Clarisse Agbégnénou a remporté la médaille de bronze en judo dans la catégorie des -63 kg lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, le 30 juillet. Après une défaite décevante en demi-finale contre l'athlète slovène Andreja Leski, où elle a été surprise à seulement 15 secondes de la fin, Agbégnénou a su se ressaisir rapidement pour s'imposer face à l'Autrichienne Lubjana Piovesana par ippon, moins de deux minutes après le début de leur combat pour la médaille de bronze. Cette médaille représente un moment fort pour la judokate de 31 ans, qui devient la première femme à décrocher trois médailles olympiques individuelles dans l'histoire du judo français, ajoutant cette breloque à son palmarès déjà riche, qui comprend un or à Tokyo 2021 et un argent à Rio 2016. Son parcours est d'autant plus remarquable qu'il survient à peine deux ans après la naissance de sa fille, Athéna. Bien que la médaille de bronze ne soit pas celle qu'elle espérait, Clarisse Agbégnénou a exprimé une profonde émotion en montant sur le podium, entourée de sa famille et de ses proches, soulignant l'importance de ce moment dans sa carrière et sa vie personnelle.
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00:00Générique
00:14Et bienvenue dans le Journal des Jeux, ravi de vous retrouver avec Sylvaire Henry-Cissé.
00:18Bonsoir.
00:19Bonsoir.
00:20Sylvaire Henry, notre consultant pendant toute la durée de ces Jeux Olympiques.
00:22Au menu ce soir du judo, du triathlon, de la gymnastique et puis une séance de massage.
00:28À la fin de la mission, ne ratez pas ça, restez bien avec nous.
00:31On va commencer tout de suite avec la médaillée tricolore du jour, pour le moment, car il
00:36risque d'y avoir encore d'autres médailles ce soir à venir.
00:39Clarisse Agbenelou en bronze chez les moins de 63 kg, la Française championne olympique
00:43à Tokyo, renversée en demi-finale par la Slovène Andréa Leschi, sortie de la salle
00:49sous une standing ovation.
00:51La Française de 31 ans, 6 fois championne du monde, restée pourtant sur 5 victoires
00:55en autant de combats contre cet adversaire de 27 ans.
00:57Sylvaire Henry, lot de consolation, cette médaille de bronze ou pas ?
01:00Oui, un lot de consolation, mais elle voulait l'or absolument.
01:03Elle avait déclaré avant les Jeux, je veux absolument l'or, je veux absolument doubler.
01:07Donc c'est un lot de consolation.
01:09Elle pleure, elle est triste, mais je pense qu'elle a dû se laisser emmener par, vous
01:13savez, l'effet géo.
01:14Il y a le public qui est là, qui est en masse, qui est très nombreux, qui la supporte.
01:18Dans ce palais éphémère, effectivement.
01:19Il y a l'équipe qui est là, il y a l'enjeu et je pense qu'elle a manqué un tout petit
01:24peu de lucidité à la fin de ce combat et qu'elle perce ce wasari.
01:27Parce que j'ai bien aimé cette demi-finale dans le sens où elle a changé de rythme.
01:31Elle avait l'esquive à sa main, sauf qu'il y a cette petite erreur.
01:33Vous savez, une demi-finale comme une finale olympique, c'est de la mécanique de précision
01:37et il a manqué cette petite précision pour aller au sommet.
01:39Mais on a senti quand même au fil de la journée qu'il y a eu des hauts et des bas dans ces combats.
01:42Il y a eu des hauts et des bas aussi par une chose, c'est-à-dire qu'il y a eu énormément
01:45de temps entre le quart de finale et la demi-finale.
01:48Il y a eu 4 heures et c'est un temps assez long.
01:50En général, dans le championnat de monde, il y a beaucoup moins de temps d'attente.
01:53Donc, il faut rester très concentré pendant 4 heures.
01:55Il faut être très impliqué et avoir qu'un seul objectif, c'est d'arriver au bout.
01:59Ensuite, il y a les 4 minutes, 5 minutes de combat et ça a pêché sur la fin.
02:02Vraiment, c'est quelques secondes là où elle a perdu l'or.
02:05Dans sa vitrine aux médailles olympiques, la panoplie est désormais complète.
02:08Il y avait eu l'argent à Rio en 2016, puis l'or en 2021 et donc le bronze.
02:15À Paris, on imagine qu'elle espérait mieux.
02:18Une judocate qui, je vous le rappelle, est née prématurée à 7 mois.
02:23Elle avait subi une lourde opération à sa naissance au Rhin.
02:27C'est une vraie battante, une vraie combattante, cette Clarisse Agbenenou.
02:30Il faut le rappeler quand même.
02:31C'est sa marque, c'est son imprimature.
02:34Le combat, vouloir absolument l'emporter.
