Venezuela : de nombreux pays européens demandent la publication "rapide" des documents électoraux
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00:00Escortés par un important dispositif de sécurité, les principales figures de l'opposition vénézuélienne
00:05investissent les rues de la capitale Caracas. Une démonstration de force pour défier le
00:11régime de Nicolás Maduro qui multiplie les menaces contre ses détracteurs pour
00:15faire taire toute voix dissidente. En première ligne du rassemblement,
00:19María Corina Machado, la chef de l'opposition, accueillie triomphalement par ses partisans
00:25qui défilent dans la rue au péril de leur vie. En quelques jours, plusieurs civils ont été tués
00:31lors des manifestations. Plus de 1 200 personnes ont été arrêtées.
00:35« Il ne faut pas céder aux provocations. La violence est là car c'est la seule voie
00:43qui leur reste. Alors ne répondons pas en tombant aussi dans la provocation. Le monde sait qu'il a
00:50la ferme intention de cacher les résultats. En six jours, ils ont été incapables de communiquer
00:58un seul chiffre. » Nicolás Maduro a été proclamé vainqueur
01:02de la présidentielle par l'autorité électorale avec 52% des voix contre 43% pour le candidat
01:08de l'opposition Edmundo González Urrutia. Les partisans du président Chavis sont aussi
01:13descendus dans les rues en signe de soutien. Malgré la pression de la rue et de la communauté
01:18internationale qui a reconnu la victoire de son adversaire, Nicolás Maduro a averti
01:23qu'il ne baisserait pas la garde. « Aujourd'hui, nous sommes plus forts, plus
01:28expérimentés, plus préparés. Le Venezuela dispose d'un système judiciaire institutionnel
01:35solide et nous n'accepterons pas, avec les lois nationales, une nouvelle tentative d'usurpation
01:40de la présidence de la République. » En 2017, le Venezuela avait déjà connu une
01:45crise postélectorale similaire sous Nicolás Maduro. Elle s'était alors soldée par la
01:50mort d'une centaine de personnes.