• il y a 2 mois
Résumé :
A la suite de nos enquêtes nocturnes effectuées quelques jours auparavant là la Forêt de Carnelle (https://www.youtube.com/watch?v=iu26ptWXiMg), où nous avions vécu une expérience des plus surprenantes voire, des plus effrayantes qu'elles soient, car souvenez-vous, nous avions été chassé du lieu par un cri survenu de nulle part…

Sebastian Balsön (médium spirit), avait sollicité la présence de Stanislas Delorme, Médium de profession, à venir rejoindre l'équipe sur le site.

Sebastian avait éprouvé le besoin de recevoir de sa part certains éclaircissements sur ce que lui, son équipe, composée d'Etienne et de Jean-Yves, des deux membres de 'Spectre', Roxane et Florian, ainsi que Romain, journaliste de l'Echo Régional du 95, qui étaient présents ce soit là, avaient vécu durant cette nuit effrayante...

Distribution :
- Sebastian Balsön,
- Etienne Rebreyend,
- Jean-Yves Bourgogne,
- Stanislas Delorme,
- L'équipe 'Spectre',
- Romain Dameron.

Fiche Technique :
- Année de Production : 2010
- Durée : 32 minutes
- Producteur exécutif : Sebastian Balsön
- Série diffusée de : 2011-2018 à Ztélé (Québec)
- Interdit au moins de 10 ans.

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#paranormal #chasseurdefantômes #enquêteparanormale

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Transcription
00:00Je me nomme Sébastien Balsone. Je suis ce qu'on appelle un canal entre le monde des vivants et
00:11celui de l'au-delà. Après certaines de nos enquêtes nocturnes menées avec mon équipe,
00:16je sollicitais la présence de Stanislas Delorme, médium de profession, pour qu'à son tour il
00:22puisse nous délivrer ses propres ressentis et ainsi de mieux comprendre ce que l'on avait
00:27pu vivre. Oserez-vous nous accompagner dans ce complément d'enquête ?
00:30Notre précédente enquête nous avait amené à la forêt de Carnel, où nous avions vécu une
00:45expérience des plus surprenantes, voire, concernant, des plus effrayantes. Car souvenez-vous,
00:51nous avions été chassés du lieu par un cri survenu de nulle part.
00:54C'est sous la neige que nous allons continuer notre investigation avec Stanislas.
01:06Stanislas Delorme, médium de profession, avait accepté de nous joindre sur le site. Il est
01:12également à noter que Stanislas ne savait absolument rien de l'histoire du lieu, des hantises qui
01:17pouvaient s'y manifester, du résultat de nos investigations et surtout de l'expérience que
01:22nous avions pu vivre. Grand professionnel des arts divinatoires, Stanislas dispose de facultés
01:28extrasensorielles différentes des miennes. J'appréciais sa compagnie car au vu de son
01:34expérience, Stanislas m'apportait certaines clés qui me permettaient de progresser dans
01:38ma propre médiumnité. Le premier endroit que j'avais choisi avait été ce bâtiment abandonné.
01:45Dans notre première enquête, nous avions été accompagnés de Romain, journaliste de l'écho
01:49régional du 95, qui rédigeait un article sur le paranormal.
02:01Donc voici le premier endroit. Alors la première impression elle est, par rapport à cet endroit ou
02:11par rapport à tout ce qui est autour en fait, même à l'extérieur, elle est plutôt négative,
02:17plutôt défavorable. Bien que j'ai des impressions positives par moment, mais je pense que le négatif
02:26l'emporte beaucoup en fait. J'entends énormément de bruit, de vacarne, de bruit, mais beaucoup de
02:38bruit, enfin un bruit assez sourd. J'ai des sensations de passage d'eau, de conduit,
02:48enfin d'images d'eau en fait qui passent. Donc je ne sais pas où, mais ou pour de l'autre côté,
02:55ou pour l'extérieur ou quelque chose, mais il y a beaucoup de passages d'eau.