02:36Et d'ailleurs, juste après cette médaille de bronze, elle a fait une petite annonce.
02:41Qu'elle irait jusqu'à Los Angeles en 2048.
02:45Et elle a fait une autre annonce, qu'elle aurait aussi d'autres enfants.
02:48Elle a dit des enfants, donc d'autres maternités.
02:51Et peut-être une médaille d'or cette fois-ci parce qu'elle veut cette deuxième médaille d'or.
02:54Parce que c'est ça aussi, Clarisse, elle porte ce message.
02:57On peut être athlète de haut niveau et être maman à la fois.
03:01Regardez cette photo là qui se jette derrière moi, elle est extraordinaire.
03:04Cette photo, elle l'a de ce matin.
03:05C'est-à-dire qu'avant d'aller combattre, elle est venue,
03:07elle a porté son bébé qu'il y a deux ans.
03:09Elle a décidé d'allaiter son bébé le plus tard possible.
03:11De combattre et de s'entraîner en s'occupant de ce bébé.
03:14D'ailleurs, pour cette séquence olympique, elle a demandé à sa mère d'être là.
03:17Elle n'est pas au village olympique, elle n'a pas été au village olympique.
03:20Elle s'est installée dans un hôtel à côté du village.
03:22Pour être complètement concentrée, pouvoir s'occuper de son enfant.
03:25Et avoir sa mère aussi qui puisse s'occuper de ce petit bébé de deux ans.
03:28Quand elle est à l'entraînement, quand elle est dans les combats.
03:30Et pourtant, au village olympique, dans l'enceinte du village olympique,
03:33il y a un espace justement pour les jeunes enfants et pour les jeunes mamans.
03:36Pour s'occuper de leur enfance, c'est nouveau.
03:39Pour les mamans, c'est nouveau. Il faut s'en féliciter.
03:42C'est une première. Mais ça, je dirais, c'est pour les athlètes lambda.
03:45Pour une athlète formule 1 comme Clarisse Agbenenou,
03:48on peut comprendre qu'elle cherche justement la tranquillité d'un hôtel
03:51pour s'occuper de son enfant.
03:52Alors, ce n'est pas fini puisque Clarisse, on la retrouvera normalement
03:55en fin de semaine pour la toute dernière journée du judo
03:59avec le concours par équipe mixte.
04:02Là, il y a un titre à défendre.
04:04Là, je pense qu'il y a un titre à défendre.
04:06Et surtout, c'est un titre qu'ils avaient déjà remporté à Tokyo.
04:09Ils vont le défendre. Ils ont tout pour le faire.
04:11Aujourd'hui, quand on voit le nombre de médailles qui ont été gagnées,
04:13on verra aussi quelque chose de très important.
04:15C'est Teddy Riner. Que va-t-il faire ? Que va-t-il imprimer vendredi ?
04:19S'il décroche l'or, ce sera le moteur qui va embarquer toute l'équipe de France.
04:23En revanche, s'il a un petit souci, parce que pour l'instant,
04:25il n'y a pas de médailles d'or dans l'équipe de France du judo,
04:27on est très content parce qu'on a de nombreuses médailles,
04:29il n'y a pas de médailles d'or. S'il n'y a pas de médailles d'or,
04:31ça pourrait, vous savez, là encore, ce petit facteur risque
04:33qui pourrait défavoriser l'équipe de France.
04:35Alors, il n'y a pas de médailles, mais ce sera peut-être pour plus tard,
04:38peut-être, mais une victoire au forceps des basketteurs français,
04:42Sylvain Henry, poussé dans leurs derniers retranchements
04:45par les Japonais, victoire en prolongation 94 à 90,
04:47ça ne s'est joué à rien, fin de match complètement folle.
04:49Je suis très inquiet parce que nous avons une équipe de France
04:51qui est mise de 4 points à quelques secondes de la fin contre le Japon.
04:54Ils arrivent à arracher la prolongation et finalement, ils l'emportent de 4 points.
04:57C'est une équipe de France, en fait, qui a joué face à des Japonais
05:00qui est une équipe atypique, composée que de petits joueurs, je dirais bien.
05:04Bien, tout est relatif, mais de petits joueurs face aux deux monstres,
05:06deux baobabs d'une équipe de France.
05:08Si vous les comparez à Wamba Yama...
05:10Et Riner. Mais justement, ces deux baobabs que nous avons
05:14en équipe de France, qui sont Rudy Gobert et Wamba Yama,
05:17ont beaucoup de problèmes parce qu'ils se sont plantés
05:19dans ce qu'on appelle la peinture, dans la raquette,
05:21face à une équipe qui est très mobile et qui tire à 3 points.
05:23Eh bien, ils n'arrivent pas à se situer.
05:25Donc, il y a posé beaucoup de problèmes à l'équipe de France.
