REDIFFUSION PLEINIERE - Journée Régionale Biodéchets en Bretagne – 28/05/2024

  • il y a 2 mois
175 acteurs bretons des biodéchets, de la prévention, de la gestion de proximité, de la collecte et du traitement, techniciens et élus, collectivités et professionnels, se sont donné rendez-vous pour une première journée régionale le mardi 28 mai.

Cet évènement, porté par l’ADEME, en partenariat avec le Conseil Régional et la DREAL, avec le concours de Brest Métropole, a permis le lancement d’un réseau breton sur les biodéchets.

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00:00:00Bienvenue à tous, bienvenue pour cette journée 4 sur le 100% de piot déchet trié à la
00:00:15source en Bretagne et pour nous accueillir sur le territoire de Grèce métropole, c'est
00:00:21vous, monsieur le vice-président en charge du plan climat de la COP local et de l'agenda
00:00:262030, Yann Tissot, à vous le bon accueil.
00:00:29Merci beaucoup, merci d'être présent si nombreux aujourd'hui, bonjour à toutes et
00:00:34à tous.
00:00:35Alors je suis ravi de vous accueillir à Brest aujourd'hui, à Ossanopolis pour cette belle
00:00:39journée.
00:00:40Il se passe de très belles choses ici.
00:00:41Certains étaient déjà là il y a quelques temps, on a eu la belle journée Brest-Biodiv
00:00:46avec une conférence de Valérie Vasson-Belmont, c'était vraiment un très beau moment et
00:00:50je suis très content d'avoir aujourd'hui autant de monde pour cette journée consacrée
00:00:55au trié à la source des biodéchets organisé par ADEME en partenariat avec l'ADREAL et
00:00:59la région bretagne.
00:01:00Donc je salue les représentants.
00:01:01Je remercie toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés pour ce bon programme aujourd'hui
00:01:05et tout d'abord je tiens à excuser mon collègue Tristan Fauveau, vice-président en charge
00:01:09des déchets à Brest métropole.
00:01:11Il ne peut pas être parmi nous aujourd'hui et je sais qu'il porte avec détermination
00:01:15notre ambitieuse politique de gestion des biodéchets mais comme on a coutume de dire,
00:01:20on est un peu le monstre à deux têtes de Brest métropole sur les sujets climat, énergie,
00:01:24déchets.
00:01:25Donc j'essaierai de le remplacer aujourd'hui.
00:01:27Alors les enjeux liés aux biodéchets, évidemment, vous le savez très bien, sont immenses.
00:01:32Je rappellerai juste qu'aujourd'hui, il représente encore en France un tiers des
00:01:35déchets qu'on trouve dans nos poubelles, les déchets d'entriers, ça fait 80 kilos
00:01:39par an par habitant.
00:01:40Si je ne me trompe pas, on corrigerait sinon et ces déchets considérés comme des résidus
00:01:45sans valeur pendant longtemps et vous savez bien qu'ils constituent pourtant une ressource
00:01:49qui peut être précieuse et que des solutions existent pour les revaloriser localement.
00:01:54Heureusement, ils ont la preuve, les choses évoluent, on assiste à une prise de conscience
00:01:59collective sur la nécessité de trier, de revaloriser nos biodéchets mais on n'a
00:02:04pas marge encore.
00:02:05J'ai lu que seulement 34% de la population aujourd'hui déclarait trier et revaloriser
00:02:10ses biodéchets.
00:02:11Donc effectivement, l'année n'est pas finie, on a encore du travail mais la loi
00:02:16AGEC de 2020 qui accompagne cette prise de conscience avec, vous le savez, l'obligation
00:02:21pour nos collectivités de proposer des solutions et des biodéchets aux usagers depuis
00:02:26ce début d'année.
00:02:27Alors, d'une mesure de bon sens, on passe désormais à une obligation légale et c'est
00:02:32un point important.
00:02:33Alors bien sûr, pour nos collectivités, cette mise en œuvre effective pose de nombreuses
00:02:36questions.
00:02:37Quels dispositifs faut-il proposer aux habitants et l'adaptation de nos services de collecte,
00:02:42comment accompagner nos agents aussi dans l'évolution évidemment de ces pratiques
00:02:46et puis quelles solutions de revalorisation faut-il prioriser ?
00:02:49Évidemment, la question du coût de la mise en œuvre, comment le financer et puis comment
00:02:53communiquer aussi autour de ces changements de pratiques.
00:02:56Énormément de questions, j'imagine que vous vous les posez aussi.
00:02:59Alors bien entendu, il n'y a pas de recette miracle.
00:03:01Les dispositifs sont à construire au plus près du terrain, en fonction des spécificités
00:03:05de chacun, en fonction des territoires et ce qui est certain en revanche, c'est que
00:03:10nous avons beaucoup à partager, beaucoup à échanger et qu'une journée comme celle-ci
00:03:14nous offre l'opportunité justement d'échanger sur nos expériences et de partager les bonnes
00:03:18pratiques pour qu'on puisse aller plus vite.
00:03:21Alors, je profite de l'occasion qui m'est donnée pour vous dire un petit mot rapide
00:03:24sur la façon dont notre métropole s'est emparée du sujet.
00:03:26Sachez que le tri et la valorisation des déchets et des biodéchets, c'est un axe important
00:03:31pour notre politique depuis un moment.
00:03:33Sur les dix dernières années, on a installé près de 10 000 composteurs individuels, enfin
00:03:37on a mis à disposition 10 000 composteurs individuels et puis 200 ZERB de compostage
00:03:42qui ont été déployés sur le territoire.
00:03:43Alors avec la loi AGEC évidemment, Brest métropole amplifie encore le mouvement et
00:03:48en travaillant sur deux axes principaux.
00:03:50D'abord, nous allons accélérer sur la mise à disposition des solutions de compostage.
00:03:54Là, l'objectif, c'est de mettre à disposition 8 000 composteurs individuels, c'est-à-dire
00:03:58en gros de faire passer le taux d'équipement des composteurs individuels de 24 à 50 % pour
00:04:06les foyers qui habitent, les foyers avec jardin sur la métropole d'ici 2029.
00:04:10On a aussi l'ambition de mettre 70 composteurs collectifs supplémentaires.
00:04:16Alors le déploiement de l'ensemble de ces composteurs individuels et collectifs permettra
00:04:22d'éviter pas mille tonnes de déchets organiques dans les poubelles d'ordures ménagères
00:04:27par an et donc d'en faire la place du compost.
00:04:29En complément, on va déployer 400 abribacs dans des eaux très denses avec du collecte
00:04:34dédié et une revalorisation d'eau par vitalisation.
00:04:38Là, on parle d'un volume estimé plutôt de 4 000 tonnes de déchets alimentaires qui
00:04:41seront transformées en biogaz et en fertilisants.
00:04:44Je pense que vous allez aussi parler de ces solutions aujourd'hui.
00:04:47Alors un système évidemment qui a des vertus, qui a des vertus énergétiques, qui a des
00:04:50vertus agronomiques en termes d'emploi local aussi, avec une préoccupation environnementale
00:04:56permanente autour de la chaîne qui faut s'éliminer.
00:04:59Le déploiement est en cours sur notre territoire et ce fait bien sûr en associant étroitement
00:05:04les huit communes de notre métropole.
00:05:06J'adresse d'ailleurs tous mes remerciements, j'en ai vu quelques-uns tout à l'heure,
00:05:11aux agents de la direction Déchets pour Côté qui travaillent vraiment d'arrache-pied pour
00:05:14que ça puisse se faire correctement et en parallèle on met en place un plan de communication
00:05:20et de sensibilisation pour accompagner ce vaste mouvement qui va modifier les habitudes
00:05:25de chacun et on a vu en tout cas sur les premières communications sur les biodéchets que parfois
00:05:31les habitants avaient un peu de mal à comprendre ce qui leur arrivait et avaient peur qu'une
00:05:34police des biodéchets toque à leurs portes pour répondre.
00:05:38Donc on a dû rassurer un petit peu.
00:05:40Pour notre métropole, cette opération, cette mise en œuvre du tri à la santé des biodéchets
00:05:44ça représente quand même un investissement de 3,5 millions d'euros.
00:05:47Je remercie d'ailleurs évidemment l'ADEME, le fondeur de l'État, pour leur concours
00:05:51parce que c'est nécessaire.
00:05:52C'est cependant un investissement conséquent pour notre métropole qui je crois témoigne
00:05:58de l'importance que nous portons à ce sujet.
00:06:01Voilà, je m'arrête là mesdames et messieurs.
00:06:03Pour conclure, je voudrais évidemment vous remercier toutes et tous d'avoir fait le déplacement
00:06:07depuis l'autre bout de la Bretagne pour certains ici à Brest aujourd'hui.
00:06:10Je suis convaincu que les échanges seront riches aujourd'hui et donc je vous souhaite
00:06:14de très bons travaux et de très bonnes journées à tout le monde.
00:06:17Merci, merci aussi à toutes et tous les joueurs.
00:06:26Vous l'avez compris, cette journée est organisée par l'ADEME Bretagne et pour poursuivre l'introduction
00:06:32de cette journée, c'est vous Jacqueline qui allez nous dire ce qui vous a donné envie
00:06:35à l'ADEME Bretagne d'organiser ce moment consacré au lieu d'échanges.
00:06:41Bonjour à toutes et tous.
00:06:43Effectivement, je suis ravie d'ouvrir cette journée.
00:06:46Merci à la métropole de Brest de nous accueillir.
00:06:50Merci pour votre propos introductif qui nous lance déjà en plein sujet avec le panorama
00:06:57et l'ambition que vous venez de nous rappeler sur le terrain de Brest métropole.
00:07:02Cette journée est organisée en partenariat avec l'État, l'Agence Réale et la région.
00:07:08Je suis heureuse, on a vu que vous êtes des acteurs diversifiés, un public actif sur
00:07:16ces sujets de la prévention, de la gestion de proximité, de la collecte et du traitement.
00:07:22Vraiment, l'ensemble de la chaîne va être abordé aujourd'hui.
00:07:25Pourquoi on organise cette journée ? Ce sera la première mais il y aura des suivantes.
00:07:31C'est vraiment pour faire réseau sur ces sujets.
00:07:34Réseau, on ne part pas du tout de rien.
00:07:36Le compostage, c'est déjà une pratique qui a été lancée dans les années 2000.
00:07:40Mais en revanche, il y a aujourd'hui l'obligation réglementaire qui est tombée au 1er janvier
00:07:442024 et donc une obligation de généraliser et donc d'accélérer.
00:07:50Et très clairement, pour accélérer, on a besoin de plus de moyens et donc d'engagement
00:07:56de votre part, collectivité entre autres et acteurs privés sur de l'investissement,
00:08:00sur de l'animation, mais aussi justement de faire du réseau, d'échanger votre pratique,
00:08:05de s'inspirer et de partager tout ça dans ce cadre de journée régionale, mais aussi
00:08:12dans des échelles plus locales.
00:08:13Donc voilà vraiment le pourquoi de cette journée-là.
00:08:17Je vous remercie vivement de votre participation.
00:08:19On est très satisfaits du niveau de participation.
00:08:22Donc un grand merci et je suis désolée, je ne vais pas pouvoir passer la journée ici.
00:08:28Du coup, je salue l'équipe ADEME en collaboration avec nos partenaires Région Edreal, qui a
00:08:33offré à l'organisation de cette journée et en particulier un merci à Camille, qui
00:08:38a travaillé vraiment intensément pour mettre au point cette journée.
00:08:43Merci beaucoup.
00:08:45Merci et bravo pour votre participation.
00:08:49Alors, que va-t-on faire aujourd'hui ?
00:08:52On démarre avec une première séquence qui s'appelle « Avons-nous le vélan ? » qui
00:08:56va permettre de caler les débats globalement, de savoir où l'on en est en Bretagne, notamment
00:09:01en matière de tri à la source de biodéchets, puis de se comparer en rapport à ce qui peut
00:09:04se passer à l'échelle nationale.
00:09:06Deuxième séquence, une séquence de témoignages avec des acteurs qui nous ont en couple et
00:09:10donc on ira étudier quatre retours d'expérience ensemble et puis ce sera aussi l'occasion
00:09:15pour vous de poser des questions, de réagir à ce qui nous sera présenté.
00:09:20Entre 12h30 et 13h30, on se retrouvera dans le même lieu que le lieu d'accueil événementiel
00:09:26dans lequel nous avons démarré la journée, pour un temps de cocktail déjeunatoire.
00:09:30Cette journée est aussi une journée de réseau, d'échange, etc., d'où ce temps relativement
00:09:35long qu'on a prévu ce matin avant l'entrée dans cet amphithéâtre et puis le temps aussi
00:09:40de cocktail déjeunatoire qui sera suivi d'une heure de speed meeting.
00:09:44J'aurai l'occasion d'y revenir.
00:09:46Le temps d'un café, pourrait-on dire, vous aurez l'occasion d'aller discuter avec l'un
00:09:50des 16 ou 17 acteurs qui va tenir un stand aujourd'hui pour ce speed meeting.
00:09:56Dans ce temps-là, on est toujours dans cette idée de favoriser les échanges pour avancer
00:10:01ensemble sur les triales à source des bio-déchets.
00:10:03Puis, de 14h30 à 16h, mettons les boîles ensemble, ce sera l'occasion d'avancer sur
00:10:11ce grand océan de la généralisation des triales à source des bio-déchets avec des
00:10:15ateliers de co-développement.
00:10:17J'espère que vous allez nombreux rester avec nous jusqu'à 16h ce soir et je vous souhaite
00:10:23à tous une excellente journée.
00:10:26Avant nous de lever l'encre, c'est le titre de la plénière qui démarre maintenant.
00:10:34Jacqueline Brasile, Carole Lebeshek et Sylvie Vincent d'Altea, je vous invite à me rejoindre
00:10:40tous les trois.
00:10:47On va démarrer d'abord avec une première question.
00:10:54Où allons-nous ? Quels sont les objectifs ? Vous connaissez Jacqueline, directrice régionale
00:10:59de la Ville de Bretagne, Carole Lebeshek, conseillère régionale déléguée aux déchets
00:11:05et à l'économie circulaire, et puis aussi Sylvie Vincent, vous êtes en charge des pointes
00:11:11du service prévention des pollutions et des risques à l'Adriale-Bretagne.
00:11:15Ensemble, vous allez nous présenter les principaux éléments de compréhension de ce sujet du
00:11:20trial à source des bio-déchets.
00:11:22Vous êtes pour la plupart dans la salle des spécialistes du trial à source des bio-déchets,
00:11:25donc nous allons aller relativement vite sur ce cadrage, mais néanmoins, c'est toujours
00:11:29important de reposer les bases.
00:11:31Pour commencer, Jacqueline, pouvez-vous nous rappeler ce que sont les bio-déchets et quelle
00:11:35quantité ils représentent dans votre cadre ?
00:11:38Question simple, donc réponse assez simple.
00:11:42Les bio-déchets, on va bien parler de l'ensemble du périmètre qui couvre les déchets verts.
00:11:48Donc les déchets verts, c'est tout ce qui est tontes, produits d'élargage, feuilles
00:11:54mortes, etc.
00:11:55C'est toute la production des ménages, des collectivités.
00:11:59Et puis tout ce qui est déchets alimentaires, donc restes de repas, gaspillage alimentaire
00:12:06et produits non vendus.
00:12:09Et donc il y a une problématique aussi de déconditionnement, d'hygiénisation de tous
00:12:14ces produits.
00:12:15Donc on est bien sur l'ensemble de ce périmètre.
00:12:17Sylvie Vincent, quel est l'esprit de la loi en matière de quelle est la source des bio-déchets ?
00:12:25L'esprit de la loi, c'est en trois points.
00:12:27Si vous voulez faire un projet.
00:12:29En trois points, le premier, pour les bio-déchets, c'est comme pour tous les déchets, la responsabilité
00:12:35du producteur de déchets qui est responsable de l'élimination de son déchet jusqu'à
00:12:39la phase finale, valorisation ou élimination.
00:12:43Le deuxième point, c'est tout ce qui concerne la hiérarchie des modes de traitement avec
00:12:48l'idée qu'un déchet, la première question quand on la produit, c'est de savoir si on
00:12:52peut le réutiliser, par exemple en alimentation animale pour des bio-déchets, si on peut le
00:12:57valoriser en matière, en compost pour des bio-déchets, à défaut le valoriser de manière
00:13:03énergétique, donc de la méthanisation pour les bio-déchets.
00:13:06Et vraiment, si on ne peut rien faire, seulement à ce moment-là, aller en élimination.
00:13:12Et le troisième point qui a été rappelé par les dernières lois, notamment la loi
00:13:19anti-gaspillage pour l'économie circulaire, c'est que tout ça, ça vise à préserver
00:13:24les ressources et donc vraiment, l'objectif, c'est de trier, trier, trier pour pouvoir
00:13:32valoriser les déchets au mieux et les bio-déchets en partie, qui représentent en effet encore
00:13:37un tiers de nos poubelles particulières et puis qui représentent quand même des tonnages
00:13:42aussi importants en Bretagne, dans l'industrie.
00:13:45Merci, merci pour ce cadrage national.
00:13:48Alors si on décline maintenant ce cadrage national au niveau régional, Carole, le déchèque
00:13:53dans le plan régional de prévention et de gestion des déchets, comment ces objectifs
00:13:56nationaux, trier la source des bio-déchets, sont-ils déclinés ?
00:14:00Bonjour à toutes et tous, merci pour l'organisation de cet événement, c'est très intéressant
00:14:07et c'est très important, je suis très contente qu'il y ait du monde à cet événement.
00:14:11C'est un sujet qui est extrêmement important pour le PAPGD, le plan régional de prévention
00:14:16et de gestion des déchets, que je pense que vous connaissez tous très bien.
00:14:19Je rappellerai juste quelques angles et il est vrai, donc on va encore, on essaie d'aller
00:14:24encore plus loin que les prescriptions réglementaires nationales.
00:14:28D'abord, je rappelle le respect, vraiment, on y tient vraiment fortement, c'est le respect
00:14:36de la hiérarchie des déchets, déjà éviter les déchets, prévenir les déchets, et ça
00:14:41ce sera toutes les thématiques d'éviter le gazpillage, qui est énorme encore concernant
00:14:47l'alimentaire, vous le savez bien, c'est aussi, donc l'objectif affiché du PAPGD,
00:14:53c'est zéro déchet en 2040, il faut se mettre dans cette perspective, c'est extrêmement
00:14:59important, et zéro déchet enfoui valorisable en 2030, ça c'est le PAPGD, évidemment c'est
00:15:06extrêmement ambitieux, je le disais dans l'étude que nous avions faite ensemble collectivement
00:15:11sur zéro déchet en 2040, que les biodéchets étaient pour 70% encore enfouis ou incinérés,
00:15:23c'est très dommage, parce que les biodéchets c'est une ressource pour nous tous, il faut
00:15:27optimiser cette ressource, donc on est vraiment dans ces objectifs, les objectifs du PAPGD
00:15:33c'est aussi la proximité, je vais pouvoir rajouter quelques chiffres, en plus sur les
00:15:40végétaux, sur les derniers chiffres publiés par l'OEV, on est à 162 kilos par habitant,
00:15:47c'est énorme, c'est deux fois plus que la moyenne française, donc ça c'est en Bretagne,
00:15:51donc on a un objectif posé dans le PAPGD de le réduire de 20% en 2030, sur les OMR,
00:15:59on l'a rappelé, un tiers de nos poubelles OMR contiennent encore des déchets tout récifs,
00:16:04des biodéchets, donc là notre objectif PAPGD c'est de le réduire du quart, donc moins
00:16:1125% des biodéchets dans les poubelles OMR en 2030, sur d'autres angles aussi qu'il
00:16:20faut avoir en tête, arriver à 65% de la valorisation matière, pour globalement, tous les déchets,
00:16:28ça c'est extrêmement important aussi, et puis l'impact aussi des TNB, comme en 2027
00:16:36les résultats des TNB ne seront, je vous le dis que si je me trompe, je les reconnais
00:16:40plus, ne seront plus considérés comme compost, il y a tout un enjeu derrière, que je rapproche
00:16:51moi aussi aux thématiques de IT, d'écologie industrielle territoriale, que faire de nos
00:16:56ressources, comment optimiser nos ressources, et ça c'est un enjeu énorme, y compris pour
00:17:01le monde agricole, etc, donc on a beaucoup de choses à penser pour faire évoluer le
00:17:08système, je vais m'arrêter là pour l'instant, vous avez peut-être été déjà de compte.
00:17:10Merci, on comprend donc que cet objectif de trier à la source des biodéchets s'inscrit
00:17:15dans un objectif plus large du zéro emplissement, ressortir les biodéchets des poubelles, réduire
00:17:20les déchets verts dans les déchets tris, Thiby Vincent, vous entendez ces objectifs,
00:17:23cette déclinaison des objectifs nationaux dans le plan régional, pour vous quels sont
00:17:28les plans réglementaires sur lesquels vous êtes particulièrement vigilant Adriane Bretaille,
00:17:32et sur lesquels vous gardez un oeil bien ouvert ?
00:17:35Le point sur lequel on est le plus vigilant c'est le tri à la source, parce que s'il
00:17:41n'y a pas de tri à la source, il n'y a rien qui se met en place derrière, pour pouvoir
00:17:45valoriser les déchets, les biodéchets comme les autres, il faut qu'ils soient bien triés,
00:17:50le meilleur tri c'est le tri le plus envoié possible, donc pour nous c'est vraiment le
00:17:55point qui est essentiel, le tri à la source, et donc depuis le 1er janvier de cette année,
00:18:00ça concerne tout le monde, donc les industriels et les professionnels c'était depuis 8 ans
00:18:06au moins, et là les particuliers depuis le 1er janvier, et le deuxième point c'est
00:18:13la prévention, et dans la prévention pour les biodéchets, c'est l'objectif ambitieux
00:18:18de réduction du gaspillage alimentaire, qui est quand même de réduire de 50% en 10 ans
00:18:24entre 2015 et 2025.