03:01Stanislas avait-il ressenti ces étangs artificiels qui avaient été aménagés au
03:06coeur même de la forêt de Carnel, dans d'anciennes carrières de gypses et de marnes ?
03:10J'ai des ressentis d'enfants, d'enfants qui courent, qui bougent, enfin il y a beaucoup,
03:19beaucoup, beaucoup de monde. Lors de notre enquête nocturne, j'avais reçu en vision
03:24différentes informations sur des enfants. J'ai vu cinq enfants et une femme, mais il y avait un
03:33seizième enfant qui était exclu. À un moment, je me sentais épié au niveau de la fenêtre.
03:42Et tu disais que tu voulais quelque chose par là.
03:45Oui, par là, je sentais quelque chose ici. C'est comme si c'était devenu entre guillemets
03:51derrière moi et c'est à ce moment-là que les têtes des enfants m'ont regardé.
03:59Ce que je ressens, c'est plutôt morbide, en fait. Ça me ressort la mort. J'ai plus des
04:05impressions, j'ai des symboles de squelettes, j'ai des personnes maigres. J'ai une forme de
04:13maigreur qui ressort. Durant la première guerre mondiale, ce bâtiment avait servi d'hôpital
04:18militaire. Puis, dès 1924, avait été réhabilité en un sanatorium pour y soigner des patients atteints
04:26de tuberculose. J'ai plutôt des sensations très désagréables, des sensations d'eau, de chaud,
04:35du bruit. Quel genre de bruit ? Un bruit assez sourd, assez fort. C'est comme si quand on parle,
04:51on ne s'entend pas. Ça me fait un bruit continu. Parfois, ça s'arrête, parfois ça repart.
05:04C'est un gros, gros bruit. Je sens aussi des impressions d'enfermement en même temps. J'ai
05:14des images fermées de jeunes personnes. J'ai surtout d'assez jeunes personnes qui me sont
05:24ressorties. Concernant le bruit, ce sont des cris ? Il y a deux genres de bruit. Je n'arrive pas à
05:34savoir si c'est en même moment ou pas, mais il y a des cris. Il y a des cris d'enfants. Ça,
05:39c'est clair. On me le ressent très clairement. Après, c'est du bruit de moteur, de choses comme
05:48cela. C'est un gros, gros bruit. Je sens quand même des cris. Ce ne sont pas des cris heureux,
05:58en tout cas. Ce sont des cris d'appel au secours. C'est une forme d'appel à l'aide. C'est vraiment
06:08une impression de choses comme cela. Non, c'était une image très, très… Il n'y avait pas de la
06:28joie. Il y en a un, en tout cas. Son visage n'est pas… En tout cas, l'expression que je peux voir,
06:40tout au moins la forme, à comparer les quatre autres où j'entends des rires, j'entends. Je
06:47les vois rire. Il y en a un… Ce ne sont même pas des rires, à vrai dire. C'est comme des moqueries.
06:58Il y avait calmement. Oui. Pas un sourire en coin, mais… Et concernant le côté morbide que vous
07:09avez pu évoquer, vous voyez des squelettes. Je sens surtout des personnes maigres. Maigres,
07:18fatiguées. Donc, c'est pour cela que je dis que c'est un peu morbide en fait.
07:24Ce sont des malades ? Certainement des personnes qui ne sont pas en bonne forme. Ça fait un peu
07:33prison en même temps, mais ce n'est pas une prison. Je sens la maigreur en fait. Je sens
07:39le côté isolement. Pour moi, on parle beaucoup d'isolement, le côté fermé.