05:28Là où je suis inquiet, c'est que l'équipe d'Allemagne
05:30a collé 20 points à l'équipe du Japon.
05:32Et c'est la prochaine équipe que l'équipe de France doit rencontrer.
05:34Donc, qu'en va-t-il se passer avec cette équipe de France
05:36qui est d'ores et déjà qualifiée pour les quarts de finale,
05:38mais qui ne nous a pas rassuré sur la qualité de son jeu ?
05:41Et Dieu sait qu'il y a des équipes...
05:43Je pense qu'il y a 4 ou 5 équipes qui peuvent remporter ces Jeux Olympiques.
05:48Il y a bien sûr l'Allemagne, il y a l'équipe de France,
05:50il y a les Etats-Unis et il y a la Serbie.
05:53Et on va rajouter une cinquième ?
05:55Non, on va s'arrêter à ces 4-là.
05:57On s'arrête à ces 4-là.
05:58Allez, l'autre info de la journée.
06:00Comme on pouvait le craindre, le triathlon ce matin
06:02n'a pas pu avoir lieu dans la Seine.
06:04Épreuve reportée au plus tôt mercredi.
06:08Conséquence directe des trompes d'eau
06:10qui se sont abattues sur la capitale,
06:12notamment lors de la cérémonie d'ouverture.
06:14Et des supporters, vous allez le voir, forcément déçus.
06:17Regardez.
06:19Ils sont venus à l'eau plein d'envie pour être bien placés.
06:22Mais ils sont venus pour rien.
06:24Triathlon reporté à demain.
06:26Et c'est parfois nous qui avons dû leur apporter la mauvaise nouvelle.
06:30On n'est pas au courant du report ?
06:32Non ?
06:33Je suis prête.
06:34Il s'est annulé.
06:36Non, c'est pas vrai.
06:38L'abnatation est annulée ?
06:40Le triathlon ce matin est reporté à demain.
06:43Après les fortes pluies du week-end,
06:45la qualité de l'eau de la Seine n'est pas suffisante
06:47pour accueillir un triathlon.
06:49Alors le public est médusé,
06:50surtout ceux venus de loin.
06:52Eux ont roulé toute la nuit,
06:54avant que la nouvelle ne tombe comme un coup de bambou.
06:56On vient exprès aujourd'hui,
06:58en mini-bus avec notre club de triathlon.
07:01Vous êtes venus d'où ?
07:02Des Vosges.
07:03Vous êtes partis à quelle heure ?
07:04Une heure du matin.
07:05Qu'est-ce que tu vas faire aujourd'hui, alors ?
07:08On va visiter la ville.
07:10Comme eux,
07:11beaucoup de spectateurs ne pourront être présents demain.
07:14Notre vol retour pour l'Espagne ce soir.
07:16On ne verra pas les preuves alors qu'on est venus exprès.
07:19On fait tous les deux du triathlon.
07:21Du côté des athlètes et du staff de l'équipe de France,
07:23on tente de prendre ce report avec philosophie.
07:26En une nuit,
07:27il y a eu l'équivalent de deux semaines de précipitation.
07:29Donc c'est sûr qu'il faut un certain temps à la Seine
07:32pour se régénérer.
07:34Et il semblait pour les organisateurs
07:35que ce soit insuffisant.
07:36Donc on avait d'autres espoirs.
07:38Donc voilà,
07:39c'est ces espoirs-là qui ont été douchés et remis d'un jour.
07:42En fait,
07:43les supporters étrangers sont les plus sceptiques.
07:45Ces Sud-Africains ont du mal à comprendre
07:47le traitement français et l'absence de plan B.
07:50Ils pensent nettoyer la Seine en un jour ?
07:54Si on est raisonnable,
07:55on se dit que ce n'est pas possible.
07:57Ils auraient peut-être dû trouver un lac
07:58avec de l'eau un peu plus pure.
08:00D'autant que Météo France vient de placer Paris
08:02en alerte orange à cause des orages.
08:04De nouvelles pluies pourraient entraîner un nouveau report.
08:08Voilà,
08:09c'est les supporters africains qui pensent,
08:10les Sud-Africains qui pensent
08:11qu'on s'est un petit peu compliqué la vie.
08:13Alors pour en parler,
08:14nous a rejoint par Skype Stéphane Leca,
08:17ancien champion d'Europe de natation en Olympe,
08:18manager des équipes de France en Olympe.
08:21Je rappelle que les épreuves sont prévues
08:23les 8 et 9 août vous concernant,
08:25dans un peu plus d'une semaine.
08:26Est-ce que vous êtes confiant
08:27sur le fait qu'elles se dérouleront bien,
08:29Stéphane, sur la Seine ?
08:32Écoutez,
08:33moi je vais faire confiance aux instances décisionnaires,
08:37comme doivent le faire d'ailleurs les triathlètes.