00:18:27Alors comment ça se traduit concrètement cette vigilance, on entendait Glenn Disseau
00:18:31vice-président de Brest Métropole qui nous disait, mais les gens avaient peur que la
00:18:35police débarque chez eux pour vérifier ce que faisait le tri à la source des biodéchets,
00:18:39est-ce qu'on risque de voir la DREAL débarquer dans sa collectivité ?
00:18:43Dans sa collectivité, s'ils sont exploitants d'installations, peut-être, mais les individus
00:18:50personnels, chacun d'entre nous en particulier, ne nous verront pas débarquer chez eux,
00:18:55c'est pas notre cible de contrôle, notre cible de contrôle ce sont plutôt les installations
00:19:02de production et de gestion des déchets, les installations classées pour la production
00:19:07de l'environnement, et donc dans lesquelles on retarde toutes les installations de traitement
00:19:14des déchets, ça représente un fort pourcentage de ces installations, pour donner un petit
00:19:19chiffre, en méthanisation et compostage par exemple, on a 500 installations répertoriées
00:19:25dans nos bases, alors des petites soumises à déclaration jusqu'aux plus grosses soumises
00:19:29à autorisation, et l'année dernière sur ces installations, on a fait une centaine
00:19:34de cibles de contrôle, dont les trois quarts dans les méthaniseurs, et notamment les petits
00:19:38méthaniseurs qui, ma foi, ne sont pas toujours exploités le mieux et peuvent provoquer des
00:19:45nuisances, et on fait aussi des fois des actions coup de poing chez les gros producteurs de
00:19:50déchets, donc pour les biodéchets, c'est dans les industries agroalimentaires, il y
00:19:55a trois ans, on en avait sélectionné une douzaine que l'on avait identifiée comme
00:19:59étant de gros pourvoyeurs dans des installations de stockage, et donc on a été voir chez eux
00:20:05s'ils faisaient bien correctement leur tri et pourquoi ils avaient envoyé autant de
00:20:09déchets en stockage.
00:20:11Merci beaucoup, merci Sylvie. Alors on entend ce rôle de régulateur, de l'État et de
00:20:16contrôle, et l'État à travers l'ADEME a aussi un rôle d'impulsion, d'incitation,
00:20:20que fait l'ADEME, Jacqueline, pour encourager la création de ces biodéchets en Bretagne ?
00:20:25Alors différentes choses, donc en trois points, le premier, l'ADEME est assez connu pour
00:20:32accompagner financièrement la mise en place des politiques de gestion, de tri à la source
00:20:37et de gestion, donc politique qui a été initiée dans les années 2000, comme je
00:20:42le disais tout à l'heure, mais qui s'amplifie via un appel à projet qu'on a lancé en 2021
00:20:48et 2022 sur vraiment cet encouragement de la gestion de proximité tri à la source.
00:20:54Donc il y a aussi un appel à projet régulier annuel qu'on conduit sur l'hygiénisation
00:21:00et le déconditionnement, donc cet appel à projet sera réouvert cette année au mois
00:21:05de juillet, donc pour inciter la réalisation d'équipements sur un maillage territorial
00:21:12qui permet une complémentarité avec les exutoires et donc les projets d'ici de métallisation
00:21:20et de compostage. Le fond vert, c'est une modalité qui vient accélérer ce dispositif,
00:21:29en particulier avec une mesure sur le tri à la source des biodéchets, donc mise en
00:21:33oeuvre par l'État, décision préfète région et instruction côté ADEME. Donc je vais
00:21:40simplement vous donner deux chiffres pour illustrer, mais en 2023 c'est 17 collectivités
00:21:45qui ont été accompagnées, un budget total de plus de 10 millions d'euros sur ces politiques
00:21:50d'incitation, donc ça couvre des investissements mais aussi des charges émissions pour l'animation
00:21:58de ces politiques. Donc au total 57 ETP en Bretagne créées sur ces sujets-là, dont
00:22:0431 financées par le fond vert. Deuxième point, c'est vraiment l'animation, donc
00:22:11on finance des structures pour être des points d'appui à l'échelle régionale et pour vous
00:22:17dans les territoires, des structures qui importent de la compétence et donc on finance le réseau
00:22:23composte citoyen Grand Ouest et on finance, avec nos partenaires, le réseau sur l'évitement
00:22:31du gaspillage alimentaire, donc ici avec la région de l'Adrial et donc qui sera confié
00:22:38à une structure cette année. Donc voilà, ces moyens sont à notre disposition pour
00:22:45accompagner les politiques et puis troisième levier, c'est vraiment la publication d'études,
00:22:52des éclairages spécifiques sur les méthodologies, sur des enquêtes, sur la connaissance et donc là
00:22:58je mets en avant simplement une étude sur le brûlage des déchets verts qui permet de
00:23:03fournir un panorama, des solutions techniques et économiques. Donc voilà, pour illustrer ce
00:23:09levier aussi d'accompagnement sur le plan méthodologique, tous les documents publiés
00:23:14par l'ADEME sont disponibles dans une librairie. Merci, alors on le sait, vous l'avez dit, le
00:23:20travail en Bretagne est partenarial sur ce sujet des vieux déchets, des déchets en général de
00:23:25l'économie circulaire. Il vous a cité des actions, des soutiens apportés aux organisations qui sont
00:23:31co-financées par l'ADEME et la région. Carole, le déchet, que fait la région de son côté au-delà
00:23:37de ses co-financements avec l'ADEME ? Alors la région en termes de déchets, donc elle a la compétence
00:23:42de planificateur et donc elle regarde les grandes masses tout d'abord et elle peut aussi commander
00:23:50les études. Je vous ai parlé tout à l'heure de l'étude zéro déchet qui a étudié le cas
00:23:54secteur dans les vieux déchets, donc ça c'est important. On a aussi une action de sensibilisation
00:23:58et de communication importante. Alors en 2022, nous avions fait une campagne justement sur les
00:24:05vieux déchets. Le motto, la phrase clé, c'était nos déchets ont de la valeur, gardons-les chez nous.
00:24:11Donc l'idée c'était de garder ces déchets verts dans notre jardin quand on pouvait et puis
00:24:17évidemment de poursuivre aussi le compostage. Donc ça c'est très important parce qu'on voit bien
00:24:22c'est aussi il faut attraper des modifications culturelles et de pratiques au quotidien donc
00:24:28on a vraiment besoin de ces campagnes de communication que l'on fait bien sûr avec
00:24:34les partenaires. Mais à côté de ça, il y a aussi d'autres enjeux comme notamment, on parlait tout
00:24:40à l'heure de méthanisation, on a aussi le suivi du chèvre à biomasse qu'il faut absolument faire
00:24:46là aussi avec nos partenaires. Il faut aussi regarder sur la méthanisation, on a déjà des enjeux de la
00:24:53méthanisation, il y a aussi des travers, il faut regarder si la méthanisation reste vertueuse ou pas.
00:25:01Il ne s'agirait pas d'aller faire des cultures qui deviennent en compétition trop fortes sur le
00:25:08secteur alimentaire. Donc ça il faut, on regarde aussi ça de manière très précise et puis on a
00:25:14aussi notamment le sujet de la formation. La formation parce qu'il y a des compétences qui
00:25:20sont appelées pour avoir du compost de qualité etc. Donc on a ouvert très récemment une formation
00:25:28de guide et une formation de maître composteur avec le CPSA Combourg et avec notre compétence
00:25:34formation. Donc on veut modifier ça. Voilà pour l'instant. Ça signifie qu'on a un centre de
00:25:40formation supplié par la région à Combourg en guide et maître composteur. Ça veut dire qu'il y a des formations
00:25:46qualifs en toit, ça c'est un défice positif de la région et c'est 12 par session et c'est jusqu'en 2025 là déjà.
00:25:52Mais il faut aussi, je pense qu'on a besoin de multiplier, il y a peut-être des gens qui font cette formation,
00:25:59je ne sais pas. Mais en tout cas, c'est hyper important d'avoir la formation et de même il y a aussi un enjeu
00:26:04je trouve dans la recherche. Parce qu'en fait, on voit que c'est un peu flou de savoir le résultat des
00:26:12TAP, j'en ai parlé un petit peu tout à l'heure, le compost de quelle qualité est-il et tout ça.
00:26:16Ça reste un peu flou quand vous lisez les articles d'amorce à ce sujet-là. Moi je pense qu'il y a
00:26:21un enjeu à progresser là-dessus. De même qu'il y a un enjeu aussi sur les équipements.
00:26:28Ça on l'adresse aussi, on essaie de monter aussi en quelque sorte là-dessus avec la recherche et la recherche économique.
00:26:36Alors ça c'est pour la partie externe, est-ce que vous soutenez à l'échelle du territoire régional ?
00:26:40En interne, comment la région exerce-t-elle sa responsabilité ?
00:26:43En interne, l'exemple emblématique c'est sur les lycées. Parce que nous sommes en compétence sur le fonctionnement des lycées.
00:26:51Les lycées ont des services de restauration. Et là je pense que le chiffre au niveau du tri à la source effectué dans les lycées, c'est 67%.
00:27:01C'est réalisé déjà dans 67 lycées 67. C'est pas encore assez.
00:27:07Évidemment qu'on lisait 100% à 2025. On a une approche qui est très individualisée pour chaque lycée.
00:27:16Parce que chaque lycée s'insère dans un environnement. Soit il y a déjà une possibilité de collecte, soit les volumes sont plus petits et on peut faire du compostage.
00:27:24Donc vraiment c'est une approche très fine dans chaque lycée entre les agents des lycées et nos agents territoriaux qui viennent aussi pour réfléchir à la meilleure solution pour chaque lycée.
00:27:40Et là aussi il y a un enjeu de formation. Donc on réfléchit aussi comment est-ce qu'on peut former au mieux les agents des lycées à ce sujet du compostage.
00:27:51Voilà ce que je voulais vous dire. Et ce sont les gens responsables.
00:27:57Merci. Merci Carole Levechette. Jacqueline, Roisil, on s'intéresse au tri à la source des biodéchets.
00:28:03Une fois qu'ils sont triés à la source, on peut les composter en proximité, mais on peut aussi les collecter pour les envoyer se faire valoriser.
00:28:10Comment l'ADEME encourage-t-elle l'émergence de solutions de valorisation des biodéchets ?
00:28:16Alors la valorisation des solutions, on l'encourage essentiellement par du soutien en termes de démarches de concertation à une échelle territoriale.
00:28:28Concertation entre les acteurs pour dimensionner les bons équipements nous semble être un facteur déterminant.
00:28:36Donc on met en avant une méthode qui s'appelle Concerto. Et à l'avenir, on aidera de plus en plus de territoires sur cette approche-là.
00:28:45Des démarches plutôt animées par des collectivités, mais mobilisatrices de l'ensemble des parties productrices de déchets et d'organisation de traitement des déchets.
00:29:00Un levier sur lequel on souhaite accompagner les collectivités.
00:29:06Donc la concertation en priorité, plus d'aides aux investissements en revanche.
00:29:10Alors pour poursuivre ce temps de cadrage, je vais inviter Christophe Boué de l'Observatoire de l'Environnement en Bretagne à me rejoindre.
00:29:18Christophe, bonjour. Vous êtes venu avec Descartes pour nous dresser un état de la situation sur les biodéchets, sur le territoire.
00:29:30Quel est l'état des lieux ?
00:29:32Bonjour à tous, je suis Christophe Boué, chef de projet Déchets, Observatoire de l'Environnement.
00:29:36Si vous pouvez me rapprocher.
00:29:38Je vais commencer par vous parler du tri-ressources des déchets plus inétables.
00:29:43Là, on a relayé une enquête en début d'année, une enquête simplifiée réalisée pour le ministère dans le cadre de la publication d'un indicateur-clé politique pour l'égalité du gouvernement pour l'Elysée.
00:29:55Cette enquête se limitait aux actions portées par les collectivités auprès du ménage, ce n'est pas toutes les actions.
00:30:07Elle excluait les démarches volontaires de compostage individuel et éventuellement les collectivités à destination des professionnels.
00:30:17On n'a également pas d'informations sur le taux d'utilisation des solutions proposées.
00:30:24Comment on doit comprendre cette carte ?
00:30:28On a deux types d'informations.
00:30:36On a les surfaciques qui sont l'information sur le compostage de proximité.
00:30:40On a toutes les collectivités qui nous ont répondu qui proposent du compostage individuel.
00:30:46Le surfacique le plus clair.
00:30:48Le surfacique un peu plus foncé.
00:30:50Ce sont les collectivités qui proposent en plus du compostage partagé.
00:30:54Et là, elles sont tout le monde de 36.
00:30:56Ensuite, vous avez les petits camions de couleurs.
00:30:58La couleur reflétant le mode de collecte, collecte en porte-à-porte, porte-volontaire ou mixte.
00:31:04Et là, c'est 16 collectivités qui proposent ce système de gestion du tri à la source des déchets.
00:31:14Pour un petit élément de contexte, on était à deux opérations en 2019.
00:31:20On voit qu'il y a des zones où ça se développe particulièrement, en tout cas pour la collecte.
00:31:26On voit que le centre Bretagne a...
00:31:30On enchaîne avec cette carte.
00:31:34La première carte, c'était les solutions proposées.
00:31:38Cette deuxième carte va parler du taux de couverture.
00:31:43La population couverte.
00:31:45On est sur une estimation.
00:31:47On a essayé à l'OD, d'homogéniser le plus possible.
00:31:51Mais on est sur une déclarative.
00:31:53Vous avez des classes de population.
00:31:55Des territoires équipés à moins de 20%.
00:31:57Des territoires à plus de 80%.
00:31:59Au niveau régional, ça nous donne une couverture en début 2024 de 38% de la population couverte.
00:32:09Les questions portées aussi en début 2025.
00:32:13Quel sera le taux de couverture ?
00:32:15En début 2025, on est sur un taux de couverture annoncé de 50%.
00:32:19Avec un petit peu moins.
00:32:21Vous parliez des zones.
00:32:23Un petit peu moins dans les côtes d'armoires qui seraient attirées plutôt sur les 30%.
00:32:27Et puis, le Morbihan, plutôt à 76%.
00:32:33Ensuite, je vais vous parler d'un petit travail qu'on a fait en début d'année.
00:32:38On a compilé les données disponibles dans les PLPDMA.
00:32:42Les Programmes Locaux de Prévention des Déchets.
00:32:46Ce qu'on souhaitait savoir, c'est ce qu'il y avait dans ces documents
00:32:48qui sont très structurants pour les collectivités.
00:32:50Et là, je vous ai fait un extrait sur la thématique
00:32:54Bieux-Déchets, Compostage, Jardin et Végétaux.
00:32:58On a essayé de rechercher les axes et les actions
00:33:02qui parlaient de ça dans les PLPDMA.
00:33:06Tous les PLPDMA qu'on a exploités traitent évidemment de ce sujet.
00:33:10Ça fait 107 axes de travail
00:33:14qui sont quantifiés pour 251 actions lancées sur le territoire.
00:33:18Alors, on a parlé aujourd'hui de mise en relation.
00:33:22Si condition, on peut passer à la slide suivante.
00:33:28Encore suivante.
00:33:30La slide suivante, c'est pour vous montrer une taille sur l'écran de cette compilation.
00:33:34Dans la première colonne, vous avez la collectivité.
00:33:36Deuxième colonne, l'axe de travail inoctifé dans le PLPDMA.
00:33:40Et la troisième colonne, c'est les actions.
00:33:42Et donc, ce tableau-là, je le mettrai à disposition
00:33:46au niveau de la salle café, par exemple,
00:33:48pour que vous puissiez consulter
00:33:50quel territoire s'implique sur quel type d'action.
00:33:56Ensuite, là, c'est une cartographie
00:34:00qui exploite les données qu'on a enquêtées en 2023.
00:34:02On souhaitait savoir les collectivités
00:34:06ayant déclaré proposer des opérations de compostage de proximité
00:34:10pour les établissements.
00:34:12Cette fois-ci, les premières, c'était à destination des ménages.
00:34:14Là, on parle du compostage de proximité
00:34:16à destination des établissements.
00:34:18Il peut s'agir de cantines, des bars, etc.
00:34:20Et on a 24 collectivités
00:34:22qui nous ont déclaré proposer ce service.
00:34:26Et également, je mettrai à disposition un listing
00:34:28pour que vous puissiez, éventuellement,
00:34:30vous mettre en relation.
00:34:32On a également 5 collectivités
00:34:34qui nous ont déclaré proposer
00:34:36des opérations de collecte.
00:34:38Là, on est sur compostage.
00:34:405 collectivités qui proposent de la collecte.
00:34:42Rennes-Métropole, Brest-Métropole,
00:34:44Pontivy, Dinant, et Guingamp.
00:34:50On a rappelé en introduction
00:34:52c'était des lieux d'échelle.
00:34:54Là, on était plutôt sur un focus sur les échelles
00:34:56de cuisine et de table.
00:34:58Un petit focus très rapide sur les végétaux,
00:35:00les déchets verts.
00:35:02On a 2 systèmes pour capter
00:35:04ces gisements, les déchetteries
00:35:06et les plateformes de végétaux.
00:35:08Depuis 2012, le parc de déchetteries
00:35:10en Bretagne est stable.
00:35:12Par contre, on a eu un développement
00:35:14du service plateforme de végétaux.
00:35:16Et on assiste à un léger recul.
00:35:18En 2015, on avait un pic
00:35:20à 50 installations en Bretagne.
00:35:22Et puis, progressivement, il diminue.
00:35:24Il n'y a plus qu'à 26 sites
00:35:26aujourd'hui en Bretagne.
00:35:30Dernier volet
00:35:32de ces vieux déchets,
00:35:34les déchets d'activité économique.
00:35:36Là, j'exploite
00:35:38les données de la CCI qui réalise
00:35:40une estimation
00:35:42de ces déchets d'activité économique
00:35:44mais uniquement focalisés sur
00:35:46commerce et industrie. On n'a pas
00:35:48toutes les actualités données.
00:35:50Ce gisement est
00:35:52estimé pour
00:35:54comme en 2022
00:35:56à 1 900 000 tonnes
00:35:58dont 440 000 tonnes
00:36:00de déchets organiques.
00:36:02Ces déchets organiques sont
00:36:04plutôt bien triés au niveau du commerce et de l'industrie.
00:36:06On annonce 83 %
00:36:08de tri de ces déchets.
00:36:10Donc, il reste
00:36:12un montrier de 75 000 tonnes
00:36:14qui va se focaliser
00:36:16principalement au niveau des services
00:36:18et des commerces.
00:36:2051 % de ce gisement
00:36:22se trouve dans les services
00:36:24et 75 % dans les commerces.
00:36:26Au niveau des services, on est sur
00:36:28un montrier de 73 %.
00:36:34On a vu tout le volet
00:36:36gisement collecte.
00:36:38Là, on va passer à la partie traitement
00:36:40avec un aperçu
00:36:42des installations en place sur le territoire.
00:36:44Ça laisse le temps respirer.
00:36:46Un aperçu
00:36:48des installations
00:36:50sur le territoire
00:36:52avec, dans un premier temps,
00:36:54les plateformes de compostage.
00:36:56On a compilé les données disponibles
00:36:58dans l'outil Sinoe
00:37:00et dans le listing
00:37:02d'installations classées.
00:37:04On arrive aujourd'hui à
00:37:06162 sites de compostage
00:37:08identifiés.
00:37:10162 sites, parmi lesquels
00:37:126 sites qui font du TMP,
00:37:14un process un peu
00:37:16différencié.
00:37:18Dans ces 162 sites,
00:37:2027 sites
00:37:22qui ont un agrément
00:37:24sanitaire
00:37:26au titre de la réglementation
00:37:28sur les sous-produits à niveau.
00:37:30Ces sites qui ont
00:37:32l'agrément sanitaire sont en vert.
00:37:34Ceux qui ont le nom, justement.
00:37:38Ensuite, les installations.
00:37:40Là, c'est un focus très particulier.
00:37:42Installations de méthanisation
00:37:44avec hygiénisation
00:37:46et des conditionneurs avec hygiénisation.
00:37:48Les sites de méthanisation,
00:37:50il y en a beaucoup plus en Bretagne.
00:37:52On est plutôt sur l'ordre
00:37:54de 254 sites,
00:37:56selon les données ILE.
00:37:58250 sites
00:38:00de méthanisation, parmi lesquels
00:38:02une soixantaine de sites
00:38:04inscrits
00:38:06à la reduite 2781-2.
00:38:08C'est très particulier.
00:38:10C'est les déchets, outre que les déchets végétaux
00:38:12et les déchets en élevage.
00:38:14Notamment, ce qu'on appelle les sous-produits à niveau
00:38:16de classe 3. C'est les sites qui peuvent recevoir
00:38:18ce genre de déchets-là.
00:38:20Là, on fait un focus en particulier
00:38:22sur ceux qui ont de l'hygiénisation.
00:38:24Ils vont pouvoir, en particulier,
00:38:26traiter ces sites-là.
00:38:28Les sites de méthanisation avec hygiénisation,
00:38:30c'est les petits ronds.
00:38:32En complément, vous avez les installations
00:38:34de déconditionneurs. C'est les petites étoiles.
00:38:36La couleur va vous donner
00:38:38la différence entre les sites en fonctionnement
00:38:40et en projet.
00:38:42Les sites de méthanisation avec hygiénisation,
00:38:44en Bretagne, on en a 16.
00:38:46Et puis,
00:38:48les sites de déconditionnement,
00:38:50on en a 11,
00:38:52dont
00:38:5410 avec hygiénisation.
00:38:56Et sur ces
00:38:5810 sites, on en a 4
00:39:00en fonctionnement et 6 en projet.
00:39:02Voilà pour ce tour de réseau.
00:39:04Merci beaucoup. Merci, Christophe.
00:39:06Carole Béchelke,
00:39:08nous venons
00:39:10d'observer la situation en Bretagne.
