à l'hôpital 2 ou 3 heures.
11:16Pour faire la dialyse, il faut le faire.
11:18Pour faire la dialyse, il faut aller à l'hôpital.
11:20À ce moment-là, il est libre.
11:22La maladie doit être transplantée.
11:25C'est la condition de vie, la qualité de vie.
11:27Personne ne peut la comparer.
11:29On est dans un moment où il faut aller à l'hôpital.
11:33Sans sensibilisation,
11:35dans ce qui peut durer.
11:37La maladie n'a rien à perdre.
11:40On doit sensibiliser la population.
11:43On est dans l'Afrique.
11:45On doit faire ce qu'on peut.
11:48C'est ce qu'on dit.
11:50Les néphrologues nous expliquent cela.
11:54Ce n'est pas tout.
11:56Au Sénégal,
11:58le diabète et l'hypertension
12:00commencent à arriver.
12:02On peut agir sur la prévention.
12:05C'est sûr qu'on peut agir sur la prévention.
12:11Mais,
12:13vous savez que
12:15la prévention et la transplantation sont en cours.
12:17La prévention travaille pour agir sur la maladie.
12:20La transplantation perd la maladie.
12:22La prévention ne la perd pas.
12:24La maladie est là.
12:26La maladie s'élèvera si elle arrive.
12:28Donc, il faudra agir.
12:31Ce qu'il y a de plus important,
12:33c'est la transplantation au Sénégal.
12:36C'est-à-dire qu'il y a des centres de transplantation.
12:47Au Sénégal,
12:49par rapport à d'autres pays dans l'Afrique,
12:52on doit faire des opérations.
12:54Il y a beaucoup de gens
12:56qui veulent sortir de la région.
13:00Est-ce que vous pouvez rassurer les Sénégalais
13:03qu'il ne reste plus qu'une semaine
13:06pour aller à Fayoudi,
13:08à Biti Mreou,
13:10et que les médecins
13:12pourront vous aider?
13:15C'est notre programme.
13:19Mais je veux dire
13:23qu'il y a des moyens pour aller à Biti Mreou.
13:27Je pense que c'est notre priorité.
13:31Il n'y a pas d'autres moyens.
13:34C'est notre priorité.
13:36C'est pourquoi nous insistons
13:38pour que l'État nous mette en charge.
13:40C'est très important.
13:42Si nous vous mettons en charge,
13:44nous allons commencer
13:46à faire des dialyses.
13:48Si nous vous mettons en charge,
13:51nous vous donnerons votre place.
13:53Nous attendons les dialyses.
13:55Et petit à petit,
13:57nous allons faire des dialyses.
13:59Nous ne pouvons pas l'arrêter.
14:02Il y aura toujours des dialyses.
14:05Nous attendons.
14:07Mais nous pouvons les attendre.
14:09Qu'est-ce que vous voulez dire?
14:13Normalement,
14:16les Sénégalais savent
14:19que ce qu'ils font
14:21c'est le travail
14:23qu'ils doivent faire.
14:25Nous le faisons
14:27pour avoir des avantages.
14:29Nous le faisons pour les maladies.
14:31Parce que nous,
14:33quand nous avons commencé à travailler,
14:35moi, le professeur Kham,
14:37le professeur Diaw,
14:39le professeur Fay,
14:41nous faisions tout ça.
14:43C'était obligatoire.
14:45Nous le faisions.
14:47C'est notre responsabilité.
14:49Les Sénégalais,
14:51je pense qu'il faut
14:53qu'ils se sensibilisent.
14:55Que nous les soutenions.
14:57Parce que ça,
14:59c'est une voie de traitement
15:01qui n'a pas de solution.
15:05Si nous la laissons comme ça,
15:07et qu'ils ne font rien,
15:09d'ici quelques années,
15:11nous aurons des problèmes dans le Sénégal.
15:15C'est un choix secret.
15:17C'est un choix de dossiers
15:19qu'il faut choisir.
15:21Oui, c'est ça.
15:23Nous choisissons des dossiers.
15:25Il y a deux dossiers
15:27qui nous intéressent.
15:29Nous pouvons les travailler.
15:31Bien sûr, nous devons les travailler.
15:33Parce que
15:35c'est notre obligation de moyens.
15:37Avant d'être dans une maladie,
15:39nous devons savoir qu'il y a des moyens.
15:41Il y a un traitement,
15:43l'immunosuppresseur,
15:45qui permet à l'immunosuppresseur
15:47d'éviter la maladie.
15:49C'est le traitement
15:51de l'immunosuppresseur.
15:53Lorsque l'immunosuppresseur
15:55s'évite,
15:57nous devons l'aider.
15:59Il faut qu'il soit disponible.
16:01Parce que s'il y a une rupture,
16:03tous nos efforts
16:05pour l'immunosuppresseur seront inutiles.
16:07Si l'immunosuppresseur
16:09ne se transplante pas en un an,
16:11c'est fini.
16:13Si l'immunosuppresseur ne se transplante pas en un an,
16:15c'est fini.
16:17Si l'immunosuppresseur
16:19ne se transplante pas en un an,
16:21c'est fini.
16:23C'est ce qui est le problème.
16:25Mais il faut que l'Etat
16:27l'organise.
16:29Quitte à ce que l'immunosuppresseur
16:31ne se transplante pas en maladie.
16:37Notre équipe
16:39est dynamique.
16:41Nous avons
16:43beaucoup de jeunes.
16:47Nous avons des anesthésistes,
16:49des urologues,
16:51des vasculaires.
16:53Nous avons aussi des anesthésistes
16:55et des chirurgiens
16:57dans d'autres hôpitaux.
17:01Nous avons aussi des nephrologues
17:03qui travaillent sur les maladies.
17:07Nous avons aussi des infirmiers
17:09et des infirmiers administratifs.
17:11La transplantation
17:13nécessite de la coordination.
17:15Nous travaillons sur les maladies
17:17pour les coordonner.
17:19Nous avons tout ici.
17:21Notre équipe
17:23nous mobilise
17:25sur le terrain.
17:27Il y a environ 30 personnes.
17:29Il y en a d'autres qui attendent.
17:31Ils nous appellent
17:33en cas de besoin.
17:35Si nous prenons tout,
17:37il y a entre 50 et 60 personnes.
17:39Si nous faisons une transplantation,
17:4160 personnes attendent.
17:43C'est pourquoi,
17:45régulièrement,
17:47si nous passons une étape,
17:49nous envoyons un message.
17:53Dans un mois,
17:55nous attendons la transplantation.
17:59Oui.
18:01Nous voulons faire
18:03six mois d'automne.
18:05Normalement, nous ferions
18:07deux mois.
18:09Mais nous attendons les moyens.
18:13La transplantation
18:15est une opération
18:17de routine.
18:21Le consortium HMO d'Antec
18:23s'est organisé,
18:25a été utilisé jusqu'à présent.
18:29Je vous félicite.
18:31Nous travaillons ensemble.
18:35Tout le monde sait
18:37ce qu'il faut faire.
18:39C'est l'expérience
18:41que nous voulons apporter.
18:43Je vous félicite
18:45pour ce que vous avez dit.
18:47Je vous félicite aussi,
18:49professeur,
18:51pour votre équipe.

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