07:54Voilà. D'accord. Stanislas m'avait bien confirmé certains de mes propres ressentis et nous avait
08:02également apporté de nouvelles informations. En sortant de ce bâtiment abandonné, tout plein de
08:08questions me venaient à l'esprit. Sur le chemin qui nous amenait progressivement là où nous avions
08:13vécu cette expérience effrayante, j'avais posé la question à Stanislas sur cette impression
08:18d'enfermement qu'il avait ressenti. Et donc, cette question d'enfermement, d'isolement ? En fait,
08:26les gens qui sont là, ils ont plus envie de partir, de sortir. Ils sont là contre leur gré ? Un peu,
08:33oui. Mais j'ai l'impression qu'ils veulent partir, sortir de ces lieux. Mais il y a de la tristesse,
08:44du désespoir. Il y a du bien et du mal. Il y a le mal, il y a le bien. Et puis, il y a un besoin de
08:55délivrance. Il y a un message de délivrance. Comme si on étouffe, comme si on a du mal à
09:07respirer. Donc, il y a un besoin de délivrance, sortir. Donc là, je vais vous emmener à l'endroit
09:18où, lorsqu'on a investi la première fois, on s'est arrêté pour savoir un petit peu votre ressenti.
09:28Il y a eu des choses un peu spectaculaires, on va dire, nous concernant. Maintenant,
09:38on ne sait pas exactement de quoi il en est. Je pense que c'est encore un peu plus loin.
09:49Si vous ne vous manifestez pas, je continue.
10:07C'est quoi ça ?
10:07C'est bon, c'est bon, c'est bon. On se calme, on se calme, on se calme. C'est bon,
10:26on a compris. Bon, on y va. Merci beaucoup. Merci, au revoir. Je ne veux surtout pas le
10:37savoir. Là, je ressens quand même pas mal de monde. C'est vrai que j'ai des images d'eau,
10:49en fait, mais d'eau chaude. C'est bizarre, je sens de la chaleur. Et le côté fermé,
11:01des gens fermés, mais plutôt jeunes, toujours jeunes, relativement jeunes, en tout cas.
11:08Donc, pour vous, ça serait des personnes assez jeunes qui auraient été enfermées
11:13dans ce bâtiment, une partie tout au moins.
11:16Ouais, pas tout le temps, mais en tout cas, je sens des personnes relativement jeunes. C'est
11:25bizarre, j'ai un peu l'impression qu'ils sont habillés souvent pareil, en fait,
11:29pratiquement pareil. C'est petit, c'est de cette taille là, à peu près. Je vois des, là,
11:41c'est un peu plus clair, je vois des sortes d'uniformes bleu marine, des chaussettes qui
11:52montent jusqu'au mollet. C'est pas un béret, c'est une sorte de... C'est des garçons,
12:06il y en a cinq. C'est cinq garçons. Ils sont habillés tous les cinq pareil.
12:12Ils sont jeunes ?
12:14Ouais. Il y a des tailles différentes. Le plus jeune, je donnerais entre sept et huit ans,
12:27et le plus âgé doit avoir dix, douze ans. C'était vraiment...
12:31Oui, c'est tout à fait la tenue des Gabros avec le béret.
12:35Oui, mais c'était, tu vois, c'était pas...
12:37C'est une galette. Non, c'est un béret.
12:40C'est comme les ouvriers, les ouvriers d'époque où ils avaient leur truc. Là,
12:44c'était la même chose, mais un peu petit, tu vois.
12:46Le bermuda, les longues chaussettes, oui, c'est tout à fait la tenue de l'époque,
12:50du début du 20e siècle.
12:52Donc, je perçois comme une... Pour moi, comme une tenue,
13:00comme quelque chose d'assez particulier. Je n'arrive pas vraiment trop à définir,
13:05mais... Vous n'avez pas les couleurs ?
13:07J'ai du blanc, du blanc, du vert, du vert. Voilà, mais je ne vois pas vraiment un endroit
13:19tranquille, sain. Je sens le bien, le mal, le mal, mais on dirait que c'est pour un bien aussi,
13:32en même temps. Donc, c'est pour ça que j'ai un peu ces deux nuances.
13:35Et quand on sort de cet endroit, ça me représente le côté délivrance.