00:39:12Je me tourne vers vous.
00:39:14Qu'est-ce que vous en retenez ?
00:39:16Qu'est-ce qui vous marque ?
00:39:18Est-ce qu'au fond, la Bretagne est au rendez-vous
00:39:20des objectifs qui ont été fixés dans le PRPG ?
00:39:24Je ne m'attendais pas à la question.
00:39:26Non, mais
00:39:28moi, ce que je remarque,
00:39:30c'est que ça progresse.
00:39:32Ce qui fait plaisir,
00:39:34c'est de voir que dans les PLPDMA,
00:39:36la question est à 100% abordée.
00:39:38Il faut évidemment multiplier
00:39:40les efforts pour tous.
00:39:42Et ça, ça se fait beaucoup en coopération.
00:39:44Et je reviens
00:39:46sur ce qu'a dit tout à l'heure
00:39:48Jacqueline Roisil, la directrice de l'ADEME,
00:39:50des aides données
00:39:52aux territoires, aux syndicats
00:39:54pour arriver à mutualiser.
00:39:56Et je pense que c'est ça qui va nous aider,
00:39:58c'est pouvoir réfléchir ensemble.
00:40:00On parle souvent de l'exemple du CYBED29
00:40:02qui arrive à bien attraper les sujets
00:40:04et à faire avancer un peu plus vite.
00:40:06Moi, je voudrais que ce soit couvert,
00:40:08que toute la Bretagne soit couverte
00:40:10par des coopérations comme ça.
00:40:12Et je pense que c'est comme ça qu'on va y arriver.
00:40:14Et vraiment réfléchir tous ensemble
00:40:16et attraper aussi tout ce qui est formation,
00:40:18recherche aussi, je le disais.
00:40:20Et voilà, je pense qu'on va y arriver.
00:40:22C'est dans le sens de l'histoire.
00:40:24Il faut qu'on fasse de mieux en mieux,
00:40:26optimiser nos ressources.
00:40:28On a tous intérêt à ce que ça fonctionne.
00:40:30Alors, évidemment,
00:40:32il y a beaucoup de sujets derrière ça.
00:40:34Il y a des sujets sociologiques.
00:40:36Donc, arriver à lever
00:40:38les freins du changement,
00:40:40voilà, c'est dur.
00:40:42Pour vous, c'est ça le cube au défi à relever ?
00:40:44C'est arriver à lever les freins du changement ?
00:40:46Je pense que oui, il y a encore beaucoup.
00:40:48Là, on est en petit comité,
00:40:50on est tous, je pense, convaincus.
00:40:52Mais quand on regarde autour de soi,
00:40:54il y a beaucoup de gens qui, quand même,
00:40:56le trient.
00:40:58Et ça, on revient sur des pratiques
00:41:00qui étaient déjà
00:41:02très fortes avant, mais que l'on a complètement oublié
00:41:04parce qu'on a complètement externalisé
00:41:06nos déchets, finalement.
00:41:08On les a laissés aux services publics et tout ça,
00:41:10on ne s'en occupait pas. Parce que là,
00:41:12il faut retrouver
00:41:14une cohérence dans nos actions
00:41:16et optimiser nos ressources,
00:41:18avoir le moins de déchets possibles,
00:41:20les optimiser.
00:41:22Je parlais tout à l'heure des sols.
00:41:24Il y a un intérêt évident à avoir
00:41:26un compost de qualité pour pouvoir
00:41:28renourrir les sols. Ça, c'est une thématique aussi
00:41:30parce qu'il faut regarder tous les aspects.
00:41:32Puis aussi, il faut arrêter de transporter
00:41:34des déchets. Ça, c'est des émissions de GES.
00:41:36On voit bien qu'il y avait le défi.
00:41:38Ce sont les enjeux, et vous disiez
00:41:40le défi, c'est on arrive
00:41:42à mobiliser vers cet objectif
00:41:44de retour au sol, de limitation des déchets.
00:41:46Bien sûr, il y a la partie énergétique aussi,
00:41:48mais il faut bien que ce soit
00:41:50dans les limites
00:41:52que l'on se fixe par rapport à la cohérence
00:41:54de l'ensemble.
00:41:56Il ne faut pas faire de la
00:41:58maladaptation, si je puis dire.
00:42:00Merci beaucoup. Merci.
00:42:02Madame la conseillère régionale.
00:42:04Christophe Boué, tout le monde a pu observer
00:42:06ces chiffres. J'imagine, les uns, les autres,
00:42:08certains vous ont peut-être plus marqués que d'autres.
00:42:10Vous vous dites, mais est-ce qu'on peut faire
00:42:12confiance à l'Observatoire de l'Environnement bretagne ?
00:42:14Au fond, est-ce que ce qu'il nous présente est conforme
00:42:16à la réalité ? J'ai vu beaucoup de vers
00:42:18quand même dans les collectivités qui généralisent
00:42:20la génération des biodéchets.
00:42:22Or, le petit sondage en début de réunion, c'était plutôt
00:42:24du moins de 50%
00:42:26très largement.
00:42:28Est-ce que les biodéchets sont des déchets
00:42:30faciles à observer ?
00:42:32Et est-ce qu'on peut avoir confiance ?
00:42:34A quel point peut-on avoir confiance
00:42:36dans les données qui nous sont présentées
00:42:38pour mesurer la généralisation
00:42:40du création des biodéchets ?
00:42:42Les données qu'on récupère, c'est des données
00:42:44principalement sur le mode déclaratif.
00:42:46Actuellement, on a une enquête
00:42:48en cours auprès des collectivités
00:42:50pour mettre à jour notamment l'outil SINOE
00:42:52et où on demande aux collectivités
00:42:54ces informations-là.
00:42:56Je vous ai présenté l'enquête
00:42:58qu'on a réalisée pour le ministère. C'était une enquête
00:43:00relativement simplifiée.
00:43:02Là, dans l'enquête qu'on réalise actuellement sur
00:43:04cette thématique du tri à la source, on va
00:43:06un petit peu plus loin. L'objectif, c'est d'avoir
00:43:08des données un petit peu plus détaillées.
00:43:10On a mis une data-visualisation qui présentait ces données-là
00:43:12il y a quelques années. On souhaiterait
00:43:14la mettre à jour. Et puis, il y a également
00:43:16toutes les autres informations sur les autres déchets.
00:43:18C'est un travail important
00:43:20qu'on a demandé aux collectivités.
00:43:22Ça prend du temps, mais c'est vraiment important
00:43:24pour un certain nombre de documents,
00:43:26pour le suivi hyper-PGD,
00:43:28mais on l'espère aussi pour les territoires.
00:43:30L'objectif pour nous, c'est de redescendre
00:43:32les informations.
00:43:34L'information doit nous servir.
00:43:36J'ai vu un certain nombre de gens
00:43:38qui prenaient des photos.
00:43:40Ne vous inquiétez pas, on va
00:43:42tous les supports seront distribués.
00:43:44On essaie le plus possible
00:43:46que ces supports soient interactifs.
00:43:48Vous pouvez naviguer
00:43:50quand vous passerez sur les cartes. Vous avez les noms,
00:43:52vous avez un maximum d'informations.
00:43:54Et puis, quand il n'y a pas d'informations,
00:43:56il ne faut pas hésiter à nous contacter
00:43:58pour qu'on améliore nos supports
00:44:00ou qu'on vous réponde directement.
00:44:02L'objectif pour nous, c'est d'améliorer
00:44:04la qualité, d'améliorer
00:44:06un contrat de confiance
00:44:08pour que la donnée nous revienne
00:44:10aussi de meilleure façon.
00:44:12Il y a sans doute des biais,
00:44:14il y a sans doute des méthodes à améliorer.
00:44:16Et c'est en travaillant ensemble qu'on améliorera tout ça.
00:44:18Merci beaucoup. Merci Christophe.
00:44:20Bravo pour le travail réalisé.
00:44:22On peut s'entendre.
00:44:24On peut s'entendre.
00:44:26Merci.
00:44:28Alors là, on va
00:44:30prendre un peu de recul par rapport à la Bretagne.
00:44:32On va réfléchir au fond à ce que
00:44:34la Bretagne, ce qu'on constate en Bretagne,
00:44:36c'est l'image de ce qui se passe en France.
00:44:38Est-ce que la Bretagne est plutôt en avance, plutôt en retard ?
00:44:40C'est une question qui est légitime de se poser.
00:44:42Et pour répondre à cette question,
00:44:44je vais inviter Loïs Payet d'Amorce
00:44:46à me rejoindre. Loïs, vous êtes chargée
00:44:48de vision biodéchets
00:44:50chez Amorce. Amorce est une association,
00:44:52et on peut l'applaudir. Merci, vous venez de moi,
00:44:54vous venez de moi. En plus, vous avez fait
00:44:56le déploiement d'Istabas, donc merci beaucoup.
00:44:58Amorce est une association de collectivités
00:45:00et d'entreprises. J'imagine que beaucoup
00:45:02de collectivités dans la salle sont membres d'Amorce.
00:45:04Et cette association
00:45:06à la fois représente
00:45:08ses membres, mais propose
00:45:10également un accompagnement à ses membres
00:45:12et puis réalise un certain
00:45:14nombre d'études, dont notamment des travaux
00:45:16sur les biodéchets.
00:45:18Alors, Loïs,
00:45:20pour nous aider à prendre du recul vis-à-vis
00:45:22de la situation de Bretagne, quelle est la diversité
00:45:24des situations qu'on observe
00:45:26sur les différents territoires en France
00:45:28en ce qui concerne le tri
00:45:30à la source des biodéchets ?
00:45:32Alors, merci pour la question.
00:45:34Moi, je distinguerais un peu
00:45:36les collectivités qui se sont lancées
00:45:38parmi les premières
00:45:40et celles qui se sont lancées un petit peu après
00:45:42en termes de technique.
00:45:44Je vais vous expliquer.
00:45:46Les premières collectivités ont commencé
00:45:48comme toutes par commencer
00:45:50à réduire les biodéchets
00:45:52en limitant le gaspillage alimentaire
00:45:54et je pense que c'est aussi par là qu'il faut commencer.
00:45:56Et puis, elles ont mis en place
00:45:58du compostage en gestion de proximité
00:46:00à la fois individuelle et partagée.
00:46:02Et souvent, c'était complété
00:46:04par les milieux un peu plus urbains, un peu plus verticaux
00:46:06par du porte-à-porte.
00:46:08Aujourd'hui, ça change un petit peu.
00:46:10Le porte-à-porte est plutôt
00:46:12en majorité remplacé
00:46:14par du camp d'accord volontaire.
00:46:16C'est la distinction que je ferais
00:46:18entre les toutes premières
00:46:20et puis celles qui s'y sont mis
00:46:22un peu après.
00:46:24Qu'est-ce qui peut freiner les collectivités
00:46:26dans le déploiement du tri à la source des biodéchets ?
00:46:28Alors, moi, le premier point
00:46:30que je vois, c'est qu'aujourd'hui,
00:46:32on demande aux collectivités
00:46:34de créer une nouvelle filière, d'une certaine manière.
00:46:36On a perdu cette habitude
00:46:38de trier les biodéchets.
00:46:40Et ce qui est important
00:46:42pour créer cette nouvelle filière, c'est les règles.
00:46:44On a eu, bien sûr,
00:46:46l'avis du 6 décembre 2023
00:46:48que tout le monde a dû lire,
00:46:50qui a été publié au journal officiel
00:46:52et qui cadre un peu les solutions techniques.
00:46:54Malheureusement, comme toute Agie,
00:46:56elle a des angles morts, je vais vous donner un exemple
00:46:58très concret, ce qu'on appelle
00:47:00un accord volontaire avec conservateurs
00:47:02ou composteurs
00:47:04brutables.
00:47:06Typiquement, c'est un troublé qui est dans cette Agie,
00:47:08malheureusement. Donc voilà, il y a des petits points
00:47:10sur lesquels on aimerait des compléments.
00:47:12Et puis,
00:47:14on a parlé du retour au sol tout à l'heure.
00:47:16Les collectivités
00:47:18vont aujourd'hui mettre en place
00:47:20ces filières, mais on ne sait pas encore très bien
00:47:22dans quelques années dans quelles conditions
00:47:24se feront les retours au sol
00:47:26des biodéchets, puisque
00:47:28vous avez dû entendre parler du socle commun
00:47:30des matières fertilisantes et supports de culture.
00:47:32Il est encore en travaux
00:47:34et bien sûr, on aimerait
00:47:36en savoir plus sur
00:47:38ce qu'il va devenir du retour au sol
00:47:40de ces matières.
00:47:42Tout dernier point, c'est cette
00:47:44réglementation qui est encore en construction.
00:47:46On explore le sujet, on construit la réglementation
00:47:48au fur et à mesure. Vous parliez des composteurs brutables.
00:47:50On va retrouver dans quelques minutes un exemple
00:47:52des composteurs brutables. Voilà un des sujets
00:47:54un frein pour nous, pour les collectivités.
00:47:56C'est ce manque de réglementation
00:47:58d'un solide.
00:48:00C'est difficile de se projeter quand la réglementation
00:48:02n'est pas encore complètement
00:48:04fixée. Et dernier point
00:48:06que je voulais dire, ce qui nous manque
00:48:08encore un petit peu aujourd'hui, c'est de la donnée.
00:48:10C'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:48:12quand on collecte des restaurateurs,
00:48:14des boulangers, des Ehpad,
00:48:16on ne sait pas exactement en fonction du nombre de convives
00:48:18quelle quantité
00:48:20de biodéchets on va récolter
00:48:22et quelle densité. C'est pas la même chose
00:48:24quand on récolte des épluchures ou quand on
00:48:26récolte des potages. C'est pas du tout la même
00:48:28densité, pas le même poids.
00:48:30Et puis pas la même gestion derrière en termes
00:48:32de contenants
00:48:34et de camions potentiellement de jus à traiter.
00:48:36Comment, selon vous, mobiliser les
00:48:38usagers en faveur du ticket à la source de biodéchets ?
00:48:40Alors pour moi, il y a trois
00:48:42points sur la mobilisation des usagers.
00:48:44Il y a déjà de faire comprendre à l'usager
00:48:46comment est-ce qu'il va trier ses biodéchets.
00:48:48Est-ce que ça va être en gestion de proximité ?
00:48:50Est-ce que ça va être collecté ?
00:48:52Est-ce que c'est avec un sac en craft ?
00:48:54Est-ce que c'est en vrac ? Est-ce que c'est avec un sac
00:48:56en plastique ?
00:48:58Il y a le pourquoi aussi.
00:49:00On va collecter ses biodéchets. Pourquoi
00:49:02il aurait à faire ce geste ?
00:49:04L'idée c'est un peu de
00:49:06dire aux usagers que c'est une matière qui va
00:49:08retourner au sol, lui faire comprendre que ça va
00:49:10re-rentrer dans un cycle, qu'on va
00:49:12à nouveau boucler la boucle
00:49:14et que ce qu'il trie
00:49:16reviendra à la Terre
00:49:18pour produire à nouveau de la nourriture qu'il pourra
00:49:20consommer. Je pense que c'est vraiment important
00:49:22de dire ça à l'usager.
00:49:24Et le dernier point
00:49:26c'est...
00:49:32Retour au sol...
00:49:34Le pourquoi, le comment...
00:49:36Qu'est-ce qu'on gagne
00:49:38peut-être quand on est usager ?
00:49:40Tout à fait, qu'est-ce qu'on gagne quand
00:49:42on est usager ?
00:49:44Je pense
00:49:46qu'il s'agit de
00:49:48faciliter dans la mesure du possible
00:49:50le geste de l'usager.
00:49:52Et les études sociologiques
00:49:54montrent que
00:49:56le matériel de pré-collecte est vraiment
00:49:58important pour récolter un maximum de tonnage.
00:50:00Donc il faut que ce soit facile ?
00:50:02Il faut que ce soit facile, il faut que
00:50:04le matériel soit
00:50:06adapté, soit un peu sur les chemins de vie
00:50:08des usagers aussi.
00:50:10Dans le but
00:50:12de détourner un maximum de ces tonnages
00:50:14des ordures ménagères, puisque
00:50:16la TGAP
00:50:18ne fait que monter.
00:50:20Quel retour d'expérience ?
00:50:22D'abord, au niveau national,
00:50:24vous avez un ensemble de retours d'expérience
00:50:26qui remontent jusqu'à vous. Est-ce qu'il y a un retour
00:50:28d'expérience en particulier qui vous semble particulièrement
00:50:30aspirant en matière de
00:50:32généralisation du cas assuré de déchets ?
00:50:34C'est difficile de choisir
00:50:36parce qu'il y en a beaucoup. Moi, je voulais vous faire
00:50:38un petit peu voyager. Je voulais vous parler
00:50:40de l'expérimentation du
00:50:42Semoctom,
00:50:44le syndicat entre deux mers qui est vers
00:50:46Bordeaux, entre la Dordogne et la
00:50:48Garonne. Moi, ce que je trouve
00:50:50très intéressant dans leur projet,
00:50:52c'est un mi-chemin
00:50:54entre la concertation et le retour au sol.
00:50:56Ce qu'ils voulaient faire, c'est
00:50:58que ces vieux déchets
00:51:00soient valorisés en agriculture biologique.
00:51:02Donc, ils ont
00:51:04monté un groupe d'agriculteurs
00:51:06en agriculture biologique qui sont intéressés.
00:51:08Ils sont en train de co-construire avec eux
00:51:10un cahier des charges, à savoir
00:51:12dans quelles conditions ils seraient prêts à accepter
00:51:14ces déchets pour qu'ils retournent au sol.
00:51:16C'est hyper important
00:51:18de se poser la question dès le début
00:51:20parce qu'en fonction de ça, on va choisir le matériel
00:51:22de pré-collecte, on va choisir le traitement,
00:51:24on va choisir comment ça va être acheminé.
00:51:26Je trouve que c'est un
00:51:28bel exemple pour ces deux parties.
00:51:30Merci beaucoup.
00:51:32Merci Loïse d'être venue jusqu'à nous
00:51:34pour nous présenter ses retours
00:51:36d'expérience et ce travail.
00:51:38Évidemment, je vous remercie
00:51:40pour votre collectivité.
00:51:42Donc, si vous souhaitez en savoir plus sur Amors
00:51:44et sur le travail d'Amors autour des biodéchets,
00:51:46Loïse est le bon point
00:51:48de contact aujourd'hui. Merci beaucoup.
00:51:52Comment passer à l'échelle ?
00:51:54Comment passer à l'échelle, c'est une question
00:51:56qu'on peut se poser.
00:51:58Pour tout cela,
00:52:00passer à l'échelle, c'est généraliser
00:52:02tous, partout en Bretagne, partout
00:52:04en France, sur le sujet.
00:52:06Pour répondre à cette question
00:52:08du passage à l'échelle, il y a évidemment
00:52:10la réponse du compostage de proximité.
00:52:12Le tric à la source est intéressant
00:52:14dans un certain nombre d'endroits,
00:52:16vu qu'il se développe sur certains territoires bretons.
00:52:18Mais le compostage de proximité,
00:52:20on voit que c'est encore plus ancré
00:52:22et que la quasi-totalité
00:52:24des territoires bretons encourage
00:52:26le compostage de proximité.
00:52:28Pour répondre à cette question de comment
00:52:30passer à l'échelle, j'ai invité
00:52:32Charlotte Wittgenstein.
00:52:34Je ne sais pas où vous êtes, Charlotte.
00:52:36Vous êtes là, je vous invite à me rejoindre.
00:52:38Charlotte, vous êtes animatrice
00:52:40au sein du RCCGO,
00:52:42le Réseau Composte Citoyen
00:52:44Grand Ouest, qui rassemble
00:52:46en plus des adhérents
00:52:48ligériens, des pays d'abord, vous vous êtes importée
00:52:50à Nantes,
00:52:52presque 50 adhérents bretons,
00:52:54dont 8 collectivités.
00:52:56Il y avait 6 collectivités il y a 10 jours,
00:52:58il y en a 2 de plus qui ont adhéré. Peut-être que ce soir,
00:53:00ce ne sera pas 2 de plus, mais peut-être 10 de plus.
00:53:02On compte sur vous.
00:53:04Si vous êtes intéressée par les actions du Réseau
00:53:06Composte Citoyen Grand Ouest,
00:53:08vous avez également des associations,
00:53:10des régis quartiers, des entreprises
00:53:12et des citoyens qui peuvent adhérer
00:53:14directement au RCCGO,
00:53:16Réseau Composte Citoyen.
00:53:18C'est aussi pour les citoyens.
00:53:20Votre réseau est spécialisé, comme son nom l'indique,
00:53:22sur le compostage de proximité.
00:53:24Charlotte, une première question.
00:53:26Comment se développe le compostage de proximité
00:53:28dans le Grand Ouest ?
00:53:30Et en Bretagne en particulier ?
00:53:32Déjà, un petit point
00:53:34de définition. Pour nous,
00:53:36le compostage de proximité,
00:53:38c'est le moyen le plus simple.
00:53:40On a parlé des gaz à effet de serre.
00:53:42C'est le moyen le plus
00:53:44simple pour les habitants puisqu'ils
00:53:46vivent à pied à leur composteur,
00:53:48que ce soit au fond de leur jardin, au pied de leur immeuble,
00:53:50dans leur quartier.
00:53:52Pour nous, c'est une solution
00:53:54qui est écologique, économique
00:53:56et sociale.
00:53:58Je n'ai pas une vision aussi détaillée
00:54:00que Christophe,
00:54:02et aussi sûrement historique
00:54:04que beaucoup d'entre vous, puisque dans la salle
00:54:06parmi vous, vous avez déjà
00:54:08initié le compostage de proximité dans vos collectivités
00:54:10depuis la fin des années 1990
00:54:12et début des années 2000.
