Georges Fenech : «Ce dérapage ne peut pas être toléré par les Français»
L’ancien magistrat Georges Fenech s’indigne sur le déficit de 8 millions d’euros à l’Élysée : «Ce dérapage ne peut pas être toléré par les Français. C’est politiquement condamnable».
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00:00D'abord, moi, je tiens quand même à rappeler qu'on a beaucoup progressé depuis 2008
00:04avec la présidence de Nicolas Sarkozy qui a institué ce contrôle de la Cour des Comptes de l'Elysée
00:10par la Cour des Comptes qui n'existait pas avant.
00:12Avant, c'était vraiment l'opacité totale sur le budget de l'Elysée.
00:15Oui, il y a du contrôle, mais ça n'empêche pas de dépasser et de déraper sur les budgets.
00:18Je voulais le rappeler et saluer tout le travail que vous faites.
00:20Alors déjà, on peut dire que le budget, en effet, est contrôlé dans notre pays.
00:23C'est déjà un bon point. Vous l'avez relevé, Georges.
00:25Et puisqu'on voit, certes, il y a un dérapage et ça peut choquer,
00:28mais il n'y a pas de détournement d'argent public.
00:30Non, non, non.
00:30On est dans le coup.
00:31On salue aussi le travail qu'a fait notre collègue du Parti socialiste, René Dozière.
00:35Député de l'AIME.
00:36Et qui a vraiment fait avancer cette question du budget de l'Elysée.
00:39C'est de l'argent public, je le rappelle, au cas où nos téléspectateurs nous traînent.
00:43Ce dérapage ne peut pas être accepté, même toléré, par les Français.
00:48À un moment, nous avons plus de 3 000 milliards de dettes
00:51ou la question du pouvoir d'achat se pose, etc.
00:53Et qu'on voit des dérapages de cette importance qui sont dus notamment à des festivités,
01:00à des déplacements outrances dans le monde entier,
01:03c'est effectivement politiquement condamnable, je dirais.
01:06Vous voyez cette évolution ?