13:43C'est-à-dire que lorsque l'on séjournerait, à l'époque, dans cet endroit...
13:52C'est un lieu de passage, pour moi. C'est un passage, c'est une étape.
13:59Je crois que c'était ici. Nous, on y était en pleine nuit.
14:06C'était quoi ce bruit ?
14:09Ah oui, les fenêtres ont été fermées. Enfin, comploisonnées, d'accord.
14:17C'est l'endroit qui est...
14:18D'accord, on est en train de visiter, sinon...
14:20Tiens, encore.
14:21C'est quoi ? C'est le vent ?
14:27C'est rigolo.
14:31C'est rigolo, François-Denis.
14:33Non, c'est par hasard, oui, effectivement.
14:44J'ai vraiment une sensation d'enfermement. C'est pour ça que j'ai un peu l'impression
14:48que derrière cette paroi, comme si on fait des impressions de poussées,
14:54en fait, ces parois, qui ont été mises après.
15:12Et par rapport à ce côté de la forêt, vous ressentez des choses ?
15:18Pour moi, c'est le côté échappatoire, ici.
15:21J'ai un peu l'impression qu'on court, en fait, pour s'échapper, pour partir.
15:31Mais bon, on n'est pas forcément très bien, très à l'aise par rapport à ce lieu.
15:41C'est pas un lieu...
15:52Vous voulez vous, d'entendre ces claquements ? Je sais pas ce que c'est, parce que quand
15:59on est venu la première nuit ici, même s'il y avait un peu de vent, il n'y avait pas ces
16:05claquements-là.
16:06Il y a quelqu'un ?
16:10S'il y a quelqu'un, vous pouvez refaire le bruit ?
16:22S'il vous plaît ?
16:35Est-ce qu'on vous dérange ?
16:43Est-ce qu'on vous dérange un coup pour oui, deux coups pour non ?
16:52Tout de suite, là, maintenant ?
16:53Non, on va dire que c'est le vent.
17:01Mais c'est quand même étrange.
17:03C'est quand même assez étrange, oui.
17:06Suite à ces différents bruits, Étienne, mon réalisateur et enquêteur principal, avait
17:11pris l'initiative de braquer la caméra vers la seule fenêtre ouverte de ce bâtiment
17:15afin de vérifier si cela ne venait pas tout simplement du vent.
17:19Vous avez peur de nous ?
17:23Est-ce que vous voulez communiquer avec nous ?
17:34Non, il y a deux coups.
17:39Ça rigole, elle est fermée, là.
17:44Je ne sais pas quoi penser, quand on pose la question.
17:49Ça me fait un peu penser, tu sais, aux tables tournantes, quand on les intouche.
17:56Cet endroit, de toute façon, je ne le sens pas du tout, à ce que l'on conserve.
18:03Bon, après, il faudrait revenir un jour où il n'y ait pas de vent.
18:08Pourtant, il n'y a pas l'air d'avoir énormément de vent, mais c'est assez surprenant.
18:15En tout cas, c'est un endroit qui a des âmes, en fait.
18:22Ça ressort bien, le côté de, il y a une âme, en fait.
18:27Contrairement à d'autres lieux où on a été, où ça représentait la faim, mais
18:34là, ça représente la vie et la mort.
18:37Pour moi, c'est un lieu assez historique, assez particulier, en fait.
18:46C'est très, très différent de ce qu'on a eu comme autre lieu.
18:52Complètement, oui.
18:55Donc c'est vrai que si vous aviez l'occasion d'investir les lieux,
19:03je pense qu'il y aurait quand même des choses, des ressentis.
19:10À l'intérieur même de ce bâtiment ?
19:12J'ai des impressions d'odeurs, en fait.
19:15Ça me sort l'odeur,
19:19une odeur, enfin, je ressens une odeur fermée ou brûlée.
19:28C'est entre le côté médicamenteux, le côté brûlé.
19:31J'ai un ressenti comme cela.