08:39Et voilà,
08:40il faut respecter en fait que ces personnes
08:43qui sont des spécialistes
08:45prennent en priorité la santé des nageurs.
08:48Et si l'épreuve ne peut pas avoir lieu demain
08:52pour les triathlètes,
08:53elle aura lieu après-demain.
08:54Il y a des jours de contingence
08:56comme nous on en a également.
08:58Qu'est-ce qu'ils disent vos nageurs ?
08:59Ils sont prêts à aller dans la Seine ?
09:01Peu importe,
09:02enfin les nagers,
09:03peu importe l'endroit,
09:04j'ai envie de dire,
09:05peu vous importe ce projet de Seine baignable.
09:06C'est avant tout un projet politique,
09:09une ambition politique plus que sportive.
09:13Non,
09:14parce que c'est un héritage qu'ont voulu en Paris 2024
09:17et la mairie de Paris.
09:18Et je pense que ce n'est pas seulement une image,
09:20c'est aussi de la santé,
09:21puisque ça permettrait aux gens de pouvoir se baigner
09:24et donc de nager,
09:25et donc de faire de la santé.
09:26On sait qu'aujourd'hui c'est important.
09:28Donc c'est un vrai héritage selon moi.
09:30Et puis les nageurs d'équipe de France,
09:32vous savez,
09:33ils sont concentrés sur leur préparation,
09:35sur leur performance.
09:36Et puis ce n'est pas quelque chose de nouveau.
09:37Nous sommes un sport nature
09:39et donc ça nous arrive parfois
09:41que les épreuves soient reportées
09:42parce que les conditions météo ne sont pas bonnes.
09:44Ce n'est pas une singularité de Paris.
09:47Le plan B, Stéphane,
09:48c'est le plan d'eau de Vers-sur-Marne,
09:51c'est ça ?
09:52C'est ça, oui.
09:54Sylvain Henry, vous aviez une question ?
09:56Je voudrais parler d'héritage,
09:57parce qu'on a investi 1,4 milliard
09:59pour tenter de dépolluer la Seine
10:01et enfin de la rendre baignable.
10:03Est-ce que vous pensez que
10:05la Seine doit rester en héritage
10:07pour les Parisiens
10:08et pour ceux qui veulent se baigner ?
10:09Stéphane ?
10:11Je pense que c'est vrai que le chiffre
10:131,4 milliard d'euros,
10:14en fait, ça peut être considéré comme beaucoup.
10:16Néanmoins,
10:17est-ce que 1,4 milliard d'euros
10:19sur une centaine d'années
10:21où on a fait preuve de beaucoup d'incivilité
10:23sur la Seine,
10:24mais pas seulement,
10:25sous beaucoup de cours d'eau,
10:27c'est beaucoup ?
10:28Je ne pense pas, personnellement.
10:30Et puis on parle beaucoup d'écologie.
10:32En parler, c'est bien
10:33et agir, c'est quand même mieux.
10:35Un petit mot pour l'Afrique.
10:36Je sais que c'est le continent,
10:38l'Afrique vous tient à cœur.
10:39Qu'est-ce qu'il faudrait faire en Afrique,
10:41justement,
10:42pour que l'eau libre devienne
10:43une discipline qui puisse rapporter
10:46des médailles aux Africains ?
10:47Stéphane ?
10:48Il faut des infrastructures.
10:50Il faut déjà des infrastructures,
10:52pour que les gens puissent nager
10:53en toute sécurité.
10:54Donc, pas forcément des piscines,
10:55mais des bassins naturels,
10:57parce qu'il y a beaucoup d'endroits
10:59où il y a des lacs et des mers
11:03qu'on pourrait encadrer.
11:05Et puis après, il faut des compétences.
11:07Il faudrait faire de la formation continue.
11:09Mais il y a beaucoup de nageurs en Afrique
11:12qui ont énormément de qualités.
11:14Et ce n'est pas du tout impossible
11:17de penser que dans une dizaine d'années,
11:20il puisse y avoir des champions
11:21venant d'Afrique.
11:22Il y en a déjà, d'ailleurs,
11:23en Afrique du Nord, en Afrique du Sud.
11:24Il y a déjà des très grands champions.
11:26Merci Stéphane.
11:28Le cas, je rappelle que les épreuves
11:30en eau libre, c'est les 8 et 9 août.
11:32On croise les doigts, évidemment,
11:33pour que ça se déroule sur la Seine.
11:36Merci de nous avoir rendu visite.
11:38Est-ce que les chances de médailles, Stéphane,
11:40juste côté français,
11:41pour ces épreuves en eau libre ?
11:46On a fait des très bons résultats
11:48aux championnats du monde de Doha en février.
11:50On a ramené quatre médailles.