00:54:14Vous pourrez m'avoir discuté
00:54:16depuis plusieurs années avec
00:54:18des professionnels,
00:54:20et vous en êtes tous ici,
00:54:22notamment avec
00:54:24les réseaux de guides composteurs de Brest,
00:54:26avec Vers-le-Jardin,
00:54:28avec COCICO, avec
00:54:30TRAO, avec plein d'autres.
00:54:32On sait que le compostage de proximité
00:54:34existe comme on le disait depuis
00:54:36longtemps dans le Grand Ouest,
00:54:38mais on a vu des disparités
00:54:40en fonction des territoires.
00:54:42On a fêté les 20 ans d'un site
00:54:44de compostage historique
00:54:46en Vendée l'année dernière
00:54:48à Grand-Pierre-sur-Yon,
00:54:50et la légende raconte même que
00:54:52le RCC national serait né
00:54:54dans le Grand Ouest.
00:54:56Votre première réponse
00:54:58sur comment ça se développe le compostage,
00:55:00en fait, ça se développe depuis longtemps.
00:55:02Exactement.
00:55:04Et vous en avez vendu où ?
00:55:06En fait, l'annonce de la loi AJEC,
00:55:08comme on l'a dit là,
00:55:10a redynamisé clairement,
00:55:12a redonné avec
00:55:14les fonds verts, avec
00:55:16le nombre d'OTP qui ont été embauchés.
00:55:18Donc ça a redonné
00:55:20de nouveaux projets.
00:55:24Et nous, on le voit au sein de l'association.
00:55:26En fait, pour répondre à cette question,
00:55:28moi, je me suis appuyée sur nos membres.
00:55:30Donc comment se développe le compostage ?
00:55:32Nous, on le sait parce qu'on
00:55:34rencontre nos adhérents,
00:55:36nos membres, dans des visioconférences,
00:55:38des rencontres, des journées techniques.
00:55:40Et donc c'est là qu'eux nous disent
00:55:42comment ça se développe.
00:55:44En fait, ça se développe,
00:55:46mais ils ont tous des questions,
00:55:48ils ont tous des problématiques, ils ont tous des besoins différents.
00:55:50Parce que,
00:55:52ce que je voulais vous dire, c'était que le cœur de notre
00:55:54association, c'est l'entraide,
00:55:56l'échange
00:55:58de nos pratiques, le partage
00:56:00sur la réglementation, les usages
00:56:02et tout ça. Notamment
00:56:04sur les questions aussi de logiciels de suivi
00:56:06qui ensuite vont pouvoir nourrir
00:56:08l'observatoire. Enfin voilà, il y a tout ça
00:56:10et c'est très très vaste.
00:56:12Donc comment ça se développe ?
00:56:14Ça se développe
00:56:16gentiment,
00:56:18avec envie,
00:56:20et avec beaucoup de
00:56:22questions, beaucoup de besoins. On l'a vu dans le
00:56:24sondage, avec des besoins
00:56:26de retour d'expérience. Donc en fait, c'est ça.
00:56:28Le réseau, nous, on sert à ça, à faire...
00:56:30Alors quels sont les principaux défis
00:56:32que vous concrétisez ?
00:56:34Alors les principaux défis...
00:56:36Donc nous, le réseau ComposCitoyens,
00:56:38on défend la
00:56:40PG-PROCS, la prévention
00:56:42et gestion de proximité.
00:56:44Et donc le P est très important.
00:56:46Donc c'est la prévention.
00:56:48Donc il y a un vrai
00:56:50besoin, je pense que c'est un vrai défi,
00:56:52il y a un vrai besoin
00:56:54d'équipe dans le volet
00:56:56prévention.
00:56:58Donc on l'a vu, le compostage
00:57:00est plébiscité par beaucoup d'habitants
00:57:02mais pour réussir à embarquer le plus de gens,
00:57:04comme tu l'as dit aussi,
00:57:06il faut informer,
00:57:08sensibiliser
00:57:10et former. Donc pour nous,
00:57:12comme le disait aussi la conseillère,
00:57:14pour nous, un des défis, c'est la formation.
00:57:16Donc la formation,
00:57:18elle a été,
00:57:20tout le dispositif de formation,
00:57:22référentiel, guide-composteur, métro-composteur,
00:57:24ça a été designé par
00:57:26l'ADEME et aujourd'hui ce dispositif est porté
00:57:28par le réseau ComposCitoyens
00:57:30national.
00:57:32Donc on a, voilà, ça c'est un vrai
00:57:34défi de, nous,
00:57:36à l'échelle du Grand Ouest, de réussir
00:57:38à mailler tout le territoire avec des
00:57:40organismes de formation qui soient
00:57:42caniopies et qui soient,
00:57:44comme on dit chez nous, chartés,
00:57:46avec le label Réseau ComposCitoyens
00:57:48pour former
00:57:50sur le terrain des référentiels, des
00:57:52guide-composteurs, des métro-composteurs.
00:57:54Alors, un autre défi
00:57:56pour nous, c'est la sensibilisation.
00:57:58Alors le FCC, vous devez peut-être
00:58:00être au courant, le FCC porte depuis
00:58:02maintenant plus de 10 ans
00:58:04un événement grand public qui s'appelle
00:58:06Tous au compost, qui a lieu, c'est la
00:58:08quinzaine, au printemps, fin mars, début avril.
00:58:10Il y a un nouvel événement
00:58:12qui a été lancé depuis l'année dernière,
00:58:14qui s'appelle la fête du sol vivant.
00:58:16Sortez vos agendas, c'est du 5 au
00:58:1820 octobre, donc c'est une autre quinzaine.
00:58:20Et là, c'est plus pour
00:58:22parler de biodiversité, de retour au sol,
00:58:24de jardin naturel.
00:58:26Un autre défi, à nous, là, dans le Grand Ouest,
00:58:28c'est de vous donner à
00:58:30vos collectivités les outils,
00:58:32et aussi pour les associations, les outils
00:58:34de communication pour
00:58:36préparer ces événements fédérateurs.
00:58:38Et puisqu'on est dans un
00:58:40territoire touristique,
00:58:42que ce soit aussi Pays-de-la-Loire
00:58:44et évidemment Bretagne,
00:58:46pour nous, un autre défi, ça va être de
00:58:48travailler avec les professionnels, et notamment
00:58:50les professionnels du tourisme.
00:58:52Les hébergeurs, notamment. Oui, tout à fait.
00:58:54Camping, oui, tout à fait.
00:58:56Et si je peux ajouter encore un défi, ce serait
00:58:58de réussir à structurer
00:59:00une filière broyeur
00:59:02matière structurante.
00:59:04Donc il y a à la fois
00:59:06des défis d'animation, il faut embarquer,
00:59:08il faut embarquer aussi, non seulement les habitants,
00:59:10mais les touristes, et puis structurer
00:59:12une filière autour du broyeur.
00:59:14Bon, des gros projets, de réseaux de compost
00:59:16citoyens, de l'activité,
00:59:18pour les années à venir.
00:59:20Vous venez de Nantes. Oui.
00:59:22Est-ce que vous pourriez nous
00:59:24parler d'un coup de cœur que vous avez pour un projet
00:59:26particulièrement inspirant ?
00:59:28Oui, alors c'est
00:59:30un projet très flex.
00:59:32Je ne sais pas si vous avez
00:59:34une petite...
00:59:36Alors, j'ai rien reçu.
00:59:38Ah, ok d'accord, ça a bien marché.
00:59:40Alors en fait,
00:59:42le projet Reflex, après vous pouvez aller sur
00:59:44Internet, sur votre navigateur,
00:59:46et chercher
00:59:48Reflex Nantes. Donc Reflex, c'est
00:59:50R-E-F-L-E-X.
00:59:52Exact, tout à fait.
00:59:54Donc Reflex, c'est
00:59:56inspirant parce qu'en fait, c'est une approche systémique.
00:59:58Alors, je vais vous raconter l'histoire.
01:00:00Donc tout commence
01:00:02dans un quartier
01:00:04de la ville de Nantes, un quartier
01:00:06qu'on dit particulieritaire.
01:00:08Alors dans ce quartier, il y a des gens qui habitent,
01:00:10il y a des gens qui circulent, des gens qui
01:00:12consomment, qui vont faire leurs courses.
01:00:14Il y a des enfants qui vont
01:00:16à l'école. Il y a des...
01:00:18Oui, il y a des
01:00:20enfants qui vont à l'école, école
01:00:22gérée par la commune. Il y a des ados qui vont
01:00:24au collège, gérée par le département.
01:00:26Il y a des autres jeunes
01:00:28qui vont au lycée, gérée par la région.
01:00:30Tous les week-ends, il y a un marché
01:00:32qui se tient dans ce quartier. Il y a des
01:00:34commerces, il y a des lieux d'habitation dont certains
01:00:36sont gérés par une région de quartier,
01:00:38un payeur social.
01:00:40Donc comme vous pouvez le constater,
01:00:42dans ce quartier, il y a plein de structures différentes
01:00:44qui gèrent les déchets.
01:00:46Donc la commune, le collège.
01:00:48Et en fait, l'idée
01:00:50de Reflex, c'est d'être
01:00:52la porte d'entrée, l'interlocuteur
01:00:54pour
01:00:56les habitants, pour les commerces,
01:00:58pour les collèges.
01:01:00Et en fait, c'est d'être
01:01:02la porte d'entrée.
01:01:04C'est une association, Reflex,
01:01:06qui a été portée à sa
01:01:08naissance par Composterie,
01:01:10qui est l'association qui s'occupe du compostage
01:01:12partagé à Nantes et qui fait aussi de l'éducation
01:01:14au compostage. Terra Compost,
01:01:16qui fait partie du réseau compost
01:01:18in situ. On vient d'en parler justement
01:01:20des agriculteurs. Donc le réseau
01:01:22compost in situ, et je pense que
01:01:24Caroline est dans la salle.
01:01:26Ils ont un stand.
01:01:28Je vais lui parler tout à l'heure sur son stand.
01:01:30Donc le réseau compost in situ collecte
01:01:34des professionnels
01:01:36et ensuite fait du
01:01:38compostage en bout de champ
01:01:40chez des agriculteurs.
01:01:42Voilà la boucle
01:01:44qui commence. Et puis
01:01:46un autre acteur, c'est le Zest en plus,
01:01:48qui est comme au bout du jour,
01:01:50qui est là aussi aujourd'hui un professionnel
01:01:52de la lutte anti-gaspillage.
01:01:54Un autre acteur, c'est un projet
01:01:56d'insertion qui s'appelle Environnement solidaire.
01:01:58Et les EcoSoli, c'est un...
01:02:00Tout ce monde-là est réuni
01:02:02dans le projet Reflex. Voilà, c'est ça.
01:02:04Donc l'idée, c'est de faire la boucle, exactement comme tu disais
01:02:06Louis, c'est de faire la boucle
01:02:08de l'anti-gaspille,
01:02:10comment on embarque les gens,
01:02:12comment on fait du compostage partagé,
01:02:14comment on fait de la collecte ensuite chez des agriculteurs.
01:02:16Et la collecte des agriculteurs nous permet de
01:02:18nourrir. Et donc
01:02:20la phrase de Reflex, c'est
01:02:22nourrir les sols et les personnes.
01:02:24Ce qui est intéressant, c'est que c'est un projet
01:02:26qui dépasse le compostage.
01:02:28C'était le message que je voulais vous dire.
01:02:30Idéalement, ce serait bien de ne pas
01:02:32prendre le compostage comme
01:02:34une solution de gestion, mais en fait
01:02:36comme un tout et de l'insérer
01:02:38dans un tout, dans une
01:02:40vision systémique,
01:02:42avec cette fameuse boucle organique
01:02:44et de le voir comme un
01:02:46maillon de quelque chose de plus important
01:02:48qui permet
01:02:50justement d'embarquer tout le monde et de faire
01:02:52la pédagogie et tout ça.
01:02:54Merci beaucoup. Merci pour cet exemple
01:02:56qui ouvre sur les boucles d'économie circulaire.
01:02:58Charlotte,
01:03:00prochaine étape pour vous.
01:03:02Oui.
01:03:04D'ailleurs, mon petit doigt
01:03:06vous dit qu'il y a un projet de réflexe en Bretagne.
01:03:08Pour en savoir plus,
01:03:10allez sur notre site.
01:03:12La suite pour nous.
01:03:14Et s'il y a des collectivités
01:03:16qui se disent, des collectivités ou d'autres
01:03:18acteurs d'ailleurs, qui disent, moi j'ai envie de
01:03:20m'inspirer de réflexe et de développer sur mon territoire,
01:03:22c'est possible ?
01:03:24On vient vous voir aujourd'hui.
01:03:26Et puis l'équipe de réflexe
01:03:28est là aussi pour ça. Enfin pas aujourd'hui,
01:03:30mais vous pouvez
01:03:32les appeler, leur envoyer des mails.
01:03:34Très bien. Alors les prochaines
01:03:36étapes pour vous.
01:03:38Pour le RCC Grand Quest,
01:03:40la prochaine grande étape a déjà commencé
01:03:42grâce à la co-rédaction
01:03:44d'un plan d'action 2024-2026
01:03:46avec l'ADEME Bretagne
01:03:48et je remercie Camille
01:03:50et avec l'ADEME Bretagne
01:03:52et l'ADEME Pays de la Loire.
01:03:54Donc on est très heureux de pouvoir
01:03:56participer au développement de la prévention
01:03:58et gestion de proximité dans le Grand Ouest
01:04:00et en Bretagne. Donc on a
01:04:02beaucoup d'actions prévues. On en a évidemment
01:04:04commencé. Déjà comme la
01:04:06structuration de notre réseau.
01:04:08On organise des rencontres.
01:04:10Trois visioconférences par mois
01:04:12sur Zoom et sur Teams.
01:04:14On organise des visites.
01:04:16On fait du travail en commun.
01:04:18On a notamment
01:04:20un groupe de travail qui s'intéresse
01:04:22à l'animation des réseaux de
01:04:24références sites. Comment est-ce qu'on recrute
01:04:26les gens et aussi comment on redynamise
01:04:28un réseau.
01:04:30Et donc comme je le disais,
01:04:32plein de défis.
01:04:34Le défi formation, on a
01:04:36une vraie action là-dessus sur le mariage
01:04:38des organismes de formation.
01:04:40Un défi pour
01:04:42les actions grand public, comme je vous l'ai
01:04:44dit, tous au compost. On aura aussi
01:04:46une action pour la
01:04:48semaine européenne de réduction des déchets.
01:04:50Et la thématique cette année, ce sera l'anti-gaspillage
01:04:52alimentaire. Et puis
01:04:54notre fameuse filière
01:04:56au brouillard. Enfin oui, plein d'actions.
01:04:58Plein d'actions et on le comprend.
01:05:00L'essentiel, c'est la dynamique que vous
01:05:02entretenez sur les territoires
01:05:04et l'ouverture que vous avez.
01:05:06Avis aux collectivités, aux entreprises,
01:05:08aux associations intéressées et même
01:05:10aux citoyens. C'est possible de rejoindre
01:05:12cette belle dynamique alignée par le Brésil
01:05:14composte aux citoyens de Grand-Ouest.
01:05:16Merci beaucoup Charlotte, bravo à vous.
01:05:18Applaudissements
01:05:20Applaudissements
01:05:22Applaudissements
01:05:24Comment ça va ?
01:05:26Vous avez bien installé ? Ca fait à peu près une heure
01:05:28qu'on est ensemble. Alors nous
01:05:30sur scène, on est debout. Donc c'est bien,
01:05:32on peut s'étendre, on peut bouger, faire
01:05:34des étirements comme ça.
01:05:36Eventuellement pas trop, mais un peu.
01:05:38Vous, ça se passe bien ?
01:05:40Ca vous dirait pas de vous lever un instant ?
01:05:42Allez, histoire de vous étendre les jambes,
01:05:44parce qu'après on repart pour une heure et demie là quand même.
01:05:48Allez, on s'éteint un petit peu.
01:05:50Allez, on se lève.
01:05:52C'est bon de faire quelques mouvements ?
01:05:56Alors si,
01:05:58je vais presque en faire de l'aérobic.
01:06:02Bon, je vais pas vous proposer de l'aérobic.
01:06:04Je vais vous poser une question.
01:06:06Je vais vous poser une question.
01:06:08Je vais vous poser une question.
01:06:10Une question assez simple.
01:06:12C'est, et vous,
01:06:14avec vos biodéchets, comment ça se passe ?
01:06:16C'est quoi votre solution ?
01:06:18Et je vous invite pendant 10-20 secondes
01:06:20à en parler avec une personne
01:06:22que vous ne connaissez pas, qui n'est pas loin de vous.
01:06:24Quelqu'un que vous n'avez encore jamais rencontré.
01:06:26Et vous allez lui dire, voilà les biodéchets
01:06:28chez moi c'est comme ça.
01:06:30Quelqu'un que vous ne connaissez pas,
01:06:32il va vous dire la même chose.
01:06:34Et vous allez comprendre.
01:06:36Ah ouais, c'est ça.
01:07:06...
01:07:20Bon.
01:07:24Les 12.20 secondes
01:07:26sont largement passées.
01:07:28Vous venez de rencontrer quelqu'un
01:07:30qu'on habite
01:07:32entre nous, c'est peut-être Flavio.
01:07:36...
01:07:38Je vous invite
01:07:40à revenir jusqu'à moi.
01:07:42Parce que cette question...
01:07:44...
01:07:46...
01:07:48...
01:07:50...
01:07:52Alors mesdames et messieurs,
01:07:54est-ce que vous êtes prêts à me regarder ?
01:07:56Juste vous pouvez
01:07:58continuer à parler, mais regardez-moi un instant.
01:08:00...
01:08:02Merci.
01:08:04Merci. Est-ce que vous me voyez ?
01:08:06Est-ce que vous voyez
01:08:08l'écran qu'il y a derrière moi ?
01:08:10Cet écran, il va bientôt
01:08:12disparaître, je compte sur Didier.
01:08:14Didier, est-ce que tu es dans les starting blocks ?
01:08:16Est-ce que...
01:08:18Didier, vous allez pouvoir nous basculer
01:08:20la vidéo qu'on va regarder maintenant ?
01:08:22...
01:08:24Je vous invite donc...
01:08:26...
01:08:28Attention. Alors, juste avant...
01:08:30...
01:08:32...
01:08:34...
01:08:36...
01:08:38...
01:08:40...
01:08:42...
01:08:44...
01:08:46...
01:08:48Cette question...
01:08:50...
01:08:52...
01:08:54...
01:08:56...
01:08:58...
01:09:00...
01:09:02...
01:09:04...
01:09:06...
01:09:08...
01:09:10...
01:09:12...
01:09:14...
01:09:16...
01:09:18...
01:09:20...
01:09:22...
01:09:24...
01:09:26...
01:09:28...
01:09:30...
01:09:32...
01:09:34...
01:09:36...
01:09:38...
01:09:40...
01:09:42...
01:09:44...
01:09:46...
01:09:48...
01:09:50...
01:09:52...
01:09:54...
01:09:56...
01:09:58...
01:10:00...
01:10:02...
01:10:04...
01:10:06...
01:10:08...
01:10:10...
01:10:12...
01:10:14...
01:10:16...
01:10:18...
01:10:20...
01:10:22...
01:10:24...
01:10:26...
01:10:28...
01:10:30...
01:10:32...
01:10:34...
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01:10:40...
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01:10:48...
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01:10:54...
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01:11:00...
01:11:02...
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01:11:06...
01:11:08...
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01:11:26...
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01:11:44...
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01:17:24C'est assez hétérogène, on est très étendu puisqu'on a 34 communes et avec au nord une partie plus rurale où les personnes habitent principalement en mouvement individuel.
01:17:39Et puis le centre avec la commune de Vannes et puis sa première couronne qui sont un peu plus tenses avec de l'habitat collectif qui se développe énormément aussi aujourd'hui.
01:17:48Et puis le littoral avec principalement de la raisin secondaire, le territoire étant assez hétérogène, ce n'était pas possible pour nous de faire uniquement du compostage sur place.
01:18:04Et ça ne nous paraissait pas logique de faire uniquement de la collecte non plus, donc la solution mixte s'est un peu imposée comme ça.
01:18:12Et alors comment ça va se répartir quand on entend d'un espace plutôt rural, on se dit compostage de proximité, espace urbain, on pense plutôt à de la collecte séparée.
01:18:21Puis il y a des zones résidentielles où ce n'est pas si évident que ça, on peut choisir l'un ou l'autre. Est-ce que c'est comme ça que ça s'est passé sur le territoire ?
01:18:28Et qu'est-ce que vous avez choisi ?
01:18:29Les deux sont complémentaires.
01:18:41La solution retenue en priorité reste le compostage.
01:18:44Pour tous les secteurs où les usagers disposent d'un jardin, on va vraiment inciter les usagers à s'équiper d'un composteur pour composter individuellement.
01:18:52Pour les habitats collectifs, pareil, qui disposent d'un espace vert, on va inciter à l'installation d'un compostage partagé en pièce d'immeuble.
01:19:00Nous avons identifié des secteurs sur lesquels il n'y a pas de jardin, ou des jardins trop petits, où il n'y a pas forcément de solution pour composter sur place.
01:19:10Dans ce cas-là, nous allons rechercher s'il y a une possibilité sur l'espace public d'installer un site de compostage partagé, si les conditions le permettent.
01:19:19Si on se rend compte qu'il y a des difficultés, on parlait tout à l'heure de la gestion des matières sur place.
01:19:24La solution qui va être choisie, ce sera effectivement de la collecte, avec la proposition d'installer des composteurs brutales sur une partie du territoire.
01:19:34Ce sera effectivement sur les centres urbains, sur la frange électorale, et essentiellement le secteur centre.
01:19:39Nos objectifs, ça va être d'intensifier les distributions de composteurs individuels, les installations de composteurs partagés en pièce d'immeuble.
01:19:48Cela n'est pas trop compliqué, suivant les quartiers, de proposer une collection pour un composteur.