19:40Et admettons que ce bâtiment soit réhabilité.
19:46Vous pensez que c'est une bonne chose ?
19:49Est-ce qu'il est bon de reconstruire à l'intérieur ?
19:55Ou est-ce qu'effectivement, en démolissant et en refaisant l'intérieur
19:59et en offrant autre chose de ce qu'il y a à l'heure actuelle,
20:03si vous voyez des âmes, est-ce qu'elles ne vont pas...
20:07Je pense qu'il faudrait vraiment beaucoup démolir tout l'intérieur.
20:13Comme s'il fallait laisser les quatre murs et tout, tout refaire.
20:17Réagencer vraiment le bâtiment complètement.
20:22Après, je pense qu'il y aurait moins de choses, moins de vibrations.
20:30Parce que là, il y a tout le passé qui est là.
20:34Tous les murs, je dirais, intérieurs surtout, pas extérieurs,
20:39mais intérieurs, sont très imprégnés.
20:44J'ai des impressions de petites mains sur les murs.
20:48Je sens quelque chose de très imprégné.
20:52Donc s'il y avait quelque chose à faire,
20:55ça serait de tout casser, laisser juste les alentours.
21:02Il y a autre chose, sinon ?
21:05Non.
21:07OK.
21:18Bon, c'est habitué.
21:23Mais bon, il y a des choses.
21:26Des fois, on se dit que c'est le vent, mais il y a des petits signes du destin aussi.
21:32Comme quand on est chez soi, il y a un truc qui tombe.
21:36On essaie toujours de trouver une explication.
21:39Bien sûr, il y a toujours une explication.
21:45Une fois le ressenti de Stanislas terminé,
21:48j'avais dès lors décidé de l'amener sur le site
21:51où se trouvait cette pierre mégalithique, nommée pierre de Turquèse.
21:55Il m'avait été rapporté par l'historien du site
21:58que suite à des fouilles effectuées autour du monument,
22:01quelques os humains, des haches polies et de pointes de flèches en silex,
22:05des pendentifs en pierre, de perles en cuivre et de dents de cheval percées
22:09avaient été découvertes.
22:11Plus on avance, plus je me sens mieux.
22:15Ce ne sera peut-être pas votre ressenti, mais...
22:19C'est-à-dire que plus on s'engouffre.
22:22Plus je vais par là, plus je me sens mieux.
22:30Comme si on se libère d'un fardeau, d'un poids.
22:37Ça fait l'impression de mieux respirer.
22:42Moi, c'est étrange parce que plus je m'enfonce, plus je me sens...
22:46Parce que c'est l'impression de la forêt, c'est tout.
22:49Mais pourtant, les arbres, c'est sa ressource.
22:57On n'y était qu'en journée, en tombée de la nuit,
23:02mais à la nuit, on n'a pas pillé.
23:05On nous a interdit l'accès.
23:07Donc on arrive au monument, tout au moins, de ce qu'il en reste.
23:17Je laissais le temps nécessaire à Stanislas de se concentrer
23:21pour ressentir les énergies de ce site,
23:24qui était présentement recouvert d'un manteau de neige.
23:28J'ai moins de sensations fortes, mais je ne suis pas forcément super...
23:33super à l'aise.
23:36Mais je n'ai pas de ressentis précis pour l'instant, non.
23:41D'accord.
23:43C'est juste pour savoir.
23:46Ce qu'il y a sous la neige, c'est un site mégalithique.
23:52Alors d'après ce que l'on sait,
23:57c'était un site où se trouvait un monument.
24:01Ce que l'on sait, c'était un truc de culte,
24:06un monument de culte.
24:08D'accord.
24:10C'est sûr que là, sous la neige, peut-être que...
24:13C'est très différent par rapport à l'autre endroit.
24:16Ça n'a rien à voir.
24:18Là-bas, c'est beaucoup plus glauque.
24:20Ici, c'est beaucoup plus paisible.