11:52Et on va faire en sorte
11:54de créer de belles émotions
11:56sur les épreuves des filles et des garçons
11:58sur ces Jeux olympiques également.
12:01On compte sur vous.
12:02On compte sur vous et on croise les doigts pour vous.
12:04Et on vous fait confiance
12:05pour la fin de cette préparation.
12:07Merci à vous de nous avoir rendu visite ce soir.
12:10Sylvaire, on va prendre la direction
12:12de l'Arena de Bercy,
12:14où nous attend Cédric Ferreira
12:16et où vient de se terminer le concours
12:19par équipe en gymnastique.
12:21Je vous le donne en mille.
12:22Simon ?
12:23Simone.
12:24Simone Biles.
12:26Simone, pardon.
12:27Simone Biles.
12:28La quête, ou plutôt la reconquête
12:30de Simone Biles qui a commencé.
12:33Cédric ?
12:36Oui, Simone Biles qui a donc écrit
12:39une nouvelle page de l'histoire,
12:41de sa légende personnelle en tout cas,
12:43puisqu'à 27 ans, elle a remporté
12:45sa cinquième médaille d'or olympique,
12:47la huitième au total en trois éditions,
12:49Rio 2016, Tokyo 2021 et Paris 2024.
12:53Ça fait même 38 médailles au total
12:55pour Simone Biles,
12:56si on inclut les championnats du monde.
12:58C'est la gymnaste.
12:59C'était déjà la gymnaste la plus titrée de l'histoire
13:02et elle a rejeté ce nouveau titre olympique
13:05avec ses coéquipières Jordan Childs,
13:07Suniz Ali et Jade Carey.
13:09Suniz Ali qui avait d'ailleurs remporté l'or
13:11au concours général à Tokyo.
13:12Elle enchaîne une deuxième médaille d'or.
13:14Les États-Unis qui, sans surprise,
13:16ont largement dominé ce concours général
13:18par équipe de gymnastique artistique.
13:21Simone Biles qui a participé aux quatre agrès,
13:24le saut, les barres asymétriques,
13:26la poutre et le sol.
13:27Il y a à chaque fois une performance
13:29quasiment proche de la perfection.
13:31Elle qui avait quitté Tokyo
13:33avec des problèmes de santé mentale.
13:35Cette officielle, elle est bien de retour
13:37à son meilleur niveau.
13:38Les États-Unis qui ont donc remporté l'or
13:40devant l'Italie en argent
13:41et le Brésil en bronze.
13:42Podium un peu surprise.
13:43L'Italie qui avait terminé quatrième à Tokyo
13:46et cette fois les Italiens ont pris leur revanche.
13:48C'est le Brésil qui a donc remporté
13:50la médaille de bronze.
13:51Les équipes sud-américaines,
13:52c'est très très rare de les voir performer
13:54en gymnastique artistique
13:56et donc c'est une immense déception
13:57pour la Grande-Bretagne et la Chine
13:58habituellement sur le podium.
14:00La moisson de Simone Biles a commencé.
14:02Elle est loin d'être terminée
14:03puisque l'américaine est engagée encore
14:05dans quatre épreuves individuelles.
14:07On la reverra dans l'aréna de Bercy
14:09que vous apercevez derrière
14:10et qui se vide un instant après
14:12les exploits de Simone Biles.
14:13On la reverra donc jeudi
14:15pour le concours général.
14:16Et il y aura encore du beau monde
14:18on imagine dans les travées de Bercy
14:20puisque tout le monde se presse un petit peu
14:22pour voir est-ce que c'est la méga star de ces Jeux ?
14:25Pour moi oui.
14:26Avec Léon Marchand,
14:27je pense qu'on tient les deux légendes de ces Jeux.
14:30Les deux légendes qui vont marquer les Jeux.
14:32Moi ce que j'ai adoré aujourd'hui,
14:33j'ai regardé les différents concours
14:35et notamment c'est au sol que j'étais très impressionné
14:37parce que vous savez,
14:38elle a fait une petite faute de quart au sol
14:39sur la réception au sol
14:41et finalement,
14:42elle a emballé tous les juges
14:43par la suite de sa performance.
14:44C'est-à-dire que quand Cédric dit
14:45que c'était presque parfait,
14:47il y a des petites, toutes petites imperfections
14:49bien sûr, elle est au-dessus des autres
14:51qui tout de suite sont masquées
14:52par le reste de sa performance.
14:53Elle est vraiment extraordinaire.
14:54Elle marque ses Jeux par son charisme,
14:55elle marque ses Jeux par sa personnalité
14:57et aussi par ses performances
14:58parce que quand on aime la gymnastique,
14:59il suffit juste de regarder ce qu'elle fait.
15:01Quand on connaît la gymnastique,
15:02on se dit qu'elle est inatteignable.