01:19:55Vous avez choisi un certain nombre de solutions. On voit différentes grandes solutions, entre gestion de proximité et collecte séparée.
01:20:03Derrière ces solutions, il y a du matériel à chaque fois, et il y a du test. En ce moment, on ne va pas tout déployer d'une seule fois.
01:20:12Comment vous vous êtes pris pour choisir ce que vous alliez mettre en place sur le territoire ? Comment vous aviez développé la sortie des déchets ?
01:20:22Le bureau d'études avec lequel on a travaillé nous a suggéré de faire une expérimentation.
01:20:27C'est ce qu'on a fait. On a une commune, notre deuxième plus grande commune, qui est Saint-Avé, qui est l'huitre offre de Vannes, qui s'est portée volontaire pour participer à cette expérimentation.
01:20:37On voit le centre vide de Saint-Avé, c'est ça ?
01:20:40Voilà. Ce qui est intéressant sur Saint-Avé, sur son centre-ville en particulier, c'est qu'on a une répartition à peu près équitable et assez mélangée d'habitats individuels, d'habitats collectifs, d'habitats individuels avec des petits jardins.
01:20:55On a plein de typologies d'habitation sur ce centre-ville. On a voulu expérimenter différents modes de collecte.
01:21:06On a voulu faire de la collecte en pieds immeubles ou en bacs, de la collecte en arbres et bacs et de la collecte en composteurs votables, qui est une solution que le bureau d'études n'avait pas identifiée au début, mais qu'on a découvert au cours de route.
01:21:22C'est ça. Au moment de sélectionner le matériel pour la collecte en apports volontaires, on a découvert ces composteurs votables.
01:21:30On s'est dit « Allons-y, essayons ». On avait 1 200 feuillets qui étaient consommés par l'expérimentation.
01:21:39C'était vos 1 200 cobayes ? Ils étaient prévus qu'ils étaient cobayes ?
01:21:43On a fait une grosse campagne de porte-à-porte pour expliquer les choses à tout le monde, en commençant par le compostage individuel.
01:21:54D'ailleurs, puisque notre objectif premier, ça reste de maximiser le compostage sur place, on ne voulait pas que les personnes qui sont supposées composter dans leur jardin aillent vers les points de collecte.
01:22:07On a d'abord commencé par refaire de la sensibilisation, par la prévention sur le compostage sur place en priorité.
01:22:16Ensuite, on a mis en place des composteurs votables, des RDVAC de plusieurs marques différentes, pour expérimenter différents modèles.
01:22:26On a aussi voulu tester les pieux sous à jouer avec Scentcraft et les pieux sous en teint, pour vraiment avoir un pannel de solutions très large.
01:22:39Quel est le résultat de votre expérimentation ? C'est quoi la meilleure solution à Sainte-Avée, peut-être pour GMVA, peut-être même pour toute la Bretagne ?
01:22:48S'il y avait une solution évidente, on le saurait tous. On a très vite exclu la collecte en pied d'immeuble.
01:23:01Le taux de présentation était assez faible, ça ne fonctionnait pas très bien globalement.
01:23:09C'était présenté une fois sur deux, les vacs étaient remplis à 20%, donc écologiquement, ça ne nous paraissait pas intéressant.
01:23:17Après, ça s'est joué plutôt entre le composteur votable et la RDVAC. Les deux solutions ont leurs avantages et leurs inconvénients.
01:23:25Au niveau du coût du matériel, c'est franchement similaire. On est autour de 1200-1500 euros par point.
01:23:34En revanche, le composteur votable étant beaucoup plus gros, on couvre un seul point, on couvre plus de foyers.
01:23:42Là où sur de la BRIVAC, on les a mis avec des vacs 140 litres, on ne pouvait avoir qu'une trentaine de foyers par vac.
01:23:52Là, le vacs s'en remplit trop vite, il faut collecter plus souvent. Et nous, on a choisi une fréquence de collecte d'une fois par semaine.
01:24:01Le composteur votable, on était plutôt à 75 foyers par point de collecte, avec une collecte moins fréquente, donc une fois par mois.
01:24:13Là, on est plutôt autour d'une fois toutes les deux semaines en ce moment, parce qu'il fait un peu plus chaud.
01:24:18C'est comme dans les composteurs collectifs, il y a des moucherons qui se développent.
01:24:24C'est un outil qui est vraiment comparable à du compostage collectif, sauf qu'on ne va pas au bout du processus de compostage.
01:24:33On fait du pré-compost, en quelque sorte.
01:24:36Donc, ça nous permet d'avoir quand même une réduction de la matière dans les composteurs, mais sans aller au bout du processus non plus.
01:24:46Ça nous a semblé être un bon compromis, surtout au niveau du mode de collecte.
01:24:52Les composteurs votables sont vraiment très simples à collecter.
01:24:56En collectant un camion de grue, ça ne prend pas beaucoup de temps.
01:24:59On n'a pas besoin de nettoyer le composteur non plus.
01:25:04Tandis que les abri-vacs, il faut laver les vacs à chaque collecte.
01:25:09En tout cas, on a choisi de laver les vacs à chaque collecte puisqu'on fait de la collecte en un pour un.
01:25:14Donc, on prend les vacs pleins et on les remplace par des vacs vides et propres.
01:25:18Donc, la logistique de collecte en abri-vacs nous a semblé assez complexe, assez inimaginable à déployer, en tout cas en collectant en régie.
01:25:31On fait tout en régie, donc la logistique de collecte nous a fait un peu fastidier.
01:25:44Donc, on s'orientait plutôt vers les composteurs votables.
01:25:46Et en plus, comme on est globalement dans l'optique de maximiser le compostage sur place,
01:25:52l'outil composteur votable ressemble davantage à un composteur.
01:25:57Et donc, ça me paraissait aussi plus logique comme ça.
01:26:02Très bien. Merci beaucoup à toutes les deux.
01:26:04Alors, sans plus attendre, on va passer sur un deuxième témoignage de collectivité,
01:26:09c'est-à-dire compostage de collectivité.
01:26:11Vous restez avec nous, bien sûr, Océane et Stéphanie.
01:26:14Et je vais inviter Fanny Philippon de Cap-Hervé Communauté.
01:26:18On va aller un petit peu se rapprocher de Brest.
01:26:23Et Fanny, vous êtes technicienne de prévention des déchets à Cap-Hervé Communauté.
01:26:28Et à Cap-Hervé Communauté, vous travaillez depuis de longues années sur le compostage,
01:26:33historiquement avec des relais associatifs. Je pense à l'association COCICO.
01:26:37Et vous avez choisi pour la collectivité d'amplifier cette démarche,
01:26:43mais tout en restant focalisé sur de la gestion de proximité, du compostage.
01:26:50Et je vais vous inviter à nous raconter comment vous amplifiez cette démarche.
01:26:55Première question, quelle est la situation aujourd'hui sur le territoire de Cap-Hervé Communauté ?
01:26:59D'où partez-vous en matière de compostage de proximité ?
01:27:03Du coup, à Cap-Hervé Communauté, on travaille sur le compostage depuis 2007,
01:27:08par la bande de composteurs individuels.
01:27:11Et la mise en place de compostage via l'association COCICO
01:27:15pour les établissements scolaires et partagés.
01:27:18Et puis, avec la loi AJEC et la généralisation du trait d'assos des biodéchets,
01:27:24on a mené une étude de faisabilité préalable,
01:27:28où le choix a été fait du 100% gestion de proximité.
01:27:33Et on a fait le choix de reprendre en régie tout ce qui était compostage pour les ménages,
01:27:38et de conserver par contre notre partenaire historique, COCICO,
01:27:43pour le compostage en établissement.
01:27:45Très bien. Comment ça s'est passé ? Parce que ce n'est pas simple.
01:27:48Quand on est le partenaire avec la collectivité, on dit finalement qu'on va traiter ça en régie.
01:27:52Et maintenant, on va mettre encore plus de moyens.
01:27:54Voilà. Donc, on a répondu à l'appel à projet de la DEM,
01:27:58et on a obtenu du coup le définancement de la DEM pour nous permettre d'agrandir le service.
01:28:04Et aujourd'hui, on a pu recruter un maître composteur et un guide composteur.
01:28:10Très bien. Que proposez-vous aux habitants pour aller vers le compostage,
01:28:14pour les embarquer dans cette pratique du compostage ?
01:28:16Pour tous les foyers qui ont un jardin, c'est compostage individuel.
01:28:21Et pour tous les foyers qui n'ont pas de jardin, on met en place des composteurs partagés.
01:28:26Donc, du très classique, vous allez avoir du compostage individuel, pas de jardin, compostage partagé.
01:28:32On a fait ça.
01:28:33Et je crois qu'on a quelques photos de vos composteurs partagés.
01:28:37Alors là, c'est les deux sites qu'on a.
01:28:42Celui qui est sur votre gauche, c'est un nouveau site qui a été mis en place il y a maintenant quasiment deux mois.
01:28:50C'est la commune de Rédéné, dans le jardin d'une médiathèque.
01:28:53Donc, on a fait le choix de trois bacs.
01:28:56Un bac d'apport qui fait 800 litres, un bac de maturation qui a le même volume,
01:29:01et un bac de matière sèche qui fait 600 litres.
01:29:05Et sur votre droite, du coup, alors là, c'était un site historique qui était avant au pavillon de compostage,
01:29:12qui avait été mis en place par COSICO à l'époque.
01:29:14Donc, on a repris en régie.
01:29:16Le pavillon est en fin de vie.
01:29:18On l'a remplacé par nos équipements actuels.
01:29:23Et on voit un stand qui est monté à côté.
01:29:25C'est parce qu'on est en train de faire la fête d'inauguration du renouvellement des composteurs.
01:29:30C'est ça.
01:29:32L'animation autour des sites de compostage est primordiale pour avoir l'adhésion des habitants
01:29:38et les mobiliser pour une bonne utilisation du site.
01:29:42Et donc là, oui, c'était l'inauguration.
01:29:44Alors, là, c'est le résultat quand on voit ce site de compostage de quartier.
01:29:49Et pour parvenir à ce résultat, vous avez mis en place toute une procédure.
01:29:52Est-ce que vous pouvez nous décrire comment ça se passe pour aller installer du compostage de quartier
01:29:57et obtenir notamment l'accord des propriétaires fonciers ?
01:30:01Et souvent, ce sont les communes.
01:30:03Tout à fait.
01:30:04Donc, nous, on a fait le choix de travailler toute cette procédure vraiment avant de déployer les premiers sites.
01:30:09Donc, ça a pris quelques mois pour mettre tout ça en place avec les communes.
01:30:12Donc, pour le compostage partagé, on a fait le choix d'avancer commune par commune
01:30:16pour vraiment imaginer le compostage partagé à l'échelle de la commune entière
01:30:22et pas uniquement d'un collectif.
01:30:25Donc, on va à la rencontre d'un milieu référent et du DST d'une commune.
01:30:29On leur présente notre stratégie de déploiement, la convention qu'on a rédigée
01:30:34et on cible avec eux des collectifs, des lieux potentiels d'implantation.
01:30:41Ensuite, notre maître composteur mène l'étude de faisabilité vraiment sur le terrain
01:30:46pour valider nos critères d'implantation,
01:30:48c'est-à-dire avoir l'adhésion des habitants, trouver des référents de sites,
01:30:52avoir un foncier disponible et adapté,
01:30:55sachant qu'on a plantes sur l'espace public en priorité et éventuellement bailleurs sociaux.
01:31:01Mais on n'ira pas sur du terrain privé, autre que bailleurs.
01:31:05On vérifie qu'il y a un apport de broyeurs qui sera possible
01:31:09et on valide aussi qu'il y aura un exutoire pour le compost.
01:31:13Ensuite, on propose les sites retenus aux élus de la commune, qu'ils les valident.
01:31:18On les implante, c'est un projet communautaire qui implante les sites.
01:31:22On fait l'inauguration où on invite les élus, les habitants
01:31:26et ensuite on suit ces sites de façon périodique.
01:31:29C'est la petite composteur qui fait le suivi des sites.
01:31:32Donc là, un process bien détaillé pour aller implanter un site de compostage de quartier.
01:31:39Est-ce que vous avez la même procédure, la même normalisation
01:31:43quand il s'agit de déployer les composteurs individuels ?
01:31:46Les composteurs individuels, ils sont vendus à tarifs subventionnés.
01:31:50On a des composteurs à 20 euros.
01:31:53On a mis en place l'année dernière une session d'information qui est obligatoire.
01:31:58Une session d'information de 30 minutes.
01:32:00Donc si je veux un composteur, je passe par la session en tant qu'usager ?
01:32:03Tout à fait. Une prise de rendez-vous en ligne sur notre site internet
01:32:06et une session de 30 minutes obligatoire par petit groupe.
01:32:09Ce qui permet aussi aux habitants de discuter entre eux
01:32:12et de voir qu'ils ne sont pas seuls dans cette démarche.
01:32:15Ils sont plusieurs. Il y a des conseils qui peuvent être donnés entre eux.
01:32:19Moi, j'habite au désir de la Bretagne.
01:32:21Sur ma collectivité, il y a deux réunions de sensibilisation de ce type par an.
01:32:25Sur votre territoire, c'est combien de réunions ?
01:32:27On en a deux par semaine. 20 composteurs sont distribués par semaine.
01:32:31C'est des petits groupes de 10 personnes, à peu près.
01:32:33Donc ça multiplie 10 personnes pour deux sessions.
01:32:37Ça fait 1000 personnes qui passent chaque année.
01:32:40C'est ça, votre objectif ?
01:32:41L'objectif était entre 800 et 1000 composteurs cette année.
01:32:46Quels sont les principes auxquels vous rencontrez ?
01:32:49Je vais en citer deux.
01:32:51Le premier, ça va être les contraintes liées à l'urbanisme.
01:32:55Certaines zones sur notre territoire sont dites zones sauvegardées
01:32:59de par leur caractère patrimonial ou littoral.
01:33:02Et dans ce cas-là, pour mettre en place des sites de compostage partagés,
01:33:05on est obligé de placer des dossiers de déclaration préalable de travaux
01:33:08auprès des services d'urbanisme.
01:33:10Et avis de l'architecte des bâtiments de France.
01:33:13Donc là, à titre d'exemple, les deux premiers dossiers qu'on a déposés
01:33:15ont été refusés par l'ADF.
01:33:17Donc on doit retravailler avec lui pour voir qu'est-ce qu'il accepte sur ces zones.
01:33:22Donc c'est une difficulté, c'est une charge administrative supplémentaire
01:33:26qui ne nous aide pas.
01:33:28Et c'est vous qui préparez ces dossiers vis-à-vis de l'ADF ?
01:33:31Oui, c'est notre maître composteur qui rédige les dossiers
01:33:34avec l'aide de notre service ADS.
01:33:37Donc ça, c'est un savoir-faire que vous avez développé
01:33:39dans la collectivité spécifique qui permet de lever les freins.
01:33:43Comment vous allez finaliser le voyage du territoire ?
01:33:45Parce que je me souviens, il y a quelques années,
01:33:47d'avoir vu des reportages sur Guimperlé.
01:33:49Je me souviens que le centre-ville est quand même bien dense
01:33:51et que de temps en temps, il peut y avoir...
01:33:53C'est la laïcité qui déborde ?
01:33:55La laïcité qui déborde, tout à fait.
01:33:57Alors comment on fait du compostage de proximité
01:33:59dans une zone pareille à la coûtante contrainte ?
01:34:01L'avis de Guimperlé, on n'est pas encore au stade
01:34:04où on l'a étudié finement.
01:34:06On va le faire plutôt cet hiver.
01:34:08Donc Guimperlé a de nombreuses contraintes
01:34:10avec un coeur de ville historique,
01:34:12donc toutes les zones patrimoniales remarquables
01:34:15où on aura ces problématiques avec l'ABF.
01:34:19Et en effet, la zone inondable,
01:34:21sur toute la bassine de Guimperlé,
01:34:23donc là, c'est sûr qu'on ne mettra pas de sites de compostage partagés
01:34:26dans ces secteurs-là.
01:34:28Donc on va étudier probablement les nombreux composteurs
01:34:31pour ces foyers qui n'auront pas d'équipement.
01:34:34OK, chaque situation, une solution possible.
01:34:37On s'adapte.
01:34:38Très bien, merci.
01:34:39On retient alors beaucoup d'animation d'abord,
01:34:41des moyens d'animation associatifs historiquement
01:34:45et puis maintenant renforcés en interne, en régie,
01:34:47avec combien de TP au total ?
01:34:49Donc moi, en tant que responsable de service,
01:34:52c'est un maître composteur et un guide composteur.
01:34:54Pour une collectivité de combien d'habitants ?
01:34:56Alors c'est à 60 000 habitants.
01:34:5860 000 habitants par personne
01:35:00qui consacrent l'essentiel de leur temps sur les biodéchets
01:35:03et du process derrière.
01:35:04Oui, c'est important.
01:35:06Très bien, merci beaucoup.
01:35:08Bravo, bravo à toutes et à tous.
01:35:15Si vous avez des questions vis-à-vis de ces retours d'expérience,
01:35:18alors restez avec nous.
01:35:21Si vous avez ces seules réponses aux questions,
01:35:23ça crée un tas d'approximatifs.
01:35:28Y a-t-il des questions ?
01:35:31Première question ici.
01:35:36Pour vous, merci pour les témoignages.
01:35:38J'avais une question pour Vannes.
01:35:41Quel est le devenir des biodéchets
01:35:43qui sont collectés en composteurs grépables ?
01:35:46Je suis l'air de valorisation.
01:35:47Ça a peut-être été dit, mais je n'ai pas envie de me fumer.
01:35:49Et si vous vouliez nous dire votre prénom ?
01:35:51Qui je suis ?
01:35:52Oui, en plus, je ne me suis pas présentée.
01:35:54Je suis Marie-Émilie Molaret à l'ADEME Bretagne.
01:35:57Je suis sur les sujets de gaspillage alimentaire,
01:35:59d'alimentation et de valorisation d'air source organique.
01:36:04Les déchets qui sont collectés par les composteurs grépables
01:36:08sont transformés en compost
01:36:11par notre syndicat de traitement, le CISEM.
01:36:14CISEM agriculture en Suisse.
01:36:18Y a-t-il des questions ?
01:36:20Autres ?
01:36:21Une question ici.
01:36:22Allez, tu passes le micro.
01:36:24Et j'en vois une autre là-bas.
01:36:26Regardez là-bas.
01:36:27Ça va permettre tout le monde.
01:36:28Non, par hasard, je suis allé au Spectrum Centraux Ouest.
01:36:32J'ai entendu « maître composteur »,
01:36:34j'ai entendu « guide composteur ».
01:36:36Quelle différence entre un guide, un maître, c'est quoi ?
01:36:39Fanny, c'est pour vous.
01:36:42Du coup, le maître composteur va gérer vraiment
01:36:48la partie mise en place du site,
01:36:51donc tout le travail en amont,
01:36:53les études de faisabilité,
01:36:55le travail avec les communes, avec les élus des communes,
01:36:58donc il y a une vision plus large
01:37:01de la stratégie de mise en place du site de compostage partagé.
01:37:06Le guide composteur va être plutôt dans la technique
01:37:10sur tout ce qui va être suivi,
01:37:11maintenance et également animation des sites de compostage.
01:37:15Et prévention aussi ?
01:37:17Alors la partie prévention des chaises,
01:37:19aujourd'hui, forcément on en parle dans les animations
01:37:22autour du compostage,
01:37:23et tout ce qui est prévention hors compostage,
01:37:25c'est moi qui le gère aujourd'hui.
01:37:28Merci, question suivante.
01:37:30Oui, bonjour, Christine Chevalier,
01:37:32élue sur le pays des Haberdes,
01:37:33merci pour votre intervention.
01:37:35Moi j'avais une question sur les équipements,
01:37:37donc vous avez fait une expérimentation
01:37:40sur différents équipements,
01:37:42donc vous avez dû faire une consultation.
01:37:44Est-ce que vous avez déjà réfléchi
01:37:45à comment vous allez écrire votre cahier des charges
01:37:47pour le lancement de l'appel d'offres
01:37:50pour généraliser la mise en place de ces équipements ?
01:37:53Puisqu'on sait que c'est assez compliqué
01:37:55d'avoir le matériel que l'on veut
01:37:57quand on lance une consultation ou un appel d'offres.
01:38:04Pour notre part, c'est en cours de rédaction,
01:38:07donc ce n'est pas encore tout réfléchi.
01:38:12Après, on est plutôt parti sur des composteurs métal,
01:38:17donc les charges, on explique qu'on veut un système qui se groute,
01:38:21et non pas un système d'appel d'appel.
01:38:24Je ne sais pas si je réponds bien à votre question.
01:38:28Allez, on va prendre encore trois questions au maximum.
01:38:31La première est ici.
01:38:34Justement, sur le composteur groutable,
01:38:36question technique,
01:38:37on a vu qu'on pouvait mettre du structurant.
01:38:41Est-ce qu'il y a une notice explicative
01:38:44pour les usagers de mettre du structurant
01:38:47après chaque import de biodéchets ?
01:38:52Oui.
01:38:53Là, nos outils de com, ils étaient expérimentaux,
01:38:56donc là, on est en train de retravailler dessus.
01:38:59Effectivement, on indique qu'il faut ajouter
01:39:02une poignée de broyat par-dessus les biodéchets.
01:39:06Après, dans les faits, on observe...
01:39:10Je ne sais pas, peut-être...
01:39:12Ça dépend des sites.
01:39:14Il y a des gens qui ont l'habitude,
01:39:16qui connaissent le principe du compostage,
01:39:18qui vont mettre facilement la poignée de broyat,
01:39:21puis on récupère le compost.
01:39:23Ça s'équilibre plus ou moins.
01:39:25Question suivante au milieu de la salle.
01:39:27Caroline Kieffry, Réseau Compost Institute.
01:39:30Question un peu complémentaire.
01:39:32Quelles sont vos solutions
01:39:34et avec qui travaillez-vous sur l'apport de broyant ?