24:24Oui, plus on avançait, plus c'était positif quand même.
24:29C'est clair.
24:31Quand on sort des lieux, je sens la délibérance, c'est clair.
24:36Mais oui, pourquoi pas.
24:40Mais rien de...
24:42Il arrive parfois qu'un médium ne ressente pas les vibrations d'un lieu.
24:46Cependant, je souhaitais tout de même lui révéler ce que l'on avait pu vivre durant notre enquête nocturne.
24:51Et surtout, lui apporter des informations sur la légende de la banshee.
24:55C'est une légende celte.
24:56Et comme...
24:58Ça, c'est celte.
25:00Ce monument, il est celte.
25:02Et si tu veux, d'après les différentes recherches que j'ai pu faire sur la banshee,
25:07c'est une femme qui lave, c'est un spectre,
25:10qui lave son linge à côté d'un étang.
25:12Et là, tu as un étang.
25:14Une sorte de truc marécageux.
25:16Et elle laverait son linge ensanglanté.
25:20Et lorsqu'elle crie,
25:21c'est pour avertir à celui qui l'entend la mort prochaine d'un de ses proches.
25:26Dans les anciennes légendes celtes,
25:28donc typiquement en Irlande, on en parle, mais aussi dans d'autres légendes celtes,
25:32c'est une banshee.
25:33C'est quoi une banshee ?
25:34Alors, une banshee, on disait que c'était une sorcière qui avait été damnée,
25:37ou une femme qui avait été damnée.
25:38Comme les harpies ?
25:39Comme un peu le principe des harpies.
25:41Et on est sur des anciennes runes mégalithiques.
25:45Et quand j'ai parlé, je parlais à la forêt, je ne parlais pas aux bâtiments,
25:48je ne parlais pas aux trucs en disant...
25:49Et c'était pour y aller.
25:50Et moi, je vais vous dire un truc,
25:52c'est que je ne l'ai pas dit.
25:53Ça s'appelle le keening, c'est l'annonce d'un décès.
25:57Il va y avoir un décès ?
25:58Non, chez l'un de nous...
26:00Normalement, parmi ceux qui l'entendent, non.
26:02Et selon certaines légendes,
26:04la banshee, par contre, c'est une protectrice.
26:07C'est ce qu'on m'avait dit Roxane.
26:08Oui, ça serait une protectrice, mais...
26:11Qui interdit l'entrée, voilà.
26:13Qui ne veut pas qu'on rentre dans la forêt.
26:15C'est une gardienne.
26:18Tu vas poser.
26:20Faites quelque chose si vous voulez qu'on ne vienne pas,
26:23et sans réaction, tu dis,
26:25si c'est comme ça, je viens, si vous ne faites rien.
26:27Et moi, à ce moment-là, j'ai dit,
26:29est-ce que vous nous voulez du mal dans ma tête ?
26:31En tout cas, t'as été très...
26:33très cash.
26:35En quittant ce site qui avait servi de culte dans le passé,
26:37nos pas nous amenaient ainsi vers le troisième endroit
26:40qui nous avait servi lors de notre précédente enquête.
26:42Un peu plus loin, il y a le restant d'un embarcadère.
26:47Donc, on suppose qu'avant qu'il y ait cette forêt,
26:50c'était que de l'eau.
26:59Je crois que tout le monde a...
27:02Moi, en tout cas, je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie.
27:06Moi, je crois que je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie.
27:08Tu veux continuer l'enquête ou pas ?
27:09Non. Ah non, non, non.
27:11Ah non, non, non, non.
27:12Moi, je veux continuer.
27:14Non, mais toi, t'es malade, toi.
27:16Tu veux continuer, donc tu veux continuer avec moi.
27:18Tu veux continuer où ?
27:19Non, non, non, non.
27:21Non, ça ne va pas. T'es malade, toi.
27:23Non, non, c'est trop dangereux.
27:25On ne veut pas qu'on rentre.