15:04Aujourd'hui, elle est inatteignable,
15:06elle est sur une sorte d'Himalaya
15:08et c'est vraiment fantastique.
15:09Et je remercie,
15:10j'ai oublié de le faire,
15:11Cédric Serrera qui continue sa soirée.
15:13Il va aller voir de l'escrime désormais traverser Paris
15:17puisque ça se fait très facilement,
15:19figurez-vous,
15:20il y avait beaucoup de craintes autour des transports,
15:21ça se fait très facilement,
15:22y compris en transport.
15:23Y compris en transport en commun.
15:25Allez, interview maintenant réalisée au Club France cet après-midi
15:28qui fait le plein ce Club France
15:30dans le parc de la Villette
15:31quasiment chaque jour depuis le début des Jeux.
15:33Lieux de célébration et même de communion
15:36entre les médaillés et le public.
15:39Tour du propriétaire avec nos confrères de France Télévisions.
15:44Et je suis avec Victor Koretsky,
15:46médaille d'argent en VTT Cross Country.
15:48Parlez-moi un petit peu de cette course,
15:50ça s'est joué à pas grand-chose.
15:52Il y a eu une toute petite erreur,
15:53qu'est-ce qu'il s'est passé
15:54parce que vous étiez bien parti pour l'or ?
15:55Oui, il y a eu beaucoup de faits de course.
16:00J'ai cru quand même pendant une bonne partie de la course
16:04et ensuite dans le final,
16:06Tom arrive à revenir sur la tête de course.
16:09Je le redouble,
16:11je commets une petite erreur
16:13qui me fait perdre tout mon avantage.
16:18Après, dans le final,
16:21à quelques mètres de la ligne d'arrivée,
16:23il tente le tout pour le tout.
16:25J'ai failli tomber.
16:27Après, c'était vraiment terminé.
16:29Justement, c'est quoi votre sentiment ?
16:30Il n'aurait pas dû faire ça
16:31parce que le public qui était sur place,
16:33un peu chauvin on va dire,
16:35l'a un petit peu sifflé.
16:36C'est des faits de course
16:37ou pour vous ce n'est pas juste ?
16:39C'est vrai que c'est des faits de course.
16:41Après, ça aurait pu peut-être être l'inverse.
16:45On ne sait jamais comment ça peut se passer
16:49pendant la course.
16:51Il avait vraiment voulu tenter le tout pour le tout
16:53pour conserver son titre.
16:55Après, c'était risqué
16:57parce qu'on aurait pu tous les deux avoir un problème
16:59ou chuter.
17:00Là, on aurait tout perdu.
17:02Je peux quand même me satisfaire
17:04de cette médaille d'argent.
17:06C'est difficile à accepter dans un premier temps
17:08mais quand on voit tout l'engouement qu'il y a
17:11avec le public français,
17:14c'est juste énorme.
17:16On sent la ferveur de partout.
17:19C'est juste des émotions très fortes.
17:22Il faut juste savourer et profiter de tout ça.
17:25Dernière question,
17:26qu'allez-vous faire dans les prochains jours ?
17:28Est-ce que vous allez essayer d'assister à quelques épreuves
17:30ou vous allez rentrer chez vous dans les rots,
17:32voir les proches, les amis
17:33et faire la fête un petit peu ?
17:34Parce que vous m'avez dit
17:35que vous n'avez pas trop fait la fête encore.
17:37C'est vrai que je n'ai pas eu trop le temps de faire la fête.
17:39J'ai eu un parcours média assez chargé hier
17:41mais c'est top.
17:43Ça me permet aussi de profiter d'une manière différente.
17:46Si j'ai l'occasion,
17:48j'aimerais bien voir quelques épreuves
17:50mais on verra si l'opportunité se présentera.
17:55Ensuite, ce sera vraiment aller voir mes proches dans le sud,
17:59me reposer un petit peu
18:00et ensuite préparer de nouveau la suite de la saison
18:03avec notamment le championnat du monde dans un mois.
18:06Félicitations.
18:07J'espère qu'il fera un peu moins chaud dans les rots qu'ici
18:09parce qu'il fait très chaud à Paris ces jours-ci.
18:11Merci beaucoup.
18:13Vous avez reconnu Clovis Casali et Victor Koretsky,
18:16notre médaillé d'argent en VTT en début de semaine
18:20qui va pouvoir célébrer cette médaille d'argent au Club France.
18:23Je vous le disais, lieu de célébration et de communion avec le public.
18:27Ce sont nos confrères de France Télévisions
18:30qui vous emmènent faire le tour du propriétaire.
18:32C'est à la Villette.
18:34Vivre les épreuves olympiques sur la pelouse du Club France
18:38est un grand moment de communion.
18:40C'est magique.
18:41C'est excellent.
18:42C'est beau.
18:44En famille.
18:45C'est trop cool.