01:39:39Alors...
01:39:41Pour l'instant, on gère en interne.
01:39:43On arrive à récupérer du broyat
01:39:45issu de nos déchetteries.
01:39:47Et on est vraiment en train de structurer
01:39:49notre approvisionnement au broyat.
01:39:51Pour l'instant, on arrive à être un groupe très autonome
01:39:54avec des opérations de broyage ponctuelles en déchetterie
01:39:57qui nous permettent de récupérer ces matières-là.
01:40:00Après, on sait qu'avec le développement
01:40:02des décomposteurs brutables sur le territoire,
01:40:05on va devoir passer à un...
01:40:07Vraiment passer la marche au superieur
01:40:10et avoir des tâches, des manipulations
01:40:13un peu plus mécanisées que ce que l'on peut faire aujourd'hui.
01:40:16On a également des partenariats
01:40:18avec quelques privés sur le territoire
01:40:20qui nous mettent à disposition du broyat.
01:40:22Des élagueurs, par exemple,
01:40:24qui peuvent nous fournir le ponctuellement de la matière.
01:40:26Et on a sollicité nos communes.
01:40:28On a sollicité toutes les communes du territoire
01:40:31qui reviennent...
01:40:33Quelques communes qui reviennent vers nous.
01:40:35On a beaucoup de services techniques sur le territoire
01:40:37qui broient, qui se retrouvent parfois
01:40:39avec trop de broyat par rapport à leurs besoins
01:40:41et qui peuvent nous mettre ces matières à disposition.
01:40:43Et une dernière question, ici.
01:40:46C'est Nathalie Tessène,
01:40:48Saint-Brieuc-Arbore en agglomération.
01:40:50Moi, j'ai une question. Pour qu'interdire,
01:40:52vous parliez d'un partenaire historique
01:40:56qui intervient sur le compostage en établissement.
01:40:58Je voulais savoir quel type d'établissement
01:41:00et pour quelle action.
01:41:02Notre partenaire, c'est pour les établissements scolaires.
01:41:05Aujourd'hui, on fait appel à lui pour les établissements scolaires,
01:41:08pour les restaurations municipales.
01:41:11Tout simplement.
01:41:13C'est un accompagnement en amont,
01:41:16une mise en place du site,
01:41:18une préalable mise en place du site,
01:41:20un suivi intensif, on va dire,
01:41:23sur la première année
01:41:25et un suivi trimestriel sur les années qui suivent.
01:41:28Merci, Fanny.
01:41:30On a vu derrière vous s'afficher
01:41:32des outils de communication que vous utilisez,
01:41:34un autocollant.
01:41:36Oui, on a le grand panneau
01:41:39sur la gauche pour les gestes à effectuer
01:41:42et sur la droite, ce sont les consignes de tri
01:41:45qu'on trouve sur le couvercle du bac
01:41:48et sur le dossier qu'on distribue aux habitants.
01:41:50La communication, c'est essentiel,
01:41:52comme l'animation.
01:41:54Ces photos témoignent de vos actions d'animation.
01:41:57Oui, on a des animations régulièrement.
01:42:00On essaie au moins une fois par mois,
01:42:03dans différents lieux, dans différentes communes,
01:42:06pour essayer de parler compost
01:42:09le plus largement possible
01:42:11et que ça devienne une habitude pour tout le monde.
01:42:14Océane, Stéphanie, Fanny, bravo.
01:42:16Bravo pour vos actions.
01:42:18Merci pour ce partage.
01:42:20Je vous remercie.
01:42:22Je vous remercie.
01:42:24J'imagine que s'il y a des questions
01:42:26supplémentaires, vous vous tenez à disposition
01:42:28pour y répondre, évidemment,
01:42:30tout au long de la journée.
01:42:38Deux collectivités.
01:42:40On va poursuivre dans ce tournoi
01:42:42un peu plus du côté des établissements
01:42:44gros producteurs de déchets,
01:42:46parce que ça peut être un souci,
01:42:48ces établissements gros producteurs
01:42:50de biodéchets, quel est le rôle de la collectivité,
01:42:52jusqu'à quel point doit-elle aller collecter
01:42:54ces établissements ou les accompagner
01:42:56vers d'autres solutions ?
01:42:58Eh bien, il se trouve que,
01:43:00pas loin d'ici,
01:43:02dans le pays d'Iroise,
01:43:06il y a eu un groupement
01:43:08d'établissements qui participent
01:43:10ensemble
01:43:12à un même marché de collecte.
01:43:14Et donc, c'est ce qu'on a appelé
01:43:16un groupement de collecte pour les établissements
01:43:18sur le territoire du pays d'Iroise.
01:43:20Et pour partager avec nous
01:43:22cette expérience,
01:43:24j'invite Stéphane Jaffresse,
01:43:26responsable d'achat et restauration des amitiés d'Armor.
01:43:28Stéphane, vous êtes le bienvenu.
01:43:30Et puis, Sylvie Magan,
01:43:32qui est responsable du service
01:43:34déchets-environnement de Chouinard,
01:43:36à la communauté de communes du pays d'Iroise.
01:43:38Et tous les deux, vous allez nous illustrer
01:43:40comment vous allez avancer ensemble,
01:43:42un établissement privé d'un côté, une collectivité de l'autre,
01:43:44sur ce sujet du tri à la chance des deux déchets.
01:43:46Mais, on va commencer
01:43:48par le concret.
01:43:50Qu'est-ce qui se passe concrètement
01:43:52dans votre établissement, Stéphane,
01:43:54en matière de tri à la chance des biodéchets ?
01:43:56Alors, bonjour à tous.
01:43:58Déjà, les amitiés d'Armor,
01:44:00c'est dix établissements
01:44:02stylés PAD.
01:44:04Là, je vous propose un petit focus
01:44:06sur les trois établissements qui sont situés
01:44:08sur le pays d'Iroise,
01:44:10où, effectivement, le biodéchet
01:44:12était une des problématiques.
01:44:14Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui,
01:44:16sur les trois établissements situés sur le pays d'Iroise,
01:44:18ces trois établissements, aujourd'hui,
01:44:20génèrent environ 26 tonnes,
01:44:22soit à peu près 160 grammes
01:44:24de gaspillage alimentaire
01:44:26par personne par jour.
01:44:28Du fait de ce constat,
01:44:30dans nos établissements,
01:44:32on a commencé, donc, le tri du biodéchet.
01:44:34Donc, on comprend, c'est la restauration collective
01:44:36qui aboutit
01:44:38à ces 160 grammes de biodéchets
01:44:40et à ces 26 tonnes au total.
01:44:42Oui, tout à fait.
01:44:44Les pesées qui avaient été réalisées par des partenaires
01:44:46et pour une partie avec la CCPI également.
01:44:48Donc, la première étape,
01:44:50dans nos établissements,
01:44:52est d'identifier
01:44:54les points qui génèrent du biodéchet,
01:44:56c'est-à-dire les cuisines,
01:44:58les offices, les salles à manger,
01:45:00les services également
01:45:02qui sont des gros faiseurs de biodéchets.
01:45:04Et lorsqu'on a
01:45:06identifié ces lieux,
01:45:08il a fallu qu'on installe
01:45:10des packs très spécifiques
01:45:12avec un visuel
01:45:14clairement défini par des codes couleurs,
01:45:16une signalétique
01:45:18qui était importante.
01:45:20Et tout ça
01:45:22nous a permis aussi de,
01:45:24pardon, j'ai oublié une chose importante,
01:45:26de l'installation de bioceaux
01:45:28au niveau des chariots de débarrassage
01:45:30puisqu'on a beaucoup de personnes
01:45:32qui restent habitées,
01:45:34où le débarrassage alimentaire
01:45:36se fait dans les champs par différents
01:45:38professionnels.
01:45:40Un des sujets
01:45:42qui étaient importants pour nos établissements,
01:45:44ça a été aussi la partie
01:45:46formation. La partie formation
01:45:48qui aujourd'hui nous sert
01:45:50pour différents professionnels
01:45:52qui interviennent pour le tri.
01:45:54Donc ça, ça a été un des éléments
01:45:56de la réussite
01:46:00du tri du biodéchet.
01:46:02Donc aujourd'hui, vous triez
01:46:04les biodéchets depuis combien de temps ?
01:46:06Alors, on trie nos biodéchets
01:46:08depuis maintenant quelques semaines.
01:46:10Donc c'est tout récent en fait ?
01:46:12C'est tout récent.
01:46:14C'est vrai qu'on a lancé
01:46:16ce projet
01:46:18en début d'année
01:46:20et donc avec des résultats
01:46:22qui sont tombés il y a quelques semaines.
01:46:24Donc là aujourd'hui, on est dans une phase
01:46:26d'installation et de collecte
01:46:28qui aujourd'hui,
01:46:30d'après les premiers échos
01:46:32que j'en ai, c'est plutôt
01:46:34intéressant
01:46:36et ça se passe plutôt bien.
01:46:38Alors on comprend, vous avez formé
01:46:40les équipes pour ce tri à la source
01:46:42des biodéchets.
01:46:44Il ne s'agissait pas de faire faire aux personnalités
01:46:46bien évidemment, mais à toute l'équipe de soins.
01:46:48Donc vous formez les équipes,
01:46:50vous avez tout un dispositif
01:46:52de pré-collecte, on pourrait dire, en interne
01:46:54de ces biodéchets. Et derrière,
01:46:56comment ça se passe ? Qui collecte vos biodéchets
01:46:58et où vont-ils ? Alors, nos collectes
01:47:00sont aujourd'hui,
01:47:02elles sont collectées par un fausseur privé
01:47:04et elles sont
01:47:06en lien avec les abelles,
01:47:08un peu comme les ouches,
01:47:10qui aujourd'hui,
01:47:12sont un contacteur sur notre
01:47:14territoire.
01:47:16Ouais.
01:47:18Donc un acteur
01:47:20qui, il me semble,
01:47:22travaille
01:47:24tous les biodéchets
01:47:26du grand territoire
01:47:28clinicien.
01:47:30Alors, manifestement, vous ne l'avez pas fait
01:47:32tout seul. Vous regardez,
01:47:34à chaque fois que vous prenez la parole, vous regardez Sylvie
01:47:36en disant ça, lui ayant l'air de dire ça,
01:47:38on l'a fait ensemble. Racontez-nous un peu
01:47:40comment vous vous êtes retrouvés à mettre en place cette solution
01:47:42avec la collectivité.
01:47:44C'est vrai qu'il y a eu une chose.
01:47:46On est sur un territoire,
01:47:48la CPI, qui est très dynamique,
01:47:50qui nous ont pu chercher, qui nous ont demandé
01:47:52où on en était
01:47:54dans cette obligation
01:47:56pour nous. C'est vrai que ça a été
01:47:58un des premiers prémices
01:48:00et surtout, au-delà
01:48:02de facteurs
01:48:04économiques, forcément, il y avait
01:48:06aussi quelque chose qu'on voulait
01:48:08mettre en place sur nos établissements,
01:48:10en tout ce qui était
01:48:12sur l'impact environnemental
01:48:14de nos établissements,
01:48:16améliorer la gestion aussi des biodéchets
01:48:18grâce à des ressources et des solutions
01:48:20partagées avec la CPI
01:48:22et promouvoir une pratique
01:48:24durable. Donc ça a été
01:48:26des points de rencontre
01:48:28et de travail. Qui est-ce qui a motivé qui ?
01:48:30C'est la CCPI
01:48:32qui était vraiment acteur, qui sont vraiment,
01:48:34on peut le dire,
01:48:36dynamiques sur les présences sur le territoire.
01:48:38Alors Sylvie,
01:48:40vous êtes responsable
01:48:42déchets, environnement, climat,
01:48:44et puis là, biodéchets, c'est au carrefour du train
01:48:46au fond de ces sujets environnementaux,
01:48:48à la fois sur le déchet, sur les émissions
01:48:50de gaz à effet de serre potentiellement.
01:48:52Sylvie, vous avez
01:48:54longtemps contribué à la mise en place
01:48:56de cette solution. D'abord, une première
01:48:58question, quels sont les établissements
01:49:00qui bénéficient,
01:49:02comme celui de Stéphane,
01:49:04d'un même service de
01:49:06collecte des biodéchets ?
01:49:08Alors en fait, il y a 14 partenaires en tout.
01:49:10Ça représente 24 points
01:49:12de collecte. Donc en fait,
01:49:14c'est 7 communes,
01:49:16donc pour leurs besoins en cuisine centrale
01:49:18et restauration d'école,
01:49:205 EHPAD,
01:49:22dont 3 ici
01:49:24représentés,
01:49:26un collège, un gros collège privé du territoire
01:49:28et une école privée également.
01:49:30Quel volume ?
01:49:32Alors en volume, ça représente
01:49:34à peu près 150 tonnes
01:49:36de biodéchets.
01:49:38Donc c'est pas négligeable,
01:49:40ça représente à peu près 15% du volume
01:49:42qui avait été estimé
01:49:44par l'étude de préfiguration
01:49:46sur les biodéchets. Donc 15% du volume
01:49:48total des déchets
01:49:50ce qu'on appelle professionnels
01:49:52assimilés aux ménages.
01:49:54Comment est arrivée cette idée d'un groupement de commandes ?
01:49:56Alors en fait,
01:49:58comme beaucoup de collectivités,
01:50:00ici on a fait une étude de préfiguration
01:50:02face à l'obligation qui arrivait.
01:50:04Donc étude sur les biodéchets
01:50:06pour définir la stratégie du territoire.
01:50:08Donc le compostage
01:50:10s'est imposé
01:50:12par nature puisque
01:50:14effectivement depuis 2001, on fait déjà
01:50:16de la distribution de composteurs individuels.
01:50:18Et donc on a 90%
01:50:20de maisons individuelles. Donc effectivement,
01:50:22c'est vraiment ce prisme-là qui a été pris.
01:50:24Donc on a 90%,
01:50:26par exemple, de composteurs individuels
01:50:28distribués depuis le 1er janvier.
01:50:30Et puis on a travaillé avec Merle-Jardin
01:50:32pour les composteurs remplis d'immeubles.
01:50:34Mais donc on s'est vite aussi
01:50:36dit que c'était pas une solution
01:50:38pour des gros professionnels.
01:50:40Et notamment les communes qui sont
01:50:42assez lourdes, parce qu'on est une communauté de communes.
01:50:44Et donc certaines communes auraient préféré
01:50:46qu'il y ait un scénario mixte avec de la collègue.
01:50:48Donc ce faisant, on s'est dit
01:50:50qu'on va lancer un groupe membre-commande
01:50:52pour nos communes, membres.
01:50:54Et puis aussi
01:50:56monter avec nos partenaires
01:50:58du Pays des Avers, l'ES9-1
01:51:00et l'an dernier, un cycle
01:51:02d'ateliers pour sensibiliser tous nos
01:51:04professionnels assignés ménage
01:51:06pour effectivement qu'ils se saisissent entièrement du sujet.
01:51:08Alors comment
01:51:10vous les avez mobilisés, ces professionnels ?
01:51:12Et là, vous êtes venus avec quelques
01:51:14photos. Voilà, donc effectivement
01:51:16le cycle d'ateliers monté
01:51:18par le GQEDEC, qui est notre outil
01:51:20opérationnel en cas de collectivité
01:51:22partenaire.
01:51:24Donc on montait un cycle d'ateliers
01:51:26avec d'abord la réglementation,
01:51:28c'est le BABA.
01:51:30Aussi, monter
01:51:32un forum avec les importeurs
01:51:34de solutions. Donc importeurs de solutions,
01:51:36ça peut être, on en a parlé, des associations
01:51:38vers le jardin ou du jour,
01:51:40etc. Mais aussi
01:51:42des faiseurs privés de collecte du
01:51:44territoire, puisqu'on a quand même
01:51:46l'honneur privé sur le
01:51:48territoire. Donc, voilà, je vais essayer
01:51:50de ne pas faire l'impaire, mais effectivement, on avait au moins
01:51:52Suez, Marck,
01:51:54les récits en Breton, Paprec.
01:51:56Voilà, on avait des plus
01:51:58particuliers aussi. Reefood,
01:52:00c'est vraiment très particulier sur le déchet
01:52:02notamment d'industrie agroalimentaire.
01:52:04Et j'espère que j'en ai pas
01:52:06oublié un dans le tas, mais
01:52:08il y en a sûrement dans...
01:52:10On en a parlé dans le forum tout à l'heure.
01:52:12Et donc après, visite de Ménézavé,
01:52:14puisque c'est vrai qu'on a la chance aussi sur notre
01:52:16territoire d'avoir la mécanisation
01:52:18qui est équipée d'origine d'une unité
01:52:20de déconditionnement, ce qui fait qu'effectivement,
01:52:22c'est plus facile, parce que
01:52:24c'est le souci aujourd'hui, sur beaucoup
01:52:26de territoires, de ne pas avoir d'exutoires.
01:52:28Ménézavé qu'on retrouvera d'ailleurs sur les standards,
01:52:30pour ceux qui veulent en savoir plus.
01:52:32Et donc aussi visite Composphere.
01:52:34Donc tout ça, ça visait à maturer
01:52:36dans l'esprit les différents membres,
01:52:38notamment nos propres communes, parce
01:52:40qu'effectivement, les communes, c'était
01:52:42un peu compliqué.
01:52:44Stéphane, vous avez participé à ces sorties, à ces rendez-vous ?
01:52:46Tout à fait, ces visites
01:52:48nous ont permis de voir comment
01:52:50était traité le pilote déchet.
01:52:52Et c'est vrai que Ménézavé, c'était
01:52:54une évidence pour nous,
01:52:56acteurs sur le territoire, et que
01:52:58tous nos déchets allaient se faire
01:53:00majoriser là-bas.
01:53:02Et le résultat ? Le résultat, c'est
01:53:04cette carte. On voit une tournée, en fait.
01:53:06Ouais. Alors, le résultat,
01:53:08c'est qu'effectivement,
01:53:10au début, c'était vraiment que les communes
01:53:12qu'on visait. C'était un marché public
01:53:14scandale de courbons de commande.
01:53:16En fait, ici, à Méné,
01:53:18on avait que 4 communes qui étaient partantes.
01:53:20Et du coup, on s'est dit, notre objectif initial,
01:53:22c'était de créer une tournée
01:53:24structurante, sur lequel potentiellement
01:53:26d'autres gros producteurs pourraient se greffer
01:53:28à terre. Avec 4 communes,
01:53:30on n'y était pas du tout. Et c'est là
01:53:32que notre collègue des marchés publics nous a dit
01:53:34qu'en fait, les marchés comme ça,
01:53:36de courbons de commande, ils pouvaient être ouverts à des tiers
01:53:38privés. Donc, article
01:53:40L2113-6
01:53:42du code de la commande publique,
01:53:44c'est une possibilité qui n'avait jamais été utilisée
01:53:46chez nous en Clive-Viroise.
01:53:48Mais effectivement, qui permet
01:53:50d'intégrer... Ce faisant,
01:53:52l'acteur privé, bien sûr, est obligé de se conformer
01:53:54aux règles du marché public.
01:53:56Voilà. Merci, merci
01:53:58au service de marché public qui trouve une solution
01:54:00inespérée. Voilà.
01:54:02Il est super.
01:54:04Et donc, ce faisant, effectivement,
01:54:06à l'heure de la visite avec la commune des Révennes,
01:54:08justement, on a profité pour commencer
01:54:10à parler un petit peu
01:54:12aux principaux institutionnels qui
01:54:14avaient participé à l'entièreté du cycle.
01:54:16Parce qu'en fait, ils étaient les plus matures.
01:54:18Donc, c'est comme ça. Voilà. On fait
01:54:20une petite approche.
01:54:22Et puis après, effectivement,
01:54:24on a formalisé, effectivement, la possibilité.
01:54:26D'une certaine manière,
01:54:28il faut signer tous une convention
01:54:30de courbons de commande, évidemment.
01:54:32Tous les membres devaient l'avoir signé.
01:54:34Et puis, on les a aussi
01:54:36associés à différents temps.
01:54:38Par exemple, on a transmis
01:54:40les charges initiales. On les a
01:54:42réunis pour partager
01:54:44l'analyse des offres. Et donc,
01:54:46in fine, effectivement, on a une tournée
01:54:48sur le territoire, ici,
01:54:50où on voit bien
01:54:52que l'objectif final,
01:54:54qui est que si d'autres
01:54:56professionnels seraient
01:54:58potentiellement intéressés par une collègue,
01:55:00en tout cas, on sait qu'il y a une solution qui existe
01:55:02sur le territoire. Et donc, eux aussi,
01:55:04ils seront à l'âme aussi d'avoir
01:55:06les devis compétitifs, puisque, effectivement,
01:55:08il y a de l'offre sur le territoire.
01:55:10Alors, avant de parler des perspectives, peut-être,
01:55:12quel tonnage sont concernés ? Parce que
01:55:14Stéphane disait 26 tonnes, rien qu'à lui.
01:55:16Mais le global, là, sur cette
01:55:18option de point de collègue ?
01:55:20Ce marché-là, c'est 150 tonnes.
01:55:22Et donc, effectivement, potentiellement, il y a bien
01:55:241 000 tonnes sur les lieux déchets des professionnels.
01:55:26Quelles sont les prochaines
01:55:28étapes pour vous ?
01:55:30Pour réduire ce groupement ?
01:55:32Alors, le groupement, le marché,
01:55:34c'est un an renouvelable 3 fois.
01:55:36Donc, en fait, Pays de tiroise
01:55:38fait, on va dire, le marché.
01:55:40Donc, beaucoup de temps sur
01:55:42la récolte des données, etc.
01:55:44Mais après, une fois que, maintenant,
01:55:46c'est signé, c'est dans la main, en fait,
01:55:48des maîtres d'ouvrage
01:55:50qui exécutent le marché. Et donc,
01:55:52potentiellement, ce marché peut durer 4 ans
01:55:54pour tous.
