• il y a 4 mois
La DGCCRF réclamait une amende de 7,4 millions d’euros pour Leclerc qui aurait tenté d’obtenir des remises et ristournes illégales auprès de ses fournisseurs. Mais les services du ministère de l’Économie n’ont pas réussi à prouver leurs accusations.

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Transcription
00:00Il est vraiment fort ce Michel-Édouard Leclerc, son groupe vient d'échapper à une amende de 7,4 millions d'euros.
00:05Je vous raconte, en 2018, la répression des fraudes mène une enquête auprès d'une quinzaine de grandes marques
00:09comme Nestlé, Lustucru, Danone, Heineken, Bonduelle, Bledina ou encore Kellogg's.
00:13Certaines d'entre elles expliquent que Leclerc leur a demandé de l'argent sans aucune contrepartie.
00:17Et au total, ça aurait permis à Leclerc de gratter 2,5 millions d'euros.
00:20Alors ce geste, il a beau être courant dans la grande distribution, il reste tout de même illégal.
00:24Leclerc a tout à fait le droit de réclamer un budget supplémentaire pour relancer les ventes d'une marque,
00:28Leclerc l'enseigne peut par exemple proposer des promos ou mettre le produit en avant dans les réunions.
00:32La question c'est de savoir si Leclerc a bien offert une contrepartie en échange de cet argent.
00:36Surtout quand on sait que le groupe représente presque un quart des ventes de la grande distribution.
00:39Les marques n'ont donc pas vraiment intérêt à se brouiller avec Leclerc.
00:42Pour la répression des fraudes, il s'agit là d'un déséquilibre significatif.
00:46Sauf que les représentants de l'État n'ont pas réussi à prouver leurs accusations devant les juges.
00:50C'est donc Bercy qui a été condamné à verser 7500 euros d'indemnité au Galec, la centrale d'achat de Leclerc.
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