18:46Il y a plein de monde et il y a beaucoup d'ambiance.
18:49Entre amis, on vibre.
18:53On espère et on tremble.
18:57On ressent beaucoup plus la dimension J.O. collective
19:00quand on est entouré de tous les supporters.
19:03On chante la marseillaise.
19:08Il y a tout qui vibre.
19:10Les médaillés du jour viennent y prendre leur bain de foule.
19:16Ce soir, ils sont là.
19:17C'est nickel.
19:18Allez la France.
19:19Un grand moment pour l'équipe de tir à l'arc en argent.
19:23Incroyable.
19:24Magique.
19:25Des instants de pure émotion et de joie.
19:31C'est exceptionnel.
19:32C'est une seule fois dans sa vie.
19:34Merci Paris.
19:35Merci pour cette opportunité.
19:38A la Villette, les jeux sont ouverts à tous.
19:40Pour 5 euros l'entrée.
19:42L'occasion de s'essayer à tous les sports.
19:44Pétanque, ping-pong, pickleball, un genre de mini-tennis.
19:49Il y en a pour tous les goûts.
19:52C'est excellent.
19:53On s'amuse bien ici.
19:54Il y a des bonnes activités.
19:56Des bonnes personnes pour nous encadrer.
19:58C'est pas mal.
19:59C'est incroyable qu'ils fassent ça pour les JO.
20:01C'est bien.
20:02Photos souvenirs devant celles qui brillent.
20:04Les médailles olympiques.
20:06C'est le seul endroit où les voir de si près.
20:09Elles sont super belles.
20:11On aimerait les avoir autour du cou.
20:13A 22h, la pelouse ferme.
20:16Mais pour le public, la fête continue à l'intérieur.
20:19Les derniers médaillés du jour viennent célébrer leur victoire.
20:25Entrée triomphale.
20:27Sous la halle, chauffée à blanc par 5000 personnes en trance.
20:32On transpire toute notre vie parce qu'on ne fait que danser.
20:36On fait que de chanter.
20:37On est hyper heureux.
20:38On adore le moment.
20:39Communion des champions avec leur public.
20:42Jusqu'à 2h du matin, au Club France, c'est la fête.
20:47Et ça vient de tomber.
20:49Léon Marchand qualifié aisément, facilement, pour la finale du 200 mètres papillon.
20:57Léon Marchand qu'on retrouvera un peu plus tard ce soir pour la demi-finale du 200 mètres brasse.
21:02Je voulais vous montrer un touriste particulier.
21:05Un touriste olympique au jeu.
21:06Un touriste que vous allez reconnaître tout de suite.
21:08Antoine Griezmann qui est en vacances et qui profite à fond des Jeux.
21:11Il se prend en selfie un peu partout.
21:13Au château de Versailles, vous avez reconnu.
21:15C'était lors du concours de saut d'obstacle.
21:17A l'Aréna de la Défense pour la natation.
21:19Au Stade de France pour le rugby A7.
21:21Il a une accréditation autour du cou.
21:22Oui, il a une accréditation qui lui ouvre toutes les portes.
21:25En gros, il est là où il faut être.
21:26Premier supporter des Bleus.
21:27Son compte sur X qui lui sert aussi à faire des alertes médailles.
21:32Regardez avec quelle assiduité il suit ses Jeux.
21:36Prêt à dégainer sitôt la médaille remportée.
21:39Il y a une vidéo notamment qui a été postée par son épouse.
21:42Regardez, il s'apprête à tweeter là, à ce moment-là.
21:45Et à avertir sa communauté d'une médaille, de bronze, d'argent ou d'or.
21:50Sa communauté qui le suit.
21:52Ils sont je ne sais plus combien de millions.
21:53C'est le premier supporter des Bleus.
21:55Et ça, c'est un vrai supporter.
21:56En tout cas, on sent qu'il n'y a pas de stratégie de com'.
21:58C'est l'authenticité qui se cache derrière.
22:00En tout cas, on a une info ici.
22:01C'est que c'est lui qui tweet et qui poste.
22:05Il n'y a pas d'agence.
22:06Il n'y a pas de stratégie.
22:07En fait, c'est le cœur et c'est l'émotion qui le guident.
22:09Et qui le poussent à soutenir les équipes de France.
22:11Ce que je trouve extraordinaire.
22:12Et ça, c'est la magie des Jeux.
22:13C'est l'effet geo.
22:14C'est que là, les différences sociales sont effacées.
22:18Vous pouvez avoir un milliardaire à côté d'un ouvrier, d'un employé
22:22qui a la même passion et qui va vivre exactement la même chose.
22:25Vous savez, dans l'émission que je présente sur AFI,
22:27j'ai rencontré un consultant des Jeux Olympiques
22:30qui m'a raconté une anecdote extraordinaire en Australie à Sydney en 2000.