01:55:56Donc, c'est ça, le but, puisque, normalement,
01:55:58tout devrait bien se passer. Maintenant, les formations
01:56:00du personnel est faite.
01:56:02La collecte a commencé.
01:56:04Allez, on va donner la parole à la salle.
01:56:06Qu'est-ce que vous en
01:56:08pensez ? Est-ce que vous avez des questions ?
01:56:10Il y a une première main qui se lève.
01:56:12Ah !
01:56:14Une première, là-bas.
01:56:16Nicolas, je t'attends.
01:56:18Le micro pour un relais.
01:56:20Alors, j'avais deux questions.
01:56:22La première, c'est, du coup,
01:56:24la collecte, comment elle s'effectue ?
01:56:26Donc, voilà.
01:56:28Avec quel matériel ?
01:56:30Oui, c'est ça.
01:56:32Et la deuxième, c'est, vous parliez de formation.
01:56:34Donc, c'est vous qui gardez la main
01:56:36sur la formation
01:56:38du personnel ?
01:56:40Ou est-ce que, finalement,
01:56:42vous l'avez aussi intégré à votre marché ?
01:56:44Alors, la première, c'est
01:56:46la collecte.
01:56:48Alors, la collecte s'effectue
01:56:50dans des conteneurs
01:56:52de 660 litres
01:56:54et dans des cinq poubelles
01:56:56dans les services
01:56:58par rapport à une des années
01:57:00qui peut, donc, déconditionner
01:57:02en fait le produit.
01:57:04C'est vrai que c'était une chose
01:57:06intéressante pour nous parce que
01:57:08faire du compost dans les établissements
01:57:10par rapport à différents sujets,
01:57:12manque de personnel et de lieux
01:57:14liés à la réglementation
01:57:16sanitaire, c'était vraiment pas pratique.
01:57:18Et c'est vrai qu'on est parti tout de suite
01:57:20vers... cibler, en fait,
01:57:22par un recycleur.
01:57:24En termes de formation,
01:57:26il y a une partie qui a été faite
01:57:28par nos services, par nos responsables,
01:57:30ainsi que par le recycleur
01:57:32qui a été défini dans l'appel d'offres.
01:57:36Y a-t-il d'autres questions ?
01:57:38Une ici.
01:57:40Ah, tu en as une première là.
01:57:42Allez, c'est à vous,
01:57:44tout en haut. Votre nom, votre prénom,
01:57:46votre collectivité.
01:57:48Bonjour, je m'appelle Nes.
01:57:50Je me posais la question.
01:57:52Dans le cas
01:57:54où vous êtes en regroupement comme ça,
01:57:56si,
01:57:58durant la fin de l'année,
01:58:00on a un ou deux présidents qui souhaitent
01:58:02changer de fonctionnement,
01:58:04est-ce que vous répartissez les coûts
01:58:06entre vous
01:58:08ou c'est la collectivité
01:58:10qui prend l'écart ?
01:58:12Alors, chacun
01:58:14exécute son marché, donc effectivement,
01:58:16chacun est libre potentiellement de quitter
01:58:18le marché après un an
01:58:20et de ne pas en conduire sur les années suivantes.
01:58:22Mais en gros, c'est un engagement à chaque fois
01:58:24d'un an.
01:58:26Oui.
01:58:28Très bien. Une question ici.
01:58:30Les professionnels
01:58:32des métiers de bouche, type restaurateur,
01:58:34boulanger, est-ce qu'ils ont accès
01:58:36aussi à ce service ?
01:58:38Alors, aujourd'hui, on avait proposé
01:58:40ce mouvement uniquement aux institutionnels
01:58:42qui avaient participé au site d'atelier.
01:58:44Bien sûr, on
01:58:46sensibilise les restaurateurs parce qu'on a
01:58:48un gros sujet, effectivement,
01:58:50par ailleurs, sur la collecte en général des ordres
01:58:52ménagères. On achetait un seuil pour les professionnels
01:58:54aussi en jetant une fréquence de collecte
01:58:56moindre, parce qu'aujourd'hui, on collecte
01:58:58un peu deux fois, trois fois par semaine
01:59:00pour les professionnels.
01:59:02Donc il y a un vrai sujet
01:59:04là-dessus, on essaie de les sensibiliser.
01:59:06On a un autre site
01:59:08d'atelier qui commence, notamment sur la collecte
01:59:10pour toujours travailler sur son meilleur prix.
01:59:12Et donc, effectivement,
01:59:14potentiellement, ils ne peuvent pas adhérer
01:59:16au mouvement qui est figé, son périmètre
01:59:18est statué. Par contre,
01:59:20elle existe.
01:59:22On les
01:59:24oriente et on les conseille aussi entre
01:59:26compost et collecte, en leur donnant
01:59:28la liste de tous les faiseurs du territoire
01:59:30et libre à eux de faire un devis.
01:59:32Ça commence à arriver parce que certains
01:59:34hôtelleries en restauration
01:59:36qui peuvent être dans des chaînes
01:59:38ou des groupes, ils commencent à avoir
01:59:40des obligations de référentiel qualité
01:59:42ou de certification. Et donc,
01:59:44justement, on commence à avoir des questions sur le sujet.
01:59:46Allez, on va prendre trois dernières questions.
01:59:48Il y en a une ici, une seconde là
01:59:50et peut-être une troisième à venir. Allez-y, monsieur.
01:59:52Oui, bonjour. Nicolas Quirion,
01:59:54syndicat de traitement
01:59:56à Sud Finistère. On voit que vous avez
01:59:58toute la filière de traitement,
02:00:00enfin de la collecte jusqu'au traitement
02:00:02des milliers d'échelles. Est-ce que vous arrivez
02:00:04à sortir un prix consolidé du traitement
02:00:06à la tonne ?
02:00:08Oui, alors, bon,
02:00:10le bord de repris, il est fait...
02:00:12Bon, on a essayé de qualifier
02:00:14les tonnages soit par
02:00:16le pesage, comme les années précédemment,
02:00:18soit par ratio.
02:00:20Et donc, après, en face, en fait, le prestataire
02:00:22devrait mettre le nombre de bacs
02:00:24et puis le prix par collecte,
02:00:26par levée. Et donc, nous, on a
02:00:28reconstitué un prix de la tonne,
02:00:30effectivement, qui est autour de
02:00:32520 euros de la tonne.
02:00:34Alors, c'est vrai que, je ne l'ai pas dit,
02:00:36mais c'est un secteur, évidemment, qui se cherche
02:00:38et est complètement mouvant.
02:00:40Quand on avait le forum des solutions
02:00:42dont vous avez vu une photo tout à l'heure,
02:00:44la plupart des faiseurs nous parlaient de 500 euros
02:00:46de la tonne, à l'époque.
02:00:48Et entre-temps, dès l'année...
02:00:50Alors, c'était ça qui pouvait être compliqué aussi
02:00:52pour tout le monde, c'est de se décider à aller dans ce marché
02:00:54alors qu'on ne savait pas à quelle prise ça allait finir.
02:00:56On a eu
02:00:58un effet intéressant,
02:01:00c'est la région de Bretagne
02:01:02qui avait lancé un premier marché
02:01:04pour les lycées.
02:01:06Ils ont fait des marchés par département
02:01:08et, en fait, il y avait un lot
02:01:10nord-finistère.
02:01:12Et donc, les lycées avaient obtenu
02:01:14un prix, mais alors, canon.
02:01:16Encore mieux que celui
02:01:18qu'on a eu.
02:01:20Du coup, ça a aussi aidé,
02:01:22je pense, à la prise de décision
02:01:24de certains membres du groupement quand on leur a
02:01:26communiqué le prix qu'avait eu
02:01:28le groupement du lycée.
02:01:30Voilà.
02:01:32Une probablement dernière question.
02:01:34Bonjour.
02:01:36Je m'appelle... Je suis là.
02:01:38Bonjour. Du coup, je suis Tessa Jasmin.
02:01:40Je travaille autour
02:01:42d'agentations gynéco-sociales
02:01:44et donc, franchement, pour des EHPAD.
02:01:46Et je voulais savoir
02:01:48comment ça s'est passé au niveau
02:01:50des salariés qui
02:01:52effectuaient les premiers
02:01:54tout ce qui est
02:01:56traitements
02:01:58à la source. Est-ce que c'était difficile
02:02:00pour eux ou pas d'adménager
02:02:02leur emploi du temps ?
02:02:04Alors, c'est vrai qu'on a touché
02:02:06aux habitudes de travail dans tout ce qui
02:02:08est dans le médicaux.
02:02:10On travaille avec du personnel
02:02:12soignant et de service,
02:02:14des agents de service. Aujourd'hui,
02:02:16tout le personnel était forcément concerné
02:02:18par un médical
02:02:20et aux agents.
02:02:22C'est vrai que
02:02:24l'information
02:02:26a été
02:02:28un peu compliquée dans le sens
02:02:30où on a changé les habitudes
02:02:32de demander de faire du tri à la sortie de plateau
02:02:34en faisant différentes choses.
02:02:36Mais en finalité, tout le monde
02:02:38est quand même bien sensibilisé aujourd'hui
02:02:40par rapport au bio-déchet, au tri
02:02:42de façon globale. Ça s'est plutôt
02:02:44bien passé d'une façon globale.
02:02:46Ah,
02:02:48une dernière question.
02:02:50Est-ce que du coup, le personnel
02:02:52travaillait dans une très bonne dynamique ?
02:02:54On ne vous entend pas du tout du coup.
02:02:56Je veux dire, avec vous...
02:03:00Du coup, le travail engagé,
02:03:02est-ce que ça a entraîné une modification
02:03:04des fiches de poste du personnel ?
02:03:08Voilà, c'est la dernière.
02:03:10C'est une bonne question.
02:03:12Alors,
02:03:14effectivement, c'est vrai que ça modifie
02:03:16effectivement certaines choses,
02:03:18certaines pratiques en soi.
02:03:20On a un résultat
02:03:22qui, dans les attentes
02:03:24de tous aujourd'hui, on est obligé
02:03:26de...
02:03:28J'ai pas bien compris, là, votre réponse.
02:03:32Modification des fiches de poste ou pas modification
02:03:34des fiches de poste ? C'est un sujet
02:03:36assez épineux, on comprend bien.
02:03:38En fait, c'est clairement épineux.
02:03:42C'est vrai qu'on est
02:03:44toujours dans ce départ.
02:03:46C'est vrai qu'il y a
02:03:48des ajustements à faire.
02:03:50Il y en aura d'autres à faire.
02:03:52C'est vrai que les fiches de poste vont être
02:03:54forcément modifiées et modifiables.
02:03:56Mais...
02:03:58On est...
02:04:00Dans un an, je pense qu'on aura des retours
02:04:02beaucoup plus faciles
02:04:04à vous faire.
02:04:06On est encore dans les premières semaines de mise en place,
02:04:08ce qui vous l'identifie comme un sujet.
02:04:10C'est vrai que c'est des sujets épineux.
02:04:12Merci à tous pour vos questions
02:04:14pertinentes et qui sont
02:04:16bien en résonance
02:04:18avec ce témoignage.
02:04:20Merci surtout à vous,
02:04:22Stéphane Jaffresse et Sylvie Magand,
02:04:24pour ce retour d'expérience.
02:04:26Bonne continuation de vos projets
02:04:28et j'imagine aussi...
02:04:30Bravo à vous.
02:04:32Je vous invite à l'édition
02:04:34si vous avez des questions
02:04:36au lieu de Stéphane
02:04:38sur l'aspect opérationnel
02:04:40vis-à-vis de Sylvie sur le marché.
02:04:42N'hésitez pas pendant la pause.
02:04:44Maintenant,
02:04:46au quatrième et dernier
02:04:48retour d'expérience,
02:04:50je vais inviter Nicolas Abida à me rejoindre.
02:04:52Nicolas, vous êtes tout en haut.
02:04:54Venez jusqu'à moi,
02:04:56je vous en prie.
02:04:58Nicolas, vous êtes agriculteur-mécaniseur
02:05:00et vous êtes membre
02:05:02d'un groupe qui porte
02:05:04un projet qui s'appelle
02:05:06les biogaziers du bout du monde.
02:05:08Je vous en prie,
02:05:10venez.
02:05:12Et vous le comprenez avec l'intitulé
02:05:14de ce témoignage, après avoir parlé
02:05:16de la gestion de proximité,
02:05:18de la collecte des biodéchets,
02:05:20on va parler maintenant de la valorisation
02:05:22et notamment de la valorisation
02:05:24sous la forme de métallisation.
02:05:26En Bretagne, vous l'avez vu,
02:05:28on a de très nombreux métalliseurs.
02:05:30Mais avant cette étape
02:05:32de métallisation,
02:05:34pour un certain nombre
02:05:36de biodéchets, il faut une étape
02:05:38d'hygiénisation, notamment s'il y a de la viande,
02:05:40et puis de déconditionnement
02:05:42si le biodéchet
02:05:44est emballé.
02:05:46Nicolas,
02:05:48qu'est-ce qui vous a donné envie
02:05:50de vous engager dans un projet,
02:05:52un vaste projet,
02:05:54d'hygiénisation et de déconditionnement ?
02:05:56On voit qu'on a
02:05:58un territoire
02:06:00très riche en biodéchets
02:06:02et on a
02:06:04un potentiel méthanogène
02:06:06important.
02:06:08Peut-être qu'on va commencer par ça.
02:06:10Je suis agriculteur méthanisant sur la commune de Poudaniel.
02:06:12Poudaniel, c'est
02:06:14à 20 kilomètres de Prest ?
02:06:1620 à 20 kilomètres de Prest.
02:06:18Entre Prest et Morlaix, à peu près.
02:06:20Et donc,
02:06:22en fait,
02:06:24le fait d'avoir la méthanisation,
02:06:26j'avais la possibilité de valoriser
02:06:28le gisement de biodéchets.
02:06:30L'ADEME avait
02:06:32un
02:06:34dispositif
02:06:36de subvention pour des études
02:06:38sur les biodéchets.
02:06:40Il y a 3 ans, je me suis lancé
02:06:42sur une étude des gisements
02:06:44des biodéchets dans le but
02:06:46de mettre en place
02:06:48un déconditionnement et une hygiénisation
02:06:50de biodéchets sur mon site de méthanisation.
02:06:52Ensuite,
02:06:54après discussion
02:06:56avec 8 top méthaniseurs,
02:06:58on a fait
02:07:00un projet à la base
02:07:02que j'avais seul.
02:07:04Nous nous sommes regroupés
02:07:06à 9 méthanisations
02:07:08pour avoir un site en commun.
02:07:10Et non plus sur mon site
02:07:12de méthanisation, on va faire un site dédié
02:07:14de déconditionnement, hygiénisation
02:07:16sur le Nord Finistère.
02:07:18On s'est rapproché en même temps
02:07:20du SDEF, du G4 DEC.
02:07:22Le SDEF, le syndicat
02:07:24d'énergie du Finistère.
02:07:26Le G4 DEC, l'équipe des 4
02:07:28communautés de communes du Nord Finistère
02:07:30engagée sur l'économie circulaire.
02:07:32Et en fait,
02:07:34après discussion avec
02:07:36Elus, SDEF,
02:07:38GRDF qui également
02:07:40disposait d'un appel
02:07:42d'offres sur
02:07:44les études de légitimation de biodéchets.
02:07:46On s'est lancé
02:07:48dans le projet et donc est né
02:07:50les Biogaziers du Goût du Monde.
02:07:52Comment vous avez constitué l'équipe,
02:07:54ce groupement ?
02:07:56Le groupement, on est parti
02:07:58à la base, on était 5 à avoir signé
02:08:00nos méthaniseurs en même temps.
02:08:02On s'était regroupé pour négocier le tarif
02:08:04des achats de méthaniseurs.
02:08:06Ensuite, on s'est regroupé
02:08:08sur une discussion
02:08:10de valorisation de CO2
02:08:12en parallèle du biodéchet.
02:08:14On a également
02:08:16une valorisation de notre CO2 de la méthanisation.
02:08:18Donc avec notre premier
02:08:20site de valorisation de CO2 qui sera en cours le début
02:08:22juin.
02:08:24Le CO2 qui sera valorisé
02:08:26dans des serres automates.
02:08:28Et donc
02:08:32en partant de 5,
02:08:34on s'est regroupé,
02:08:36on est arrivé pour le CO2
02:08:38et après discussion,
02:08:40avec une bonne entente,
02:08:42on est resté, on est parti
02:08:44à nos méthaniseurs.
02:08:46Au total, quels sont les biodéchets
02:08:48en nature et en quantité que vous entendrez
02:08:50faire passer par ce
02:08:52déconditionneur et cet hygiéniseur ?
02:08:54L'étude réalisée
02:08:56sur les sites de PCI
02:08:58et du Nord Finistère sur lesquels
02:09:00on a travaillé.
02:09:04On arrive à un total cumulé de 20 000 tonnes
02:09:06à peu près, valorisables.
02:09:08Mais sur les 20 000 tonnes,
02:09:10on juge pour l'instant
02:09:1210 000 tonnes
02:09:14captables
02:09:16actuellement.
02:09:18On a vu depuis ce matin
02:09:20un peu de boulot entre les différentes
02:09:22collectes et valorisation sur les biodéchets.
02:09:24Donc il y a une première étape
02:09:26à ce niveau-là, mais des perspectives
02:09:28sont à terme,
02:09:30on l'espère, à 20 000 tonnes.
02:09:32Comment le G4Deck
02:09:34dont vous avez parlé et qui est représenté
02:09:36dans la scène vous a-t-il aidé
02:09:38à avancer sur ce projet ?
02:09:40En fait, je suis du premier contact.
02:09:44J'ai commencé mon projet tout seul
02:09:46avec le G4Deck
02:09:48qui cherchait un...
02:09:50On en a parlé tout à l'heure,
02:09:52il y avait un conditionnaire
02:09:54sur le site de Venezuela
02:09:56qui cherchait un deuxième exécutoire
02:09:58pour les biodéchets
02:10:00sur le Nord Finistère.
02:10:02Ils étaient bien situés
02:10:04sur la commune de Ploudaniel,
02:10:06donc on a commencé la discussion comme ça.
02:10:08Ensuite, on est partis
02:10:10sur le projet à neuf.
02:10:12Le G4Deck nous a permis
02:10:14de disposer d'études sur les gisements,
02:10:16de beaucoup de...
02:10:20de discussions avec les élus,
02:10:22de trouver un terrain.
02:10:24Trouver un terrain ?
02:10:26C'est quelque chose qui est
02:10:28assez compliqué de trouver
02:10:30une zone pour s'inventer.
02:10:32Et là, où est-ce que vous en êtes
02:10:34dans cette recherche de terrain ?
02:10:36À l'heure d'aujourd'hui, on a normalement
02:10:38trouvé, c'est pas encore
02:10:40définitif, mais normalement
02:10:42on a trouvé, on sera situé
02:10:44autour de la commune de Ploudaniel.
02:10:46Très bien, donc ça se présente
02:10:48bien. Vous avez dû l'implanter
02:10:50dans une zone en particulier, dans un type
02:10:52d'espace en particulier ?
02:10:54C'est pour ça que ça a été compliqué.
02:10:56On a eu l'obligation de s'implanter
02:10:58en zone industrielle.
02:11:00C'est un site qui demande beaucoup de surface
02:11:02pour, au final, passer peu de création
02:11:04d'emplois au mètre carré.
02:11:06Aujourd'hui, avec la limitation
02:11:08des zones constructibles,
02:11:10les Comcom,
02:11:12on peut le comprendre,
02:11:14recherchent plutôt des entreprises qui créent
02:11:16de l'emploi au mètre carré.
02:11:18Et donc, pas forcément
02:11:20quelque chose comme notre projet
02:11:22à la base et qui,
02:11:24au final, est un peu un projet
02:11:26territorial.
02:11:28Vous en parliez tout à l'heure. Sur le territoire, il y a aussi
02:11:30l'Enaisadel, le GQLD
02:11:32cherche un second territoire.
02:11:34Comment vous gérez les complémentarités
02:11:36ou les éventuelles concurrences avec d'autres sites
02:11:38de déconditionnement et d'hygiénisation
02:11:40à l'échelle d'un même territoire ?
02:11:42Tout à l'heure, on a pu le voir sur une carte
02:11:44qui était présentée. Il y a quand même,
02:11:46à l'heure d'aujourd'hui, assez peu
02:11:48de déconditionneurs et d'hygiénisation
02:11:50sur la Bretagne.
02:11:52Le but d'avoir un deuxième site de déconditionnement
02:11:54et d'hygiénisation n'est pas
02:11:56d'être en concurrence avec le site déjà en place
02:11:58qui est historique et qui est
02:12:00en place depuis plusieurs années
02:12:02et a de l'expérience.
02:12:04Le but est de travailler
02:12:06ensemble et on voit sur la CCBI
02:12:08la collecte qu'ils ont
02:12:10créée ensemble.
02:12:12C'est un modèle qu'il faut développer
02:12:14sur tout le territoire.
02:12:16Donc on joue la complémentarité au maximum.
02:12:18Merci beaucoup. Si vous le voulez bien,
02:12:20nous allons nous tourner vers la salle
02:12:22parce qu'il y a peut-être quelques questions
02:12:24sur ce sujet
02:12:26de traitement. Et je vois
02:12:28les premières mains qui se lèvent. Allez Charlotte.
02:12:30Charlotte, vous êtes spécialiste de gestion de proximité
02:12:32et les métallisants, ça vous intéresse aussi ?
02:12:34C'est peut-être une question stupide.
02:12:36Parce que vous avez dit
02:12:3820 000 tonnes valorisables
02:12:40et là 10 000 tonnes captables.
02:12:42Alors je me demandais comment est-ce qu'on dimensionne
02:12:44le mécaniseur
02:12:46si on sait que ça va doubler ?
02:12:48Une question particulièrement intéressante
02:12:50qui est toujours celle du dimensionnement
02:12:52des outils de traitement.