27:27Déjà, dans l'après-midi, on sentait des choses.
27:39Donc, ici, on s'est arrêté.
27:42Ensuite, au cri qu'on a entendu dans...
27:49Au cri qu'on a entendu dans la forêt.
27:52Et on s'est arrêté à cet endroit.
27:56C'est celui-là.
27:59Il était vrai que lorsque mes deux enquêteurs principaux, Etienne et Jean-Yves,
28:03avaient filmé les différents inserts pour illustrer cet épisode,
28:07ils avaient tous les deux entendu différents bruits provenant de la partie basse du sanatorium.
28:12Lors de notre enquête, nous avions eu des réponses aux questions que l'on avait posées
28:17et qui nous demandaient simplement de quitter le lieu,
28:20action que nous avions décidé de mettre en place.
28:29Euh...
28:31Ça veut dire non, non, non, non ?
28:35Vous ne voulez pas communiquer avec nous ?
28:42Est-ce que vous voulez qu'on vous laisse tranquille ?
28:44Un coup pour oui, deux coups pour non.
28:56On vous laisse tranquille.
28:58Merci beaucoup.
28:59Merci.
29:01Comme ça, en bas, je n'ai pas vraiment d'impression sur la partie inférieure du bâtiment.
29:08Pour moi, les ressentis vont beaucoup plus dans le haut, dans les étages, que dans le bas.
29:18C'est-à-dire que selon les étages, ce serait par exemple ici positif,
29:21et plus à montrer, ce serait plus négatif.
29:23Donc plus de présence en haut qu'en bas.
29:26Plus de présence en haut qu'en bas, effectivement.
29:29Mais ce n'est pas forcément plus positif que négatif.
29:33Il y a des endroits, quand on a fait d'autres investigations,
29:36c'était beaucoup plus négatif dans le bas que dans le haut.
29:40Là, c'est l'ensemble qui est à la fois négatif et positif.
29:45Le bien, le mal, comme je le disais tout à l'heure.
29:48Et beaucoup plus de présence sur les parties supérieures.
29:53Mais en partie inférieure, non.
29:57Je ne sais pas, même s'il y a une grille, je ne sens pas de...
30:00Je ne sais pas, même s'il y a une grille, je ne sens pas de...
30:03Je n'ai pas une image d'enfermement, en fait.
30:07L'enfermement me ressort partout.
30:09Je le sens partout, en fait.
30:12C'est général, c'est tout le bâtiment.
30:14Oui, et puis un peu l'extérieur.
30:16Ça me ressort clos, en fait.
30:20On sent l'enclos, en fait.
30:23Si on sort de cet endroit, ça me ressort la délivrance.
30:27Donc on rentre pour quelque chose de particulier, on sort pour une délivrance.
30:34Mais rien de spécial par rapport ici.
30:39Mais alors là, les coups et puis Roxane qui nous dit qu'ils veulent qu'on parte,
30:44c'est que vraiment, il y a quelque chose d'assez surprenant dans ce bâtiment
30:50et de voir assez néfaste.
30:54Toutes les recherches que nous avions effectuées après nos enquêtes
30:58et complétées par les ressentis de Stanislas
31:00m'avaient permis maintenant de mieux comprendre ce qui nous était arrivé.
31:04Cependant, il restait des questions en suspens.
31:07Et malheureusement, je ne saurais jamais pourquoi
31:10cette bande-chie nous avait refusé l'entrée de cette forêt.
31:18Si vous ne vous manifestez pas, je continue.
31:24C'est quoi ça ?
31:31Non, c'est bon.
31:36C'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon.
31:38On se calme.
31:40On se calme.
31:42On se calme.
31:43C'est bon.
31:45On a compris.
31:48Bon, on y va.
31:49Merci beaucoup.
31:50Au revoir.
31:52Je ne sais pas.
31:53Je ne veux surtout pas le savoir.
32:22Techno-musique.
32:24Technologie.
32:30Technologie.

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