22:33Il dirigeait notamment des bénévoles.
22:35Et il y a le chef des bénévoles qui était un Burkinabé
22:39qui lui a dit je ne peux plus donner d'ordre à ce monsieur.
22:42Pourquoi ? Parce que ce monsieur les avait invités,
22:44toute la bande de bénévoles chez eux.
22:46Et c'était le directeur général de General Motors Australie.
22:50Et quand ils ont vu la dimension du bonhomme,
22:52il s'est dit je ne peux plus lui donner d'ordre.
22:54Et ce consultant m'a dit si, il faut continuer parce que c'est ça les Jeux Olympiques.
22:57On est tous au même niveau.
22:58Nous sommes tous au même niveau.
23:00C'est ce que fait Griezmann.
23:01Il montre qu'il est à notre niveau.
23:02Vous savez, c'est comme en rugby.
23:03C'est-à-dire qu'on est liés.
23:04C'est comme dans une mêlée, on se tient.
23:05Et c'est extraordinaire parce que Griezmann, avec ce fil,
23:08nous permet tous d'être liés et de nous tenir.
23:10Aujourd'hui, notre reporter Ludovic Defoucault est allé lui visiter
23:13le Paris Media Center qui accueille dans le centre de Paris
23:16les quelques 20 000 journalistes accrédités pour couvrir ces Jeux.
23:21Et vous allez voir que les services proposés sont parfois surprenants.
23:25Peut-être qu'Antoine Griezmann y ira.
23:27Peut-être.
23:31Deuxième épisode.
23:32Aujourd'hui, on va au centre média.
23:35Voilà, c'est ici, au carreau du temple, que le Paris Media Center a été installé.
23:41C'est bon ?
23:43Bonjour.
23:48Ici, on trouve un peu de tout.
23:49Un kiosque à journaux, un restaurant, une cafétaria avec des cafés à volonté,
23:54des salles de travail, bien sûr, des bureaux.
23:56Mais il y a aussi une conciergerie pour toutes les questions d'ordre logistique.
23:59Tout ce qui est autorisation de tournage.
24:01Un auditorium pour les conférences de presse.
24:03Tout ce qui est fait pour faciliter la vie et le travail des journalistes
24:06est centralisé ici.
24:07Mais il y a aussi quelques surprises.
24:09On organise à la fois des pitchs, des happenings, mais aussi le matin.
24:13Pareil, gratuitement pour les journalistes, méditation, yoga, étirements, stretching.
24:18Et ça, on le fait d'ailleurs avec les professeurs de sport du carreau du temple.
24:23J'aurais dû venir beaucoup plus tôt ce matin, en fait.
24:25Moi, plus tard.
24:27C'est vraiment l'objectif qu'on a avec ce centre.
24:29C'est de dévoiler Paris au monde entier.
24:32Pas seulement Paris, bérets et baguettes, mais aussi une vision complète de Paris.
24:37Celle que les parisiennes et les parisiens ont de l'expérience de leur ville chaque jour.
24:42Alors, avant de quitter cet endroit, on va quand même aller faire un tour à l'espace des tentes.
24:49Qu'est-ce qui se cache derrière ces pas avant ?
24:51Je vous dis comment on s'installe ?
24:52Oui.
24:53Alors.
24:54Voilà.
24:55Ah ben là, on est bien là.
24:56Ok.
24:57Ok.
24:58Eh ben, c'est parti.
24:59Et puis, nous, on se dit à demain.
25:01Bon, il aime les messages.
25:02Il n'aime pas se lever tôt, Ludo, qu'on retrouvera évidemment demain.
25:06Je vous rappelle que, comme chaque jour, vous pouvez suivre un peu plus de l'expérience
25:10de l'espace des tentes.
25:11C'est un peu la même chose.
25:12C'est un peu la même chose.
25:13C'est un peu la même chose.
25:14C'est un peu la même chose.
25:15C'est un peu la même chose.
25:16C'est un peu la même chose.
25:17C'est un peu la même chose.
25:18C'est un peu la même chose.
25:19On retrouve le tennis de table avec la fratrie.
25:21Le brun, deux frères qui visent ni plus ni moins que le podium, voire la plus haute marche
25:26du podium.
25:27Le triathlon, mais aussi des billets d'humeur et des chroniques quotidiennes.
25:30Et puis, l'image du jour.
25:31On se quitte avec ce surfeur brésilien.
25:34Dérec Zion, la vague de Thioppo à Tahiti, elle est extraordinaire, cette image.
25:40Il venait de signer un 9.90, record olympique je crois.
25:44corps olympique, je crois, comme en lévitation, un temps suspendu sur ces Jeux olympiques.
25:49Merci Sylvain Henry.
25:50Merci à vous.
25:51L'info se poursuit sur France 24, restez avec nous bien sûr.