02:12:54On part sur
02:12:56un dimensionnement
02:12:58au début de 10-12 000 tonnes.
02:13:00On va rester dans des
02:13:02coûts
02:13:04raisonnables.
02:13:06Et les 20 000 tonnes,
02:13:08ça va être un travail à peu près
02:13:10avec les élus et les com com
02:13:12pour faire du travail
02:13:14de collègues, de sensibilisation
02:13:16des
02:13:18critères à source
02:13:20pour pouvoir ensuite
02:13:22les valoriser.
02:13:24Une autre question.
02:13:26Avez-vous reçu une bonne acceptabilité
02:13:28sociétale du choix du site
02:13:30par rapport au riverain ?
02:13:34On a été sur un
02:13:36premier site.
02:13:38On s'est intéressé à un premier terrain
02:13:40qui
02:13:42a été un petit peu sensible.
02:13:44Parce que forcément on parle d'objets déchets.
02:13:46Il y a le mot déchets.
02:13:48Ça fait peur.
02:13:50Aujourd'hui, on s'en va vers
02:13:52un autre terrain
02:13:54qui s'éloigne complètement des riverains.
02:13:56Pour ne pas avoir
02:13:58le souci de riverain.
02:14:00Il y a une autre question.
02:14:02Votre nom,
02:14:04votre présence, s'il vous plaît.
02:14:06C'est Cécile, VCR de la Comcom.
02:14:08Quels sont les débouchés ?
02:14:10Débouchés de ?
02:14:12Du biogaz. Vous le rendez à qui ?
02:14:14Le biogaz,
02:14:16ça dépend.
02:14:18Il est injecté directement
02:14:20sur le réseau de consommation.
02:14:22Moi, par exemple, le biogaz qui part
02:14:24de ma station de mécanisation
02:14:26est injecté sur les communes Poudaniel,
02:14:28Lesneval, Follevoit, Blanc-Guerneau,
02:14:30Gouederne, Pas-Cran.
02:14:32C'est le réseau de distribution de gaz
02:14:34qui est consommé directement
02:14:36sur les gazinières,
02:14:38les chauffages, etc.
02:14:40Après, suivant la cité de mécanisation,
02:14:42c'est autour des réseaux
02:14:44de proximité.
02:14:48Y a-t-il d'autres questions ?
02:14:50On en a une
02:14:52là-haut. J'ai entendu un.
02:14:54C'était juste pour poser la question.
02:14:56Au niveau des digestats,
02:14:58le protocole de valorisation
02:15:00pour le retour au sol, etc.
02:15:02Le digestat est directement
02:15:04appendu sur les terres
02:15:06épandrables que chaque
02:15:08mécaniseur dispose
02:15:10ou alors qu'on ébandage
02:15:12avec d'autres exploitants.
02:15:14Donc pas de protocole de valorisation
02:15:16du digestat.
02:15:18Le digestat, c'est organique,
02:15:20donc ça vient en substitution
02:15:22après chimie.
02:15:24Ou, à mon sens,
02:15:26il est valorisé.
02:15:30On entend que c'est un sujet
02:15:32qu'il peut faire déjà.
02:15:34C'est le sujet de qu'est-ce qu'on fait
02:15:36du digestat de mécanisation.
02:15:38Y a-t-il d'autres questions ?
02:15:42Une dernière question ici.
02:15:44Allez, si vous avez, on reprendra encore
02:15:46éventuellement une question.
02:15:48Juste l'intérêt économique.
02:15:50Est-ce que comme ça,
02:15:52vous arrivez à préserver
02:15:54vos apports
02:15:56pour faire tourner
02:15:58votre mécaniseur ?
02:16:00Est-ce qu'en termes
02:16:02économiques, c'est
02:16:04plus intéressant
02:16:06de sécuriser ses apports ?
02:16:08Est-ce que ça rassure tout le monde ?
02:16:10Est-ce que ça va permettre de créer
02:16:12d'autres mécaniseurs par la suite ?
02:16:14Le but n'est pas de créer d'autres mécaniseurs.
02:16:16Le but est de collecter les biodéchets
02:16:18et de sécuriser
02:16:20les apports
02:16:22et s'assurer
02:16:24de diminuer au maximum
02:16:26les cultures
02:16:28énergétiques dédiées
02:16:30à la mécanisation
02:16:32pour ne plus à terme en avoir du tout
02:16:34pour les mécaniseurs
02:16:36qui sont
02:16:38partie du groupe.
02:16:40On a une dernière
02:16:42question ici.
02:16:44Votre nom, votre prénom, votre structure ?
02:16:46Gary Lecary
02:16:48de l'association ELLE.
02:16:50Une question toute simple.
02:16:52De combien vous espérez
02:16:54réduire à peu près
02:16:56les engrais azotés,
02:16:58ammonitrates, avec l'apport en azote
02:17:00des biodéchets qui vont être captés
02:17:02et mis dans le mécaniseur ?
02:17:04Tout va dépendre
02:17:06du nombre de tonnes
02:17:08qu'on va essayer de valoriser.
02:17:10Si on part de 10 000 tonnes,
02:17:12on va en gros diviser
02:17:14par les 9, grosso modo
02:17:16à environ 1 000 tonnes chacun.
02:17:20Et ensuite,
02:17:22ça va dépendre de la valeur azotée
02:17:24des intrants.
02:17:26Quantifiable
02:17:28en intrants d'engrais,
02:17:30ce qu'on va diminuer,
02:17:32à l'heure d'aujourd'hui,
02:17:34je ne saurais dire exactement.
02:17:36Tout va dépendre de la valeur
02:17:38économique du digesteur qui va ressortir.
02:17:42Merci.
02:17:44Merci Nicolas Liva pour ce retour
02:17:46d'expérience et puis ce projet
02:17:48que vous nous présentez.
02:17:50Merci à vous.
02:17:52C'est un dossier qui se précise
02:17:54progressivement, se concrétise
02:17:56rapidement.
02:17:58Merci et j'imagine
02:18:00que vous restez avec nous aussi pour la pause déjeuner.
02:18:02S'il y a des questions,
02:18:04n'hésitez pas à les poser à Nicolas.
02:18:06Nous arrivons au terme
02:18:08de cette matinée.
02:18:10Jusque là, ça va ?
02:18:12Ça vous donne envie de rester
02:18:14cet après-midi ?
02:18:16De rester au déjeuner déjà ?
02:18:18Justement, le déjeuner,
02:18:20c'est de 12h30 à 13h30.
02:18:22Et puis après,
02:18:24il va y avoir de 13h30 à 14h30
02:18:26le Speed Meeting.
02:18:28Le Speed Meeting,
02:18:30c'est l'occasion de rencontrer
02:18:32la liste des acteurs
02:18:34à qui il y a
02:18:3616 ou 17.
02:18:381, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9,
02:18:4010, 11, 12, 13, 14, 15,
02:18:4216, 17, 18.
02:18:44J'étais moins du compte.
02:18:4620 acteurs.
02:18:48Tu me dis Nicolas.
02:18:5015 sont présents.
02:18:52Ça veut dire qu'il y en a
02:18:54qu'on ne peut pas rencontrer.
02:18:56Ils ne vont pas tenir de stand.
02:18:58Est-ce que tu peux nous dire
02:19:00qu'ils ne tiennent pas de stand ?
02:19:02Ça va être compliqué.
02:19:04Bon.
02:19:06Parmi ces 20 acteurs,
02:19:08il y en a 15 qui tiennent des stands.
02:19:10Par exemple, j'ai lu
02:19:12que Labo-CA tenait un stand.
02:19:14Labo-CA, laboratoire spécialisé
02:19:16sur les enjeux alimentaires,
02:19:18notamment.
02:19:20Et j'ai vu que Labo-CA
02:19:22travaillait sur la lutte contre le gaspillage alimentaire
02:19:24parmi les différentes missions que vous réalisez.
02:19:26J'ai vu aussi que la Chambre des Métiers de l'Artisanat
02:19:28a un stand, par exemple.
02:19:30Vous avez sans doute repéré.
02:19:32Je vais vous inviter à saisir
02:19:34vos téléphones.
02:19:36Parce qu'on va faire un sondage.
02:19:38Un sondage qui n'est pas seulement
02:19:40pour mieux vous connaître,
02:19:42mais pour anticiper l'affluence
02:19:44aux différents temps.
02:19:46C'est bon ?
02:19:48Vous avez saisi vos téléphones.
02:19:50C'est encore le moment de s'inscrire.
02:19:52Vous n'êtes que 117 inscrits.
02:19:54Il y a un petit peu de marge.
02:19:56C'est le moment de rejoindre
02:19:58le cortège électoral.
02:20:00Vous prenez votre carte d'électeur.
02:20:02Là, c'est tout simple.
02:20:04On claque.
02:20:06C-L-L-I-O-I.
02:20:08Et nous vous invitons.
02:20:10Vous avez, du coup, les 20 acteurs.
02:20:12Et on va vous poser,
02:20:14on va vous inviter, je vais vous inviter,
02:20:16à indiquer les trois que vous avez envie de rencontrer.
02:20:18Sachant que tout le monde,
02:20:20vous l'avez compris, ne tient pas à l'instant,
02:20:22parce qu'il faudra que vous alliez
02:20:24à la rencontre de cet acteur.
02:20:26D'ailleurs, ce que je vais faire,
02:20:28je vais inviter nos 20 acteurs présents
02:20:30à me rejoindre, là, sur scène,
02:20:32si c'est possible, quelques...
02:20:34Enfin, sur scène, aucunement.
02:20:36Depuis l'instant,
02:20:38où est-ce que vous êtes, les 20 ?
02:20:40Hop.
02:20:42On va juste venir,
02:20:44pendant que tout le monde vote.
02:20:46Et donc, je vous invite, les votants,
02:20:48à indiquer
02:20:50quels sont les acteurs
02:20:52que vous allez rencontrer.
02:20:56Alors, peut-être,
02:20:58vous pouvez vous mettre dans l'ordre, là,
02:21:00qu'elle a commencé à voir.
02:21:02Au bout du jour, commençant par là,
02:21:04là, vous, c'est là.
02:21:08Alors, je ne sais pas si ce n'est pas un vibe,
02:21:10Charlotte, si vous voulez vous mettre
02:21:12en troisième position.
02:21:14Voilà, rappelez-vous comment vous étiez
02:21:16dans la liste.
02:21:18Vous pouvez repérer, là, les différents acteurs.
02:21:20OK.
02:21:22Alors, c'est pour susciter, encore,
02:21:24des rencontres supplémentaires.
02:21:26Oh, ça fait vraiment du monde.
02:21:28Alors, je vais vous inviter,
02:21:30juste, chacun à dire
02:21:32quelle structure représenter.
02:21:34En fait, on a 50 stands.
02:21:38Ça en fait du monde.
02:21:42Bon, qui tient un stand ?
02:21:44Qui tient un stand ?
02:21:46On va juste prendre le nom de stand.
02:21:48Nicolas, vous ne tenez pas de stand,
02:21:50mais vous êtes à disposition.
02:21:52On représente l'entreprise Veolia.
02:21:54OK.
02:21:56Triguen et Nicolas, tout le monde vous connaît.
02:21:58Vous êtes à disposition.
02:22:00Bonjour, c'est Sabrina.
02:22:02J'ai un stand au bout du jour.
02:22:04Moi, c'est Xavier, pour l'anocéan.
02:22:06Moi, c'est Charlotte, pour le RCT.
02:22:08Mathieu, pour défis collectifs de Bretagne.
02:22:10Karine, pour Vers-le-Jardin.
02:22:12Morgane, Vers-le-Jardin.
02:22:14Caroline, Compost Institute.
02:22:18Sophie, Rennes-du-Compost.
02:22:20Marie-Lise, G4 DEC.
02:22:22Gary, pour l'association L.
02:22:26Audrey, CIMED 29.
02:22:28Hervé, Chambre de métier et d'artisanat.
02:22:30Émilie, Chambre de commerce et d'industrie.
02:22:34Fanny, Chambre de métier et d'artisanat.
02:22:36Benoît, Société Finistère.
02:22:38Très bien.
02:22:40Vous avez pu identifier.
02:22:42Alors, je ne sais pas si pour la Cécile,
02:22:44vous étiez un peu cachés.
02:22:46Serge.
02:22:48Émilie.
02:22:50Émilie, pour la CCI.
02:22:54Alors, pour l'instant, vous êtes inscrits.
02:22:56Pardon, je ne l'avais pas vu.
02:23:02C'est Fanny, CITOMI.
02:23:04Serge, Presse Métropole.
02:23:06Vous avez là tous les acteurs que vous pouvez rencontrer.
02:23:08Et vous vous êtes inscrits ou pré-inscrits.
02:23:10Donc, il y a déjà 13 personnes
02:23:12qui vont aller rencontrer au bout du jour.
02:23:16L'équipe Labo-CEA, vous allez rencontrer
02:23:188 personnes.
02:23:24Le Réseau Compost Citoyens,
02:23:2627 personnes.
02:23:28Charlotte, vous allez être très occupée.
02:23:30Oui, c'est pas mal.
02:23:32C'est pas mal.
02:23:3428 personnes, ça continue à monter.
02:23:36Ensuite, Vers le Jardin,
02:23:3817 personnes.
02:23:40Les Rennes du Compost, 15 personnes.
02:23:42Popopo,
02:23:44qu'est-ce qu'il se passe ?
02:23:46On remonte et je vois qu'il n'y a que 73 votants.
02:23:48Les résultats, c'est bon.
02:23:54On va descendre ça.
02:23:58La technique n'est pas toujours au rendez-vous.
02:24:00Compost in situ.
02:24:06Compost in situ, 21 personnes.
02:24:08Elle, 10 personnes.
02:24:10Le bout du monde, 10 personnes.
02:24:12Agriculteurs, métalliseurs bretons, 5 personnes.
02:24:14Vous allez pouvoir prendre le café
02:24:16plus tranquillement.
02:24:18Quoique...
02:24:20Ménesavelle, 6 personnes.
02:24:22Les recycleurs bretons, je disais 12 personnes.
02:24:246 personnes chez Suez.
02:24:26Veolia, 12 personnes.
02:24:2810 personnes chez Paprec.
02:24:30Et puis, nous allons finir avec
02:24:32Défi Collectivité Bretagne, 7 personnes.
02:24:34Le CMA, 10 personnes.
02:24:365 pour la CCI.
02:24:389 personnes pour le CIMEN.
02:24:40Et je n'ai pas vu Stéphanie le Sitholi.
02:24:44Ah, il est ravité au dernier moment.
02:24:46Donc il y aura peut-être des visites surprises.
02:24:48Bon, merci à tous.
02:24:50On voit que ça se répartit plutôt harmonieusement
02:24:52et qu'au maximum, on a une trentaine de personnes.
02:24:54Mais je note que vous n'êtes que
02:24:5681 votants.
02:24:58Alors, merci à tous.
02:25:00Je vous invite, les acteurs,
02:25:02à regagner vos places pour les 2 dernières
02:25:04minutes de la matinée.
02:25:08Le speed meeting, comment ça va se passer ?
02:25:10Nous allons faire des séquences
02:25:12de 10 minutes, puisque nous sommes
02:25:14170 environ,
02:25:16pour faire en sorte qu'il y ait
02:25:18à chaque fois entre 5
02:25:20et 10 personnes autour de chaque stand.
02:25:22Donc on vous invite à vous répartir de cette
02:25:24manière à ce qu'il n'y ait pas 15 personnes.
02:25:26Voilà, sinon la conversation
02:25:28ne sera pas possible. Et on fera 6
02:25:30séquences de 10 minutes.
02:25:32Le speed meeting, le but, c'est de prendre
02:25:34contact pour se retrouver
02:25:36et après se passer un coup de fil si on a besoin
02:25:38de davantage d'informations.
02:25:40La suite de la journée, ce sera quoi ?
02:25:42Ce sera, mettons les voiles,
02:25:44à partir de 14h30
02:25:46pour 1h30 d'atelier de co-développement.
02:25:48Et là, vous aurez le choix
02:25:50entre 4 ateliers.
02:25:52Généraliser, périliser, compostage partagé,
02:25:54la gestion des végétaux, la collecte et traitement des biodéchets,
02:25:56la gestion des biodéchets
02:25:58des professionnels. Je vous vois
02:26:00dans les starting blocks, il est 12h32
02:26:02et nous avons
02:26:04une minute de conclusion.
02:26:06Véronique Marie, coordonnatrice
02:26:08économie circulaire
02:26:10de l'Allemagne-Bretagne, c'est vous
02:26:12qui concluez cette matinée.
02:26:14Merci,
02:26:16merci Gaël. Je vais juste préciser
02:26:18que les ateliers
02:26:20termineront à 16h30.
02:26:22Et concernant la logistique,
02:26:24pour ceux qui n'auraient pas
02:26:26émargé
02:26:28en venant ou en venant pas à leur page,
02:26:30je remercie de le faire pendant la pause
02:26:32du déjeuner.
02:26:34Donc on m'a chargé de conclure
02:26:36cette matinée très riche.
02:26:40Le titre de la journée
02:26:42est CAP sur 100%
02:26:44des biodéchets
02:26:46triés à la source.
02:26:48On voit bien que l'objectif de la réglementation
02:26:50n'est pas totalement atteint,
02:26:52mais quelle dynamique,
02:26:54que d'exemples inspirants.
02:26:56Ce que je retiens en quelques mots,
02:26:58nombreux acteurs,
02:27:00collectivités bien évidemment,
02:27:02vous êtes nombreux ce matin,
02:27:04vous êtes
02:27:08en lien forcément avec l'obligation
02:27:10du 100% trié à la source des biodéchets,
02:27:12mais vous n'êtes pas seul.
02:27:14On le voit, il y a énormément d'acteurs,
02:27:16des associations,
02:27:18les citoyens sont aussi mobilisés,
02:27:20de nombreux acteurs,
02:27:22et des entreprises
02:27:24bien évidemment.
02:27:26Forcément, le trié à la source
02:27:28des biodéchets, ça a été évoqué ce matin,
02:27:30ce n'est pas une solution. On en a vu
02:27:32quelques exemples et cet après-midi vous en verrez
02:27:34encore d'autres.
02:27:36Et donc toutes ces solutions,
02:27:40ce multi-acteur,
02:27:42multi-solution, ces démarches
02:27:44territoriales
02:27:46sont évidemment portées par les collectivités
02:27:48qui sont
02:27:50essentielles pour porter
02:27:52l'animation territoriale,
02:27:54mener la concertation entre les acteurs,
02:27:56trouver la... On a quelqu'un
02:27:58évoqué ce matin la stratégie territoriale,
02:28:00est-ce qu'il faut
02:28:02répondre à un besoin énergétique,
02:28:04un retour au sol, est-ce que
02:28:08on privilégie un peu plus la prévention,
02:28:10puisque avant tout les biodéchets c'est une
02:28:12nouvelle filière.
02:28:142024,
02:28:16ce n'est pas une finalité
02:28:18finalement, on le voit bien,
02:28:20c'est un nouveau point de départ.
02:28:22On a parlé des programmes
02:28:24de prévention, au moment du
02:28:26Grenelle il y a eu une dynamique régionale qui s'est
02:28:28créée, 80% de la population
02:28:30bretonne était ouverte
02:28:32par des programmes de prévention, une BMP-BMA,
02:28:34il y avait beaucoup d'échanges
02:28:36et puis voilà, la dynamique s'est un petit
02:28:38peu essoufflée, donc là c'est un nouveau départ
02:28:40et cette première
02:28:42réunion de réseau
02:28:44que vous allez constituer
02:28:46qui va être animée
02:28:48par l'ensemble des relais,
02:28:50des acteurs régionaux,
02:28:52c'est régional, l'ADEME,
02:28:54le RCC et bien d'autres,
02:28:56je ne peux pas tous les citer,
02:28:58mais vous allez être,
02:29:00vous allez créer cette
02:29:02nouvelle dynamique qu'on souhaite
02:29:06pérenne dans le temps,
02:29:08puisqu'il y a une demande, on voit que
02:29:10les biodéchets
02:29:12constituent encore une majorité
02:29:14de notre poubelle, il y a un enjeu,
02:29:1670% de ces biodéchets
02:29:18sont encore incinérés ou brûlés,
02:29:20donc on voit l'enjeu de la prévention,
02:29:22on voit l'enjeu de
02:29:24mener cette concertation,
02:29:28de porter cette animation régionale
02:29:30mais à l'échelle locale,
02:29:32pour sensibiliser, informer,
02:29:34ça a été dit ce matin et rappelé,
02:29:36mais je crois qu'on va le rappeler encore de nombreuses fois,
02:29:38le changement, le changement
02:29:40de comportement, réhabituer
02:29:42au fait de trier cette nouvelle
02:29:44ressource,
02:29:46parce qu'avant tout,
02:29:48ça a été évoqué, on parle d'échecs,
02:29:50ce n'est plus un déchet, c'est une ressource
02:29:52qu'on peut valoriser.
02:29:54Je ne vais pas rester plus longtemps,
02:29:56tu m'avais donné une minute, donc j'ai certainement dépassé,
02:29:58en tout cas, merci
02:30:00pour l'organisation à tous,
02:30:02tous les acteurs qui
02:30:04ont participé aux ateliers
02:30:06qui vont continuer, merci Gaëlle
02:30:08pour l'animation, merci
02:30:10de votre présence, parce que
02:30:12elle conforte le besoin
02:30:14de répondre à vos attentes,
02:30:16le besoin d'échange,
02:30:18le besoin de partage, Jacqueline Roisin
02:30:20l'a évoqué ce matin, c'est leur première réunion de réseau,
02:30:22il y en aura d'autres,
02:30:24on compte sur vous et on peut être confiants
02:30:26vu la dynamique bretonne, merci.
02:30:34Bravo à vous les acteurs du TK à la source
02:30:36au libre des chiens en Bretagne,
02:30:38bon appétit, rendez-vous
02:30:40à 13h30 pour le speed meeting.
02:30:44Merci.

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